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Il a juste suffi que le Président de la République annonce officiellement la détection des premiers cas de coronavirus à Madagascar - trois en tout - pour que du coup, les gens, paniquent et ont sorti leurs talents de débrouillardise en tous genres. Une personne toussote dans le bus. Tous les yeux sont braqués vers le « coupable », et ses voisins prennent instinctivement de la distance, avec des airs inquiets, voire effrayés, prétextant de descendre au prochain arrêt. Et c'est ce qui se produit véritablement.

 

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Prudents et calmes

Soyons prudents et restons calmes ! Madagasikara fait partie désormais des pays touchés par le coronavirus dit Covid-19. Le Président de la République Rajoelina Andry en personne annonçait dans la soirée du vendredi 20 mars 2020, à l'issue d'une déclaration officielle par le canal de la TVM, la chaine nationale publique que trois concitoyennes en provenance de France ont été testées positives du coronavirus par l'IPM (Institut Pasteur de Madagascar). Et donc, Madagasikara fait désormais partie (au 21 mars 2020) des 163 pays sur 198 dans le monde autrement parmi les 32 sur les 54 Etats d'Afrique. Malheureusement, le bilan évolue au fil des jours.

 

De l’énergie pour faire tourner une entreprise. L’Alliance pour l’industrialisation de Madagascar, en collaboration avec le Cercle de réflexion des économistes, a publié, jeudi dernier, le rapport du baromètre sur l’industrialisation. Cette quatrième édition laisse montrer la persistance des difficultés structurelles, notamment la faiblesse du pouvoir d’achat des malagasy et les problèmes énergétiques. D’après le rapport, l’industrie et les services à Madagascar consomment annuellement environ 608 370 MWh d’électricité.

Les stocks sont amplement suffisants pour tout Madagascar. L’annonce de l’entrée du coronavirus dans le pays a un tant soit peu créé la panique auprès de la population, plus particulièrement dans la Capitale. De ce fait, bon nombre de consommateurs ont fait la queue auprès des différentes stations- services de la ville, durant la matinée du samedi, de peur d’une pénurie. Toutefois, à la fin de la journée, chaque automobiliste et motocycliste ont été servis à leurs besoins. Et la longue file d’attente s’est vite dissipée.

Afin de restreindre les déplacements et contrer la propagation du coronavirus, le Président de la République de Madagascar a ordonné hier un confinement général du pays. La mesure démarre dès ce lundi 23 mars matin.

 

72 heures après l'annonce du Président de la République sur les premiers cas confirmés du coronavirus, bon nombre de citoyens ne semblent pas encore être conscients du danger représenté par cette pandémie. Samedi, par exemple, les Tananariviens se sont rués vers les marchés pour faire des provisions de produits de première nécessité (PPN). Tous les lieux de commerce se sont retrouvés, du coup, complètement envahis. Pire, certains citoyens considèrent même que l'épidémie « ne frappe que les riches », c'est-à-dire ceux qui reviennent de voyage à l'étranger.

 

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LA UNE 23 MARS 2020

C’est le Président de la République Andry Rajoelina qui l’a annoncé, hier soir. 3 cas positifs de Covid-19 ou coronavirus ont été enregistrés à Madagascar. Ce sont les premiers cas recensés dans la Grande île. Longtemps épargné, Madagascar intègre la liste des pays tachés de rouge par la pandémie.
 « Des mesures ont йtй prises et des stratйgies mises en place pour prйvenir l’entrйe de la pandйmie dans la Grande оle. D’autant que des cas ont йtй dйtectйs dans les оles voisines, telles que La Rйunion, Maurice, Seychelles et Mayotte. Aujourd’hui, j’ai reзu les rйsultats d’analyses provenant de l’Institut Pasteur: trois cas positifs au coronavirus sont confirmйs а Madagascar ». L’annonce a été faite hier dans la soirée, par le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, au cours d’une adresse à la Nation diffusée sur la RNM et la TVM, la radio et la télévision nationales malagasy.
Les patients sont des malagasy qui revenaient de l’étranger. Toutes les mesures de contrôle mises en place par l'Etat ont permis de détecter ces trois cas, évoque le Chef de l’Etat. « La premiиre est une mиre de famille de 41 ans arrivйe au soir du 17 mars depuis la France par le vol Air France AF934. La seconde est une jeune femme de 19 ans de nationalitй malagasy, en provenance de France ayant fait escale а Maurice et arrivйe а Madagascar le mercredi 18 mars par un vol Air Mauritius MK288. Enfin, la troisiиme est une femme de 45 ans, malagasy, arrivйe jeudi matin par un vol Air Madagascar MD 051. Leurs йtats de santй ne sont pas prйoccupants mais font l’objet d’un suivi strict. Les trois personnes ont йtй placйes en quarantaine ». 
L’hôpital manarapenitra d’Andohatapenaka sera dédié à la prise en charge des gens contaminés par le virus. Toutes les personnes ayant emprunté les mêmes vols et ayant eu des contacts avec les trois personnes infectées sont identifiées et ont été placées en quarantaine. Tous les passagers venant de l’étranger depuis les 14 derniers jours doivent respecter leur engagement de confinement. « Ils doivent se protйger pour protйger les autres. Ils doivent respecter les mesures, les rиgles et les consignes pour pouvoir protйger leur familles, la sociйtй et le pays », indique le numéro Un du pays. Des contrôles seront menés par le personnel de santé et les éléments des Forces de l’ordre pour vérifier le respect de ces engagements. Ceux qui seraient tentés d’enfreindre les mesures édictées seront placés en quarantaine dans les endroits prévus à cet effet.
Les personnes présentant des symptômes d'une infection sont invitées à appeler le numéro vert 913. L’hospitalisation sera prise en charge par l’Etat. « Je me fais un devoir de protйger la santй des citoyens malagasy. Tous, nous devons nous donner la main, кtre solidaires pour lutter contre la pandйmie », soutient le Président. Par mesure de précaution, le Chef de l’Etat annonce la fermeture des lieux de rassemblement et lieux de spectacle, la suspension des compétitions sportives, ainsi que la fermeture des établissements scolaires et des universités pendant une durée de 15 jours renouvelables. Le Président souligne toutefois que « cela ne veut pas dire que la vie doit s’arrкter. Les activitйs quotidiennes doivent continuer. Les dйplacements sont libres mais doivent respecter les mesures de sйcuritй sanitaires ». Le Président appelle également à suivre les informations officielles et à respecter les organisations qui seront annoncées.
« Le temps n’est plus aux critiques et aux reproches mais а la prise de responsabilitй », lance-t-il. « Vous n’êtes pas seuls, le Gouvernement est à vos côtés », rassure le Président, avant de lancer un message d’encouragement à l’endroit du personnel de santé et des Forces de l’ordre. Il conclut en lançant un appel à l’apaisement en cette période difficile. L’officialisation de ces 3 cas positifs a en tout cas déjà eu des conséquences sur la vie quotidienne des malagasy. De longues files d’attente ont  été déjà aperçues aux abords des stations-service et quelques pharmacies, hier dans la nuit...
La Rédaction


Juste près de la grande surface Score Antsahabe, le trottoir est souillé de sang. Sur les lieux, un chef de famille d’une quarantaine d’années fut mortellement touché par une balle perdue à Antsahabe, vers le début de l’après-midi hier. C’est le triste bilan d’un violent échange de tirs ayant opposé deux équipes de la Police et deux assaillants en fuite. Les faits sont survenus à quelques pas du tunnel d’Ambanidia. La victime était encore juchée sur sa moto lorsque le projectile l’a atteint au niveau de la cuisse. De suite, les secours l’ont transporté d’urgence à l’HJRA Ampefiloha. Malheureusement, il a succombé des suites d’une hémorragie grave, et ce, en dépit des ultimes tentatives des médecins pour le sauver.
De par les coups de feu, les passants ont été terrorisés par les coups que l’on assista à un sauve-qui-peut général. Aussi des gens couraient  en direction d’Ambohijatovo, dans l’espoir de sauver leur vie. Mais qu’est-ce qui s’est passé au juste ? D’après la Police, elle a eu vent que des bandits ont préparé une attaque armée à Ambanidia Ankazotokana. Sitôt informés, des limiers de l’Unité spéciale d’intervention (UIR) et ceux du commissariat du 2e Arrondissement se sont rapidement dépêchés à l’endroit. La Police a dû livrer une course-poursuite avec les assaillants qui filaient à toute jambe vers le tunnel d’Ambanidia où l’un d’eux a été finalement capturé vivant. Celle-ci lui a confisqué une arme de poing et quelques munitions. Et l’autre qui a réussi à s’échapper est encore traqué, du moins au moment où nous écrivons ces lignes. « Dès que les suspects ont vu la Police rappliquer, ils n’ont pas hésité à faire feu sur ses éléments afin de couvrir leur fuite. C’est de cette manière qu’un projectile tiré par eux ont frappé le chef de famille à la cuisse gauche », explique-t-on du côté des Forces de l’ordre.
Quelques moments après les faits, les éléments de la Police ont embarqué la moto de la victime sur un pick-up. Lorsque les esprits ont commencé à s’apaiser sur place, un quinquagénaire, affirmant être le frère de la victime, est arrivé en scooter près du Score. Le nouveau venu n’était pas encore informé de la mort tragique de son frère cadet. « Nous avons fait notre rancart à cet endroit. Nous devons nous rendre à un deuil. C’est ici même que j’ai appris ce qui s’est passé. J’ignore encore ce qui lui arrive en ce moment ! », a déclaré notre interlocuteur pendant une conversation préludant à l’annonce de la mort de la victime.
Domicilié du côté d’Ambohimanga, notons que  le motard victime a laissé une veuve et quatre orphelins. L’enquête suit son cours.
Franck R.

 

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Menace planétaire !

La Terre « tremble » ! En effervescence, la Planète fait face à une maladie provoquée par le SARS-CoV-2, baptisée « COVID-19 » par l’OMS. Au départ, il s’agit d’un vulgaire virus apparu dans une ville de province quelconque en Chine, à Wuhan, en novembre-décembre 2019. Mais très vite il atteint le stade d’épidémie et affecte le pays-continent. Insaisissable, elle évolue rapidement au stade de pandémie et menace notre Planète Terre.
En fait, le 11 mars 2020, l’OMS déclare que l’épidémie de COVID-19 devient pandémie. De source « Wikipédia », en date du 20 mars, selon l’OMS, le dernier bilan mondial fait état de 245 000 cas confirmés dont 88 000 guéris et 10 000 décès. Au moins 178 pays sont touchés avec des foyers majeurs en Chine, en Italie, en Iran, en Espagne, en Allemagne, aux USA et en France. L’Europe devient l’épicentre de coronavirus. Des hauts dirigeants de Gouvernement et des célébrités du monde artistique sont également contaminés. A cette vitesse de contamination, le monde entier risquera de se trouver sous la coupe de cette terrible pandémie.
Des mesures communautaires inédites et jamais appliquées durant les cent dernières années à même au moment des deux Grandes Guerres font leur apparition dans beaucoup de pays. Le confinement ou l’isolement total se présente comme une disposition plus efficace. Les pays comme la Chine, l’Italie et la France décrètent des mesures de confinement à l’échelle nationale. A une situation inédite, des mesures inédites ! Les rues de Paris ou de Rome sont vides. Aucun mouvement d’hommes. Toutes les sorties, en dehors de la maison, sont dûment autorisées. En France, le confinement va durer, dans un premier temps de quinze jours. Mais le président français n’écarte pas l’hypothèse de le prolonger jusqu’à un mois et demi. A trois jours  seulement de confinement, des citoyens français râlent déjà. C’est dur, dur ! Sans parler des retombées négatives, le monde subit de plein fouet l’inévitable crise.
Et Madagasikara ! Encore au stade 0 de la contamination ces derniers jours, le pays n’a négligé aucun détail et a anticipé les éventuelles propagations en prenant des mesures drastiques quitte à faire « souffrir », pour un temps, l’économie. Le Gouvernement sous la conduite directe du Chef de l’Etat n’a point minimisé la gravité de la pandémie de Covid-19. Longtemps épargné, le pays vient toutefois d’intégrer la liste « rouge » des pays où le virus a été détecté au lendemain de la fermeture totale du ciel malagasy.
La contamination à l’intérieur du pays aura, vu la situation de précarité de la grande majorité de la population, des répercussions difficiles à maîtriser ou à contrôler. Par conséquent, les dirigeants du pays ne font pas de détail sur toutes les dispositions à prendre. Le Président Rajoelina place au-dessus de tout le soin de garantir la santé des « zana-bahoaka ». Il appartient toutefois à tout le monde de respecter à la lettre la règle du jeu. Madagasikara parviendra très bien à contenir la propagation du Covid-19 sur son territoire et ce, à une condition, que chacun s’y mette à bloc et évite de céder à la panique.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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