Haro sur l'esclavagisme moderne, la traite des personnes et le travail des enfants. Au cours d'une conférence virtuelle à l'occasion de la journée des leaders mondiaux, dans le cadre du sommet mondial de l'OIT sur la Covid-19 et le monde du travail, le Président de la République de Madagascar a réitéré son appel à la mobilisation de tous « à se lever pour dénoncer » des « malheurs et des horreurs », des « pratiques inhumaines » et à « agir pour y mettre fin ». « Ensemble dressons-nous face à ce fléau et agissons stratégiquement dans la solidarité des nations pour protéger nos concitoyens », dit-il au cours de son intervention.
Zones rouge en termes de propagation du coronavirus. Le 1er Arrondissement englobant les Fokontany d’Analakely, Soarano, Ampefiloha, Isotry, ainsi que le 5ème Arrondissement de la Capitale qui rassemble les Fokontany d’Alarobia Amboniloha, Soavimasoandro, Analamahitsy et Ambatomainty enregistrent le plus grand nombre de personnes contaminées par cette pandémie depuis sa découverte au mois de mars dernier dans le pays. D'ailleurs, les membres du Gouvernement l'a confirmé durant leurs interventions à la télévision nationale, dimanche dernier.
D'une part, ces deux localités sont les plus peuplées de la Capitale et de l'autre la majorité des bureaux administratifs et marchés publics s'y trouvent. Par conséquent, le mouvement de la foule y est quasiment incontrôlable malgré les efforts des Forces de l'ordre et des dirigeants locaux. Face à cette problématique, la vigilance est doublée au sein de chaque Fokontany de ces Arrondissements. Pour le Fokontany d’Alarobia Amboniloha, par exemple, des affiches ont été placées à chaque coin de la rue pour rappeler aux habitants que nous sommes encore dans un état d'urgence sanitaire. Cela implique le suivi des mesures, assorties de sanctions infligées aux citoyens et commerçants irréguliers. Effectivements, concernant ces derniers, durant la première période de confinement, bon nombre d'entre eux exerçaient encore en dehors des heures mentionnées, c'est-à-dire dans l’après-midi. « Nous ne tolérerons plus la gabegie et ne baisserons pas la garde. Dès que la cloche de l'église sonne, nous entrons en action », avance l’un des membres du comité de vigilance qui a été mobilisé à cet effet. Ainsi, les représentants du Fokontany font la patrouille avec les forces de l'ordre dans les rues et ruelles et même dans la cour. Leur mission consiste à vérifier le respect des barrières sanitaires comme le port de masque et la distanciation sociale. Mais le plus important est la désinfection. Elle a lieu tous les jours après la clôture du marché.
Bien que la surveillance ait été renforcée, cela n'est pas encore suffisant pour lutter contre le coronavirus. Afin de venir aide à la population, le Gouvernement a décidé de redistribuer du « tambavy » Covid-Organics et ces deux Arrondissements sont prioritaires. Une décision qui a ravi plus d'un dans le Fokontany d’Alarobia Amboniloha puisque la première opération a été une réussite.
Anatra R.
Des mesures exceptionnelles pendant les situations exceptionnelles. Normalement, les demandes périodiques de remboursement des crédits de Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sont effectuées cinq jours à partir du 15 de chaque mois. Vu que nous nous retrouvons en confinement total jusqu’au 20 juillet, la Direction générale des impôts (DGI) a décidé de reporter la date de la demande au 21 juillet. En plus de cela, le délai est rallongé de cinq jours soit dix jours au total. « Il est porté à la connaissance des entreprises éligibles au remboursement de crédit de TVA que le dépôt des demandes de ce mois de juillet sera, à titre exceptionnel, effectué du 21 au 31 juillet » annonce Germain, directeur général des impôts dans un communiqué publié, hier.
Outre le report de la date de la demande, toutes les réclamations qui auraient dû être déposées pour ce mois de juillet peuvent être effectuées en même temps que les nouvelles demandes. « Lorsqu’une société demande un remboursement de TVA, il se peut que le fisc ne valide qu’une partie de sa requête. Par exemple, l’entreprise veut 100 mais la DGI n’approuve que 80. Elle peut procéder à la réclamation des 20 restants un mois après l’obtention des résultats. Normalement, la DGI ne reçoit pas les demandes et les réclamations en même temps mais nous faisons une exception si le délai de la réclamation tombe sur cette période » explique Randrianarivelo Tojo Haritsimba, directeur des recherches et du contrôle fiscal auprès du ministère de l’Economie et des Finances.
D’après le code général des impôts, les entreprises admises au régime de Zone franche, les professionnels de l’exportation, les crédits bailleurs dûment agréés et toutes entreprises assujetties à la TVA réalisant des investissements peuvent demander le remboursement des crédits de taxe. Notons que le seuil d’assujettissement à la TVA est revu à 400 millions d’ariary dans le projet de loi de Finances rectificative. Cette disposition s’applique à compter du prochain exercice comptable.
Solange Heriniaina
Soutenir le redressement des PME et PMI. Dans le cadre de la relance économique du pays, le Gouvernement a mis en place le prêt « Miarina », en collaboration avec le programme « Fihariana » et les banques BOA et BNI Madagascar. Pour sa part, la BNI Madagascar a décidé d’assouplir les démarches administratives d’octroi de prêt. « Le raccourcissement du délai de traitement des dossiers et le déblocage rapide du fonds sont de mise pour alléger les entreprises dans leurs démarches, compte tenu de l’urgence », précise Hanta Rakotovao, responsable de la plateforme intégrée PME de la banque. Avec le contexte actuel, les opérateurs recherchent en effet des solutions immédiates à leurs problèmes, et ce, dans les plus brefs délais. « Conscients de la difficulté que traversent actuellement les entreprises, nous nous engageons à être à leurs côtés. Nous sommes constamment en quête de meilleures offres afin de les aider à maintenir leurs activités et à pouvoir ainsi garder leurs employés », ajoute-t-elle.
Outre les procédures, les conditions ont également été adaptées en fonction de la situation. Ce prêt aura notamment un taux de 8 % et une période de remboursement de 24 mois. Toutefois, le client pourra demander un différé de 6 mois concernant l’échéance de remboursement. « Les conditions de l’offre ont été conçues de manière à donner aux entreprises le temps de se remettre à flot avant d’entamer le remboursement du prêt », a fait savoir la responsable de la plateforme intégrée PME.
Critères
Certes, malgré la disponibilité des fonds et ces mesures d’allègement de la procédure, les soumissionnaires au prêt doivent se conformer à des critères de sélection. « Le prêt "Miarina" a en effet été mis en place pour les entreprises ayant des activités génératrices de revenus sur l’ensemble du territoire malagasy et œuvrant dans l’un de ces quatre secteurs dont l’agriculture et l’élevage, l’industrie, les services et le tourisme. Ces firmes peuvent contracter un prêt allant jusqu’à 300 millions d’ariary », a précisé Hanta Rakotovao.
Rebondir après la crise, il s’agit d’un challenge de taille pour les entreprises, en particulier pour les PME. Ainsi, l’appui des institutions financières comme la BNI Madagascar s’avère plus que nécessaire.
Rova Randria
D’après un renseignement, la Brigade de gendarmerie de Mahazoarivo a eu vent sur l’arrivée sur place d’un chef présumé des dahalo, le 5 juillet dernier. L’homme en question vient de la Commune rurale d’Ambalamidera 2. Il serait également le pourvoyeur d’armes, parfois de guerre de ces bandes armées. Pire, le suspect aurait commandité la rébellion des dahalo l’année dernière dans l’Isandra.
Sitôt informés, les gendarmes s’étaient dépêchés sur les lieux pour surprendre le suspect chez lui. Ce coup de filet s’est accompagné de la saisie d’une kalachnikov avec 10 munitions, deux fusils de chasse dont l’usage n’obtenait aucune autorisation officielle, ainsi qu’un fusil de fabrication locale.
Pris sur le fait, ce chef supposé des brigands aurait imploré les gendarmes de se taire tout en leur proposant une somme importante comme gage de sa remise en liberté. Mais les membres des Forces de l’ordre ont refusé. Mieux, ils lui ont fait savoir aussi qu’il sera poursuivi pour tentative de corruption.
Sur le chemin où les gendarmes l’ont conduit vers le bureau de la Gendarmerie, un groupe d’assaillants puissamment armés a fait subitement son apparition. L’objectif de ces individus était clair : obtenir par la force la liberté de leur chef. Rapidement, l’affaire a dégénéré car il y eut un échange de tirs entre les gendarmes et les agresseurs. Or, certains d’entre eux furent touchés par les balles des gendarmes. Cette nouvelle tournure de la situation a finalement mis les dahalo en déroute. De son côté, le chef présumé de ces derniers, a également profité pour tenter de prendre la poudre d’escampette. Malheureusement, les projectiles des gendarmes furent plus rapides que lui pour le mettre définitivement hors d’état de nuire.
Le suspect a eu déjà mailles à partir avec la Gendarmerie, qui l’avait arrêté en juin 2020. A l’époque, la détention illégale de puissantes armes jointe à une complicité dans des affaires d’attaques armées à Isorana, était entre autres les motifs d’inculpation. Ce qui lui a valu une incarcération provisoire à l’issue de son déferrement. Cependant, l’homme a obtenu une liberté provisoire en avril dernier.
L’élimination de celui-ci a été accueillie favorablement par les habitants de l’Isandra, qui estiment désormais que la paix va revenir. Enfin, ces derniers s’étaient souvent murés dans un silence assourdissant, de crainte de subir les représailles des dahalo en cas de dénonciation et leur collaboration avec la Gendarmerie semble maintenant sur la bonne voie, toujours dans les efforts communs des deux parties pour sécuriser la Région.
Franck R.
Aucune autorisation d’entrée ni de sortie de la Région d’Analamanga. Cette décision prise en Conseil des ministres engendre la non-délivrance d’autorisation d’aller inhumer en dehors de la Région. Ainsi, tous les enterrements doivent se faire à Analamanga, même pour ceux dont les tombeaux familiaux se trouvent ailleurs. « Nous avons mis en place des fosses provisoires au cimetière d’Anjanahary, en collaboration avec le Centre de commandement opérationnel (CCO), le Gouvernorat et la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), à travers le Bureau municipal d’hygiène (BMH). Toutefois, sa capacité d’accueil n’est pas encore déterminée jusqu’ici », informe le docteur Allyre Razanakombana, directeur de l’Eau, Assainissement et Hygiène (DEAH) auprès de la Municipalité. Concrètement, ces fosses provisoires accueilleront les cadavres, décédés d’une cause naturelle, dont les familles pourront récupérer au bout d’une année, afin de les transférer dans leurs tombes. Les individus morts du Covid-19 sont inhumés dans une autre concession. Quand aux corps succombés d’une mort inconnue, par exemple ceux récupérés dans les rues ou non réclamés par leurs familles, leurs dépouilles seront enterrées dans des fosses communes, mises en place toujours au cimetière d’Anjanahary.
Un sujet de polémique
La non-délivrance d’autorisation d’aller enterrer en dehors d’Analamanga a suscité une polémique depuis son annonce, non seulement sur les réseaux sociaux mais aussi dans la société. Certains pensent qu’il s’agit d’une décision inappropriée tandis que d’autres refusent de l’appliquer, en définissant d’autres issues. « Cette mesure aurait dû s’appliquer uniquement pour les morts de Covid-19. C’est inadmissible qu’un cadavre soit enterré à Anjanahary et non dans sa tombe familiale. C’est contraire aux us et coutumes malagasy, lesquels valorisent les morts », s’exprime A.R., père de famille qui vient de perdre son neveu. « Après une longue discussion entre les deux familles, mon neveu sera enterré provisoirement dans le caveau familial de sa mère à Ilafy, alors que sa dépouille aurait dû être inhumée à Tsiroanomandidy. Toutefois, son cadavre sera transféré dans le tombeau familial de son père d’ici quelques années », ajoute l’oncle du défunt. Bon nombre de familles endeuillées choisissent cette option pour éviter l’inhumation dans les fosses provisoires à Anjanahary. Pourtant, le DEAH de la CUA avance que les familles pourront quand même assister à l’enterrement de leurs proches ou amis dans ledit cimetière, en suivant toutes les mesures sanitaires exigées. D’ailleurs, le BMH conseille et oriente les familles qui le consultent. Les procédures à suivre y sont disponibles.
Patricia Ramavonirina
L’année dernière, l’International basketball foundation ( IBF) a implanté la 3e édition du 3 x 3 Young Lions Cup à Gaborone Botsawana qui a été jumelé avec le camp de Youth Leader ». La FIBA a été conquise par le succès de l’évènement. Cette année, les joueurs et joueuses nés(es) entre 2000 et 2005 seront sélectionnés pour participer à l’IBF, dont l’organisation a été confiée à la fédération Zimbabwéenne de basketball comme comité d’organisation locale ou « Organizing Committee » (LOC). Le coup d’envoi sera donné à Bulawayo du 2 au 7 décembre 2020.
Madagascar participera prochainement au camp d’entrainement de basketball Young Lions Cup 4e édition. Celui-ci est prévu en décembre, à Harare, Capitale zimbabwéenne. 11 dossiers de candidatures ont été validés par la commission de basketball 3 contre 3 (FIBA 33) de la fédération jusqu’à aujourd’hui. Il s’agit d’un programme destiné aux jeunes passionnés de basketball, issus des différentes Régions de la Grande ile. La délégation sera composée de huit joueurs U18, dont 4 garçons et 4 filles, d’un coordinateur et d’un youth leader ayant entre 20 et 25 ans, qui parlent l’anglais couramment et avec un passeport valable pour voyager au Zimbabwe au mois de décembre.
Pour monter les deux équipes, la commission de basketball FIBA 33 malagasy organisera un tournoi de sélection entre août et septembre.
Onze pays de l’Afrique Australe prendront part au tournoi à savoir le Zimbabwe (hôte), Botswana, Comores, Zambie, Malawi, Mozambique, Lesotho, Seychelles, Namibie, l’île Maurice et Madagascar. L’édition précédente a été abritée par le Botswana, tenue à Gaborone.
Elias Fanomezantsoa
Les rumeurs vont bon train depuis quelques jours quant à l’imminence d’un remaniement au niveau du Gouvernement de Christian Ntsay. En temps normal, en effet, les membres du Gouvernement sont confrontés à une évaluation à mi – parcours en cette période de l’année. Il n’est plus à rappeler que chaque ministre est lié par un contrat – programme auquel le Président de la République l’ait engagé. Une appréciation des objectifs atteints et des réalisations des ministères débouche donc nécessairement vers une prolongation de contrat ou d’un limogeage.
D’autre part, la vacance de poste au ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle après le départ de Rijasoa Andriamanana augmente les pressions venant de toute part. Un poste dont l’intérim est pour le moment assuré par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Dernièrement, les différents acteurs dans le domaine de l’éducation – syndicats d’enseignants, éducateurs certifiés, etc. – ont tour à tour fait part de leur souhait de voir un nouveau titulaire au sein de ce département ministériel ô combien important et stratégique.
D’autres priorités
Certains médias de la Capitale ont même avancé qu’un remaniement du Gouvernement serait prévu d’ici le week – end prochain. Aux dernières nouvelles pourtant, aucune retouche du Gouvernement n’est encore prévue pour le moment, du moins durant cette période de confinement. Etant donné la crise sanitaire qui a frappé le pays depuis maintenant plus de trois mois, il sera difficile d’évaluer réellement le parcours de chaque ministre. Par conséquent, remercier un ou des membres de l’équipe gouvernementale en pleine bataille sanitaire relève d’une décision délicate à moins d’une faute grave. A en croire des sources bien informées, le remaniement n’est pas encore la priorité du moment. Tous les membres de l’Exécutif sont encore focalisés sur la lutte contre le Covid-19 avec les mesures d’accompagnement y afférentes et la relance économique, entre autres.
Depuis le Conseil des ministres organisé tout le long du week – end, les consignes du Président Andry Rajoelina ont été claires en vue de l’application stricte de toutes les mesures et stratégies établies pour combattre la pandémie. Chaque ministre se doit d’assurer ses missions à son niveau que ce soit dans le domaine du transport, la communication, la santé, etc. D’autre part, les projets présidentiels suivent leurs cours.
La Rédaction
Les rafales de balles réelles du Covid-19 frappent de plein fouet le pays. Elles atteignent malheureusement des cibles stratégiques. L’ennemi gagne du terrain. La Grande île est en guerre ! L’état-major de guerre change de tactique et opte décidément pour la manière forte. Devant la gravité de la situation au front, le chef de guerre donne l’ordre de déployer l’artillerie lourde. La bataille est difficile. En cause, deux mobiles majeurs. Un d’abord, dans le camp adverse, on a affaire à un redoutable ennemi dont la force principale réside sur le fait qu’il est « invisible ». Deux, le commandant en chef des Armées se confronte à un problème quelque peu complexe en raison de l’atmosphère d’indiscipline qui règne dans les rangs des guerriers. Les « simples soldats » vont en ordre dispersé. Leurs chefs sur terrain ont du mal à les mettre au pas. Ainsi, l’ennemi jouit l’avantage dû à son invisibilité mais le bordel du camp d’en face lui offre l’opportunité de frapper sans faille.
Les longues périodes d’errements, de crises cycliques à répétition et gabegie ambiante à partir des années 70 ont jeté les bases d’une indiscipline et d’anarchie chroniques dans le pays. Les mouvements de 72 débouchant vers la chute de la Première République furent le début d’une ère nouvelle. Telle une armée à double tranchant, le changement à 180° obtenu au forceps sur la place du 13 mai en 1972 présente, à la fois un avantage énorme pour le pays mais aussi un danger pour la Nation. Madagasikara fut sorti du giron néocolonialiste français. Les Malagasy devenaient maitres de leur avenir. Seulement, ce fut à partir de ce tournant historique qu’on avait pu constater un phénomène de fracture dans le respect du principe de la discipline sociale surtout au niveau des jeunes. Quand on avait scandé, à l’époque, sur la place du 13 mai le concept de la « désobéissance civile », le pays s’engagea, sans le vouloir forcément, dans la voie de l’anarchisme cher aux Trotskistes. Les crises cycliques qui, au final, détruisent le socle de la stabilité du pays, démontrent à quel point on se trouve en permanence sur un volcan en ébullition. Sans vouloir intenter un procès à l’endroit de l’histoire, force est de reconnaitre que le pays s’enfonce davantage dans l’abîme de l’anarchie, un phénomène inséparable d’ailleurs à la misère générale.
La pandémie de Covid-19 prend réellement de l’aile notamment à Analamanga et en particulier dans la Ville des Mille. Le Professeur Vololontiana Marie Danielle, porte-parole officiel du CCO-Ivato, n’a de cesse d’alerter que le virus infecte la ville. Le péril n’est plus au stade de la menace mais il sévit de fait in vitro. Les chiffres des derniers jours l’attestent. En quarante-huit heures, il y a eu au moins 500 contaminés. Le Gouvernement assume ses responsabilités. Des mesures draconiennes s’imposent de soi. Le retour au confinement total est incontournable. Il appartient à chacun de s’y mettre. Le Chef de l’Etat Rajoelina le répète à tout moment « Si nous voulons vaincre dans les meilleurs délais cette maladie, il nous faut obligatoirement respecter les consignes données !». C’est là le problème ! L’anarchie et la gabegie, effets délétères des crises successives et tellement ancrées dans notre quotidien, s’érigent en blocage.
Ndrianaivo