Premier objectif. A Ambatovy, l’entreprise minière exploitant le nickel et le cobalt, le département environnemental occupe une grande place. Au sein de la société, ce département mobilise en effet des ressources humaines assez considérables, en comparaison aux autres du même genre bien évidemment. Pour cause, Ambatovy tend bien à réduire au maximum son impact sur l’environnement. « Effectivement, nous sommes une entreprise minière mais nous nous soucions de notre environnement. Chacune de nos actions tourne alors dans ce sens.
Juste milieu. La réaction des défenseurs des droits de l’homme ne s’est pas fait attendre à la suite de l’affaire concernant l’exécution d’un présumé criminel par un agent de la police à Ampefiloha. Dans un communiqué hier, la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) s’est exprimée sur le sujet. Ainsi, ladite commission se réjouit de la réaction du ministre de la Sécurité publique en date du 27 août dernier où il présentait ses excuses et ses condoléances à la famille du défunt tout en annonçant que l’inspecteur de police stagiaire responsable de cette exécution avait été traduit en justice puis placé en détention préventive.
5 personnes suspectées de faits de corruption dans les ventes illicites de terrains communaux, ont été pris dans les mailles du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO). Déférés au parquet du Pôle anti-corruption hier, ils ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora. Il s’agirait notamment d’un ancien responsable au niveau des domaines, d’ex-membres du conseil municipal de la CUA et d’anciens membres de l’exécutif municipal, selon des sources concordantes. Les problèmes liés à la gestion inappropriée des terrains de la Commune sont un sujet favorable aux débats dans la société malagasy.
Actuellement, la famille d'un propriétaire prétendument dépossédé de son troupeau, soit 574 têtes de bovidés à Morombe, est venue dans la Capitale dans l'objectif de rencontrer le chef du Gouvernement. Selon l'information, elle veut renouveler l'interpellation à l'endroit du locataire de Mahazoarivo dans l'espoir que cette personnalité du pays accorde une suite favorable à sa requête et afin de relancer l'enquête plus précisément. Des membres des Forces de sécurité ayant participé à l'opération de sécurisation dans le Sud sont pointés de doigt par la famille plaignante.
Raoul Arizaka Rabekoto est officiellement le nouveau président de la Fédération malagasy de football, 2 ans après Ahmad. Un poste occupé par Doda Andriamiasasoa, l’intérimaire d’Ahmad depuis son départ à la tête de la CAF. La passation de pouvoir entre le nouveau président et le Comité de normalisation a eu lieu, hier, dans une salle bondée d’assistance, au siège de la Fédération. Seulement une poignée de journalistes ont pu entrer et assister à la passation. Raoul Arizaka a été assisté par les membres du Comité exécutif et quelques ligues ainsi que d’anciens collaborateurs au sein de la CNaPs. A cette occasion, il n’a pas manqué de répondre à la presse concernant les propos proférés à son encontre sur le cas de corruption. « Je n’ai pas 5000 euros, je ne gagne même pas cette somme si on se réfère à mon salaire en ariary. L’élection est une stratégie de conviction. Mais peut être que certaines personnes l’ont mal appris. Je ne connais même pas ceux qui ont voté et qui n’ont pas voté pour moi. Les procès-verbaux de l’élection ont été envoyés à la FIFA secrètement. Mais je considère comme si tout le monde a voté pour moi dont 15 ligues y ont été représentées. Donc il est de mon devoir de les servir comme il se doit pour l’intérêt du football. »
L’assainissement bientôt achevé au sein des administrations centrales. 86 % des fonctionnaires de tous les ministères et institutions sont déjà intégrés dans l’Application Unique pour la Gestion Uniforme des Ressources humaines de l’Etat (AUGURE), selon la Direction générale des Finances et des Affaires générales (DGFAG) et le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction Publique et des Lois sociales. Une conférence de presse s’est tenue hier à 67ha pour présenter le bilan de leurs actions. Les responsables vont poursuivre la chasse aux fonctionnaires fantômes dans les autres Régions. « Selon l’instruction du Premier ministre Ntsay Christian, l’utilisation de l’AUGURE doit être finalisée à 100 % à la fin du mois d’aout. 86 % voire 100 % des fonctionnaires au sein de tous les ministères sont maintenant inscrits dans ce logiciel. Cependant, le rythme varie en fonction des départements. 95 % des fonctionnaires au sein de la Présidence sont déjà répertoriés contre 86 % au sein du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. A noter que l’intégration des effectifs dans ce logiciel s’étendra aussi dans les autres Régions. Les travaux ont d’ailleurs commencé ce jour. Ce retard est dû à la formation des agents de l’Etat afin de mieux assimiler l’utilisation du logiciel », rapporte Oliva Randimbiarisoa, directeur général des Finances et des Affaires générales.
Les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna ont annoncé un bilan négatif en matière d’incendie à Antananarivo. Rien que pour le mois d’août, les soldats du feu ont effectué pas moins de 10 interventions. Plus précisément, 18 incendies qui ont eu recours à leur service ont touché plusieurs localités de la ville d’Antananarivo dont Anosibe, Andoharanofotsy, Ivato, Ambohitrarahaba. Outre le décès de cinq personnes, les flammes ont embrasé 105 toits de maisons. Par la suite, 275 sans-abri ont été recensés. Contrairement à l’année dernière, ces chiffres sont plutôt alarmants. Rien que pour le quartier d’Anosibe, deux violents incendies ont dévoré des maisons situées à Anosibe en espace de quelques jours. D’après les explications du lieutenant Ralimbison Yves Helory, Officier de communication et de formation au sein des sapeurs-pompiers à Tsaralalàna, les conditions météorologiques actuelles demeurent favorables à la propagation des flammes en cas d’incendie. « La Capitale est balayée par les vents et commence à être touchée par la sécheresse. Et il existe également les combustibles secs qui favorisent le feu », souligne-t-il. Mais ce qui aggrave la situation, poursuit-il, c’est qu’à Antananarivo, la saison des incendies vient de commencer. Il reste encore une période sèche, à savoir septembre et octobre, avant d’entrer dans la saison des pluies. Toutefois, avec l’imprudence de certains gens, la période des vacances pourrait virer au cauchemar.
Des précautions prises face aux risques d’épidémies. L’arrivée d’environ 800 000 pèlerins dans le cadre de la visite du Pape François à Madagascar, du 6 au 10 septembre prochain, constitue un facteur favorisant la propagation de diverses maladies. Ceci avec la mobilité massive et la promiscuité, d’autant plus que certains pèlerins proviennent des foyers pesteux, entre autres. Pour y remédier, le ministère de la Santé publique (MSP), en collaboration avec l’Agence des transports terrestres (ATT), ont mis en place des postes de contrôle sanitaire. Ces derniers sont opérationnels depuis le début de cette semaine auprès des routes nationales et des entrées des Districts. Les routes nationales (RN) n°1 et 7 les accueillent depuis le week-end dernier, selon les informations recueillies. Les postes se chargeront notamment de la désinfection et de la désinsectisation de tous les véhicules transportant les hôtes, pèlerins ou encore les marchandises et autres matériels.
Les quatre personnes impliquées dans une affaire ayant trait à la cybercriminalité, au cours de la semaine dernière, ont été déférées au Parquet d’Anosy hier. Deux sont des journalistes qui exercent à la fois dans des quotidiens de la place mais aussi sur des sites internet. Quant aux deux autres, il s’agit d’un facebooker accusé d’avoir repris les fausses nouvelles présumées de ces journaux ainsi qu’un employé de la Commune urbaine d’Antananarivo. C’est le ministère de la Défense nationale qui s’est constitué en partie civile pour les poursuivre pour propagation de fausses nouvelles. L’audition des quatre prévenus n’a pris fin que très tard vers le début de la soirée. Une audition à l’issue de laquelle le Parquet leur a accordé une liberté provisoire. Mais tous devront encore comparaître le 16 septembre prochain pour l’audience sur cette affaire.
Bien qu’aucun élément n’ait filtré de ces auditions, on a appris que les quatre suspects auraient tous rejeté les accusations qui pèsent sur eux. Notons que les journalistes en cause ont été assistés pendant toute la phase de l’enquête, aussi bien au niveau de la Police qu’à celui du Parquet, par l’actuel président de l’Ordre des journalistes de Madagascar. « J’ai le droit d’être présent au côté des deux reporters à cause de mon statut de président de l’ordre », déclare Gérard Rakotonirina. L’agent de la mairie d’Antananarivo aurait avancé, selon l’information, qu’on l’a fait arrêté pour un motif dont le concerné ne sait même pas.