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Les légumineuses, le riz local et « Makaolika », les huiles cachetées ont disparu en peu de temps des étalages des épiceries et grossistes. En effet, durant la journée d'hier où le reconfinement a débuté, beaucoup de gens se sont rués vers les lieux de vente des produits de première nécessité (PPN) de la Capitale, notamment les épiceries et grossistes au niveau des Fokontany.

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JIRAMA, de gros efforts !

Pour la première fois,  on sent quelque chose de positif qui émane du côté d’Ambohijatovo. En effet, la Société nationale Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) entreprend depuis l’installation de la nouvelle équipe dirigée par le nouveau directeur général Vonjy Andriamanga. De nouvelles mesures courageuses de nature à redorer le blason de la Société se mettent en place.

 

La Chine à travers l’Organisation mondiale de l’économie publique a fait don de 14 tonnes  d’équipements de protection individuelle ou EPI destinés aux agents de Santé, 24 respirateurs, 10 000 thermomètres ainsi que des produits désinfectants. La cargaison transportant ces donations sont arrivés à l’aéroport d’Ivato dans l’après – midi d’hier.  Une délégation gouvernementale composée du ministre de la Santé publique et le ministre de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, ainsi qu’un représentant de la Présidence en la personne du secrétaire général ont réceptionné les dons. D’après les informations, des membres de l’association précitée ont, au cours d’un passage à Madagascar, constaté les besoins du pays en termes d’équipements destinés à lutter contre la pandémie du Covid-19.

 

1254. Selon un décompte du ministère des Affaires étrangères malagasy, au début du mois de juin dernier, ce serait le nombre de ressortissants malagasy bloqués à l’étranger, qui se sont signalés auprès des ambassades malagasy, pour demander à être rapatriés. Avec l’arrivée hier en début d’après-midi à l’aéroport international d’Ivato d’une troisième vague de rapatriement, près de 700 malagasy restent donc encore à rapatrier au pays.  

 

« Tout le monde ne le sait peut-être pas. Mais il a bel et bien existé un État malgache pleinement indépendant avant son annexion par la France en 1896. Dès lors, à la souveraineté originelle que la France prétend avoir instaurée sur les îles Éparses du canal de Mozambique par voie de découverte et d’occupation effective à la fin du XIXe siècle, le représentant malgache aux Nations Unies a pu opposer, le 27 novembre 1979, la souveraineté traditionnelle de la Grande Ile sur chacun des îlots aujourd’hui revendiqués par les autorités d’Antananarivo ».

 

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LA UNE DU 07 JUILLET 2020

Scène inouïe vers le milieu de la journée samedi dernier sur une portion de la voie rapide du By-pass menant  vers Ambohimangakely. Un homme de 45 ans environ s’est tué de façon tragique en se jetant sous les essieux d’un poids lourd, une semi-remorque, lancé à toute vitesse. Le résultat fut effroyable, rien qu’à voir l’état de la victime. D’après un témoin, on dirait que ses jambes avaient été dépecées au hachoir. On n’en parle plus les hématomes qui marquèrent son corps entier.   Malgré pourtant le polytraumatisme qui l’a ainsi affecté, le malheureux n’a pas succombé sur le coup. Il ne le fut qu’après quelques instants qui ont accompagné son admission dans le service des urgences de l’HJRA Ampefiloha. Ce qui sous-entend qu’il a eu encore l’occasion de s’exprimer pour expliquer son geste fatal, avant qu’il ne rendît donc l’âme.
« L’inconnu a expliqué sa crainte terrible de l’épidémie de Covid-19 et d’en être contaminé, et a donc choisi de mettre ainsi un terme à son existence de cette façon », confie un témoin. Le chauffeur routier mis en cause a pris ses responsabilités, et il n’a pas pris la fuite. Il a même participé à l’évacuation du piéton vers ce centre de soins de la ville. D’après notre source, on ne sait exactement rien encore à propos de la victime. Hier, aucun de ses proches ne s’était pas encore présenté à la morgue pour constater de visu.
On peut dire que le week-end dernier avait été marqué par des accidents meurtriers de la circulation, du moins pour samedi. Car si tel se présentaient les choses sur le By-pass, elles s’étaient manifestées autrement du côté de Tanjombato, au cours de la soirée du samedi. Là, un piéton d’une trentaine d’années fut également fauché à mort par une voiture. Sous l’impact, qui fut très violent, le trentenaire a succombé sur le coup. Cependant, personne n’était en mesure d’en savoir un peu plus,  étant donné que le véhicule reste introuvable, le chauffeur ayant décidé de continuer simplement sa route après le drame. Quant à la victime, elle a souffert d’un traumatisme crânien mais aussi de graves lésions sur le dos. D’après un témoin, c’était un taximan, qui était passé sur le lieu de l’accident, qui a pris la décision de la transporter dans le même établissement hospitalier que nous venons de mentionner. Par contre, à bien entendre notre source, le piéton aurait déjà succombé au cours de son évacuation à l’hôpital. Pour le premier comme lors du second cas, les Forces de l’ordre ont déjà ouvert une enquête.
Franck Roland

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Durcir le ton !

Nous y voilà de nouveau. Le confinement total se durcit à nouveau, en cause, la pandémie de Covid-19 revient au galop. Antananarivo redevient l’épicentre de la pandémie. Panique à bord ! Le Gouvernement, contraint de saisir le taureau par les cornes, n’a d’autres choix que de durcir le ton. Deux Conseils des ministres d’urgence, en deux jours, phénomène rare, sous la direction du Chef de l’Etat Andry Rajoelina, redéfinissent les mesures draconiennes qui s’imposent. Des consignes quoique dures, mais, extrêmement légitimesetjustifiées tombent. La santé  de tous vaut plus que les sacrifices à endurer. Le régime, en particulier le numéro Un du pays, ne badine point sur un tel sujet. Au final, les dirigeants ont décidé d’opter la manière forte. Tellement, la situation évolue de façon périlleuse qu’ils n’ont pas attendu la fin de la quinzaine en cours pour trancher sur le vif. Alors, de nouvelles consignes valables pour quinze jours ont été décrétées et rendues publiques dans la journée d’hier 5 juillet.
Le tableau des bilans journaliers des dix derniers jours affiche des chiffres plus qu’alarmants tant au nombre des cas contaminés que celui des décès. Jusqu’à hier, 5 juillet 2020, l’effectif des nouveaux cas positifs pour les trois jours successifs avoisine les 200 avec un total de 2941. On n’est plus loin de la barre de trois mille. Pour Analamanga uniquement, le bilan des nouvellement contaminés atteint les 197 cas. En ce qui concerne les décès, encore hier dimanche 5 juillet, il y a eu malheureusement 3 victimes. Ainsi, le macabre chiffre, depuis le 19 mars 2020, remonte à 32. Bien entendu, on note l’existence des cas de guérison, 1 108 jusqu’à présent, et cela, grâce aux efforts des agents de santé, seulement par rapport à la recrudescence du nombre des personnes infectées (2 941), on est quand même bien loin du compte.
L’heure est grave ! Tout récemment, nous avions  le devoir d’indiquer l’état d’une certaine prise de conscience générale. Cependant, le geste, quoique positif en soi, a pris malheureusement du retard. Il suffit de circuler en ville pour constater le port de masque généralisé mais comme nous l’avions signalé, la négligence presque totale vouée au respect du geste barrière saute aux yeux. De ce fait, de gros efforts de conscientisation et de sensibilisation doivent être impérativement enclenchés pour qu’on arrive à faire accepter sinon faire avaler la pilule. Il faut bien durcir le ton !
Doit-on encore faire la remarque que le pays est confronté à une situation très complexe ? Ce virus, tel un hôte indésirable, crée des vagues gênantes et difficiles à surmonter. Sous d’autres cieux, le Covid-19 ébranle le socle de la fondation de plusieurs pays (petits et grands). Tous les systèmes économiques, quelle que soit leur orientation, traversent des « zones de turbulences » terrifiantes. Mais, il faut reconnaitre que les pays pauvres en paient le plus lourd tribut.
A Madagasikara, les dirigeants en place sous la direction vigilante du Président Rajoelina font des pieds et des mains, bec et ongles, pour mettre en évidence les solutions appropriées  et surtout efficaces. Il faut à tout prix réussir à juguler cette redoutable « bête ».  On est en phase de pouvoir produire sur place, grâce à la Pharmalagasy, un deuxième et un troisième remède voire médicament.
Ndrianaivo


Les présidents et représentants des clubs de football élites de Madagascar (CFEM) se sont réunis ce samedi 4 juillet 2020 à Andraharo, Antananarivo.
La reprise de la compétition était au centre du débat durant cette rencontre. Pour eux, la reprise est  possible, mais sous condition. Une nouvelle formule est envisageable pour terminer à bien la saison. Rappelons que la compétition s’est arrêtée à la 12e journée, que chaque équipe participante devait disputer le match retour et que le club qui engrange le plus de point remportera la compétition, mais le CFEM a décidé autrement avec l’aval des clubs. La formule adoptée serait les play-offs pour le Top 8 actuel du classement, avec les quarts de finale, puis les demi-finales et enfin la finale.
Ce retour de compétition devant respecter : le temps imparti par la CAF pour les prochaines compétitions interclubs (Champions League et Coupe), les protocoles sanitaires suivant les directives de la Confédération africaine de football (CAF) et enfin  l’appui de la Fédération malagasy de football (FMF). Le CFEM approchera la FMF pour définir les contours d’un projet de reprise de compétition. Un plan sera ensuite proposé au ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) dans les meilleurs délais.
L’assemblée générale du CFEM devrait se tenir en fin de saison. Ce sera l’opportunité de réélire le bureau en prenant compte des nouveaux membres susceptibles de rejoindre l’association, et ceux qui vont éventuellement la quitter. Signalons que l’ancien vice-président du CFEM, Allys Miandrisoa Aimé, parti en retraite depuis le 1er juillet dernier, a démissionné de son poste puisqu’il ne pouvait plus représenter son club, le CNaPS Sport.
La licence des clubs préconisés par la CAF sera mise en vigueur pour tous les clubs élites qui évolueront dans l’Orange Pro League. Sinon, le CFEM envisage de produire un ballon officiel de la compétition avec le logo du sponsor title et de la compétition.
Recueillis par E.F.



Où qu’ils soient, à Analamanga, Toamasina, Mahajanga, en ville ou en brousse, la pensée de tous les Malagasy va aux personnels de la santé. Des militaires aux fronts en temps normal,  ils sont devenus en trois mois des commandos de la première ligne pour combattre la pandémie du Covid-19. L’espoir de tout un peuple pour sortir vainqueur de cet ennemi invisible se repose sur les épaules de ces éléments « tsy miamboho adidy ».
Jours et nuits, qu'il vente ou qu'il pleuve, bon an ou mal an, ces personnels de la santé assurent toujours leur mission. Certes, des brebis galeuses mettent en avant les avantages financiers en contrepartie de leur participation à la guerre, mais la majorité silencieuse ne se pose pas de questions et fonce dans la bataille tête baissée. Le peu de moyens à leur disposition, le peu de considération dont ils sont victimes, qu’importe pour eux, leur principal objectif est de sauver des vies.
Parmi les 2 941 contaminés dans la Grande île, environ 200 sont issus du corps médical ou des personnels de la santé. Pire, certains de leurs membres font partie des 32 morts du Covid-19 enregistrés à Madagascar depuis le mois de mars 2020. En dépit de la situation dans laquelle ils se trouvent et sans attendre l’effectivité ou non des primes qui leur sont allouées, ces hommes et femmes de blouses blanches, bleues ou roses, prennent tous les risques pour soigner leurs patients dans les hôpitaux ou dans leur cabinet au nom du sacro-saint serment d’Hippocrate. Un dévouement sans limite mais l’efficacité reste tout de même limitée ou plutôt freinée par l’inconscience et l’insouciance de certains. Même en étant équipées d’armes les plus sophistiquées du monde, ces médecins, infirmiers, personnels de surface ou autres catégories de la santé ne peuvent pas faire grand-chose sans la prise de responsabilité et de conscience de chacun. Des dirigeants du pays aux simples citoyens, en passant par ceux qui détiennent le pouvoir de critiquer (journalistes et politiciens), ils les exhortent à apporter leur contribution, si minime soit-elle, dans cette guerre sans fin mais dont l’ampleur et la dangerosité sont connues de tous.
« Le respect des consignes, la discipline, les sacrifices constituent déjà un apport considérable dans cette lutte et peuvent réduire les forces de notre adversaire. C’est peu, peut-être, pour certains mais pour nous, c’est déjà mieux que rien », lance un médecin. Appel est ainsi lancé à l’endroit de tous pour soutenir nos vaillants personnels de la santé, les grands oubliés, comme les enseignants, quand il fait beau mais alliés incontournables en période noire. Alors, tous derrière nos « Barea » de la santé qui jouent leur vie afin de sauver la nôtre sur un terrain où la contamination, et encore pire la mort, les guettent chaque seconde, minute, heure et jour...
La Rédaction

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La Une

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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