Roland, Henri et Ranary, ainsi se prénomment les victimes qui avaient été probablement torturées avant qu'elles ne soient assassinées. Cette horrible affaire remonte à fin mai , à Antanifotsy. A l'index, 27 militaires de la RFI. Notons que les corps de ces employés d'une centrale hydroélectrique d'Ambohimahasoa avaient été délibérément jetés dans la rivière Onive locale. Une source d'information a avancé qu'un quatrième compagnon des premiers avait été également arrêté par les militaires. Mais depuis, nul ne sait plus où le malheureux doit se trouver actuellement. Depuis, les 27 militaires mis en cause ont été arrêtés puis placés en détention provisoire, dans l'attente de leur prochain jugement.
Mardi, la Haute Cour constitutionnelle a proclamé les résultats officiels des élections législatives. Les députés se réuniront pour leur première session le mardi 16 juillet prochain. A l'ordre du jour figure notamment l'élection du président de l'Assemblée nationale et du bureau. L'heure est actuellement aux lobbyings au sein du Palais de Tsimbazaza. A la suite de la mise en place de l'Assemblée nationale, la démission du Gouvernement Christian Ntsay est attendue par certains observateurs. Et ce pour se conformer à l'article 54 de la Constitution qui dispose que : « Le Président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l'Assemblée nationale.
Deux défaites face à la RD Congo. C'est le triste bilan des rencontres livrées par les Barea face à la RD Congo, avant les 8e de finales de ce dimanche à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2019. C'est dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2017 que les deux formations se sont rencontrées pour la dernière fois. Les Congolais prenaient le dessus à l'aller, 2 à 1, et au retour à Mahajanga, 6-1. C'est ce large succès au stade Rabemananjara que les fans de la RD Congo exhibent sur les réseaux sociaux, depuis hier, pour démontrer que les Barea sont largement à la portée de leur équipe.
La proclamation des résultats officiels et définitifs des législatives du 26 mai 2019 par la Haute Cour constitutionnelle (HCC) ce mardi 2 juillet à 16 heures tapantes retient toujours le souffle de tout un pays. Attendu impatiemment par tous les acteurs politiques nationaux, le verdict est finalement tombé. Un Arrêt sans appel ou formellement définitif (Tsy azo ivalozana). Aucune autre Juridiction de la République ne pourra remettre en cause le jugement ou la Décision des Hauts Conseillers d'Ambohidahy.
L’euphorie de la qualification des Barea au second tour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) estompée, les regards se tournent vers les acteurs de cette prouesse. Ahmad, le président actuel de la Confédération Africaine de Football (CAF) demeure un des précurseurs de cette première participation de Madagascar à la phase finale de la CAN. Une fois élu, à la tête de l’instance suprême du ballon rond africain, il a effectué un profond changement quant au nombre des participants en le passant de 16 à 24 équipes. Et ce dans le but d’élargir et de donner plus d’ampleur à la plus prestigieuse compétition du continent. Si auparavant la qualification directe à la phase finale revenait uniquement aux premiers des groupes, la nouvelle formule a également ouvert la porte aux seconds de la phase éliminatoire. Un changement bénéfique à certaines nations qui y accèdent pour la première fois à l’instar de la Mauritanie, du Burundi et de Madagascar. « Nous étions toujours en course à la CAN mais bloqués toujours à la seconde place à la fin des éliminatoires. Si ce format était appliqué auparavant, c’est plus que certain que l’équipe nationale malagasy aurait déjà pris part au moins deux fois à la phase finale » soupire Fidy Rasoanaivo, un des grands joueurs de la sélection malagasy à l’époque. Avec la génération de Claude Kely, son défunt frère Haja et bien d’autres, Fidy, devenu entraîneur à l’île Maurice, estime que la formation de la sélection nationale d’antan n’a rien à envier de celle d’aujourd’hui.
Une coopération de longue date. La Banque africaine de développement (BAD) a soutenu Madagascar depuis 1977. Dans le cadre de cette coopération, la Grande île accueille en ce moment la quinzième réunion de restitution du Fonds africain pour le Développement (FAD) au Carlton, Anosy. Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président Andry Rajoelina a affirmé sa volonté de poursuivre sa collaboration avec la BAD afin d’atteindre l’émergence économique du pays. « Nous partageons les mêmes ambitions de mettre le continent africain sur les rails de l’émergence. D’ailleurs, les priorités de la BAD coïncident parfaitement avec la Politique générale de l’Etat mis en place afin de traduire notre vision en action à travers notre stratégie d’émergence. Grâce aux aides de la FAD, nous pourrons assurer l’avancement concret de nos projets d’infrastructures et de développement humain prévu par le plan Emergence Madagascar. Nous amorçons une nouvelle ère dans la vie socio-économique de notre pays puisque nous démarrons une série de réformes nécessaires, relatives à la transformation profonde de la manière de gouverner à Madagascar. Pour cela, nous comptons sur la BAD dont nous sommes membres et aussi sur le soutien des pays contributeurs dont les représentants ici présents »,
Un pas de plus franchi dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Après celle de Toliara, le week-end dernier, la Brigade féminine de proximité (BFP) d’Antananarivo vient de bénéficier des dons de la part de Mialy Rajoelina, à la fois Première dame, présidente-fondatrice de l’association Fitia et ambassadrice de l’UNFPA dans la lutte contre les VBG. La remise des dons, composés de 2 motocyclettes, 1 sono mobile, 1 ordinateur portable et 1 autre de bureau, 1 appareil photo, 1 imprimante ainsi que 2 tables de bureau, 4 chaises, 1 armoire ou encore 6 téléphones mobiles avec flotte Telma, s’est tenue hier au siège de la BFP, dans l’enceinte du Commissariat central de Police à Tsaralalàna. Ces équipements faciliteront les interventions des 42 femmes policières membres de cette Brigade, axées notamment sur les sensibilisations et les préventions. « Nous allons continuer à mettre en place des structures telles que la Brigade féminine de proximité pour renforcer la lutte contre les violences basées sur le genre. Osons briser le silence et dénoncer les violences », déclare l’ambassadrice de lutte.
Plus de 300 cas de violences depuis janvier
Un dossier sur 3 traités auprès de la Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM) concerne les VBG. Les violences domestiques et conjugales sont les plus fréquentes. Depuis le mois de janvier de cette année, 317 cas de coups et blessures volontaires ont pu être traités. A cela s’ajoutent 137 cas d’adultère, 33 cas d’abandon de foyer et 10 cas de non contribution aux charges des ménages.
Dans une déclaration publiée hier, Marc Ravalomanana a annoncé l’appartenance du parti TIM à l’opposition. Par cet acte, l’ancien exilé d’Afrique du Sud dévoile sa stratégie après les deux défaites électorales que sa propre personne et son parti ont essuyées depuis janvier de cette année. L’homme entend tout simplement bénéficier des dispositions de la loi n°2011 – 013 du 9 septembre 2011 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition, à laquelle se réfère
d’ailleurs la déclaration en question. Plus précisément, Marc Ravalomanana vise le poste de chef de file de l’opposition qui, outre le statut de député qui lui revient de droit, lui confère un certain nombre de droits et avantages (voir encadré). Bien que le TIM soit arrivé en troisième position (après l’IRD et les Indépendants) à l’issue de l’élection législative, il n’est pas automatique cependant que le statut de chef de file de l’opposition revienne à son dirigeant fondateur. L’alinéa 1 de l’Art. 6 de la loi suscitée dans son alinéa 1, dispose en effet que « Après chaque élection législative, les groupes politiques remplissant les conditions exigées par l’article 2 ci-dessus et qui se déclarent officiellement d’opposition désignent d’un commun accord un chef de l’opposition officiel ».
La Haute Cour constitutionnelle a tranché. Sans surprise, les résultats confirment l’écrasante victoire de la coalition présidentielle, entraperçue à l’issue des résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante il y a quinze jours. Sur les 151 noms énumérés par le président de la HCC, Jean Eric Rakotoarisoa hier, 84 sont de l’Isika rehetra miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina. 46 portent l’étiquette d’indépendant. L’opposition (voir article par ailleurs) qui entendait jouer le troisième tour de la dernière élection présidentielle n’a réussi à glaner que 16 sièges. Les 5 derniers sièges sont revenus à divers petits partis. Des résultats similaires à ceux proclamés par la CENI le 15 juin dernier. L’intégralité des requêtes déposées à Ambohidahy a été déclarée irrecevable ou infondée, et n’a donc pas influé sur la décision finale. Des rectifications et les redressements ont été opérés par la HCC, sans que ceux-ci n’altèrent le cours du vote. Les résultats de 6 bureaux de vote, dont deux à Ambilobe, un à Ifanadiana, un à Maintirano, un à Mampikony et un dernier à Ambovombe Androy ont été invalidés. 148 voix obtenues de manière irrégulière par un candidat dans le District d’Analalava dans la Région Sofia ont également été annulées. Les juges électoraux ont aussi procédé à l’annulation des résultats d’une soixantaine de bureaux de vote à Toliara II, suite à la destruction des plis électoraux destinés à la HCC, à la CENI et à la SRMV. De même, les élections des bureaux de vote concernés par les suspicions de fraude majeure pour des bureaux de vote à Ambositra et Tsihombe, relevés par la CENI, ont aussi été annulées par la HCC.