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Une grande révolution. Le secteur informel peut dorénavant accéder plus facilement au service financier. La Banque centrale de Madagascar (BCM), en collaboration avec le groupe CRIF Madagascar, ont lancé officiellement, hier à l’Hôtel Colbert Antaninarenina, le Bureau d’information sur le crédit (BIC). Cette plateforme collecte les données disponibles sur les antécédents de crédit ou de paiement d’un emprunteur auprès des établissements de crédit, des sources publiques et des grands facturiers. Un score psychométrique sera par la suite constitué afin d’évaluer sa solvabilité. « 29 % des adultes seulement ont accès au service financier. La mise en place de ce bureau changera cette situation.

Jour J du déferrement. L’affaire sur la « mort suspecte » de Tahisy et de son bébé passera devant le Parquet, ce matin. Selon nos sources, la mère de la jeune femme décédée a de nouveau été auditionnée auprès de la Police nationale, hier. Ceci après le changement de sa version, incluant un mea culpa et des excuses publiques, en début de cette semaine. « La mère de Tahisy a menti non seulement au public, lors de l’interview accordée à une chaîne télévisée de la Capitale, mais aussi à la Police. Celle-ci l’a de nouveau enquêtée, hier, suite à sa seconde interview dans une autre chaîne télévisée. Cette fois-ci, elle a avoué la vérité sans tenir compte des pressions et menaces qu’elle aurait subies la semaine dernière, de la part du concubin de sa défunte fille », nous confie un membre de la famille de la victime.

 

L'appel de détresse des populations du Grand-Sud de Madagascar n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. En effet, le pouvoir central annonce, en effet, des solutions pour soulager les populations en difficulté. Le problème de sécheresse, de l'insuffisance d'eau ainsi que de l'insécurité alimentaire dans le « deep south » constituait le sujet principal abordé durant le Conseil des ministres qui s'est tenu, hier, au Palais d'Etat d'Iavoloha. 6 Districts à savoir, Amboasary Atsimo, Ambovombe, Bekily, Betioky, Ampanihy et Tsihombe sont principalement concernés par le problème. Le Conseil des ministres a annoncé des solutions d'urgence pour faire face à cette situation.

 

Les projets du Président de la République Andry Rajoelina pour l’émergence de Madagascar et l’épanouissement du peuple malagasy sont sur les rails, a soutenu hier le directeur de la communication de la Présidence, Rinah Rakotomanga, à l’occasion d’un débat organisé par le Youth Leadership Training Program ou YLTP, au Centell Antanimena. Le débat dirigé par Raoto Andriamanambe, qui a vu la présence de Hery Rason et de Alain Andriamiseza, marque la publication de la revue Politika numéro 16, axé sur « le Velirano, un an après ».

 

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LA UNE DU 20 FEVRIER 2020

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Crime de lèse-majesté

Ny Rado Rafalimanana commet un grave erreur, une faute lourde. Entre autres, un attentat contre l’autorité de la personne de l’Etat risque fort de peser sur lui.

Ny Rado Rafalimanana qui se prend pour un « super man » n’est autre qu’un vulgaire « hors-la-loi », un escroc. La trajectoire de son parcours, en particulier à partir du moment où il se fourrait le nez dans l’arène de la politique, témoigne d’une arrogance de comportement et de mode opératoire à  la manière d’un fauve.

L’homme qui arbore le titre de président de l’association « Ny Fanahy no maha-olona » a dû comparaitre dans la journée d’hier devant le Parquet d’Anosy pour une affaire d’escroquerie et d’abus de confiance dont il est accusé. Des plaintes à son encontre ont été déposées par les victimesdes suites à des factures qu’il refuse d’honorer alors que les travaux, genre confection de tee-shirts, furent déjà effectués et livrés et cela pour le besoin de la propagande présidentielle en 2018. Un geste qui ne devrait point étonner de la part de quelqu’un qui se targue d’être un grand opérateur économique résident à Dubaï. De quelqu’un qui ne se gêne point de leurrer sinon semer une concitoyenne sujette à une maladie grave nécessitant une évacuation sanitaire urgente. De la part de quelqu’un qui n’est animé que du mépris à l’égard de ses compatriotes. Madagasikara, étant un Etat de droit, ne tolérera pas devant une telle attitude si triste et désolante. Il appartient à la Justice de statuer selon la loi en vigueur son cas.

D’autres faits aussi révoltants que déroutants touchent également cet « extraterrestre ». Ny  Rado Rafalimanana n’éprouve aucun scrupule de se donner le titre de « diplomate » avec ce que cela suppose des prérogatives liées à ce rang ou cette fonction. Entre autres, le passeport diplomatique lui ouvrant la voie à une libre circulation, un laissez-passer pour ne pas dire une dérogation spéciale accordée à tout diplomate officiellement accrédité sur le territoire de la République malagasy. Ainsi, monsieur le diplomate se prend au-dessus de la loi et juge inutile d’obtempérer au contrôle classique et d’usage effectué par les Forces de l’ordre sur la route. Ne serait-ce que de montrer le passeport diplomatique dont il serait titulaire, il aurait dû s’arrêter. Il a tout simplement forcé le barrage. Un comportement de voyou qu’aucun diplomate jouissant pleinement de son statut n’aura jamais fait.

Comme on le sait, le ministère des Affaires étrangères malagasy rejette tout comme la représentation du Système des Nations unies la véracité de ce que Ny Rado Rafalimanana prétend. Il (MAE) se réserve le droit de porter plainte face à cette escroquerie de bas étage. Monsieur le « diplomate » risque gros avec.

Issu d’une famille de notables, le comportement de ce « garçon » étonne plus d’un. Né d’un père retraité de l’éducation nationale, un cadre supérieur pour avoir été directeur central du MINESEB et d’une mère professeur agrégé en médecine oculaire, les époux Rafalimanana mènent une vie de gens intègres. De fait, Ny Rado Rafalimanana n’eut aucun souci à se faire de l’existence d’ici-bas.

Le président de « Ny Fanahy no maha olona » agit comme quelqu’un dénué de « Fanahy ». Un insensé qui commet sciemment un crime de lèse-majesté vis-à-vis de l’Etat malagasy.
Ndrianaivo


De retour à Antananarivo après un passage à Ambilobe, le ministre de la Sécurité intérieure et le Secrétaire d’Etat auprès de la défense nationale en charge de la Gendarmerie nationale, ont ramené dans leurs bagages, le meurtrier présumé à l’origine des émeutes dans cette localité. Dans un contexte d’appel à la vindicte populaire à Ambilobe, les autorités veulent sans doute mettre en avant l’apaisement de l’ordre public. Ce transfèrement pourrait donc s’expliquer pour des raisons de mise en sécurité du prévenu. Les enquêtes ont montré que le jeune homme est un multirécidiviste. Il a été condamné pour des crimes en 2013, 2017 et 2018, selon le ministre de la Sécurité intérieure, le Contrôleur général de Police, Rodellys Fanomezantsoa Randrianarison. Les numéros Un de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale assurent que le prévenu sera déféré devant la Justice. Transféré à Antananarivo, l’individu a été placé en détention à la prison de Tsiafahy.

L’homme est accusé d’avoir tué une femme enceinte de 7 mois. Cette dernière avait disparu depuis le 3 février. Elle avait été retrouvée morte quelques jours plus tard, déclenchant l’ire de la population. Surnommé Body Mena, le principal suspect a été interpellé par les Forces de l’ordre à Antanambao, Commune de Mantaly, District d’Ambilobe. Après des informations sur des velléités de lynchage du prévenu, le cortège transportant le prévenu a été dévié vers Ambanja. Ayant appris la nouvelle de l’arrestation, des habitants ont déboulé auprès du commissariat de la ville pour réclamer à ce qu’on leur livre le suspect et appeler à la vindicte populaire. Pris de colère, ayant su que le présumé meurtrier n’était pas sur place, ces habitants s’en sont pris au commissariat de la ville d’Ambilobe. Des heurts ont éclaté. Un policier a été  grièvement blessé devant les échauffourées. Trois véhicules dont celui du chef de District ont été incendiés. Une moto a subi des dégradations. La façade sud du commissariat local a été entièrement ravagée. La prise de responsabilité des Forces de l’ordre locales a permis de réduire les dégâts. Selon la Police nationale, l’individu soupçonné avait été transféré à Ambanja puis Nosy Be. Une mission gouvernementale a été dépêchée sur place pour apaiser la situation. Le ministre de la Sécurité publique et le Secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie se sont entretenus avec la population. Les deux hommes ont convaincu la population de faire confiance en la Justice. Preuve de la bonne foi des ministres, les jeunes interpellés dans le cadre des émeutes ont été libérés. Les enquêtes préliminaires sur le prévenu seraient bouclées.
La Rédaction



Lundi dernier, les limiers de la Brigade criminelle (BC5) ont interpellé trois personnes dont deux femmes. Motif : ils ont à répondre de leurs actes à propos de leur implication supposée dans une affaire d’enterrement clandestin survenue récemment à Ankafy dans la Commune d’Alasora. Hier, les concernés avaient été placés sous mandat de dépôt à Antanimora.

Tout a démarré par le transfert des individus en cause par des éléments du commissariat d’Alasora à la Brigade criminelle. Un renseignement divulgué par le chef fokontany d’Alasora, a évoqué de l’existence d’une inhumation illégale dans la propriété même des personnes en question.

Sans plus tarder, les limiers de la BC5 s’étaient déplacés sur les lieux pour procéder à une vérification des faits. Après un constat, la Police découvre effectivement le corps dénudé et déjà en décomposition de la victime sur les lieux. Et là, coup de théâtre ! Ils ont enterré la victime dans la chambre à coucher de son propre fils, juste tout près du lit.  L’enquête menée par les Forces de l’ordre a permis de savoir que le chef de famille a souffert de maux d’estomac. Cependant, ses proches n’ont pas voulu l’emmener chez le médecin, et que c’était son fils qui a tenté de soulager ses douleurs par un massage. Notons au passage que le fils en question prétend avoir le don de guérison alors qu’il ne possède aucune pièce administrative permettant de le prouver.

Et c’est ce même homme qui s’était rendu auprès du bureau du Fokontany pour déclarer son intention de rayer le nom de son père du registre du Fokontany sous prétexte que ce dernier venait de rejoindre l’au-delà.

Par sa conscience professionnelle, le responsable auprès du Fokontany concerné, a immédiatement informé le commissariat d’Alasora sur ces faits. D’où l’interpellation de tous les suspects afin de les soumettre à un interrogatoire.
La poursuite des investigations de la Police a révélé que ces personnes ont rompu toute relation avec leurs voisins et même leurs proches à cause d’un différend relatif à une question d’héritage. Et pourtant, le défunt chef de famille aurait dû être enterré dans le caveau familial à Ambohitromby Alasora.
Franck R. 


La Région de l’Androy traverse actuellement une période de grande sécheresse. Cette zone située dans le Grand Sud de la Grande-île n’a plus connu de pluie depuis près de cinq mois. Des appels de détresse se sont fait ainsi entendre, ces derniers jours. 12 Communes de cette Région subissent de plein fouet le kere, confie le gouverneur de la Région Androy, contacté par un confrère au téléphone hier. Une situation confirmée par un élu local. Les perspectives de récolte sont faibles. Les rizières sont asséchées. Les champs de manioc ne sont également pas épargnés. Les cours d’eau se tarissent. Des milliers de personnes se trouveraient donc en  grande situation d’insécurité alimentaire à cause de cette situation. Des migrations temporaires pour échapper aux grosses chaleurs sont observées. Faute d’eau et d’aliments, de nombreux animaux d’élevage seraient retrouvés morts. Sur le marché, le prix de ces bêtes serait en chute libre, selon les explications. Des familles vendraient en effet leurs possessions pour faire face aux difficultés alimentaires ; Des appels se font ainsi entendre pour que les autorités et les partenaires agissent vite, pour sauver le cheptel et même les hommes.

Des solutions provisoires sont enclenchées sur place par les autorités locales, comme la création de forage d’eau. Au niveau supérieur, il faut souligner que la  ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Voahary Rakotovelomanantsoa, a effectué une mission dans les Régions du Sud la semaine dernière. Cette mission consistait à évaluer sur terrain, la situation des problèmes de l'alimentation en eau potable et celle de l'assainissement afin d'apporter des solutions d'amélioration nécessaires. La délégation a également visité le captage de la ville d'Amboasary Sud et les Communes environnantes ainsi que celui de la ville d'Ambovombe. Cette visite a été suivie d'une discussion de la situation et des pistes de solutions avec les autorités locales. La visite dans le Sud de la délégation s’est poursuivie par une descente au sein de la station de pompage d'Ampotaka (District de Beloha), et le long des infrastructures et du pipeline de 145km qui alimente en eau une partie du District de Beloha et Tsihombe. Cette infrastructure est déjà opérationnelle mais il serait indispensable de mettre en place un système de gestion efficace et inclusif pour pérenniser les infrastructures et les services. Cependant, les appels de détresse lancés, tendent à souligner que des efforts supplémentaires doivent être fournis et appellent à une réaction adaptée à des circonstances d’une gravité extrême. 
La rédaction


L’image de la Société portuaire autonome de Toamasina (SPAT) est salie. Un gestionnaire de compte publie actuellement des photos intimes sur la page portant le nom de cette entreprise et ce, depuis deux semaines. Apparemment, la personne dénonce un soi-disant détournement de fonds et de dossier effectué par une jeune fille. Cet individu publie ainsi une série de photos à caractère sexuel afin de ternir la réputation de sa cible. Il faut dire que les adeptes des réseaux sociaux n’ont pas raté cette affaire puisque les publications atteignent déjà une centaine de partages et plus de 1 000 commentaires. Questionnée hier sur le sujet, une responsable auprès de l’entreprise a apporté des explications. « Notre page s’appelle "SPAT port Toamasina officiel " et non " SPAT Société du port autonome de Toamasina ". Nous n’avons rien à avoir avec ce dernier. Nous avons toutefois pris les mesures nécessaires. D’ailleurs, le directeur général de la SPAT, Avellin Christian Eddy, ne dispose pas de compte personnel ni de page Facebook ».

En effet, une plainte se trouve déjà entre les mains de la Police en ce moment. « La SPAT a déjà déposé une plainte en décembre dernier. Nous saisissons déjà l’affaire. Notre équipe a déjà envoyé une réclamation auprès du siège de Facebook en Irlande afin d’identifier l’utilisateur du compte. Par ailleurs, les réquisitions et les enquêtes se poursuivent. Mais ce qui est sûr, c’est que cette personne sera accusée d’usurpation d’identité et de diffamation », explique un commissaire.

D’après toujours ce dernier, l’auteur de ces actes est condamné par la loi 2014-006 portant sur la cybercriminalité. Pour ne citer que l’article 19, « Quiconque aura sciemment, sur un support informatique ou électronique, usurpé l’identité de toute personne physique ou morale, ou une ou plusieurs données de toute nature permettant de l’identifier, en vue de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à la considération de ces derniers, sera puni d’un emprisonnement de six mois à dix ans d’emprisonnement et d’une amende de 600 000 à 18 000 000 d’ariary ». Par ailleurs, l’injure commise envers les particuliers, par le biais d’un support informatique ou électronique, lorsqu’elle n’aura pas été précédée de provocation, sera punie d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 10 000 000 d’ariary ou l’une de ces peines seulement.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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