Les pluies incessantes ne cesseront pas de tomber, au moins dans les prochains jours pour une dizaine de régions. Le dernier bulletin publié par Météo Madagascar précise que les conditions météorologiques restent perturbées sur Melaky, Boeny, Betsiboka, Alaotra-Mangoro, Analamanga, Bongolava, Itasy, Diana et Sava. Et même si ce phénomène ne va pas remplir toutes les conditions pour devenir une tempête tropicale modérée, encore moins au stade d’une dépression tropicale, les activités pluvio-orageuses étendues sont toujours d’actualité.
Malgré quelques périodes d’accalmie, les fortes pluies persistent encore du côté Ouest, Nord-ouest et les hautes terres centrales. D’après les informations communiquées par la Direction générale de la météorologie (DGM), la zone perturbée a été positionnée hier à 15h locales à plus de 105 km à l’ouest de Besalampy. Celle-ci apporte un vent moyen de 55 km/h avec une rafale de 65km/h et se déplace avec une vitesse de 15 km/h. Elle a touché terre hier soir et arrose la partie de Betsiboka ainsi que la zone Ouest de la Région d’Analamanga. Elle est prévue sortir du côté de la zone Est de Madagascar.
Des cumuls de pluie supérieurs à 100 mm/24 h, pouvant causer une stagnation des eaux et des inondations locales sont à craindre. Les conditions météorologiques en mer sont perturbées par cette zone perturbée située dans le canal de Mozambique. De plus, le temps est aussi caractérisé par le flux de mousson et un alizé assez fort sur l’Est de la Grande île. Les sorties en mer restent déconseillées jusqu’à l’écartement des dangers.
Vigilance rouge : Melaky, Boeny, Betsiboka, Alaotra, Analalava, Maintirano, Besalampy, Morafenobe, Ambatomainty, Antsohihy et Mampikony, Port-Berger et Mandritsara
Vigilance jaune : Analamanga, Bongolava, Itasy, Mangoro, Befandriana-Nord, Bealalana, Ambanja, Nosy Be
Recueillis par K.R.
Non épargnée. Madagascar est actuellement confronté à des conditions climatiques fortement perturbées. Le temps ne devrait pas connaître une amélioration notable et la dégradation pourrait même s’étendre à plusieurs Régions de l’île. Antananarivo et ses environs en sont aussi impactés que les autres Régions côtières. Par conséquent, les activités sociales et économiques de la population sont au ralenti. Pour la Capitale, ce mauvais temps provoque des embouteillages monstres. De plus, les travailleurs en plein air dont les personnes exerçant des professions libérales en paient également le prix fort. Les marchands informels sont contraints de remballer leurs produits avant l’heure. Quelques-uns préfèrent même travailler moins pour éviter les pertes.
Après le récent déferrement de trois personnes impliquées dans une affaire de séquestration d’un enfant d’à peine un an, et de vol d’objets survenus à Androndrakely, deux d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt. Il s’agit d’une jeune femme, domestique au service des parents du petit otage ainsi qu’un chauffeur de taxi. Quant au troisième suspect, l’amant de la femme de ménage, il a obtenu une liberté provisoire. Gageons que l’affaire s’est plutôt bien dénouée et la petite victime est saine et sauve. D’autant plus que les objets d’une valeur de 6 millions d’ariary que la femme de ménage a volés du foyer, ont pu être déjà remis à leurs propriétaires. Notons que l’arrestation des prévenus par les éléments de la Brigade criminelle (BC3), date du vendredi 17 janvier dernier à Antsirabe.
Plus de 300 000 ariary à payer. « A partir du 3 février 2020, les droits de visa applicables aux demandes de visa Schengen court séjour seront modifiés ». Tel a été le communiqué publié par l’Ambassade de France à Madagascar, avisant toute personne projetant de voyager dans tous les pays de l’espace Schengen, à savoir la zone de l’Union européenne, pour une période de 90 jours maximum dans un but touristique ou professionnel. Désormais, la demande de visa plein tarif se paie à 80 euros, ce qui équivaut à environ 300 000 ariary et la moitié de cette somme pour les demandeurs âgés de 6 à 12 ans. D’après les explications, ces tarifs s’appliquent à l’ensemble des demandes déposées à partir de la date indiquée, y compris lorsque le demandeur aurait pris rendez-vous avant. Les demandeurs de visa qui seraient dans cette situation sont donc invités à prévoir le paiement des droits indiqués ci-dessus.
« L’Etat malagasy recrute », tel est l’intitulé du communiqué officiel de presse émanant de la Présidence. L’Etat lance avec large diffusion un appel d’offres aux postes de hauts emplois. Un geste révolutionnaire de la part des tenants du régime IEM qui entendent se démarquer des anciennes pratiques. La démarche vise à offrir les mêmes chances à tous les élites du pays. Un style de management de type anglo-saxon qui consiste à primer l’excellence. Les principaux points des termes de référence de l’appel à candidature permettent à chacun de saisir l’esprit de la démarche et les objectifs à atteindre.
Dans le courant du dernier trimestre de l’année 2016, nous avions sorti un dossier intitulé « Sur la piste des pirates de l’or » et dans lequel nous avions dénoncé les spoliations dont est victime la Kraomita Malagasy SA, une société minière à participation majoritaire de l’Etat, et ce, par le fait de ses propres dirigeants de l’époque. L’on apprend actuellement que l’un de ces derniers, à savoir l’ancien directeur général Arsène Rakotoarisoa, a été interpellé hier et est encore en garde à vue à l’heure où nous mettons sous presse. En cause, la constatation d’une perte colossale de 505 milliards de francs (soit 101 milliards d’ariary) due à des malversations durant son mandat à la tête de la société.
Une bonne nouvelle pour les férus du ballon rond. 6 mois après l’annonce du Président de la République – plus précisément lors de l’accueil triomphal des Barea à leur retour de la Coupe d’Afrique des Nations le 14 juillet 2019 – les travaux de réhabilitation du stade de Mahamasina ont commencé de manière effective hier. Annoncés pour le 6 janvier dernier, les travaux ont pu être entamés par l’équipe de construction hier. D’après les constatations effectuées sur les lieux, les deux tribunes latérales ont déjà été démolies.
318 540 242 ariary. Tel est le montant total actuel des chèques non encaissés auprès de MAMA ou Mutuelle d’Assurances Malagasy. D’après les explications d’un responsable, 336 chèques en guise de dédommagement n’ont pas été récupérés par leurs clients entre l’année 2013 et 2020. Et cette somme appartient plus précisément aux personnes ayant présenté un dossier complet suite à des incidents requérant l’intervention de cette compagnie d’assurance.
« Nous ne sommes pas en mesure d’identifier les véritables raisons pour que ces chèque ne soient pas récupérés. Toutefois, il est possible que l’information concernant l’aboutissement de leur dossier ne soit pas parvenue aux personnes concernées », avance-t-il. D’après ses explications, des mesures s’y afférentes ont été prises. En parallèle, cette compagnie appelle à tous ses clients de vérifier auprès de leur assureur l’avancement de leur dossier.
Rappelons que tout au long de l’année 2019, 367 documents complets ont abouti, soit 9,98 % des dossiers entrant du 1er janvier au 31 décembre 2019, contre 90,02 % au cours des années précédentes. En se conformant au cadre réglementaire régissant le secteur de l’assurance, notamment le délai de trois mois après l’arrivée du dossier pour compenser les victimes, cette opération a fini par débloquer une somme d’environ 6 milliards d’ariary en guise de dédommagement. Par contre, la présentation d’un dossier incomplet avec des pièces justificatives manquantes et l’absence des deux parties retardent le paiement des indemnisations de sinistres dans un délai de trois mois.
A titre d’information, en cas d’accident impliquant deux assureurs, l’assuré perçoit toujours une indemnisation correspondant aux préjudices subis, d’ordre pécuniaire entre autres. Mais il est du devoir de l’assurance ayant commis la faute d’allouer la somme nécessaire. L’autre assureur, de son côté, facilite les procédures.
K.R.