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Vendredi dernier, un présumé cerveau du kidnapping était interpellé à Tsimbazaza. Les investigations policières ont révélé qu’il serait impliqué dans des forfaits perpétrés avec ses complices d’un gang spécialisé à la fois dans le kidnapping, les braquages de véhicules sur la RN7 sans parler des attaques à main armée. Les faits. En octobre 2018, Maevatanana fut le théâtre d’une attaque armée. Les cibles : un couple de businessman local. Les assaillants ont fait main basse sur une somme de 80 millions d’ariary. Sitôt informée, la Police s’est mobilisée. Les recherches qu’elle a menées ont débouché sur l’arrestation d’un auteur présumé à l’assaut. La poursuite de l’enquête était telle que quatre autres complices supposés furent également démasqués à leur tour. Mais l’action policière était loin de s’arrêter de sitôt. Un renseignement a révélé que le présumé commanditaire a réussi dans une autre localité.
A nouveau, la Police était partie à la recherché du fugitif.

2584. Tel est l’effectif des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants recensés à Madagascar. Les premiers travaillent auprès des universités et instituts supérieurs, tandis que les seconds s’exercent auprès des centres nationaux de recherche. La majorité d’entre eux exercent à Antananarivo, selon les informations recueillies auprès du SECES (Syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants de l’enseignement supérieur). Cette statistique est largement insuffisante par rapport aux besoins. « Contrairement aux informations véhiculées, la relève existe dans le domaine de l’enseignement supérieur. Le problème réside dans la suspension du recrutement et du reclassement, ces dernières années. La preuve, plus de 1 250 demandes d’assistants et assistants de recherche ainsi que 250 autres de Maîtres de conférences ou Maîtres de recherche ont été reçues mais restent en suspens jusqu’ici », informe le Pr Sammy Grégoire Ravelonirina, président du SECES section Antananarivo. Avec le gel du recrutement, la majorité de ces diplômés de l’enseignement supérieur travaillent comme vacataires.

« Miara-mirona ». Députée du District d’Ambatofinandrahana, Christine Razanamahasoa a été élue, sans surprise, présidente de l’Assemblée nationale lors de la rentrée parlementaire d’hier. Seule et unique candidate en lice pour le poste, elle a été « plébiscité » lors d’un vote à bulletin secret en séance plénière, avec 147 voix sur 147 exprimées.  4 députés étaient absents lors du vote. Elle avait été désignée, la veille, par la coalition majoritaire à la Chambre basse, Isika Rehetra miaraka amin’ny prezida Andry  Rajoelina, dont elle est issue, comme candidate au perchoir. Hier, sa candidature a reçu le soutien des députés élus sous l’étiquette d’indépendants, notamment ceux du « Groupe parlementaire de la République » présidé par le député Neypatraiky Rakotomamonjy. Opposition au pouvoir actuel, le Tiako i Madagasikara, par le biais de la députée Maître Hanitra Razafimanantsoa, élue dans le premier arrondissement de la Capitale, affirme également soutenir la candidature de Christine Razanamahasoa espérant que cette dernière respecte  la démocratie au sein de l’Hémicycle, soit ouverte et à l’écoute des députés. Son élection est logique. La parlementaire est une proche du Président de la République Andry Rajoelina.

L’enquête menée dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet national financier (PNF) français concernant les époux Ravatomanga (Groupe Sodiat) vient de prendre une tournure en faveur de ces derniers. En effet, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris a infirmé, le 24 juin dernier, les ordonnances autorisant les saisies immobilières prises le 15 juin 2018 par le juge des libertés et de la détention concernant des biens appartenant au couple suscité situés sur le sol français. En clair, la Cour a ordonné la mainlevée immédiate des saisies en question, ayant estimé que les mis en cause n’ont violé aucune norme fiscale ou comptable en vigueur. Pour mieux comprendre cette affaire, il faut savoir qu’elle a démarré suite à des dénonciations, orchestrées visiblement par des politiciens malagasy, apparues dans la presse aussi bien nationale qu’internationale. Les délations en question accusent Maminiaina Ravatomanga de trafic de bois de rose, de corruption et de fraude fiscale. Selon certaines sources également, les accusations auraient été appuyées par une « déclaration de soupçon » de bien mal acquis effectuée auprès de la Justice française, une démarche qui aurait eu pour effet de déclencher l’enquête préliminaire du PNF.

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Que des ratages !

 L’audiovisuel public peine à sortir de l’auberge. Etant la plus ancienne sinon l’ainée des chaines de télévisions locales, la télévision malagasy (TVM) traine encore les pattes et se trouve, en dépit de tout, dans le peloton de la queue. Il fut un temps à ses débuts,  des années 60, où la TVM faisait la fierté du pays. Des Jean-Louis Rafidy et bien d’autres animaient les émissions avec brio. Des commentateurs d’évènements de haut vol avec des analyses intéressantes et instructives. Rien d’étonnant dans la mesure où ces animateurs de chaine avaient bénéficié des formations dans les grandes écoles spécialisées sous d’autres cieux. Les responsables de l’époque misaient en premier plan la formation des agents. Mais depuis, abandonnée à elle-même, la TVM ne cesse de dégrader. Les matériels à la disposition ne parviennent plus à suivre l’évolution des progrès technologiques de la communication. Or les besoins ne cessent de croître. Les régimes successifs dont notamment celui de la Deuxième République firent de la négligence en la matière. Les reportages des derniers évènements d’importance capitale pour le pays laissèrent à désirer. Un goût amer empoisonne la gorge des téléspectateurs. Le reportage en direct du grand défilé militaire du 26 juin au stade municipal de Mahamasina par le bon soin de la TVM provoquait un sentiment d’insatisfaction. Tant sur le plan technique que dans le domaine de la consistance des commentaires, la qualité de la prestation frise la médiocrité. En effet, la qualité technique des images transmises frôle le … n’importe quoi et les commentaires y afférents sont plats. On aimerait savoir l’historique complet de l’Armée malagasy, tout le parcours qu’elle a traversé. Un effort de documentation s’imposait. Les reportages en direct des évènements autour de l’accueil triomphal que toute population réserva à nos héros laissèrent perplexes les téléspectateurs. Non seulement, la qualité technique vole en basse altitude, au ras-du-sol, que la teneur des commentaires avoisine le creux.

La première participation de Madagascar à une phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) s'est avérée une belle aventure. Non seulement du fait que c'est une grande première mais surtout de la prouesse réalisée par sa sélection nationale en ne faisant éliminer qu'en quarts de finale. Et ce après avoir dompté certaines grandes nations du football continental à l'image de la Guinée, du Nigeria et de la RD Congo. Ces deux derniers, notons-le, sont des illustres du ballon rond africain à travers respectivement leur équipe nationale, vainqueur de l'épreuve et maintes fois mondialistes, et de leur club à savoir le Tout puissant Mazembe, multiples champions d'Afrique. Ainsi, le parcours des Barea mérite amplement d'être salué à sa juste valeur.

 

Samedi dernier, des éléments de la brigade des stupéfiants de la police ont arrêté 3 personnes âgées entre 25 et 46 ans pour trafic de chanvre. Depuis le 4 juillet, les limiers de ladite brigade furent informés sur les agissements suspects de présumés trafiquants à Anosizato. Lors de leur descente sur les lieux, ils ont repéré un suspect débouler d’une ruelle et qui était flanqué d’un sac à dos noir.

 

Des victimes humaines de la rage canine et féline. 99 % de la rage affectant les êtres humains proviennent des chiens et des chats. A Madagascar, ce sont notamment les chiens qui en constituent les principaux vecteurs. Mais que ce soit un chien ou un chat enragé, la salive, la morsure, la griffure ou le léchage de ces animaux de compagnie entrainent annuellement la mort  d’une dizaine de personnes à Madagascar. Et les statistiques publiées par le ministère de la Santé publique (MSP) le confirment. « On enregistre annuellement 10 à 15 personnes décédées à cause de la rage », précise la Direction de veille sanitaire et de surveillance épidémiologie (DVSSE).

 

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Elus dignes et responsables

Sans transition, le pays passe d'un évènement de taille à un sujet capital. A peine les Malagasy viennent de vivre avec forte et intense émotion grâce aux prestations inédites des Barea que voilà le Parlement fraîchement élu qui entre en action nous coupe déjà le souffle. L'exploit sans précédent de la bande à Faneva fascine le pays tout entier. Elle a réussi à émerveillé les 25 millions de malagasy. Depuis que la Fédération malagasy de football (FMF) existait, Madagascar n'a jamais pu franchir au-delà du Canal de Mozambique pour participer à des compétions continentales en phases finales du niveau de la CAN ou à d'autres joutes internationales de la taille des mondiales. Tellement, Nicolas Dupuis et ses protégés nous ont conduits aux anges que les réalités nationales toutes aussi importantes et décisives nous échappent. Maintenant, il faut revenir sur terre !

 

Associer le développement de l’agriculture à la conservation de l’environnement. Notre biodiversité est aujourd’hui en grand danger. Effectivement, les mauvaises pratiques agricoles prédominent encore jusqu’à maintenant. Les feux de brousse restent la technique la plus utilisée pour fertiliser le sol. Pourtant, leurs conséquences sont d’autant plus néfastes pour l’environnement que pour le secteur agricole, pour ne citer que les impacts liés au changement climatique. Il est alors plus que nécessaire de réagir afin de sauvegarder ces deux filières.

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Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

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