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Le déroulement des deux premiers jours de confinement de la Région d’Analamanga permet de tirer la conclusion que la population tananarivienne s’en moque complètement  du danger de mort. La députée élue à Taolagnaro, Zafinandro Perle, appelle la population à respecter les consignes de sécurité sanitaires de l’Exécutif.
La Région d’Analamanga est entrée dans une nouvelle période de confinement de 15 jours. Les mesures ont été renforcées par l’Exécutif pour juguler la propagation du coronavirus dans la société. Mais le constat des deux premiers jours est ahurissant. La population brave la pandémie pour vaquer à ses occupations quotidiennes. L’on constate même que la circulation des personnes et des véhicules s’est accrue.
Dans le centre- ville comme Anosibe, Analakely, Behoririka, Andravoangy, Isotry, 67 ha, ou comme dans les périphéries comme à Ampitatafika, Ambohimanarina, Tanjombato et Andoharanofotsy, l’on observe une forte affluence de la population. Certes, tout le monde porte un masque. Toutefois, la distanciation sociale de 1m n’est pas respectée. Le risque de propagation du virus reste toujours élevé dans cette situation.
Pour la députée Zafinandro Perle Bien Aimée, « Les autorités n’ont pas pris la mesure de confinement de la Région d’Analamanga à la légère ; Il y a une raison fondamentale derrière cette décision, il s’agit de protéger la population malagasy ». Elle ajoute que « Les autorités ont décidé de reprendre dès le début, entre autres l’arrêt de toutes les activités à midi, c’est que le nombre de cas confirmés a augmenté de façon exponentielle ».
Pour cette députée de Madagascar élue dans la circonscription électorale de Taolagnaro, « Il faut suivre les consignes sanitaires comme le respect de la distanciation sociale de 1m, le port de masque ou le lavage des mains ». Elle rappelle que le pays traverse une période difficile et que chaque citoyen doit faire sa part des choses. Les autorités ont également le devoir de protéger la population face toutes sortes de menaces.
La députée a expliqué que « Le confinement aura certainement des conséquences sur la vie des citoyens, notamment les personnes vulnérables ; Il revient aux autorités de prendre les mesures adéquates pour que les citoyens puissent traverser cette période de confinement de 15 jours ». Elle relativise toutefois qu’il ne s’agit pas d’un confinement total. A preuve, le commerce des marchandises essentielles se poursuivent jusqu’à midi.


L’Etat doit montrer sa rigueur pour le marché de la vanille tout comme il le fait pour la gestion du reconfinement total d’Analamanga depuis hier. La prochaine campagne en vue de l’exportation de cette seconde épice plus valeureuse au monde ouvrira bientôt. Mais chaque Région a son propre calendrier de production.
Puisqu’il s’agit d’une saison générant rapidement beaucoup de profit, les opérateurs font remuer ciel et terre pour être aux premières loges. Des responsables locaux des services déconcentrés se plaignent en ce moment des pressions exercées par certains opérateurs et d’autres hauts commis de l’Etat qui abusent de leur fonction.
Ils demandent à avoir les pièces requises à tout prix en usant de tous les moyens. En effet, les paperasses qui doivent être renouvelées chaque année comprennent l’autorisation de collecte, la carte de collecteur, la patente et la déclaration d’emmagasinage. La Région délivre la carte de collecteur. La patente revient à la direction régionale des impôts et la déclaration de magasinage à la direction régionale du commerce et de la consommation.
Ces derniers jours, des opérateurs se bousculent au portillon pour avoir ces pièces en présentant des documents non valides car la campagne 2019 est pratiquement finie. En même temps, des produits illégaux circulent déjà, profitant de la grande confusion liée à la propagation de Covid-19. Les agissements de ces gens-là risquent de porter atteinte encore plus à la réputation de la vanille de Madagascar dont le marché est aussi durement frappé par les impacts de la pandémie.
M.R.


La direction régionale de l’aménagement du territoire et des travaux publics du Vakinankaratra procède aux travaux de réhabilitation d’un pont situé sur la RNS 34. La déviation étant terminée, les travaux se poursuivent pour prendre fin dans trois mois.

Un pont métallique se trouvant sur la RNS 34, à la limite de la Région Vakinankaratra et la Région Menabe est en piteux état. Les derniers travaux d’entretien de routine ont eu lieu en 2015. Depuis, l’état du pont s’est détérioré au fil des années. En 2019, des travaux de réparation d’urgence ont été entamés. Mais cette année 2020, il a été décidé de réhabiliter complètement le pont pour rétablir de façon durable la circulation des personnes et des biens.

La direction régionale de l’aménagement du territoire et des travaux publics du Vakinankaratra entreprend donc les travaux de réparation dudit pont. Jusqu’à maintenant, la déviation des voitures est terminée pour ne pas couper la circulation. Les travaux de confortement de pile ont été achevés également. Cette première tranche des travaux a permis aux voitures de toujours circuler sur ce tronçon de route.

De nombreux travaux sont en cours actuellement. Il s’agit entre autres de la « réparation des appareils d’appui, le démontage des platelages, la confection des platelages, le renforcement des pièces de pont et des dalles de transition », selon les informations reçues de la direction régionale.

Le rétablissement de la circulation sur cette portion de route est important pour le développement des relations économiques entre les Régions  de Vakinankaratra et de Menabe et pour la Région Menabe car cette route peut approvisionner les autres Régions (par exemple les Régions d’Analamanga, Amoron’i Mania, etc.) en divers produits, notamment agricoles. Il est à noter qu’entre 200 et 500 voitures y circulent par jour. Les responsables des travaux estiment que le chantier prendra fin dans trois mois. Grâce aux travaux de réhabilitation, le pont pourra supporter jusqu’à 44 tonnes.

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la une du 8 juillet 2020

Le reconfinement apporte son lot de déception. Seuls les secteurs d’activité essentiels sont autorisés à travailler. Les autres domaines sont ainsi exclus comme les restaurants, les salons de coiffure, l’évenementiel, les salles de sport alors qu’ils commencaient à peine à reprendre leurs activités au cours des deux derniers mois. Rappelons que les opérateurs exerçant dans ces domaines ont déjà vécu presque deux mois de fermeture lors de l’annonce de l’état d’urgence sanitaire à la fin du mois de mars dernier.

Un accès limité aux personnes exterieures. Le ministère de l’Economie et des Finances figure parmi les institutions requisitionnées d’office pendant cette période  de confinement. Malgré l’ouverture des bureaux pour le paiement dans les caisses pubiques, le directeur général des Impôts, Germain, invite les usagers à adresser leurs correspondances dans toutes les Directions et unités opérationnelles au sein de l’administration fiscale dans la Région d’Analamanga via le courrier électronique.

L’insécurité semble regagner de plus en plus de terrain à Amboasary-Sud. En témoignent les évènements sanglants survenus vers 21h samedi dernier chez une petite famille. Un gang armé s’en est pris violemment aux locataires, en prenant soin de prendre particulièrement pour cible le couple de propriétaire. Actuellement, les époux devraient séjourner encore à l’hôpital à la suite de graves blessures que les assaillants leur ont infligées.

 

Débordés. En cette situation d'urgence, les personnels de santé sont contraints de travailler dans des conditions inhabituelles et parfois atypiques. Vendredi dernier, lors d'une rencontre entre les syndicats et associations des personnels médicaux avec les représentants du ministère de la Santé, organisée auprès du siège dudit ministère sis à Ambohidahy, ils ont témoigné à propos de la trop lourde charge au niveau de leur travail,  notamment de longues heures de travail se traduisant par l'absence des périodes de repos.

La friction entre l’Assemblée nationale et la Gendarmerie nationale est résolue, a expliqué hier le député Jean Michel Henri. Elle a pris naissance suite à une dispute et violence perpétrée sur la personne de la députée de Besalampy, Mamizara Yasmirah Leaticia, par un gendarme à Mahitsy.

 

Des embouteillages monstres, des trottoirs abondés de marchands, des piétons qui marchent tranquillement dans les rues, des motos et bicyclettes en double montée,... Le premier jour de reconfinement total semble être un échec, si l’on tient compte de ces faits constatés dans la matinée d’hier à Antananarivo et ses périphéries. La foule était au rendez-vous du côté d’Ambohimanarina, Ambohibao, Andravoahangy, Ambodin’Isotry, Anosibe, Anosizato, Ampitatafika, etc. De plus, des boutiques et commerces sont restés ouverts, malgré les consignes.

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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