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Menace planétaire !

La Terre « tremble » ! En effervescence, la Planète fait face à une maladie provoquée par le SARS-CoV-2, baptisée « COVID-19 » par l’OMS. Au départ, il s’agit d’un vulgaire virus apparu dans une ville de province quelconque en Chine, à Wuhan, en novembre-décembre 2019. Mais très vite il atteint le stade d’épidémie et affecte le pays-continent. Insaisissable, elle évolue rapidement au stade de pandémie et menace notre Planète Terre.
En fait, le 11 mars 2020, l’OMS déclare que l’épidémie de COVID-19 devient pandémie. De source « Wikipédia », en date du 20 mars, selon l’OMS, le dernier bilan mondial fait état de 245 000 cas confirmés dont 88 000 guéris et 10 000 décès. Au moins 178 pays sont touchés avec des foyers majeurs en Chine, en Italie, en Iran, en Espagne, en Allemagne, aux USA et en France. L’Europe devient l’épicentre de coronavirus. Des hauts dirigeants de Gouvernement et des célébrités du monde artistique sont également contaminés. A cette vitesse de contamination, le monde entier risquera de se trouver sous la coupe de cette terrible pandémie.
Des mesures communautaires inédites et jamais appliquées durant les cent dernières années à même au moment des deux Grandes Guerres font leur apparition dans beaucoup de pays. Le confinement ou l’isolement total se présente comme une disposition plus efficace. Les pays comme la Chine, l’Italie et la France décrètent des mesures de confinement à l’échelle nationale. A une situation inédite, des mesures inédites ! Les rues de Paris ou de Rome sont vides. Aucun mouvement d’hommes. Toutes les sorties, en dehors de la maison, sont dûment autorisées. En France, le confinement va durer, dans un premier temps de quinze jours. Mais le président français n’écarte pas l’hypothèse de le prolonger jusqu’à un mois et demi. A trois jours  seulement de confinement, des citoyens français râlent déjà. C’est dur, dur ! Sans parler des retombées négatives, le monde subit de plein fouet l’inévitable crise.
Et Madagasikara ! Encore au stade 0 de la contamination ces derniers jours, le pays n’a négligé aucun détail et a anticipé les éventuelles propagations en prenant des mesures drastiques quitte à faire « souffrir », pour un temps, l’économie. Le Gouvernement sous la conduite directe du Chef de l’Etat n’a point minimisé la gravité de la pandémie de Covid-19. Longtemps épargné, le pays vient toutefois d’intégrer la liste « rouge » des pays où le virus a été détecté au lendemain de la fermeture totale du ciel malagasy.
La contamination à l’intérieur du pays aura, vu la situation de précarité de la grande majorité de la population, des répercussions difficiles à maîtriser ou à contrôler. Par conséquent, les dirigeants du pays ne font pas de détail sur toutes les dispositions à prendre. Le Président Rajoelina place au-dessus de tout le soin de garantir la santé des « zana-bahoaka ». Il appartient toutefois à tout le monde de respecter à la lettre la règle du jeu. Madagasikara parviendra très bien à contenir la propagation du Covid-19 sur son territoire et ce, à une condition, que chacun s’y mette à bloc et évite de céder à la panique.
Ndrianaivo

L’éducation nationale fait face actuellement à différentes épreuves comme la menace du Coronavirus, et récemment la grève du syndicat des enseignants. Par conséquent, ce sont les élèves qui constituent les principales victimes, notamment ceux qui sont en classe d’examen. Afin de mettre en place des stratégies communs pour améliorer le système d’éducation dans le pays et de se préparer pour la tenue des examens officiels pour cette année, une réunion présidée par le ministre de  l'Education nationale, de l'Enseignement technique et professionnel, Iarintsambatra Rijasoa Andriamanana, s’est tenue hier à Anosy. Les 22 directeurs régionaux de l'Education nationale et de l'Enseignement technique et professionnel (DRENETP), répartis dans tout Madagascar, ont participé à cette réunion. Ces derniers ont réalisé un compte-rendu sur la construction des infrastructures scolaires afin d’offrir un environnement adapté des élèves.
Face à la propagation du coronavirus dans les îles sœurs et beaucoup de pays du monde entier, le ministère a partagé des informations nécessaires afin de se protéger. A leur tour, les DRENETP sensibiliseront le personnel et les élèves dans leur Région respective. Pour ceux qui n’ont pas pu venir à cette réunion, ils ont reçu les ordonnances à travers une viséo-conférence.
Anatra R.

Tout le monde doit se sentir concerné. Aujourd’hui, près de 80 % des entreprises ignorent ce que deviennent leurs déchets, une fois dans la poubelle. Ces chiffres sont notamment le résultat d’un sondage réalisé par la représentation de la société AC2V (Activité de compactage et de valorisation Verny) dans la Grande île. Une centaine d’entreprises ont ainsi été questionnées sur leurs habitudes en matière de consommation de boissons conditionnées dans des bouteilles en plastique et de traitement des déchets. Et effectivement, le sort des déchets est particulièrement sous-estimé dans les entreprises. Des solutions de tri ou autres pratiques ne leur ont pas été proposées, d’où cette situation. « Pour ma part par exemple, pendant mes dix années à la Direction de l’hôtel Akoa à Ivandry, j’ai été confrontée à la complexité de la gestion des déchets plastiques dans mon établissement. Une fois vides, les bouteilles en plastique contenant les boissons hygiéniques innondaient les poubelles de l’établissement. Certes, les collaborateurs récupéraient ces bouteilles pour les réutiliser mais au bout de trois à quatre utilisations, ils se retrouvaient au mieux dans la benne à ordures, ou au pire dans les rues, dans les canaux mais aussi dans les dépotoirs de Fokontany », a soutenu Martine Pless, représentante de l’entreprise AC2V, hier.
« Eco City »
Pour remédier à ce problème, « Eco City » a ainsi été lancée, en collaboration avec les associations Agir pour le Développement Durable et l’Economie Verte à Madagascar (ADDEV) et « Fanavotana » ainsi que la société Adonis. « Eco City » est un collecteur de bouteilles en plastique fabriqué à partir de deux fûts de récupération en acier et doté d’un ecopress, servant à compacter les bouteilles. Les produits obtenus seront ensuite récupérés par les femmes de l’association Fanavotana avant d’être vendus à Adonis. « Les collaborateurs des entreprises équipées d’un "Eco City" ne seront plus uniquement des consommateurs mais également des "consom’acteurs" de la préservation de la nature », rajoute cette responsable à l’initiative de ce projet. Le premier « Eco City » est notamment déjà en place dans l’immeuble Ivandry Business Center. En tout cas, ce système permettra aussi de générer toute une chaîne de valeur, offrant une source de revenus stables aux personnes touchées et un accompagnement dans la formalisation de leur propre entreprise de collecte. 
Rova Randria

Précision. Faisant suite aux instructions présidentielles datant du mardi dernier, l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) a tenu de faire des précisions, notamment par rapport aux vols extérieurs. Dans un communiqué publié hier, les vols d’évacuation sanitaire (Evasan) sont autorisés sous réserve de l’acceptation du pays de destination. Un engagement des membres de l’équipage et des passagers pour la mise en quarantaine à leur retour demeure également important. Une information qui a été soulignée par le conseiller technique auprès du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Yves Ramanarijaona Rabary, lors d’un point de presse effectué hier au siège dudit ministère. « L’Evasan reste autorisée dans le cas où le pays hôte accepte de recevoir le patient », avance-t-il.
D’autres points ont été également mis en exergue. Il s’agit notamment de la continuité des vols domestiques. Selon l’ACM, les vols intérieurs ne sont pas concernés par la restriction. Par conséquent, ils ne sont pas suspendus. A cela s’ajoutent les vols de fret régionaux et long courrier ainsi que les vols cargo. Le débarquement des passagers et équipages de ces vols est interdit. Par contre, les équipages qui sont contraints de travailler ne sont pas autorisés à sortir de l’avion. En ce qui concerne les vols de rapatriement, ils doivent être sur demande des pays ayant obtenu une dérogation émanant des autorités. Chaque vol aller sera effectué en ferry, c’est-à-dire un vol à vide vers Madagascar.
Recueillis par K.R.

« La Chine n’a pas trouvé le remède miracle. C’est le civisme et la discipline qui ont vaincu le monstre. Faisons pareil », écrit un Facebooker malagasy. Trois courtes phrases qui en disent long sur la plus importante des mesures à observer par tous, sans exception, pour venir à bout de la plus sévère crise sanitaire mondiale des temps modernes. La Chine, l’épicentre initial de la pandémie de coronavirus, est en train de faire rayonner l’espoir.
Aucun nouveau cas d’infection n’est enregistré dans l’empire du Milieu, ces derniers jours. Sans crier victoire toutefois. Le traitement des malades continue et les mesures prophylactiques qui s’imposent en pareille situation se maintiennent. En Chine, les gens se conforment aux consignes données. C’est peut-être le résultat de l’idéologie communiste ou du totalitarisme au niveau des comportements individuels.
En réalité, la pandémie, à son stade actuel de propagation, sévit plus dans les pays dits démocratiques de l’Ouest, où les libertés publiques sont beaucoup plus prononcées qu’ailleurs, que dans les pays à démocratie embryonnaire. L’augmentation du nombre de morts en Italie et en France, entre autres, est révélatrice du fonctionnement des sociétés occidentales en temps trouble, amplifié par la crise du coronavirus. Incontestablement, la discipline reste l’arme la plus puissante pour s’assurer une immunité collective. La Chine donnerait une leçon à ce propos.
Une tactique réussie
Outre la Chine, l’épidémie aussi est désormais largement contrôlée par certains pays et notamment à Taïwan. L’archipel à quelque 200 km de la Chine, avec moins de 60 cas de contamination, fait aujourd’hui figure de modèle. L’île a mis en place des mesures extrêmement tôt, ce qui a été vu comme une tactique réussie. Les autorités taïwanaises imposent une quarantaine à tous les voyageurs en provenance d’Europe, devenue le principal foyer de l’épidémie.
Le monde entier vit au rythme de coronachose [koronakoz] ces dernières semaines marquées par l’intensification des mesures nationales dans l’espoir d’enrayer la pandémie de coronavirus qui affecte de plus en plus de pays. Le scepticisme gagne du terrain chez les moins optimistes qui voient dans la propagation rapide de la maladie le vrai visage de la plus grande menace existentielle. Le nombre de victimes et la panade, qu’elle cause aux économies, inoculent la sensation d’impuissance dans les sociétés.
La virulence du coronavirus déclenche une crise mondiale sévère. Elle jette la planète dans des incertitudes sans précédent et dans un état de méfiance permanent qui nourrit l’angoisse. La multiplication des mesures de fermeture des frontières et de confinement individuel ou collectif radicalise « la distanciation sociale » un peu partout. Dans ce contexte, les vrais/faux conseils et suggestions s’échangent à la vitesse de l’éclair sur les réseaux sociaux. Mais rarement l’invitation à la consolidation du civisme. Au contraire, des énergumènes s’amusent à propager des intox de nature à déclencher la panique générale.
Danger potentiel
 « Madagascar fait partie des rares pays exceptionnellement non touchés jusqu’ici. (ndlr : avant la déclaration du Président de la République). Nous espérons, et c’est le vœu le plus cher de tous, que son cas restera tel le plus longtemps possible. La situation change à tout instant. La prise de décision en dépend en conséquence », souligne la ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Andriatongarivo, hier, lors de l’émission hebdomadaire « Mba tsy tompon-trano mihono » diffusée par 112 stations radios réparties sur toute l’île.
La porte-parole du Gouvernement insiste à dire que l’Etat n’entendra jamais à camoufler les informations sur la situation qui prévaut au pays. Dans le cas contraire, ce serait exposer la vie de tous les habitants sans exception à un danger potentiel. « Les dirigeants font leur travail pour protéger la population ! Il ne sera nullement de notre intérêt que le Covid-19 parvienne à s’introduire chez nous. Le virus ne fait pas la distinction entre pro et anti-régime. Tout le monde y est exposé », s’écrie la ministre.
Manou Razafy

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La une du 21 mars 2020

Les stocks disponibles sont suffisants. Dans le cadre de mesures de prévention prises contre la propagation du coronavirus à Madagascar, le ministre de l’Economie et des Finances ainsi que le directeur général des douanes ont effectué une descente à Toamasina, avant-hier. Cette descente a notamment été une occasion pour vérifier que les mesures mises en place sont parfaitement respectées. Cette descente a également permis aux autorités de faire le bilan des importations en PPN (Produits de première nécessité). « Face à des risques de manipulations malintentionnées de la situation visant à augmenter les prix des PPN sur le marché, nous réitérons que suivant les statistiques disponibles, Madagascar dispose de suffisamment de stocks. En se référant à  l’historique des importations, les chiffres montrent en effet un net accroissement des stocks. Pour le riz par exemple, pour l’année dernière, les stocks ont respectivement atteint les 24 900 tonnes au mois de janvier et les 32 700 tonnes en février 2019, contre 79 200 tonnes et 43 100 tonnes pour les mêmes mois de cette année. Il en va de même pour le sucre et l’huile alimentaire » a expliqué Zafivanona Ernest Lainkana directeur général des douanes, hier, en marge de sa visite à Toamasina.
Les importations se font généralement en vue d’une vente pour les prochains mois. Donc même dans l’éventualité d’une fermeture complète des frontières, Madagascar ne devrait pas connaître de pénurie. Mais il y a peu de chance que nous parvenions à une telle situation extrême car la pandémie est en mouvement et si certains pays sont confinés, d’autres s’ouvrent peu à peu. « Toutefois, toutes les mesures nécessaires se mettent en place afin d’anticiper et gérer la situation au mieux. Chacun doit apporter sa part de responsabilité et toute sorte d’abus doit-être sévèrement punie. Les différents départements concernés se donnent la main pour un contrôle strict des prix sur le marché pour ne pas pénaliser les consommateurs » notifie Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances.
En tout cas, pour ne pas léser le secteur de l’importation et ne pas décourager les compagnies maritimes à venir à Madagascar, sans oublier tous les impacts socio-économiques, la question de la mise en quarantaine des bateaux pourrait être revue prochainement.
Rova Randria

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Coronavirus - Madagascar s’isole

Plus aucun vol de passagers en provenance de l’extérieur n’est autorisé à atterrir sur le tarmac de l’aéroport international d’Ivato. Le dernier vol autorisé à entrer à Madagascar a atterri hier à 23h59, sauf changement. Désormais, seuls les avions cargos et de transport de marchandises pourront poursuivre leurs activités, afin d’approvisionner le pays, notamment en produits courants de consommation. Et ce, conformément à l’annonce faite par le Président de la République Andry Rajoelina, au cours d’un Conseil des ministres restreint cette semaine. Devant la presse, il avait annoncé la suspension totale de toutes les liaisons aériennes régionales et internationales entre Madagascar et les autres pays du monde, pour une durée de 30 jours. La nouvelle décision concerne principalement les vols en provenance du Kenya, d’Afrique du Sud, de Maurice ou encore d’Ethiopie. La suspension des vols en provenance d’Europe, de La Réunion et de Mayotte avait, en effet, été annoncée quelques jours plus tôt. Selon des indiscrétions, deux vols de rapatriement seraient toutefois autorisés. Les avions viendraient à vide pour rapatrier notamment les ressortissants français à Madagascar.
La décision de fermer le ciel malagasy a été prise face à la rapide propagation de la pandémie de coronavirus dans le monde et particulièrement en Afrique et dans l’océan Indien. Epargnée jusqu’à ces derniers jours, l’île Maurice a annoncé avant-hier trois cas avérés de coronavirus sur son territoire. Trois personnes ont été testées positives au Covid-19, devait indiquer le Premier ministre mauricien. Madagascar fait donc partie des rares pays dans le monde où le coronavirus n’a pas fait son entrée. Et l’Etat malagasy fait tout son possible pour que le pays soit épargné. Pour ce faire, les contrôles des arrivées à Ivato se sont renforcés drastiquement ces derniers jours. Tous les passagers en provenance de l’étranger sont soumis à un contrôle de température, priés de se placer en situation de quarantaine et dépistés. Le Président Andry Rajoelina avait annoncé mardi l’importation de dispositifs de dépistage rapide de la maladie, afin de permettre de confirmer ou non l’infection dans un délai de 20 minutes. Notons que la décision de suspendre toutes les liaisons aériennes pourra être reconduite selon l’évolution de la situation.
La Rédaction

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Zéro micro, pas de caméra !

Travailler, travailler et travailler. Pas de bla-bla ! Prenez l’exemple du chef. Le peuple en a assez de belles déclarations ou des bonnes intentions de faire ceci ou cela sans être suivies d’actes concrets.
La raison d’être du Gouvernement consiste à traduire en actes palpables le Velirano et cela dans un cadre précis du Programme pour l’émergence de Madagasikara (PEM). A charge pour chaque département d’élaborer un programme de travail à soumettre au Conseil des ministres. L’accord de principe acquis, il faudra l’exécuter sur terrain sans tarder, sans tambour battant.  Le « vahoaka » s’intéresse beaucoup plus sur les résultats effectués. Il préfère être témoin des réalisations visant à améliorer leurs conditions de vie quotidienne.
Mine de rien, l’inflation maintient la pression sur les petites bourses. A cette tendance, les prix des PPN, en particulier le riz, seraient bien au-delà de la modeste bourse du petit peuple. D’autant que le pouvoir d’achat de la grande majorité s’effrite au fil des jours. En plus, la menace de contamination de la pandémie du COVID-19 n’arrange guère la situation. Et le « vahoaka » est désemparé. C’est encourageant de voir les responsables du commerce descendre sur terrain dirigés par le ministre en personne. Mais, il faut sévir sévèrement. Du moment où les quantités nécessaires existent réellement dans les magasins, il faut donc débusquer les tentatives de rétention de stock chez certains grossistes mal intentionnés et punir selon la loi les fauteurs. A une circonstance exceptionnelle, des mesures exceptionnelles ! On encourage grandement les interventions musclées pour ne dire manu militari des responsables afin de juguler la « bête » à savoir l’inflation.
La corruption, la « mère de tous les défauts », garde intacte sa capacité de nuisance. Elle infecte, comme si de rien n’était, les secteurs-clé. La souillure laissée par le régime précédent sent l’indélébile. Les tenants du nouveau régime font de leur mieux pour éradiquer de façon définitive et radicale  ce fléau. N’empêche que des éléments  irréductibles tapissent quelque part. Le Premier ministre, à chaque occasion qui se présente lors des descentes sur terrain, ne manque pas de crever l’abcès. La persistance du phénomène « dahalo » dans le grand Sud trouve son origine dans cette ambiance de corruption avérée. Un réseau bien établi agit pour « blanchir » le circuit des bœufs. Des responsables publics locaux, de mèche avec les bandits, facilitent le sinistre trafic. Les commerces illicites des espèces protégées en faune et flore ainsi que les braquages des patrimoines nationaux ont encore de beaux jours devant eux. La complicité des agents corrompus locaux, grassement servis par les grands bonnets du circuit, rend très difficile toutes les actions menées. En dépit des interpellations de hauts responsables sur place tels les inspecteurs de pêche ou des domaines ou autres, la bataille aura encore fort à faire pour mener à bout de la lutte. La Justice et les Forces de la défense et de la sécurité doivent faire preuve de fermeté et traquer les brebis galeuses.
L’exemple vient d’en haut, c’est le cas exactement de le dire ici. Le Chef de l’Etat prend  à cœur l’accomplissement de la sacrée mission que le peuple lui a confiée. Il travaille et agit sans relâche, l’objectif étant de concrétiser le Velirano.
Ndrianaivo

Le 13 mars dernier, les hommes de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie ont jeté trois individus dans leurs filets à Anosibe Angarangarana. Motif : Détention et surtout transaction de fausses coupures de banque d’une valeur numéraire de 7 millions d’ariary.
Après la phase de l’enquête préliminaire, puis le récent déferrement de l’affaire au Parquet, les trois larrons furent finalement placés en détention provisoire à la maison de force à Tsiafahy.
L’enquête a révélé que les concernés avaient déjà mis en circulation 3 millions d’ariary de ces fausses coupures avant que les Forces de l’ordre ne les surprennent avec ces 7 millions d’ariary constitués par des coupures de 20 000 ariary. C’est un militaire répondant au nom de
S. qui a acheté le billet de 20 000 ariary contre 4000 ariary. La transaction s’est produite le 12 mars dernier du côté du Paraky à Soanierana. Ce dernier fut également interpellé.
Par ailleurs, D., le présumé pourvoyeur en faux billets domicilié à Nambolempary Ambositra, demeure encore introuvable, du moins pour le moment. Un constat général s’impose. Cette ville de la Région d’Amoron’i Mania défraie souvent la chronique à cause des faits similaires. C’est parce qu’un réseau de contrefacteurs, pour le moment non identifié, et qui possède des ramifications s’étendant jusque dans la ville de Mahajanga ou celles du Sud-est, agit dans l’ombre. Certes, les Forces de l’ordre ont déjà multiplié les coups de filet. Mais « l’hydre » de la contrefaçon, si l’on puisse la qualifier ainsi, est loin d’être décapitée.  Les derniers faits en date remontent en décembre 2019 à Ambositra où la Police a procédé à une série d’interpellations, soit 5 incriminés,   toujours pour affaire de faux billets de banque.
Et preuve que cela aurait pu être le fait d’un réseau, les concernés ont été poursuivis pour fabrication et circulation de fausses coupures de 20 000 ariary. Ils furent dénoncés par des informateurs de la Police. Les fausses coupures auraient dû servir à des achats mais aussi à des dépôts dans des kiosques spécialisés en mobile banking.
Franck R.


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Editorial

  • Mission délicate
    Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) change de main. Le suspense sur celui ou celle qui va assurer le relais pour succéder à Sahondra Rabenarivo prend fin. Jean Louis Andriamifidy, magistrat de son état, a été nommé président du CSI par le Conseil des ministres du 19 avril. Il va tenir les rênes de cet organisme public ayant la haute charge de veiller à la bonne marche de la Nouvelle stratégie de la lutte contre la corruption à Madagasikara. Sahondra Rabenarivo, juriste de classe internationale, sortante de la célébrissime université privée américaine Harvard (School of law) – Cambridge, a été à la manette pendant 6 années, 2019 - 2025. Arrivée en fin de mandat, Sahondra Rabenarivo quitte la présidence du Comité après avoir milité, à bras-le-corps, contre ce fléau. C’est une citoyenne imprégnée de la conviction sur la nécessité de battre à plate couture la « bête »…

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