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Un « ouf » de soulagement pour les passagers en provenance de l’étranger, ayant voyagé sur les vols internationaux s’étalant du 11 au 15 mars dernier, puisque leur mise en quarantaine a pris fin avant-hier. Afin de rassurer ces passagers qu’ils sont sains et n’ont jamais été en contact avec le coronavirus, ils ont passé le dernier Test de diagnostic rapide (TDR) au parking du Centre de conférence international d’Ivato et celui du Jumbo Score à Ankorondrano, hier. L’application des mesures de sécurité comme l’écart d’un mètre, le port des masques, la désinfection de tous les individus qui participent à l’opération comme les médecins, les passagers, les Forces de l’ordre, l’organisateurs, a été stricte et sans exception.
Pour la première journée, le dépistage a commencé convenablement. Une soixantaine d’internes ont réalisé le prélèvement dans ces deux endroits, tandis qu’une vingtaine de médecins biologistes ont fait la lecture des tests. Comme il s’agissait d’un diagnostic rapide, le résultat a été obtenu 15 à 30 minutes après chaque prélèvement. Sur ce, tous les passagers qui sont testés négatifs sont rentrés chez eux avec un certificat de fin de mise en quarantaine. 
D’après l’explication du docteur Rabenja Ralaimiadana, assistant technique auprès de la Direction de lutte contre les maladies transmissibles (DLMT) au sein du ministère de la Santé publique, ces individus ont déjà été testés « négatifs » durant leur mise en quarantaine. « Ces certificats leur sont attribués pour éviter la stigmatisation de la société. Cependant, le fait d’être testés "négatifs" ne signifie pas qu’ils pourront circuler librement, mais comme les autres citoyens, ils sont soumis aux mesures de confinement », avance-t-il.
Parallèlement à cela, les 7 personnes qui ont été testées positives, dont 4 au CCI d’Ivato, une à Ankorondrano et les deux restantes dans les centres de confinement, ont été immédiatement prises en charge par les médecins. En effet, elles seront de nouveau mises en quarantaine, en attendant le diagnostic moléculaire par amplification génique (PCR) effectué par l’Institut Pasteur de Madagascar. Ainsi, vu qu’elles ont été déjà en contact avec d’autres personnes, tous ces patients « contacts » seront aussi dépistés afin de limiter la contamination. Avant le commencement de ce TDR, 700 passagers ont déjà effectué un test et dont les résultats étaient tous négatifs.
Anatra R.



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la une du 01 avril 2020

Une grande première, le plus grand évènement des rencontres nationales des sportifs de la diaspora n'aura pas lieu durant le weekend pascal. Pourtant, depuis ses 40 ans d'existence, c'est un rendez-vous incontournable des malagasy qui  se rencontrent à travers les tournois inter-villes, dans plusieurs disciplines et différentes catégories. Cette grande fête familiale s'est agrandie au fil des années. Mis à part le sport, le volet culturel de la RNS ou Rencontre nationale sportive est également grandiose avec plusieurs artistes malagasy à l'affiche pour la soirée de clôture et ce, réunissant des milliers de personnes.

 

La nuit du dimanche dernier, un gang armé a envisagé de prendre d'assaut une villa sise à Ambatoroka. Mais avant que ces bandits fussent arrivés sur place, ils ont été confrontés à l'Unité spéciale d'intervention (UIR) de la Police. Et afin de se protéger, les malfaiteurs ont fait usage de leurs armes en ouvrant le feu sur les Forces de l'ordre. Il s'en était alors suivi un bref échange de tirs au cours duquel un assaillant fut mis définitivement hors d'état de nuire. Sur la victime, la Police a trouvé une arme de fabrication locale ainsi que des munitions. Ses acolytes, eux, ont réussi à prendre la poudre d'escampette.  

 

Son visage vous est peut-être familier. Inconnue du grand public il y a encore quelques jours, elle a aujourd'hui des milliers de followers. Tous les jours, à treize heures, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole du centre de commandement opérationnel (Covid-19) et doyenne de la Faculté de médecine de l'université d'Antananarivo, fait le point sur l'épidémie du Covid-19. De par l'importance de l'information qu'elle partage et grâce au ton qu'elle utilise pour parler aux téléspectateurs, le passage quotidien de ce médecin à la télévision est devenu un rendez-vous incontournable pour les Malagasy. Mais qui est-elle ?

 

Une Brigade d'intervention rapide a été mise en place dans le cadre du renforcement de la lutte contre le coronavirus. C'est ce qu'a révélé hier la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo.

 

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Chaîne de prière

Et le bilan s'alourdit. Du jour au lendemain, le nombre de personnes contaminées part à la hausse. Covid-19 commence à infester des individus qui ne font pas partie directement des passagers de retour au pays du mardi au vendredi. La contamination se fait par le seul fait des contacts. Inutile de s'attarder, d'abord, sur le nombre exact des contaminés dans la mesure où le sinistre « score » évolue rapidement. En tout cas, le pays entre dans une phase plus compliquée de la lutte contre la pandémie.

 

Eviter toute possibilité de rupture des stocks. Les actions menées par le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (MICA), dans le cadre du programme « Tsinjo », n'ont pas cessé. Au cours du week-end dernier, les collaborateurs du ministère ont effectué une descente auprès du 3ème Arrondissement, du côté d'Ankorondrano. « Outre les environs de la Capitale, chaque Arrondissement de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a respectivement droit à cent sacs de 50kg de riz. Cette quantité sera répartie entre les différents détaillants au

 

Les récoltes s'avèrent prometteuses cette année dans la Région d'Analamanga. Malgré le confinement, les paysans moissonnent actuellement le riz « Vaky ambiaty ». Le passage du cyclone en fin du mois de janvier n'a pas vraiment impacté la récolte dans l'approvisionnement d'Antananarivo. « Nous n'avons rien à craindre d'une éventuelle pénurie de riz. Les agriculteurs moissonnent notre aliment de base en ce moment. Selon les prévisions, 450 000 tonnes de riz blanc sera commercialisé dans la Capitale entre mi-avril et début juin prochain.

Multiplier les tests afin d'avoir une meilleure image de l'importance des sujets concernés, une meilleure vision du nombre de porteurs du virus. C'est l'avis du Président de la République de Madagascar. Ce sera d'autant plus essentiel au moment d'un arrêt éventuel du confinement afin de repérer les gens qui sont infectés. Trois nouveaux cas confirmés de personnes, ayant contracté le coronavirus, ont été enregistrés hier dans la Grande île dont deux à Toamasina et un à Fianarantsoa. Ces trois cas sont tous des cas importés. Le nombre de personnes infectées à Madagascar se compte désormais à 46. Les quelques cas contacts sont toutefois les plus « dangereux » à l'heure actuelle à Madagascar, estime le Président Andry Rajoelina.

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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