L’application des législations fait encore défaut à Madagascar. Pourtant, les lois existent bel et bien, si l’on prend exemple des droits des femmes. Dernièrement, une loi sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) a été adoptée, et les sensibilisations y afférentes se sont multipliées. Pourtant, davantage de femmes sont victimes de violences sous toutes ses formes, que ce soit psychologique, économique, physique ou sexuelle.
Du 2 au 4 avril 2025, Antsirabe a accueilli le Festival « Zéro déchet ». Cet événement a mis l’accent sur la gestion durable des déchets et leur valorisation par le recyclage. Le festival a attiré un large public, composé principalement de jeunes. Le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine, a insisté sur l’importance de l’implication des jeunes dans cette cause. Selon lui, « le recyclage va au-delà de la protection de l’environnement ». En effet, cette pratique représente également une opportunité pour la création d’emplois et la dynamisation de l’économie circulaire.
L’administration américaine publie de nouvelles mesures douanières pour les produits africains dont Madagasikara. Le décret signé par Donald Trump, le Président des Etats-Unis d’Amérique fixe à 47% les droits de douane pour tous les produits dont ceux venant de la Grande île. Un authentique coup de massue pour toutes les économies africaines concernées. Un coup dur qui défraie la chronique du continent noir.
La Région de Vatovavy a organisé un colloque de deux jours axé sur la relance économique, les 2 et 3 avril derniers. Lors de l’ouverture de cet évènement, le gouverneur de cette Région a souligné que « la création de Vatovavy était le fruit de la décentralisation effective, permettant une approche mieux adaptée aux besoins locaux ». Il a insisté sur la nécessité de coordonner les actions et de mobiliser toutes les ressources disponibles pour un développement intégré.
Antananarivo se prépare à accueillir la troisième édition de « Tana Design Week ». Cet événement incontournable, consacré au secteur de l'artisanat, du design et de l’innovation s'étendra exceptionnellement sur trois semaines, notamment du 28 juin au 19 juillet prochain. Cette année, la manifesttion se concentrera sur le thème évocateur : « Le génie des plantes ». Ce choix thématique interroge la place du végétal dans le design et la création contemporaine, invitant les participants à redéfinir leur rapport à la nature.
Face à la recrudescence des actes d’insécurité dans la localité de Toamasina, ces dernières semaines, l’Etat a décidé de hausser le ton. Une réunion de l’Organe mixte de conception (OMC), à la fois au niveau national et régional, s’est tenue dans l’enceinte du Centre d’Instruction et d’intervention spécialisée (CIIS), anciennement Génie militaire, de la capitale du Betsimisaraka hier. Une initiative qui témoigne de la volonté claire des autorités de reprendre le contrôle de la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
Le Centre de commandement bénéficiera d’une connectivité optimale lors du 5e sommet de la COI.
Dans le cadre des préparatifs du 5ᵉ Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI), prévu à Antananarivo le 24 avril prochain, le ministère des Affaires étrangères a signé un protocole d’accord avec le Groupe AXIAN. La cérémonie de signature a eu lieu au Centre de commandement opérationnel « Sommet COI 2025 » du Stade Barea Mahamasina. Ce protocole d’accord a pour objectif principal de garantir une connectivité optimale durant le sommet, à travers des solutions techniques et logistiques adaptées. Parmi les initiatives prévues, l’installation d’un réseau Wi-Fi sécurisé au sein du centre de commandement, l’offre d’une connexion internet à haut débit pour les participants au centre de conférences, ainsi que la mise à disposition de forfaits de télécommunications spécifiques pour les organisateurs de l’événement. De plus, un effort particulier sera consenti à l’approvisionnement en carburant afin de répondre aux exigences logistiques nécessaires. Lors de sa prise de parole, la ministre des Affaires étrangères a mis en avant l’importance de cette collaboration public-privé qui est essentielle pour assurer le succès de l’événement. En effet, ce partenariat stratégique vise à réunir les expertises et ressources de chaque partie pour favoriser un déroulement sans accroc de ce sommet de haut niveau.
Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les 30 millions de Malagasy sont plongés malgré eux. Une sonnette d’alarme qui normalement doit éveiller la conscience nationale.
La Grande île est un pays béni des Dieux si l’on peut s’exprimer ainsi ! Une grande île d’une superficie de 587.041 km2 à l’intérieur de laquelle vivent 30 millions (au plus) d’habitants, Madagasikara dispose de grands espaces qui ne demandent qu’à être exploités et valorisés. L’archipel du Japon avec ses 378.000 km2 doit abriter 124 millions d’hab. On suppose facilement la valeur ajoutée d’une parcelle de terrain. Alors que, le Japon se trouve parmi les trois ou quatre premières puissances économiques et technologiques du monde. Sans commentaires !
Le sous-sol malagasy regorge d’immenses richesses. Des gisements miniers sinon des réserves naturelles en grande partie non exploitées, existent en grande quantité. Inutile de les citer nommément, il suffit de prendre au hasard quelques échantillons pour s’en convaincre. L’or, métaux rares, nickel, sable ilménite, des réserves pétrolières, des pierres précieuses, etc. Depuis l’époque coloniale, des exploitations souvent illicites voire sauvages ont été faites sans que le pays ait pu bénéficier le moindre centime.
Les réserves naturelles en faune et flore s’évaluent en quantité et en qualité (endémiques) inestimables. Des espèces protégées qui ne se trouvent nulle part ailleurs ! Sans oublier des espaces naturels riches en biodiversité qui attirent les touristes fortunés des pays riches, …
Les Malagasy souffrent d’insuffisance alimentaire et malnutrition alors qu’il existe des espaces géographiques immenses pouvant être transformés en zones de productions agricoles importantes. A Madagasikara, il n’y a pas de conflits armés, en externe ou en interne. Un pays paisible devant être propice aux actions de développement.
Alors, pourquoi ? C’est la grande question sans réponse des observateurs ! Devrait-on recourir à un paradigme spécial ? Pas forcément ! Un minimum de réflexion suffit pour soutirer un brin d’éléments qui au final peut nous conduire à un début de compréhension. Le taux de productivité d’un Malagasy est l’un des plus faibles au monde. Et cela à cause du « moramora » traditionnel. On suit le rythme de la charrette à bœufs. La corruption et autres détournements infectent l’administration publique. Une bataille qui est loin d’être gagnée malgré les bonnes intentions. Les dirigeants politiques perdent l’essentiel de leur temps à se chamailler. Des « guerres » stériles qui mènent le pays nulle part ailleurs.
Ndrianaivo