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La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo avait annoncé que la réforme du Code de la communication médiatisée, inscrite dans son « contrat-programme », ferait partie de ses priorités. La concrétisation de cet engagement prend forme. Première étape de la réforme de ce texte à polémique, la ministre fait appel aux patrons de presse pour débattre de l’élaboration de ce projet de loi. « Suite à des études menées par l’équipe juridique du ministère de la Communication et de la Culture sur la législation relative à la communication médiatisée, il a été constaté diverses dissensions causées par celle-ci. Pour mener la réforme, le ministère entend franchir la prochaine étape et veut consulter les différentes parties prenantes », peut-on ainsi lire dans une invitation signée par le directeur général de la Communication auprès du MCC, Fanahimanana Tiaray. Prônant une démarche participative et inclusive des acteurs du monde des médias, la nouvelle ministre a insisté sur des débats partant de l’avant projet de loi élaboré avec les partenaires tels que le Programme des Nations Unies pour le Développement. « Afin de permettre à toutes et à tous, et surtout aux acteurs des médias de s’exprimer dans une démarche participative ; pour valoriser la culture malagasy du  « teny ierana » et de la démocratie ; le ministère de la communication et de la Culture a l’honneur d’inviter tous les patrons de presse (écrite-papier ou en ligne-, audiovisuelle) à une rencontre valant consultation qui se tiendra au siège dudit ministère à Nanisana le vendredi 12 avril 2019 à 9h du matin », est précisé dans l’invitation du DG de la Communication auprès du ministère.

Très en colère. Le ministre de l’Environnement et du Développement durable Alexandre Georget l’est, selon un de ses conseillers spéciaux. Joint au téléphone, celui-ci dit que le ministère suit de très près l’évolution de la très médiatique affaire de Vohibola, la seule forêt humide restante du littoral est située à 60 km de Toamasina sur les rives du canal des Pangalanes (cf. notre édition du 2 avril). La forêt vit ses dernières heures à cause des activités illicites sans précédent qui menacent sérieusement sa survie.
« J’étais avec le ministre ce matin (ndlr : mardi) lorsqu’il donnait l’ordre au directeur régional de l’Environnement et du Développement durable (DREDD) d’Atsinanana de relâcher immédiatement les gens de Vohibola. Le ministre était très en colère », a révélé le conseiller spécial. Sur ordre du DREDD, Christian Ratsimbazafy, deux femmes de Toamasina et trois hommes de Brickaville, tous sous son autorité, avec six gendarmes (trois d’Ambinaninony et trois autres de Brickaville) ont arrêté samedi douze villageois.
«  Ils m’ont pris chez moi à 6 heures du matin. Ils ont sur-le-champ confisqué mon téléphone. Voilà pourquoi je n’ai pas pu informer les autres. Mon bien ne m’a été restitué que lundi matin », a raconté une des victimes qui a été relâchée hier soir après des heures d’enquête et de tracasseries inutiles au bureau de la DREDD à Toamasina. Joël Talata, 84 ans, le plus vieux du groupe a aussi retrouvé sa liberté avec elle après avoir subi le même traitement au même endroit.

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L’IEM sur le circuit

 L’Initiative pour l’émergence de Madagasikara démarre et marche. Comme dans un circuit de Formule 1, après le top de départ, les bolides démarrent en trombe. Sur une piste d’envol, l’aéronef  décolle à merveille. A ce rythme, il atteindra la vitesse de croisière d’ici peu. Les grands chantiers prévus par l’IEM et promis dans les actes treize du Velirano débutent. A peine débarqué au pays après un voyage fructueux à l’île Maurice, le Chef de l’Etat descendit sur Toamasina, le Grand Port de l’Est et ce pour constater de visu l’arrivée à bon port le navire transportant les 16.500 tonnes de « Vary mora » que le candidat n° 13 avait promis lors de la campagne électorale. Rajoelina Andry tenait à être présent pour la réception de ce PPN hautement stratégique que la population a besoin dans la vie quotidienne. Il n’y a pas un jour sans que le riz ne soit présent dans les repas du vahoaka. Et c’est une peine indescriptible de l’avoir raté à même une fois dans la journée. Dans la même foulée, le Président a fermement promis aussi le démarrage effectif de la construction de l’autoroute reliant le port à la Rn2 B, une portion de 7 km, facilitant bien sûr la circulation dans la ville. Une promesse de campagne que le candidat Rajoelina, élu Président de la République, tient à honorer. Tout démarrera lors de la prochaine descente. En même temps, il a donné un ordre formel aux responsables locaux de réhabiliter illico les rues de Toamasina, en état de délabrement avancé. Sitôt atterri au pays après une visite d’Etat très prometteuse en terre de Maki Shall, le Président Rajoelina Andry rejoint, pour la énième fois, le Grand Port de l’Est. Cette fois-ci, l’objet de la tournée consiste à superviser le démarrage effectif des travaux de l’autoroute promise et de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation des tronçons de rue qu’il avait ordonné d’exécuter.

 Ra Jean-Bà (nom d’emprunt) croupissait depuis deux ans dans une prison malagasy suite à un vol de deux poules et trois canards. Là, il attend tranquillement son procès, bien que ce soit son droit absolu, il n’a demandé ni une liberté provisoire encore moins une évacuation sanitaire dans un centre hospitalier de la Capitale. Jean Bà savait que ce genre de demande nécessite une mobilisation financière dont il ne possède pas. Vie de Nabab Contrairement à Jean Bà, une certaine C.R., a les moyens financiers pour se soustraire à une détention préventive à la prison d’Antanimora. C.R, n’est pas effectivement n’importe qui. Cadre supérieur et bras droit d’un investisseur français possédant 3 usines en zone franche, une à Madagascar et deux à l’étranger, C.R et son époux, A.F., étaient des personnes de confiance de l’investisseur et au fil des mois, le couple faisait partie du cercle d’ amis intimes de celui-ci..

« L’eau c’est la vie ! », tel fut les premiers mots du Président de la République, Andry Rajoelina, lors de la cérémonie de réception officielle de 459 pompes à eau venant de l’UNICEF hier au port de Toamasina. Des dons qui vont profiter à plusieurs régions de la Grande île qui souffrent des problèmes d’accès à l’eau potable. D’emblée, le Chef de l’Etat a adressé ses vifs remerciements au représentant de l’UNICEF à Madagascar, Michel Saint-Lot qui a remis personnellement les dons. Il a salué ce geste qui, selon lui, résoudra les difficultés de plusieurs ménages. Parmi les zones les plus fragilisées en matière d’accès à l’eau potable figure le Grand Sud. Au lendemain de son arrivée au pouvoir, cette partie de l’île a été le premier endroit visité par le Chef de l’Etat qui fut entouré des partenaires techniques et financiers. Le Président de la République a également promis un suivi étroit de l’installation de ces pompes à eau. Pour sa part, le représentant de l’UNICEF a salué la réactivité et la rapidité du numéro un de l’Exécutif dans ses actions pour le développement de Madagascar. « Vous portez – bien votre nom de TGV » a – t – il souligné.

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Malin piégé !

En voulant être plus malin que le diable (devoly), Ravalomanana Marc finit par se faire piéger. Porté au pouvoir suite à de nébuleuses machinations 2002, Ravalomanana abusait du pouvoir d’Etat pour assouvir son « appétit insatiable », pour le compte des profits personnels. Il confondait le statut de Chef d’Etat à celui de PDG de Société, la caisse de l’Etat et celle de Tiko. Tous les marchés publics furent raflés, sans autres formes d’issues, par tous les démembrements du géant Groupe Tiko. Mais le malin Ravalomanana ne se contentait pas de « fondre » les biens de l’Etat avec ceux du Tiko, il accapare aussi les meilleurs terrains domaniaux du pays et s’appropriait des produits agricoles stratégiques. A Ambatondrazaka, les paysans rizicoles menaient la vie dure à cause des agissements du Groupe Tiko dans la région. A Andohatapenaka, périphérie immédiate de la Capitale, le Groupe par le biais de Tiko Agri avait acheté en 2008 un terrain de 8 ha 59 ca à … 5.000 Ar le mètre carré. Un terrain domanial que le malin Ravalomanana Marc enviait et ne se gênait point de se l’approprier
« honteusement » à des prix de brèdes (vidin’anana). Il abuse de son autorité de Chef d’Etat pour escroquer voire saccager le patrimoine national.

Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo, ministre de la Communication et de la Culture, porte-parole du Gouvernement, au cours d’une conférence de presse à Nanisana, hier à la mi-journée, a donné des précisions sur la visite d’Etat du Président de la République Andry Rajoelina à Dakar Sénégal en particulier et sur les 4 déplacements du Chef de l’Etat depuis son accession à la magistrature suprême en général. Une manière pour la porte-parole du Gouvernement de répondre au faux débat véhiculé par les détracteurs du numéro Un d’Iavoloha qui critiquent notamment des voyages inutiles aux frais du contribuable. Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo de préciser d’emblée que les déplacements du Président de la République et de sa suite au Sénégal et à l’île Maurice ont été pris en charge par le pays hôte en tant que visite d’Etat.  Et elle de rappeler en effet que ces séjours en terre étrangère découlaient d’invitation officielle. En ce qui concerne le déplacement du Chef de l’Etat et sa délégation en Ethiopie, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo estime qu’il était inévitable de se rendre au Sommet de l’Union Africaine. De même pour le déplacement au Kenya. Et ce en tant que Chef de l’Etat.

Le réseau de trafiquants continue d’opérer. Samedi dernier, 82 tortues de type « Radiata » ont été interceptées par les autorités au stationnement des taxis-brousse du côté du « Fasan’ny Karàna ». Cette nouvelle prise résulte de la fouille d’un valise suspect effectuée par la Police. Effectivement, « un doker est venu porter une valise d’un voyageur venant de la Région du   sud du pays vers un taxi. La Police a donc voulu fouiller la valise pour vérification. Et c’est là que les agents ont découvert les tortues. Toutefois, ils n’ont pu retracer ni le ou les propriétaires de la valise ni la coopérative qui les a transportés. D’après eux, il est possible que les trafiquants aient pu remarquer la fouille et se sont tout de suite enfuis », précise un agent du ministère de l’Environnement et du Développement durable. Selon les explications supplémentaires fournis, les malfaiteurs auraient voulu prendre un taxi pour aller transporter ces animaux du côté de Talatamaty.

La quatrième édition de l’Asia-Enjoy Madagascar s’est clôturée sur une note positive, hier à Tanjombato. Le bilan final des organisateurs se fera bientôt pour voir si un salon de neuf jours peut vraiment tenir la route dans la Capitale. Et si c’est le cas, ils devront détecter les points à renforcer pour maintenir encore plus l’attention des visiteurs.
Dossier réalisé par Rova Randria et Hervé L.
La quatrième édition de l’Asia-Enjoy Madagascar a ouvert ses porters, le 30 mars dernier. Ce fut ainsi neuf jours consacrés à des ventes et des expositions pour les pays de l’Asie mais également ceux de l’océan Indien. Un challenge assez important. Il ne faut pas oublier que c’est la première fois qu’un événement commercial dure aussi longtemps dans la Capitale. Mais en tout cas, les organisateurs ont tenu leur pari. « Ce fut un grand défi pour nous d’avoir organisé cette édition. Toutefois, nous repartons sur une note positive. Effectivement, pour une première, nous avons bien rempli notre mission. Le bilan reste positif », maintient Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation du salon.
A noter que les organisateurs ne sont pas les seuls à être satisfaits. Il en est de même pour les participants. « Les jours ouvrables ont été un peu difficiles mais durant les deux week-ends, nous avons su nous rattraper et attirer un bon nombre de clients potentiels », explique un exposant dans le domaine du bien-être. Pour rappel, les organisateurs ont décidé de rallonger la durée du salon à la demande des exposants venant de l’Asie. « Effectivement, ce serait une perte pour eux de venir pour seulement quatre jours. Ils nous ont demandé deux week-ends. Ainsi, nous avons accepté de changer le calendrier du salon pour leur permettre de venir et de nouer des relations autant avec les consommateurs que les entreprises locales », précise le président du comité d’organisation.
« Maforal » : faire connaître Madagascar à travers la mode
« Maforal » ou « Madagascar for All », la marque de la styliste Yaoudah, a été dévoilée au mois de juin 2017. Aujourd’hui, elle ne cesse de progresser. Après les vêtements bien évidemment, Maforal s’étend désormais vers la conception originale de sacs mais également de chaussures. L’idée étant de fabriquer des produits authentiques et de qualité à la portée de tous. En tout cas, l’ambition de la marque d’accéder au marché international et pas seulement au marché local est toujours d’actualité. « Nous voulons vraiment faire connaître Madagascar dans le monde entier à travers nos différentes créations », explique Yaoudah. A travers les vêtements qu’elle crée, elle essaie donc de faire refléter la culture malagasy, comme le slogan de sa marque « Dare to be yourself » le précise bien. Pour ce faire, elle use donc principalement de tissu typiquement malagasy comme le « soga », le « landy » mais également le raphia. « Chaque pièce de mes collections détient une part de la culture malagasy mais cela n’empêche pas les gens d’autres cultures de la porter », conclut-elle.
Une participation active de la BNI Madagascar
Du 30 mars au 7 avril dernier, la BNI Madagascar s’est retrouvée à la zone Forello Expo de Tanjombato, au milieu des participants de la quatrième édition du salon Asia Enjoy Madagascar. Avec l’ensemble des pays de l’Asie du Sud-est et de l’Asie continentale, cette plateforme économique a permis  à la BNI Madagascar d’assurer sa mission en tant que banque universelle et d’accompagner tous les acteurs, salariés d’entreprise, professionnels mais aussi chefs d’entreprise, importateurs et exportateurs dans leurs projets. Par le biais d’un stand de 40 m2, les équipes de BNI Madagascar - élue cette année la meilleure banque de Madagascar par le magazine international Global Finance - ont alors conseillé et proposé des solutions bancaires aux opérateurs économiques, aux investisseurs et aux porteurs de projets venant de plus de dix-huit pays. « Multisectoriel, l’événement Asia Enjoy Madagascar devrait constituer une convergence économique et commerciale gagnant/gagnant entre toutes les parties prenantes. La facilitation de la démarche des investisseurs qui choisissent de s’implanter à Madagascar est l’objectif de la BNI Madagascar à ce premier salon professionnel de l’année », a déclaré Ndrina Ralaimanisa, directeur de la communication institutionnelle et des relations publiques auprès de BNI Madagascar.
« La banque qui fête ses 100 ans » cette année a mis en avant ses produits et services qui faciliteront les relations économiques et commerciales entre Madagascar et la Région indianocéanique. Aussi, les visiteurs particuliers ont également été écoutés et conseillés dans leurs projets familiaux.

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Omni sollicité !

Notre jeune Président a-t-il le vent en poupe ? A peine investi à son fauteuil de Président de la République le 19 janvier 2019, Rajoelina Andry Nirina compte déjà sur son tableau de palmarès deux visites d’Etat en tant qu’invité d’honneur. Et gageons que d’autres vont certainement suivre ! Le benjamin des Chefs d’Etat du continent noir fascine. A la tête d’une immense ile, grande comme la France, la Belgique et le Luxembourg réunis, à quarante-quatre ans, Rajoelina impressionne ! L’île Maurice, une île sœur des Mascareignes, en début de mars, invita spécialement le jeune Président Rajoelina Andry Nirina à honorer de sa présence les cérémonies de célébration du 40 ème anniversaire de son indépendance. Une grande première dans l’histoire des relations bilatérales entre les deux îles. En tant qu’invité d’honneur (special guest), le Chef de l’Etat malagasy, accompagné de son épouse, a été reçu sur le sol mauricien avec tous les honneurs. Des entretiens et des entrevues entrant dans le cadre du raffermissement des relations d’amitié des deux peuples  mais aussi et surtout des réunions et conférences pour la consolidation du partenariat économique ont pu avoir lieu.

Fil infos

  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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