Super User

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18 à 25 ans. C’est la tranche d’âge des patients admis à l’hôpital psychiatrique d’Anjanamasina, ces derniers temps, d’après le directeur de l’établissement. Violences conjugales, problèmes financiers, manque de distractions, rêves inatteignables, etc., constituent des facteurs favorisant les troubles mentaux en ce moment. Davantage de jeunes en sont affectés, si l’on se réfère aux témoignages et constats au niveau des communautés. « Je suis sur le point de faire une dépression. Je me sens mal à cause des problèmes familiaux liés au manque d’argent, notamment depuis que mon père est au chômage technique.

A 5 mois du maintien de la propagation du coronavirus, 197 patients ont succombé de la  Covid-19 à  Madagascar. Statistiquement, la barre des 200 décès approche pour la Grande île, ce qui n’est pas un bon signe. Ces individus emportés par cette maladie virale ont présenté pour la plupart des maladies chroniques qui ont  favorisé le développement de la détresse respiratoire aiguë. Prenons par exemple le cas du premier décès de la Covid-19  signalé deux mois après l'apparition de la première contamination à Madagascar.  Le 17 mai dernier, le Centre de commandement opérationnel Covid-19 a signalé le décès d'un employé d'hôpital âgé de 57 ans soigné au Centre hospitalier universitaire d’Analakininina, Toamasina à cause d’une hyperglycémie chronique et en même temps une hypertension artérielle.

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Rien que la loi !

Personne n'est au-dessus de la loi ! Un adage que l'on s'empresse d'emprunter quand on veut monter au créneau pour tirer la sonnette d'alarme. Aucun organisme ou organisation, aucun membre de la société civile ni une formation politique ou un mouvement associatif, des personnalités politiques ni d'anciens dirigeants ne peuvent se prévaloir le droit de pouvoir s'asseoir sur les règlements ou lois en vigueur du pays. On clame, à tort ou à raison sur les toits, notamment de la part de ceux ou celles qui revendiquent l'appartenance au camp de l'opposition, le respect de l'Etat de droit mais on est peu enclin à obtempérer quand les mêmes acteurs politiques trop bruyants sont directement impliqués dans des affaires de méprise de la loi.

 

Le projet en gestation depuis plus de trois ans. Et l’attente va encore être longue parce que les travaux de construction du barrage hydraulique de Volobe Amont ne commenceront qu’à la fin de l’année prochaine. La phase de préparation prend en effet beaucoup de temps. Et la propagation de la pandémie de coronavirus à Madagascar n’a pas du tout amélioré les choses. « Cette crise sanitaire nous a empêché d’exécuter certaines actions techniques sur le terrain comme le renforcement des rencontres avec la parties prenantes locales ou encore l’installation de nos équipements de mesure. Il est certain que les retards pris dans la signature impactent directement le début du chantier », a précisé la Compagnie générale hydroélectrique de Volobe (CGHV), la concession en charge du projet regroupant Jovena Madagascar du Groupe Axian, SN Power, Africa 50 et Colas.

Retour à l’activité après 20 ans. Après avoir procédé à des essais techniques, il y a deux mois, la Société agricole et sucrière de Madagascar (SASM) est maintenant fonctionnelle. Le Président de la République Andry Rajoelina a inauguré officiellement le site, hier, à Maromamy Brickaville. Force est de constater que l’usine contribuera sans doute à la relance économique. L’industrie prévoit une production à hauteur de 1400 tonnes de sucre cette année. De ce fait, elle favorise la création d’emploi dans la Région dont 200 emplois directs et près de 1 200 emplois saisonniers.

Des interpellations ont été faites à la société AAA, anciennement Tiko, pour régulariser sa situation devant l’administration fiscale malagasy. Des appels qui sont visiblement tombés dans les oreilles d’un sourd, obligeant le fisc à sévir et à procéder à la fermeture des locaux utilisés par la société AAA, c’est du pareil au même, suivant un calendrier mis en place. Le magasin Magro de Behoririka à Antananarivo, celui d’Ambodisoanambo à Toamasina, celui de Fianarantsoa et dernièrement une usine de production de produits agroalimentaires d’Antsirabe ont ainsi tour à tour été scellés par les autorités ces derniers jours. Il est reproché à la société AAA de ne pas être en règle vis- à- vis de ses obligations fiscales et de ne pas disposer de carte fiscale pour mener des activités dans les locaux de Magro.

Comme annoncé, le Président Andry Rajoelina est en tournée dans les Régions d’Alaotra Mangoro et d’Atsinanana depuis hier. Pour débuter la journée, le Chef de l’Etat a procédé à la pose de la première pierre pour la construction d’une maison de retraite pour les personnes âgées à Moramanga. Cette maison de retraite servira de maison d’accueil pour les personnes du troisième âge qui n’ont pas de famille pour les prendre en charge. L’objectif est de donner une attention particulière à ces retraités.

 

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LA UNE DU 04 SEPTEMBRE 2020

Récemment, la Police a sorti des statistiques à propos du nombre des accidents de la circulation et celui des victimes, survenus dans la Capitale au cours des trois derniers mois. Sur les 18 cas d’accidents mortels enregistrés, 7 étaient causés par des motos.

En parallèle, les accidents occasionnés par la conduite en état d’ivresse ont été aussi évoqués. Durant cette même période donc, on a enregistré 10 cas dont 7 engendrés par les deux-roues. Il y a aussi ce qu’on appelle les accidents corporels. Là encore, les motos détiennent le triste record. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 55 cas ont été enregistrés au cours de ladite période dont 39 étaient le fait des motos et scooters.

Quant à la fréquence des drames, elle s’était particulièrement intensifiée entre juillet et août dernier. Cependant, pas plus tard que la journée du mardi dernier, on a enregistré trois morts en l’espace de 24 heures. Ces drames, comme nous l’avions déjà rapporté dans l’une de nos précédentes publications, se sont produits à la fois sur la RN1 et la RN7. Les victimes, pour cause de conduite dangereuse, ont trouvé la mort dans des circonstances dramatiques. Et il existe une certitude : que ce soit à propos de l’accident survenu à Ambatolampy, ou celui qui s’est produit à Fenoarivo-Alakamisy, un excès de vitesse associé à une perte de contrôle de l’engin, seraient les raisons les plus évoquées.

Face à toutes ces hémorragies, la Gendarmerie ne manque pas pour sa part de sensibiliser les utilisateurs du deux-roues chez nous. Elle rappelle que le corps humain est loin d’être si résistant qu’une carrosserie d’automobile, en cas de heurts ou autres chutes brutales. Cette Force armée, chargée entre autres de la sécurité routière, a précisé que les équipements, entre autres le casque, n’ont pas été concus pour protéger à 100 % le motocycliste. Ils ont été plutôt créés en vue de réduire simplement les risques de décès en cas d’accident. « Personne ne survivra à un choc contre un camion à une vitesse de 120 km/h ! », confie une source émanant de la Gendarmerie. Enfin, les règles de conduite, sinon la liste des interdictions pour un motocycliste, n’ont pas été oubliées : pas de dépassement à droite, encore moins dans un virage, ni compétition de vitesse, etc. Matière à réflexion.

Franck R.

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L’ersatz providentiel !

En déplacement à Antsirabe, sa ville natale, Rajoelina Andry lance un projet novateur. Débordant d’idées révolutionnaires, il entend apporter une solution pérenne, à titre d’alternatif au problème du chômage causé par la pandémie de Covid-19, il met à la disposition des jeunes de la Région le « Titre vert ». Il s’agit d’un projet destiné à pallier les effets collatéraux négatifs du confinement dont la perte d’emploi.  Les jeunes acquis à la cause pourront choisir entre l’élevage ou la culture ou bien les deux à la fois. D’emblée,  le projet ambitionne d’offrir une belle opportunité aux jeunes désirant s’impliquer dans le développement du monde agricole.
Madagasikara est un pays à vocation agricole. Soixante-quinze à quatre-vingt pour cent de la population vivent à la campagne et s’occupent des activités agricoles. Cependant, les vicissitudes de l’Histoire, les régimes politiques successifs allant de l’époque coloniale jusqu’à une période récente  sapaient la base d’une agriculture robuste et prospère et hypothéquaient l’avenir de l’autosuffisance alimentaire de la population.
Les colons qui s’installaient de force  sur presque les meilleures terres agricoles avaient réduit les indigènes cultivateurs en simples « salariés «. Conséquences immédiates, refusant l’idée de servir les intérêts des vazaha dans leurs propres terrains, la Terre des Ancêtres, hérités des Aïeux, les paysans avaient abandonné leurs activités ancestrales et fui dans la forêt. Le Première République entreprenait des efforts visant à remédier la situation. Les produits agricoles ont vu leurs rendements améliorés. Comble de l’histoire, la Deuxième République replongea le monde agricole dans l’abîme de la turpitude en conséquence de quoi les Malagasy ne parviennent plus à produire, en particulier le riz, pour satisfaire les besoins locaux.
Le projet présidentiel «Titre vert » a toutes les chances d’offrir à la disposition de la Nation, surtout aux jeunes, trois avantages majeurs. D’abord, l’initiative que le Président annonçait à Antsirabe va redonner à l’agriculture sa lettre de noblesse, oubliée depuis des lurettes. Le « Titre vert » va faire renaître le monde agricole de ses cendres. Une belle participation à la relance de l’économie nationale !
Ensuite, le « Titre vert » remettra aux jeunes le goût de s’aventurer dans des activités entrepreneuriales dans le monde agricole pour devenir plus tard de vrais opérateurs économiques. A  noter que l’agriculture est un avenir incontournable pour  Madagasikara.
Le troisième avantage, non négligeable pour le pays à travers le « Titre vert », réside dans le fait de pouvoir atteindre l’autosuffisance alimentaire. Un vœu pieux de tous les régimes, qui se sont succédé à Madagasikara, qu’aucun n’a pu concrétiser. Par le biais de ce plan révolutionnaire impliquant directement les jeunes, le pays aura la forte chance de parvenir à se suffire, alimentairement parlant,  de lui-même. C’est une ambition profonde du jeune visionnaire et Chef d’Etat malagasy.
Fallait-il le rappeler que le « Titre vert », l’ersatz providentiel pour combler les défaillances causées par la pandémie de Covid-19, s’inscrit dans la ligne droite du « Velirano » du Président afin, par la suite, de traduire en actes les engagements pris durant la campagne électorale. Le choix de Rajoelina à l’endroit  d’Antsirabe, sa ville natale, capitale du Vakinankaratra et baptisée Région pilote, pour inaugurer le départ du « Titre vert » n’est pas le fruit du hasard. C’est une Région à fortes potentialités agricoles et ceci explique cela !

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Editorial

  • Austérité, es-tu encore là !
    Une crainte ou anxiété ? Au rythme où vont les choses ces derniers temps, des observateurs inquiets se posent la juste question « l’austérité est-elle encore un sujet de pointe d’actualité ? ». Aurait-elle raté le train de la Refondation ? S’il existe un passage qui aurait le plus capté l’attention à travers deux discours solennels du Président de la Refondation de la République, le colonel Michaël Randrianirina dans deux endroits différents, à Ambohidahy et à Iavoloha, concerne la nécessité absolue de bien gérer la caisse publique. Le colonel Président a martelé qu’il faille réduire les dépenses publiques, les dépenses d’Etat au profit des domaines prioritaires et urgents à savoir, entre autres, les dépenses liées à l’énergie et les dépenses relatives au besoin de la population, des agents de l’Etat en situation dérisoire.

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