Super User

Super User


« Aucune tolérance ». Le ministre de la Santé publique, Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis a été ferme sur la question. « Des sanctions seront prises contre toutes personnes qui commettent des détournements de médicaments au niveau des centres de santé publics (CSB, hôpitaux, etc.) », a – t-il déclaré hier. Ce fut l’occasion pour lui d’annoncer que tous les médicaments destinés à approvisionner tous les centres de santé pour le traitement des malades du Coronavirus ont déjà été envoyés. Il évoque le protocole de traitement composé notamment d’Azithromycine, de fortifiants ainsi que de CVO plus. Un protocole qui, selon lui, a déjà fait ses preuves auprès de plusieurs patients.
« Des personnes se plaignent encore que tel ou tel CSB ne prodigue pas de médicaments autres que du Paracétamol et des vitamines C. C’est inacceptable car cela signifie qu’il y du détournement de médicaments et par la même occasion, de la corruption », prévient le ministre. Il évoque également le cas de certains personnels de soin qui pourraient être tentés d’utiliser les médicaments au profit des membres de leurs familles. Ce membre du Gouvernement appelle ainsi à faire preuve d’honnêteté.
Les pharmacies aussi averties
Les contrôles seront également rigoureux du côté des pharmaciens à entendre Rakotomalala Tantely, président de l’ordre des pharmaciens de Madagascar qui souligne que « si certaines pharmacies sont tentées de profiter de la situation et augmenter les prix des médicaments qui sont difficiles à trouver, l’ordre ne l’acceptera en aucune façon ». Conformément aux consignes du Président de la République, samedi dernier, ce responsable assure que « nous avons essayé d’augmenter les pharmacies qui restent ouvertes pour faciliter l’accès des malades aux médicaments.  A Antananarivo et dans les autres Régions où la pandémie fait rage comme à Toamasina ou à Mahajanga ».
Le début de la 2ème vague de l’épidémie s’avère compliqué pour Madagascar qui enregistre une hausse inquiétante du nombre de décès liés à la Covid-19.  La présence du variant sud – africain explique cette situation selon toujours le ministre de la Santé qui a adressé ses vifs remerciements aux membres du personnel de santé dans leur contribution active à cette lutte contre l’épidémie. Il a aussi promis que le ministère fait tout pour la protection du personnel soignant et assure, dans cette optique, la dotation d’Equipements de protection individuelle (EPI).
Pour l’accueil des patients, le service chirurgie thoracique au niveau de l’HJRA a été muté en vue de permettre la réception des malades de la Covid-19. Concernant les besoins en oxygène, le patron d’Ambohidahy informe sur la tenue de discussions entre l’Etat et les partenaires. Par conséquent, de l’oxygène liquide d’une quantité de 13m3 est prévu partir de Toamasina et pourra arriver à Antananarivo dans les prochains jours.
La Rédaction



Une nouvelle pratique de plus en plus adoptée dans le monde depuis 2020. Le télétravail, engendrant la visioconférence et le webinaire, est devenu une réalité pour des employés issus de divers secteurs d’activités, surtout depuis la pandémie de la Covid -19. Les conditions de travail y afférentes restent pourtant non définies, d’après Coffi Agossou, directeur pays de l’OIT (Organisation internationale du travail). Pour Madagascar, aucune loi spécifique y afférente n’est encore mise en vigueur. « Normalement, le télétravail devrait s’appliquer avec des mesures d’accompagnement. L’employeur devrait s’assurer des matériels utilisés à la maison, à l’exemple de l’ordinateur et de la connexion Internet, indispensables entre autres pour effectuer les recherches et envoyer les mails. Pour sa part, le travailleur devrait s’assurer de ses missions et respecter le délai fixé, malgré les contraintes logistiques comme l’absence de bureau », s’exprime Rémi Henri Botodia, coordonnateur national du Collectif des travailleurs de Madagascar (CTM).
Pourtant, bon nombre de salariés se plaignent de l’absence de mesures d’accompagnement. « Depuis le télétravail, mes dépenses pour l’achat de crédit et de connexion ont largement augmenté, faute de prise en charge de la société. Mais je n’ai pas d’autres choix que d’accepter, tout en limitant les déplacements pour mieux protéger ma famille », nous confie R.A., cadre dans une entreprise off-shore. « Après 8 semaines de travail à domicile en 2020, nous passons de nouveau au télétravail depuis la semaine dernière, suite à l’évolution alarmante de la situation sanitaire actuelle. L’on a supprimé sur notre salaire les frais de déplacement, puisque nous travaillons chez nous. Pourtant, notre société ne prend en charge que le tiers de la connexion Internet indispensable pour assurer notre travail », », informe V.R., employée au sein d’une société de rédaction.
Par ailleurs, les avis des employeurs et des travailleurs divergent quant à la pratique du télétravail, notamment sur certains points. La flexibilité du temps de travail en fait partie. « Aucune heure supplémentaire n’est prise en compte avec le télétravail. Normalement, chaque employé qui effectue plus de 8h par semaine, soit 160h par mois, devrait en bénéficier même en travaillant à domicile. Mais l’employeur considère plutôt le volume horaire de 173.33 défini dans le code du travail, lequel ne correspond pas au télétravail. Quoi qu’il en soit, l’OIT est du même avis que les travailleurs sur la comptabilisation hebdomadaire du volume horaire du travail pour mieux calculer les heures supplémentaires, au lieu de les accumuler pendant des mois », rapporte le coordonnateur national du CTM. Il a fait partie des participants à l’atelier de consultation nationale sur la refonte du Code du travail, en mars dernier à Antsirabe. La pandémie de Covid- 19 et ses impacts sur le monde du travail ont été abordés à cette occasion. Néanmoins, l’application du règlement intérieur d’une société face au télétravail reste une question sans réponse jusqu’ici. D’ailleurs, aucune résolution n’a encore été adoptée à l’issue de cet atelier…
Recueillis par Patricia Ramavonirina




Le maire élu dans la Commune urbaine de Nosy Be a été destitué par le Conseil d’Etat. Cette haute juridiction administrative du pays a déclaré maire le candidat arrivé en troisième position lors du scrutin. Une décision jugée scandaleuse par bon nombre d’électeurs locaux de l’île aux parfums.
Pour rappel, le 27 novembre 2019, lors des élections municipales et communales, plus de dix mille électeurs de la Commune urbaine de Nosy Be s’étaient rendus aux urnes pour choisir leur nouveau maire. Avec 52,63% des suffrages exprimés, Vita Gilbert avait été élu maire de l’île aux parfums devançant largement devant ses principaux concurrents. Une élection confirmée par le Tribunal administratif (TA) d’Antsiranana, mais que le Conseil d’Etat vient récemment de chambouler, à la surprise générale. 
Suite à une requête additive introduite en son sein le 15 mars 2021 par le candidat arrivé en troisième position selon les résultats proclamés par le TA, le Conseil d’Etat dans son arrêt rendu le 30 mars, a décidé d’annuler une bonne partie des voix du maire élu et du candidat arrivé en second dans plusieurs bureaux de vote. Le candidat Vita Gilbert qui a alors obtenu 5 225 voix selon les résultats proclamés par le TA, n’en a plus que 107 selon l’arrêt du Conseil d’Etat. Le candidat arrivé en second a également vu ses voix réduits à peau de chagrin.
L’annulation de voix profite au candidat arrivé en troisième position, lequel a été déclaré maire de Nosy Be par le Conseil d’Etat avec 507 voix seulement à son compteur, soit 5% des voix, si l’on se base sur les résultats proclamés par le Tribunal administratif. En tout cas, la décision du Conseil d’Etat est jugée scandaleuse par bon nombre d’électeurs de Nosy Be. Ces derniers se demandent notamment en vertu de quoi le candidat en question a introduit cette requête que le Conseil d’Etat a décidé de déclarer malgré tout recevable.
Comment par ailleurs expliquer le fait que sur les 10 250 votants, 8 977 voix ont été déclarés blancs et nuls, par le Conseil d’Etat. Seuls 1 233 voix ont été comptabilisées comme suffrages exprimés. Il convient par ailleurs de remarquer que le Conseil d’Etat a rendu un arrêt le 30 mars alors que le maire déclaré élu par le Tribunal administratif n’a été notifié de l‘existence de la requête additive que le 2 avril. Par ailleurs, la célérité avec laquelle le Conseil d’Etat a pris sa décision étonne. Une enquête doit être réalisée pour éclaircir cette situation. Affaire à suivre.
La rédaction

Le monde sportif est en deuil. L'illustre Berthin Andriamiharinosy, ancien joueur de handball et technicien s'est éteint à l'âge de 80 ans. Il s'était surtout investi dans le milieu du handball, notamment à l'AS Saint-Michel. Mais il était également engagé dans le football. Il a notamment publié un ouvrage intitulé " Cinquante ans de sport à Madagascar ", en 2007.

 

Les dépouilles mortelles des victimes de la Covid-19 peuvent contenir des virus actifs. Elles en sont un moyen de transmission immédiate, notamment ceux de la Covid- 19. Afin de couper cette chaîne de transmission, la dépouille, s'il est confirmé que l'individu décède des suites du coronavirus, devra être enterrée le jour même, soutient le Président de la République, Andry Rajoelina durant son intervention à la Nation, samedi dernier. En effet, le corps ne devra pas être déplacé avant que l'endroit pour son inhumation soit préparé.

Par rapport aux précédentes, la fête de Pâques 2021 a été moins sanglante en raison des restrictions liées à l’état d’urgence sanitaire pour cause de pandémie de la Covid-19. Malgré cela, elle n’a pas été non plus totalement exempte de divers accidents qui ont fait plusieurs dizaines de victimes. Pas plus tard qu’hier matin, le corps sans vie d’un homme d’une trentaine d’années a été repêché des eaux du marais Masay. Le malheureux aurait dû s’y noyer.

La Covid-19 ne cesse de faire des victimes ces derniers temps. En 72 heures, c'est-à-dire du 2 au 4 avril dernier, 15 patients victimes de détresse respiratoire ont succombé. Quatre parmi les malades décédés ont suivi le traitement à Analamanga. La Région de Sava a aussi recensé 3 individus infectés avec des complications au niveau respiratoire qui ont rendu l'âme. Celle d'Atsinanana a également signalé deux décès liés au coronavirus. Les Régions de Diana, Itasy, Boeny, Analanjirofo, et Alaotra-Mangoro ont respectivement annoncé la mort d'un de ses patients qui ont contracté le virus.

Une fête plus animée par rapport à l'année dernière. Contrairement à l'année 2020, des cultes ont été organisés dans plusieurs églises en marge de la célébration de la fête de Pâques. Même si le nombre de l'assistance a été limité, le sourire a rayonné sur le visage de tous en sortant du temple. Avec la situation à laquelle le monde entier fait face actuellement à cause de la pandémie de Covid-19, toutes les liturgies ont été axées sur cette maladie et le fils de Dieu qui a ressuscité.

%PM, %05 %946 %2021 %21:%Avr

Mis au pas

Tout le monde en rang et mis au pas. On s’y attendait. Et cela ne pouvait pas être autrement. Le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, en sa qualité de berger de la Nation, brandit haut le sceptre du commandement suprême dont il est investi par le peuple et cela pour remettre en ordre de marche certaines brebis égarées sinon galeuses.

 

De 2 milliards  à 18 milliards d'ariary. Le ministre de l'Economie et des Finances (MEF), Richard Randriamandrato a mis en avant l'augmentation du budget alloué aux cantines scolaires lors du forum mondial sur le projet « Développement du capital humain », organisé par la Banque mondiale. L'évènement s'est tenu en ligne, il y a un mois et a vu l'intervention de son président David Malpass, ainsi que le ministre des Finances du Bhoutan, de l'Egypte et du Kenya.

 

Fil infos

  • Lutte contre la corruption - Le sénateur Ndremanjary Jean André plaide pour la fin des immunités  
  • Ntsay Christian - « Il faut dénoncer toute forme de dérive ! »
  • Actu-brèves
  • Ravalomanana et Rajaonarimampianina - Une honte pour le pays
  • Rapports entre l’Exécutif et le Parlement - Tokely Justin écarte les rumeurs de tension
  • Région Itasy  - Le parti TGV « redynamise » ses troupes  
  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina à l’ITM - Cinq hôtels cinq étoiles en projet
  • Protection des personnes atteintes d’albinisme - Les députés adoptent un nouveau texte 
  • Autoroute Antananarivo-Toamasina - Une série de rencontres pour anticiper sur les contestations                                                                      

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Fier d’être … malagasy !
    A l’invitation officielle de l’université de Mahajanga, Ylias Akbaraly, président de Redland (holding du Groupe Sipromad, Thomson Broadcast, Gates – Air), animait une conférence auprès des étudiants de ladite université. En gros, 4000 étudiants, très enthousiasmés, étaient venus assister à la conférence du multimilliardaire. En 2017, Forbes Afrique classait Ylias Akbaraly comme la première fortune à Madagasikara et le quatrième en Afrique. De la troisième génération à partir de son grand-père, Meraly Menjee, qui débarquait dans la Grande île en 1918 en provenance de Gujaratie, Ylias Akbaraly né en 1969 a repris Sipromad fondée par son père Sermamod Akbaraly et la diversifiait pour devenir un groupe voire un holding puissant à Madagasikara. Né sur le sol malagasy, Ylias Akbaraly affiche fièrement de sa nationalité malagasy. Et partout où il animait une conférence, Ylias tient toujours à faire valoir haut son identité malagasy et cela avec une fierté telle qu’il impressionne…

A bout portant

AutoDiff