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Madagascar reçoit toute l'attention du monde ! La dernière déclaration du Président Andry Rajoelina sur le démarrage des recherches en vue de trouver un remède contre le coronavirus, avant -hier, a fait couler beaucoup d'encre dans la presse étrangère. De la France au Canada, la nouvelle a quasiment fait le tour du monde. Rappelons que le Chef de l'Etat a donné son accord en vue de l'essai clinique d'un traitement à base de plantes malagasy qui pourrait éventuellement guérir le coronavirus. Les patients qui donneront leur consentement pourront immédiatement être sujets aux soins y afférents. Soins qui ne devraient comporter aucun risque car se basant sur l'utilisation de plantes médicinales que l'on trouve dans le pays même.

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Coronavirus - Une journée calme

Le Centre de commandement opérationnel COVID- 19 a annoncé une bonne nouvelle hier. Selon les tests effectués par l'Institut Pasteur de Madagascar, aucune personne n'a été infectée par le coronavirus. Mais ce n'est pas une raison pour baisser la garde.

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La une du 10 avril 2020

La fondation Axian, l’OPHAM et l’OMS ont offert 6 000 boîtes d’hydroxychloroquine à l’Etat malagasy. La stratégie de l’Etat pour lutter contre la pandémie a évolué, a indiqué le Président de la République Andry Rajoelina. Le président directeur général de la Fondation Axian, Hassanein Hiridjee, a remis officiellement ces dons au Président malagasy, hier dans l’après-midi, au Palais d’Etat d’Iavoloha. Il a tenu à cette occasion à saluer les efforts de l’Etat malagasy et en particulier ceux du Président malagasy dans la lutte contre la propagation du Covid-19. « En tant qu’acteurs du secteur privé, nous souhaitons être à vos côtés et participer à ce combat », a indiqué Hassanein Hiridjee lors de la remise de ces cartons de médicaments.
Ces doses d’hydroxychloroquine viendront compléter le protocole de traitement du coronavirus adopté par le comité scientifique malagasy et pourront traiter potentiellement 2 000 patients atteints du Covid-19. Ces médicaments seront ainsi répartis dans les hôpitaux dédiés aux soins des malades atteints du coronavirus. Ils viendront renforcer la nouvelle stratégie mise en place par l’Etat malagasy de la « guerre » contre la pandémie, a indiqué le Président de la République Andry Rajoelina. Durant les dernières semaines, l’Exécutif a principalement ciblé les potentiels porteurs du virus, venant des zones à risques et de tout l’étranger. « Aujourd’hui c’est le contraire, nous allons aller à la source dans les Districts, les Fokontany, pour pouvoir détecter les malades afin de les traiter au plus tôt », a précisé le locataire d’Ambohitsorohitra. « Madagascar a aujourd’hui, tout, pour faire face à cette pandémie », rajoute-t-il. Hier soir, au cours de son allocution télévisée sur la télévision nationale malagasy, le Président malagasy a indiqué que la Grande île disposait déjà de près de 10 000 doses d’hydroxychloroquine pour soigner les malades auxquelles se rajouteront donc ces 6 000 boîtes.
La Rédaction

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la une du 09 avril 2020

Le nombre de cas confirmés est désormais de 93 dont un patient gravement atteint. Tel a été le dernier rapport effectué par le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, porte-parole du Centre de commandement opérationnel Covid-19, hier vers 13h à la Télévision nationale malagasy. Au cours de ces dernières 24 heures, 5 nouveaux cas confirmés de coronavirus ont été déclarés par l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM), a-t-elle précisé. Parmi ces nouveaux cas, 4 ayant contracté le coronavirus ont été comptabilisés le soir du mardi dernier. Tandis que l’autre cas positif au PCR a été identifié hier avant l’annonce officielle. D’après ses explications, 4 des 5 nouveaux cas constituent des cas contacts dont deux ont été localisés à Antananarivo. Les deux autres sujets contacts ont été identifiés dans la Région d’Analanjirofo.
4 nouveaux cas de guérison. Depuis dimanche jusqu’à hier vers mdi, le nombre de personnes ayant réussi à combattre cette nouvelle maladie respiratoire s’accroit. Au total, 11 patients sont déjà sortis des hôpitaux. Ainsi, 82 personnes sont toujours traitées au niveau des établissements sanitaires dans tout Madagascar. Toutefois, ces patients guéris doivent se soumettre aux mesures de confinement en rejoignant la communauté.
Recueillis par K.R.



Des dispositifs adaptés à la situation. Malgré l’annonce faite par le Président de la République sur la suspension des activités de l’administration publique, des fonctionnaires poursuivent leur travail pour assurer un service minimum utile au fonctionnement du pays, en particulier sur le plan économique. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat continue ainsi de travailler pour permettre surtout les échanges commerciaux, notamment l’importation des produits de première nécessité (PPN) mais aussi des matériels médicaux indispensables à la lutte contre la propagation du coronavirus à Madagascar.
Rattachée à ces activités, la Direction générale des Douanes continue également de fonctionner. Pour une meilleure qualité des services, cette dernière a même décidé de rétablir sa ligne verte 360. « Cette disposition a surtout été prise pour répondre aux besoins de nos usagers, plus particulièrement en cette période de crise. Ainsi, la demande de renseignement, d’assistance mais aussi les doléances seront plus simples. Et nous pourrons être d’autant plus réactifs vu que les différentes informations circulent plus vite. En cette période d’état d’urgence sanitaire, toutes les mesures prises doivent notamment permettre de réagir de manière plus rapide et plus réfléchie », a soutenu un responsable au niveau de la Douane. Toute personne pourra ainsi accèder gratuitement à ce numéro du lundi au vendredi, de 8 heures à midi.
Rova Randria

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Quid de l’indiscipline !

Le pays va pour une deuxième quinzaine de confinement du  moins pour les trois villes touchées par le Covid-19, à savoir Antananarivo (Analamanga), Toamasina (Atsinanana) et Fianarantsoa (Haute-Matsiatra). La décision de l’Etat de proroger pour une nouvelle quinzaine de jours de confinement a été dictée par une tendance à la hausse de la propagation du coronavirus enregistrée dans ces trois Régions. Et la raison principale de la difficulté à endiguer la pandémie vient du fait du manque avéré de respect du confinement ainsi que  les autres mesures à adopter. Aussi, faudra-t-on renforcer les dispositions pour faire appliquer davantage les mesures d’urgence de prévention, à savoir le confinement, le port obligatoire de masque quand on sort de chez soi, le lavage au savon systématique des mains et le respect de distanciation d’un mètre vis-à-vis d’un tiers ou dans un groupe.
Néanmoins, les efforts des autorités afin de juguler cet ennemi non seulement invisible mais également inconnu, à en croire les avis de certains spécialistes, buttent contre un état d’esprit indiscipliné constaté sur terrain. On se comporte comme si de rien n’était. Pire, on donne l’impression qu’on se moqueéperdument des mesures prises. Une méprise fortement inquiétante qu’il faudrait essayer de comprendre.
Beaucoup, au niveau des masses populaires, estiment que le Covid-19 est la maladie des gens aisées. Des personnes qui ont le privilège de se déplacer ailleurs. Le coronavirus ne concerne pas, semble-t-il, le bas peuple ! Une vision totalement erronée !
La triste réalité de ce qui se passe actuellement au pays reflète dans une certaine mesure la sinistre situation qui prévaut en Europe notamment des pays-épicentres du coronavirus comme l’Italie, la France, l’Espagne, où le coronavirus fait d’énormes dégâts. Des pays où la démocratie s’érige en règle d’or. Des pays dont la liberté d’expression, le refus d’obéir règnent tandis que toute forme de dictature est à bannir. En France, l’héritage culturel de 1789 et celui de « mai 68 », plus près, qui se résume en trois mots, liberté, égalité et… insoumission, tient route toujours. Donc, on ne veut pas se plier aux consignes du genre confinement. Conséquence, le Covid-19 fait des ravages impensables.
Une petite comparaison avec ce qui se passe dans certains pays où le dirigisme d’Etat prédomine suffit à nous rendre compte des dégâts dans les pays de « liberté ». En Chine, pays de départ du virus, un régime communiste avec un milliard cinq cents millions d’habitants a pu endiguer avec succès en trois mois la propagation du coronavirus et cela grâce à un esprit de discipline etau  respect total du confinement. En Russie, le chiffre arrêté au 5 avril fait état 5 389 contaminés et 45 décès. Des chiffres à comparer avec ceux des pays européens et américains sont nettement insignifiants. Toute chose a son revers. Et la démocratie n’y échappe pas.
Madagasikara, parmi les pays d’Afrique ayant subi le diktat de la France (référence : « Discours de la Baule » du 20 juin 1990 de Mitterrand) d’imposer la démocratie sur le sol africain assimile mal sa « démocratie » et dérape vers l’anarchie.
Le pouvoir en place a grandement intérêt à imposer d’une manière ou d’une autre le confinement quitte à réapprendre de force au peuple la notion de discipline.
Ndrianaivo



La journée d’hier a montré une fois de plus l’indiscipline de certains habitants de la Capitale. Une des villes les plus touchées par le Covid-19 et où le confinement partiel devient, depuis 17 jours, une obligation, mais la matinée d’hier ne l’est pas pourtant. Des milliers de personnes et autant de véhicules circulaient dans la Capitale comme si la levée du confinement a été annoncée par on ne sait qui. La circulation est loin d’être fluide comme ces derniers jours et pire des embouteillages ont été constatés au grand désespoir des agents de police, submergés par cette vague  de véhicules sillonnant les rues. Le nombre de piétons a connu aussi une nette augmentation comme si tout le monde s’est donné le mot de sortir du confinement. Et pire, le port de masque tant réclamé pour ceux qui sortent de leur maison n’a pas été du tout respecté. Des attroupements se font également remarqués ici et là afin, peut-être, de transmettre au plus vite le virus.
 Quelle mouche a piqué ainsi la population de la Capitale d’aller défier le Covid-19 et braver les recommandations des professionnels de la santé. «  Avec la hausse du nombre des cas contacts ces dernières heures, je suis choqué par cette inconscience collective qui met en péril la santé des autres », se plaint une dame en confinement à domicile. Elle est loin d’être seule ahurie par la situation d’hier et qui se demande de la prise de responsabilités de ceux censés d’appliquer les règles. A ce rythme, renchérit un chauffeur de taxi, en chômage technique, ce n’est pas demain qu’on va reprendre le volant. Lui qui implore tout un chacun à ranger au fond du placard l’égoïsme et d’adhérer à la discipline,  principale arme qui a permis aux Chinois et aux Coréens de vaincre la pandémie. « Je ne crois pas qu’il y a urgence pour que toutes ces personnes sortent, ou elles vont faire leurs provisions », ironise –t-il en désignant un jeune couple, main dans la main, qui semble vivre sur une autre planète où le Covid-19 n’existe pas. Des commerçants figurent aussi en haut du tableau des indisciplinés, notamment ceux qui gèrent des boutiques non essentielles. Des vendeurs de pièces automobiles, habits, téléphones ou autres articles ménagers, qui sont loin d’être des produits de première nécessité, opèrent tranquillement.
Des comportements qui font monter la colère de ceux qui suivent à la lettre les recommandations pour leur santé et celle des autres. « Que font les Forces de l’ordre pour mettre fin à cette indiscipline généralisée. Il faut maintenant passer aux répressions après une première quinzaine  de sensibilisation », recommande un trentenaire, las de l’insouciance des autres. C’est seulement en fin de matinée que des escouades de militaires, à bord de voitures blindées, arpentaient les rues de certains quartiers de la ville d’Antananarivo pour enjoindre les passants à rentrer et les commerçants de fermer boutiques.
La Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), dans un communiqué signé par le maire Naina Andriantsitohaina, martèle les mesures à respecter pour les quinze prochains jours de l’état d’urgence sanitaire. « Sont interdites à partir de 12 heures, la circulation des personnes, des voitures et motos sauf autorisation spéciale, l’ouverture des marchés municipaux, les grandes surfaces, les grossistes. Par ailleurs, l’exercice des commerces et gargotes sur les voies et places publiques, l’ouverture des lieux dont l’activité rassemble des groupes de personnes tels que restaurant, boîte de nuit, karaoké, casino et bar, tout regroupement sur les voies et places publiques sont également interdites », précise le communiqué qui ajoute que l’inobservation  des dispositions entraîne la fermeture provisoire du local durant la période de confinement, la mise en fourrière des marchandises, le retrait du permis de conduire et la dispersion de la foule ou du groupe.
Des mesures que tant de personnes souhaitent leurs strictes applications pour, du moins, ralentir la transmission du virus qui, notons-le, ne se déplace pas mais se fait déplacer.
La Rédaction





Alors que l’opinion locale était encore surprise par la disparition récente, en France à cause du Covid-19, de pasteur Van, de son vrai nom Ravanona Raliterason, voilà qu’elle risque de l’être encore plus. Récemment, l’on signale le décès de Debusschere  Soamaro Françoise (50 ans), alias Tatie Soazy pour les  intimes, cette infirmière ayant résidé et travaillé en Belgique. Elle est ainsi le troisième compatriote basé en Europe, et le deuxième soignant ayant été emporté par le coronavirus depuis que cette maladie a sévi dans le monde, en particulier sur le continent européen. De son vivant, la victime était aussi la trésorière de la Fimpima Benelux, cette association des orateurs malagasy en Belgique.
Son décès brutal a fait l’effet d’une bombe pour la diaspora établie dans ce pays de l’Union européenne.
D’ailleurs, c’est la Fimpima Benelux ainsi qu’Omer Beriziky, l’ambassadeur malagasy en Belgique, qui ont annoncé officiellement la triste nouvelle et rapidement relayée par le canal d’informations local. De ce fait, les paroissiens du MKMB ainsi que les membres de la Fimpima ont exprimé leur tristesse devant la mort de Tatie Soazy. Ils ont apporté leur soutien moral aux proches de la disparue. À la différence des deux autres malagasy établis à l’étranger et qui sont également décédés des suites de complications liées au coronavirus, aucun détail  n’a été fourni afin de retracer l’état clinique de l’infirmière avant sa mort.
De même, on n’a appris grand-chose sur la vie de la défunte sauf que des témoins, les rares qui l’ont côtoyée, l’ayant décrite comme une bon vivante et à la fois croyante. Une photo d’elle, toute souriante et diffusée sur la page facebook de la Fimpima Benelux, le confirme.
Dire que la nuit du 5 avril dernier, le pasteur Ravanona Ramaharavo Raliterason, alias Van fut emporté à son tour  dans son appartement du XXème arrondissement de Paris. Mais bien avant tout cela, le premier malagasy à décéder du Covid-19 le 21 mars dernier à Lille, un personnel soignant,  fut le Dr Jean-Jacques Razafindranazy.
Recueillis par F.R.

 

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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