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La population malagasy doit rester optimiste en cette période exceptionnelle de confinement, une partie des personnes infectées par le Covid-19 à Madagascar s'en est sortie. La plupart des personnes testées positives au coronavirus  par l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) présentent des symptômes bénins et guérissent. 

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Liberté d'offense ?

Arphine Helisoa reste à Antanimora. Accusée de diffamation et d'incitation à une haine collective contre le Chef de l'Etat, Helisoa a été placée en détention préventive après avoir été auditionnée au Parquet et ce dans le cadre d'un délit de cybercriminalité. Le mercredi 8 avril, son avocat Me Willy Razafinjatovo, alias « Oh là là » référence mai 72, dépose auprès du Parquet une demande de mise en liberté provisoire (LP). Mais, la requête a été refusée, pour la énième fois.

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, hier, l'allègement de la dette pour 25 pays y compris Madagascar. L'objectif étant de disposer suffisamment de ressources afin de faire face à la pandémie de coronavirus. « J'ai le plaisir d'annoncer que notre conseil d'administration a approuvé un allègement immédiat du service de la dette pour 25 pays membres du FMI au titre du fonds fiduciaire réaménagé d'assistance et de riposte aux catastrophes (fonds fiduciaire ARC), dans le cadre des mesures que le FMI prend pour aider ses pays membres à faire face aux conséquences de la pandémie de COVID-19.

Entre le marteau et l'enclume. Entre d'une part la santé publique et d'autre part l'économie du pays, le régime se retrouve aujourd'hui pris en tenaille. A Madagascar, le deuxième confinement de quinze jours arrive à terme ce dimanche 19 avril. A l'approche de cette date, un débat commence à agiter l'opinion : Faut-il prolonger le confinement ou passer au déconfinement ? 

L'enquête est toujours en cours. Deux agents de la JIRAMA de Mandritsara sont actuellement en détention pour leur implication dans un vol de carburant, devant servir à la fonction de la centrale thermique de la Région. Suite à une plainte d'une mère de famille contre son mari, conducteur de Bajaj, la société nationale d'eau et d'électricité a ouvert une investigation sur la consommation en gasoil d'une centrale thermique, située à Mandritsara. « Lors de son audition, la femme en question a en effet affirmé que son mari était complice d'agents de la JIRAMA qui sortaient en douce du gasoil de la centrale thermique. Sitôt mis au courant, les dirigeants de la JIRAMA à Mandritsara ont ouvert l'enquête.

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La une du 15 avril 2020


Cette année, les Malagasy ont passé le week-end pascal tout en restant confinés. Les mesures sanitaires les obligent jusqu’au 19 avril prochain à rester à la maison, sauf en cas d’exception requérant entre autres une autorisation spéciale. Etant donné que les rassemblements restent interdits, les lieux incontournables pour faire des pique-niques à Antananarivo et ses périphéries dont le Bout de piste d’Ivato et le By-pass, ont été presque déserts. 
Le soleil était au rendez-vous du côté d’Anjomakely Ivato. Vers midi, des dizaines de gens dont quelques-uns munis d’un panier de pique-nique bien rempli mais couvert de tissus, ont été remarqués aux alentours de Croc’farm, située à 5 minutes de l’Aéroport international d’Ivato, pour admirer de loin la beauté de la nature que renferme cette ferme de crocodiles.
« Nous sommes partis d’Itaosy vers 4 heures du matin. Cela fait des années que nous avons entendu parler de Croc’farm sans jamais y mettre les pieds. Aujourd’hui (ndlr : hier), nous avons décidé de s’y rendre coûte que coûte. Les gendarmes nous ont arrêtés à mi-chemin mais avec une bonne excuse, nous sommes arrivés sains et saufs à destination. Et nous pensons y passer un merveilleux moment tout en grignotant ce petit repas ramené depuis la maison », avance un groupe de trois personnes.
Pour d’autres, le coronavirus ne les empêche pas de sortir. Ils pensent que tant que les mesures de confinement soient respectées, les menaces seront écartées. « Puisque nous habitons tout près, nous sommes venus en famille pour profiter de cette fête de Pâques, surtout pour que les enfants s’amusent », souligne un père de famille.
Au Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza, des Tananariviens y ont encore programmé une sortie. Malheureusement, ce lieu de distraction n’ouvre ses portes qu’après la fin de l’état d’urgence sanitaire dont la date reste incertaine. « Des groupes d'individus sont venus ce matin (ndlr: hier). Comme vous voyez sur l'affiche, le parc est fermé à tous visiteurs jusqu'à nouvel ordre en raison de la propagation du coronavirus. Ces gens formant des familles, je suppose, ne l’ont appris qu’en arrivant ici. Or, à première vue, ils sont partis de loin pour venir à pied jusqu’ici, spécialement pour admirer les espèces endémiques d’animaux et de plantes exposées dans ce parc », avance le gardien des lieux.
K.R.


Il fallait s’y attendre. En trois semaines de confinement, les compagnies pétrolières présentes dans le pays ont vu leurs ventes baisser. La demande a en effet diminué vu que le secteur du transport, principal consommateur de carburants, est en arrêt actuellement. « Les transports à savoir les bus et les taxis dans la Capitale ainsi que dans les villes concernées par le confinement total ne fonctionnent plus. Les transports nationaux se retrouvent également, pour la majorité, en arrêt. De ce fait, la consommation en carburant a nettement diminué. Elle est aujourd’hui réduite de moitié depuis le début du confinement. Les stocks n’ont alors pas vraiment diminué. Pourtant le prochain ravitaillement est déjà en route», a notifié Olivier Jean Baptiste, directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH).

Malgré cette baisse de la consommation, les opérateurs n’ont pas encore réduit le volume de carburants importés pour ce mois d’avril. « Cette révision devrait se faire pour le mois de mai. Mais tout dépendra surtout de l’évolution de la situation sanitaire actuelle. Dans tous les cas, les opérateurs savent ce qu’ils font, mais plus particulièrement les calculs à faire dans ce genre de situation », explique le Dg de l’OMH.

Cours mondial

Questionné sur la baisse du cours du pétrole sur le marché mondial et de la production pétrolière mondiale, le Dg a notamment répondu que: « comme nous n’importons pas quotidiennement de pétrole, ces changements ne nous affectent pas directement. Nos importations mettent 35 à 40 jours à arriver. Et en cette période, la situation ne cesse de varier. Plusieurs paramètres sont donc à prendre en compte pour pouvoir quantifier les impacts ».

Sur le marché international, le cours du pétrole avoisine les 20 dollars. Les pays membres de l’OPEP ont convenu alors ensemble la première réduction de la production pétrolière pour que le cours augmente malgré la situation. En tout cas, ces prix bradés peuvent bien profiter aux petits pays importateurs.

Rova Randria


17 214 milliards d’ariary. C’est la dette du Gouvernement central en fin décembre 2019. Cette somme est équivalente à 33,2 % du Produit intérieur brut (PIB), c’est-à-dire la somme de valeur ajoutée dans notre pays. La dette extérieure, majoritairement concessionnelle, constitue 77,5 % du portefeuille de la dette publique dont 54,8 % et 26,8 % sont exposés respectivement en dollars américains et en euros. A côté de la Banque mondiale, le Fonds d’intervention pour le développement agricole (FIDA) et la Banque africaine de développement (BAD), l’Exim Bank de Chine s’impose progressivement en tant que bailleur de fonds stratégiques du pays en finançant cinq projets structurants.
Face aux conséquences économiques de la pandémie de coronavirus, le pape François propose l’annulation de la dette des pays pauvres durant ses bénédictions de Pâques. Son message était surtout axé vers la solidarité nationale « en réduisant, sinon en annulant carrément les dettes qui pèsent sur le budget des pays pauvres ».
Pour rappel, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont déjà proposé au G20 un différé de remboursement des dettes des pays pauvres. L’Organisation des Nations unies, pour sa part, réclame 1 500 milliards de dollars pour les pays en développement et l’annulation de leurs dettes à hauteur de 1 000 milliards de dollars. « Si les dirigeants du G20 veulent respecter leur engagement de réponse mondiale dans un esprit de solidarité, des mesures devront être prises pour les six milliards de personnes qui vivent en dehors des économies de G20 », a déclaré Richard Kozulwright, un responsable de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement.
Il faut savoir que le G20 comprend l’Union européenne ainsi que 19 autres pays. On peut citer entre autres l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Arabie Saoudite, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, La France, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni, la Russie et la Turquie. Ces pays sont en majorité des partenaires de Madagascar.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Comité de salut public

Retour à la source. Notre jeune Président n’en finit pas de nous épater, à plus forte raison, nous émerveiller de ses bonnes initiatives. Le « Komity Loharano », la dernière en date, relance le développement du pays. Un retour à la source aussi bénéfique que nécessaire.
En 2007, alors qu’il n’a que la trentaine, un jeune inconnu du bataillon débarqua dans l’arène politique. Lors d’une conférence de presse à l’Hilton, à l’époque, il fit part de son intention de se porter candidat à la Mairie d’Antananarivo. Il va ainsi défier le tout puissant Ravalomanana Marc, Président de la République, dans son fief. Ce fut une grosse surprise ! Au final, Rajoelina Andry, car il s’agit de lui, sous la couleur orange du TGV (Tanora Gasy Vonona), terrassa le candidat du TIM Rafalimanana Hery, le poulain de Ravalomanana, et devint l’un des plus jeunes maires des Capitales africaines. Iavoloha, sous le choc des ondes telluriques, tremble. En 2009, encore le jeune maire Rajoelina, soutenu par un soulèvement populaire sans précédent, chassa le despote Ravalomanana Marc. En dépit du boycott des bailleurs traditionnels durant toute la durée de la transition, le jeune Président, avec le peu dont il  disposait,  avait pu concrétiser de gros chantiers pour les infrastructures de base de la Santé et du Sport. En 2018, Rajoelina Andry revient, par la voie royale démocratiquement parlant, au pouvoir. Il re-débarque avec dans son sac l’IEM. Et il ne cesse de surprendre.
De mai 1972 à juin 1975, feu le colonel Ratsimandrava Richard, alors ministre de l’Intérieur du Gouvernement Ramanantsoa, arpentait monts et vallées dans tout Madagasikara pour redonner naissance et revigorer la dynamique du « Fokonolona ». Une cellule de base qui incarne la spécificité de l’identité nationale des malagasy depuis la nuit des temps. Une valeur traditionnelle bien ancrée de chez nous. Mais avec l’arrivée de nouveaux conquérants, elle s’éclipse et laisse la place aux nouvelles structures de type occidental. Ratsimandrava Richard, profondément convaincu de l’efficacité du retour à l’origine aux valeurs identitaires malagasy pour redémarrer le redressement du pays, préconisa la remise sur rails du « Fokonolona ». Il savait très bien que si Andriamasinavalona (1675-1710) aussi bien que son illustre arrière-petit-fils Andrianampoinimerina (1787-1810) avaient pu réaliser de grands travaux d’intérêt général, c’est grâce au dynamisme du « Fokonolona ». Ainsi, dans la démarche de Ratsimandrava, les « Andrimasom-pokonolona » et le « Vatoeka » (Vaomiera ara-toekarena) piloteront les travaux de redressement. Mais, de cette redynamisation du « Fokonolona », Ratsimandrava créa des vagues. Et il n’ira pas loin !
Rajoelina Andry, Chef de l’Etat, dans la lignée des grands souverains et des illustres hommes d’Etat du pays, remonte lui aussi à son tour, à la source. Le moment crucial et inédit que traverse le pays nécessite la mobilisation de tous, à la base, suivant le modèle d’antan.
Coordonné par les maires et supervisé par les députés,  le « Komity Loharano », apportera du sang nouveau et de l’esprit évolué dans le processus de redressement  du pays. S’agissant d’un Comité de salut public, le vrai et composé d’hommes et de femmes intègres et compétents au niveau du Fokontany, le « Komity Loharano », à l’image des « Raiamandrenim-pokolona », dans le temps, redynamisera la communauté de base et conduira le pays vers l’épanouissement. A chacun d’y mettre son sérieux et son entrain.
Ndrianaivo

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La Une

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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