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Vers le début de cette semaine, le corps sans vie d'une jeune fille était retrouvé dans les buissons à Ambohimanga Rova. D'après un constat, il ne s'agissait pas d'une mort naturelle car la victime avait été assassinée. L'hypothèse d'une mort par strangulation est la plus privilégiée. Elle portait un collier, lequel l'assassin s'en était servi pour l'étrangler. Malheureusement, les riverains ne la connaissent pas et il leur était donc impossible d'avoir la moindre idée sur son identité.

Facebook n'est et n'a jamais été une source d'information fiable. Cette fois encore, les rumeurs sont tombées sur ce réseau social dans l'après-midi d'hier, annonçant la mort de Fafah du groupe Mahaleo. Apparemment, l'origine de la mort était une crise cardiaque pendant qu'il se trouvait au centre hospitalier de Soavinandriana (HOMI). La publication a tout de suite - comme tous les autres bad buzz d'ailleurs- republiée et partagée partout sur facebook provoquant une agitation des fans. Sans recoupement et ne pouvant pas savoir la vérité et la rumeur, les fans se sont tout de suite mis à partager leur tristesse provoquant la dispersion de la nouvelle plus rapidement. Pendant quelques heures, tout le monde était perdu et ne savait pas si l'information est fondée ou non. Cependant, les démentis n'ont pas tardé à circuler sur facebook notamment venant du compte officiel du groupe.

Marquer le Nouvel an malagasy en tourisme ! Chaque samedi, l'Office régional du tourisme d'Analamanga (ORTANA) organise une randonnée. Dans le cadre de la célébration du Nouvel an malagasy, l'office emmène ce samedi les amoureux de la marche au cœur de la colline royale d'Ambohidrabiby. Par rapport  aux différents parcours organisés par ORTANA, cette activité est destinée au grand public. En effet, le trajet mesure seulement 3,5 km tandis que la durée du parcours est estimée à deux heures de temps. Ces divers points montrent que le niveau de difficulté est facile et accessible pour tous. En dehors de la marche, les participants visiteront les musées et les lieux sacrés de la colline royale d'Ambohidrabiby.

Personnalité politique très connue, ancien Maire et membre du parlement de la Transition, Guy Maxime Ralaiseheno est candidat à l’élection législative en tant que deuxième titulaire d’une liste indépendante dans la circonscription électorale très convoitée du District d’Antananarivo Atsimondrano. Cette liste croit fermement que cette élection législative marque un vrai nouveau départ pour Madagascar. Les frémissements de changement au sommet de l’Etat a des effets importants pour créer une prise de conscience collective pour tourner définitivement une longe page d’Histoire nationale tourmentée. INTERVIEW
La Vérité : Vous appartenez à une liste aux législatives. Dans cette perspective de changement qui se dessine, comment analysez-vous l’environnement global de cette échéance électorale.
GUY MAXIME RALAISEHENO ( = ) : « Qu’on le veuille ou non, le frémissement de changement qui est en train de s’opérer au sommet de l’Etat et dans ses structures pyramidales créera  un effet d’entraînement rapide que ce soit au niveau des acteurs politiques ou au niveau des électeurs dans son ensemble. L’élection législative est une élection de proximité par excellence. Chaque société de base aura la possibilité de manifester de plein droit et  en toute conscience de prendre en main son avenir.

Invité de marque à l’investiture du Président du Sénégal, Macky Sall, à l’instar des 17 autres Chefs d’Etat, le Président Andry Rajoelina a revêtu le statut d’invité d’honneur à la célébration, hier, de la 59e année de l’indépendance du Sénégal. Accompagné de son épouse, Mialy Rajoelina, le Président de la République de Madagascar a eu tous les  honneurs incombant à ce statut. Les choix de la présidence du Sénégal de jeter son dévolu sur le Président malagasy ne sont pas fortuits mais amplement justifiés. Plusieurs raisons sont invoquées mais des sources locales relèvent quelques- unes les plus importantes.  Le fait qu’Andry Rajoelina est le benjamin des Présidents de la République du continent africain constitue une des raisons. L’accession d’un quadragénaire à la magistrature suprême a reçu un écho favorable auprès de la classe politique africaine et à certains peuples africains qui en aspirent.

Triste fin pour cette commerçante basée  de Toamasina. Son corps inerte et dénudé est retrouvé par un employé  d’une maison de passe au quartier de Valpinson (Toamasina) dans l’après-midi de mercredi.  Le constat d’un médecin légiste note que le décès de cette dame de 45 ans est causé par un étranglement. D’autant plus que du sang coulait de sa bouche lors de la découverte du corps.  De là à déduire à un assassinat, tout le monde épouse cette thèse. Et la disparition des  16 millions d’ariary que la victime aurait eu sur elle et son téléphone portable conforte la thèse d’un vol suivi d’un assassinat. Cette somme perdue est destinée à un achat de matériaux de construction d’après les proches de la défunte, venus récupérés le corps à la morgue dans la soirée de mercredi.

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La UNE du 5 AVRIL 2019

Chasser le naturel, il revient au galop. L’ancien Président Marc Ravalomanana semble reprendre ses mauvaises habitudes de mélanger affaires publiques et affaires personnelles. Simple conseiller spécial de la maire de la Capitale et non moins époux de celle-ci, le président fondateur du groupe Tiko use de nouveau de sa position au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo pour assouvir ses intérêts personnels.  Visiblement sur instruction de l’ancien président, la CUA bloque ainsi systématiquement tout traitement de dossier concernant la propriété dite  « Village Voara » à son niveau, selon les informations recueillies. Toutes les demandes de permis de construction formulées par la Société d’Equipement immobilier de Madagascar (SEIMad), propriétaire connu du terrain, se voient ainsi toutes rejetées. En novembre 2016, la SEIMad a sollicité la Commune urbaine d’Antananarivo pour la délivrance d’un permis de construire pour les travaux relatifs à l’accueil du 16è Sommet de la Francophonie. La CUA a refusé de délivrer ledit permis à la SEIMad. Toutefois, la SEIMad a pu exécuter les travaux conformément à deux arrêtés délivrés par le Mepate à l’époque, l’une portant autorisation d’aménagement et de viabilisation du site d’hébergement du Village de la Francophonie Andohatapenaka et l’autre précisant les prescriptions d’urbanisme régissant la zone d’activité mixte longeant la route digue à Andohatapenaka Ambohimanarina.

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Quid du Sénat !

Le pays a tourné définitivement la page de son histoire. Le peuple a opté pour la voie du changement. Un nouveau Président muni d’un programme bien élaboré, solide et réalisable s’installe au sommet de l’Etat. Ainsi, on se dirige vers une nouvelle direction pour une nouvelle orientation.  Bref, un régime diamétralement opposé par rapport à l’ancien existant prend quartier. Conséquence logique et immédiate, les nouveaux tenants du pouvoir font table rase. Mais, une institution, un des symboles vivants du régime HVM, s’accroche : le Sénat.  D’emblée, un lot de légitimes et pertinents questionnements s’interpose. Le Sénat, ce reliquat du défunt régime indélicat, a-t-il encore sa place dans ce concert du renouveau ? Le Sénat, vu sa configuration actuelle reflétant la caricature de l’ancien régime, mérite-t-il encore l’honneur de siéger dans cet ensemble de système nouveau ?

Ces derniers mois, une image négative du Centre hospitalier universitaire (CHU) gynéco- obstétrique de Befelatanana (GOB), un établissement offrant un service public, a été véhiculée par deux sages-femmes opérant auprès de cet établissement. Soumises par un règlement intérieur fixé par arrêté propre au CHU, elles ont été sanctionnées. Pour ce délit, elles ont été obligées de répondre à une demande d’explication. A cela s’ajoutent la réduction de 20 % de leur prime trimestrielle et leur transfert dans un autre service. Leur mauvaise foi a été découverte suite à des plaintes déposées par des patientes. « La semaine dernière, une sage-femme a convaincu une patiente sur la qualité médiocre des soins et le manque d’effectifs des médecins au sein de la maternité de Befelatanana. Cela dans le but de l’entraîner à poursuivre le suivi de sa grossesse et l’accouchement dans le cabinet privé qui l’a embauchée. Insatisfaits de la qualité de service et de soins dans cet établissement privé suggéré, ses clients se sont dépêchés pour nous exprimer leur déception », raconte le Professeur Hery Rakotovao Andrianampanalinarivo, directeur du CHU - GOB de Befelatanana. D’après ses explications, ces sages-femmes ont répandu la rumeur que les patientes risquent d’y perdre la vie puisqu’aucun médecin n’est disponible. De plus, elles ont avancé que ce sont les stagiaires qui s’occupent des internes dans la maternité. D’autres violations à savoir l’absentéisme, le retard considérable et surtout la corruption engendrent une telle sanction.

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  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
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  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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