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Les négociations déjà en cours. Tels sont les mots du ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato lors de sa déclaration officielle concernant les financements extérieurs dans le cadre du coronavirus, mercredi dernier. En effet, l’impact de la pandémie est déjà tangible pour ne citer que le manque de trésorerie des entreprises suivi des chômages partiels. Comme l’a souligné le ministre, « le Gouvernement a le devoir d’appuyer le secteur privé. On attend en ce moment le fonds de la société financière internationale (SFI) à la sauvegarde de la relance économique ».

Un grand coup de frein. Madagascar n’échappe pas au ralentissement économique mondial. La propagation de la pandémie a rendu morose l’échange commercial et la situation économique du pays. Les entreprises privées surtout dans le domaine du tourisme, des transports, du commerce et de l’industrie sont touchées de plein fouet. Très peu de société arrive encore à survivre malgré les difficultés. Le ministère de l’Economie et des Finances a ainsi recadré sa perspective économique dans ce sens. Le taux de croissance économique pour 2020 est révisé à 1,5% contre une prévision initiale de 5,5%.

Le dispositif « Loharano », dont la création a été annoncée par le Président Andry Rajoelina le 5 avril, a pour but de rendre plus fluide et plus efficiente la gestion de la crise sanitaire de coronavirus à la base. Il s'agit de fait d'une structure ad hoc de proximité mobilisant des personnes de bonne foi au niveau des Fokontany. La situation d'exception justifie sa mise en place définitive qui devrait être effective cette semaine, notamment dans les trois Régions qui concentrent les cas positifs de contamination. Selon des hauts responsables gouvernementaux, le comité sera appelé à jouer un rôle indispensable dans le processus de développement à la base une fois le pays viendra à bout du virus et de ses méfaits.

Après son intervention télévisée sur une chaîne privée locale, l'ancien Président Didier Ratsiraka fait de nouveau la une de la presse internationale à savoir le magazine « Jeune Afrique ». L'un des Présidents africains qui a vécu la naissance des Etats en Afrique et  en exercice durant la guerre froide entre l'Est et l'Ouest a été interviewé par un envoyé spécial de ce magazine, qui à l'époque de l'amiral Rouge n'était pas le bienvenu dans les kiosques de journaux de la Grande île. L'entretien a eu lieu au domicile de l'ex-Président à Faravohitra bien avant la fermeture des liaisons aériennes avec l'extérieur. 

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La une du 17 avril 2020

2,7 tonnes d’équipements médicaux dont des respirateurs, des masques, des combinaisons de protection, entre autres, sont arrivés à bord d’un cargo hier à l’aéroport international d’Ivato. Des équipements issus de dons émanant du milliardaire chinois, Jack Ma et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à titre de soutien pour Madagascar dans la lutte contre le Coronavirus. Une délégation composée des représentants au sein de la Présidence de la République de Madagascar, de la représentante résidente de l’OMS, du ministre de la Santé, du ministre des Affaires étrangères ainsi que l’Ambassadeur de Chine à Madagascar a procédé à la réception de ces dons. Ces différentes fournitures serviront à étoffer la protection des médecins et professionnels de la santé qui côtoient directement les patients atteints de Covid-19.
Outre les centres hospitaliers d’Antananarivo, les hôpitaux situés dans les autres ex – chefs  lieux de province comme Fianarantsoa et Toamasina bénéficieront également de ces dons. Des endroits où les doléances des personnels soignants, relatives  au manque de matériels de protection, dans ce combat contre la pandémie du coronavirus se sont faites entendre, ces derniers temps.
Priorité au personnel de santé
Face aux différentes rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux par rapport à la gestion du Coronavirus dans la Grande île, ce fut l’occasion pour la représentante résidente de l’OMS, Charlotte Ndiaye d’assurer que « l’Institut Pasteur de Madagascar dispose suffisamment de tests pour les personnes jugées suspectes par rapport à cette épidémie». D’après toujours ses explications, l’Institut Pasteur de Madagascar est capable de confirmer entre 150 à 200 tests par jour. Suite aux appels de détresse de certains personnels soignants qui sont en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, elle affirme également que la prise en charge du personnel de santé figure parmi les priorités de l’OMS aux côtés du Gouvernement, en ce moment.
Pour sa part, en tant que représentant du Gouvernement malagasy, le ministre des Affaires étrangères, Liva DjacobaTehindrazanarivelo,  a souligné l’importance de la coopération internationale en pareil contexte et ce, malgré le fait que Madagascar soit une île. Il a aussi remercié  les principaux partenaires du pays dont la Chine.
La Rédaction


Parmi les 110 personnes ayant contracté le coronavirus à Madagascar figurent des enfants. L’évolution de leur état de santé intéresse actuellement les citoyens à l’affût de l’actualité autour du Covid-19. Fort heureusement, les dernières informations communiquées s’annoncent positives. Particulièrement, en ce qui concerne les deux enfants de 4 et 12 ans testés positifs au PCR par l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) et qui sont actuellement hospitalisés à Toamasina, la porte-parole du Centre de commandement opérationnel (CCO) à Ivato, Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, a indiqué hier qu’ils se portent bien. « Ils n’ont pas présenté une forme  sévère de la maladie et leur état de santé demeure stable » précise-t-elle, jointe au téléphone.
Un autre adolescent est également pris en charge auprès du Centre hospitalier universitaire mère-enfant situé à Ambohimiandra. Selon le Professeur Lova Ravelomanana, pédiatre et non moins  directeur dudit établissement sanitaire, il est aussi en bonne santé. « Il va bientôt sortir de l’hôpital. Nous attendons actuellement le résultat du deuxième test PCR puisque le premier s’est déjà avéré négatif », avoue ce médecin soignant.
Un quart des malades sont guéris
Dans la bonne voie. Cela fait 6 semaines que nos personnels médicaux se mobilisent jour et nuit pour s’assurer que les personnes infectées par le Covid-19, réparties dans les autres provinces, se rétablissent. Hier, lors de son rapport récapitulatif, diffusé vers 13 heures sur la chaîne nationale, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle a encore annoncé de nouveaux cas de guérison. Durant les dernières 24 heures, 6 patients ont obtenu le ticket de sortie de l’hôpital et vont se soumettre aux mesures de confinement à la maison. Au total, 29 personnes sont rétablies. Comme l’a toujours précisé cette porte-parole au cours des  interventions télévisées, tous les patients doivent remplir les critères de guérison avant de pouvoir rentrer chez eux. Il s’agit notamment de l’absence de symptômes pendant trois jours successifs ainsi que l’obtention de deux tests PCR négatifs.
Malheureusement, deux autres cas contacts viennent d’être testés positifs au PCR. « Il s’agit d’un homme de 39 ans résidant à Antetezanafovoany et d’une femme âgée de 60 ans habitant à Faravohitra » précise la porte-parole. Ce qui fait ainsi un nombre de 110 cas confirmés depuis le 19 mars dernier dont 81 personnes qui sont toujours hospitalisées.
K.R.

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L’issue appropriée


 A quelle issue aura-t-on droit au terme, prévu pour le 18 avril, de la deuxième quinzaine de confinement ? De quoi l’avenir sera-t-il fait ? A quel sort va-t-on réserver au confinement, cette mesure-phare universellement reconnue pour endiguer la propagation du coronavirus ? Les yeux sont braqués vers Ivato au Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19. Etant entendu l’importance vitale pour le commun des mortels sur la suite à donner relative au confinement en vigueur jusque-là, des questionnements pertinents s’imposent. A noter que la consigne du confinement concerne jusqu’à présent trois espaces du territoire national à savoir la Région Analamanga, Toamasina I et II et la Région Haute Matsiatra.
En début de soirée du vendredi 20 mars, vers 20 h, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina annonçait sur le plateau des ondes nationales que désormais  Madagasikara fait partie des pays « tachés de rouge ». En effet, à l’issue d’un dépistage, l’IPM (Institut Pasteur de Madagasikara) fit état de trois personnes testées positives au Covid-19. D’emblée, le Président de la République, après consultations, prit les mesures adéquates avec effet immédiat. La première et la plus importante consiste dans le confinement c’est-à-dire rester à la maison pour se protéger et en même temps sauver la vie à des autres. La consigne qui devait durer quinze jours, au départ, a dû être prorogée à quinze jours de plus pour des raisons que l’on sait. Seule une personne est habilitée à sortir pour le besoin quotidien de la famille (faire le marché ou autre). Ce fut un coup de massue. Epargnée de la propagation de ce maudit virus jusqu’à la date du 20 mars, la Grande île devra impérativement y faire face. Opérateurs économiques de toutes catégories sont pris d’angoisse et d’anxiété. Le Tourisme étant le domaine le plus frappé, vu la fermeture du ciel malagasy, voyagistes et agences de voyage prévoient le pire. L’informel qui occupe les 90 % des activités économiques du pays, subsistant au jour le jour, broie du noir. Certes, l’Etat a déjà prévu des mesures d’accompagnement seulement, on craint toujours l’impact ravageur de cette incontournable mesure. Donc, toute ouïe, on attend impatiemment l’issue.
 La Banque mondiale (BM) par le truchement de l’« Africa’s Pulse » déconseille le confinement en tant que réponse sanitaire et politique face à la contamination du Covid-19 en Afrique notamment subsaharienne.  L’argument de base des experts de cet organisme sous tutelle de la BM repose sur la vulnérabilité des 90% activités économiques dans cette partie du continent noir. Cette catégorie d’activité assurant la survie de la plus grande majorité de la population, qui vit le jour le jour, se trouve en première ligne des victimes du confinement. Alors, Africa’s Pulse préconise un genre déconfinement suffisamment adapté et accompagné des mesures soutenues.
Madagasikara, dès le début, a déjà mis en place un train de mesures visant justement à accompagner  les populations vulnérables. Mais, n’empêche que la tension monte sourdement dans la mesure où l’Etat, quoiqu’il y ait des aides, ne pourra pas subvenir « éternellement » au besoin de ceux coincés dans la précarité.
Alors, à quelle porte de sortie  le pays se dirigera-t-il ? Nous osons croire que l’Etat sous la direction bienveillante du jeune Président Rajoelina saura définir l’issue appropriée.

 


Deux personnels médicaux ont contracté le coronavirus. Cela fait déjà quelques jours qu’une information sur leur contamination circule sur les réseaux sociaux. Toutefois, le ministère de la Santé publique n’a confirmé cette information que le 14 avril dernier par le biais d’un communiqué. Il s’agit d’un interne en 8ème année de médecine et d’un médecin. Ils sont déjà pris en charge et reçoivent un traitement adéquat. Face à cette situation, le personnel médical se plaint d’un manque d’équipements de protection dans le cadre de son travail. D’ailleurs, le risque de contamination de la maladie est très élevé pour ce groupe de travailleurs puisqu’il se trouve en première ligne et demeure le plus exposé au Covid-19.
Afin de rassurer le personnel médical, le ministère de la Santé publique poursuit la distribution de matériels de protection individuelle pour le personnel de santé à Antananarivo et dans les autres Régions, surtout pour ceux qui sont en contact direct avec les malades. D’après le responsable au sein de ce département ministériel durant son intervention au Centre de commandement opérationnel à Ivato, hier, il fait tous les nécessaires afin que le personnel médical soit bien équipé. Toutefois, les zones enclavées ont encore des difficultés quant à la réception de ces équipements.
Outres les personnes âgées, les enfants de moins de cinq ans, les diabétiques, les asthmatiques et ayant une maladie chronique, le personnel de santé, les commerçants, les employés de banque, les prisonniers ainsi que les citoyens indisciplinés figurent parmi les plus vulnérables face au risque élevé de contamination du coronavirus. Ces derniers sont en contact direct avec des personnes dont le statut est encore indéfini. Le personnel médical est composé de professionnels de la médecine, de paramédicaux ainsi que d’employés œuvrant dans l’administration.
Anatra R.


La préservation des ressources naturelles doit être l’affaire de tous. Cet état d’esprit a ainsi permis, lundi dernier, le déjouement d’un trafic de palissandre à Mahajanga. « Grâce à une initiative citoyenne, en effet, les gendarmes et l’équipe de la Direction régionale de l’environnement et du Développement durable de Boeny-Betsiboka ont pu procéder à l’arrestation de trafiquants de bois de palissandre. Ils ont notamment reçu des informations concernant ce trafic. Ces renseignements leur ont permis d’appréhender une soixantaine de traverses de palissandre après leur départ d'Antsahabingo Mahajanga à bord de deux pirogues », rapportent les responsables au niveau du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), suite à cette prise. Le pays se retrouve aujourd’hui en pleine crise sanitaire et les malfaiteurs en profitent. De ce fait, les trafics en tout genre s'accroissent. Tout le monde doit ainsi rester vigilent pour éviter le pillage de nos ressources. Ce genre d’initiative aide beaucoup les autorités, plus particulièrement le MEDD dans sa lutte acharnée pour combattre les trafics de ressources naturelles.
Ainsi, le ministère salue l'acte citoyen soucieux de l'environnement partageant les informations à  temps à la DREDD Boeny-Betsiboka. Et il encourage toute personne constatant des trafics de ce genre à les dénoncer auprès des responsables locaux et régionaux afin que nos ressources naturelles puissent être préservées.
Rova Randria

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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