Les inscriptions aux examens du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE), du Brevet d’études du premier cycle ( BEPC), du Certificat d’aptitude à l’enseignement dans les écoles primaires ( CAE/EP) et du Certificat d’aptitude pédagogique dans les écoles primaires (CAP/EP) sont gratuites, d’après la décision du ministère en charge de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Bon nombre d’écoles privées ont déjà terminé l’inscription. Ils ont pris cette décision afin d’éviter les confusions de dernière minute. Pourtant, beaucoup d’établissements font face à des difficultés lors de la remise des fiches d’inscription au sein du Collège d’enseignement général concerné, notamment ceux en dehors de la Capitale. D’après le ministère de tutelle, aucun frais ne devra être exigé aux candidats. Pourtant, il y a encore des responsables de ces écoles publiques qui soutirent une somme d’argent aux écoles privées. Selon leur explication, cette somme est demandée afin de payer les indemnités des membres du jury et d’autres dépenses. Il est à noter que c’est le ministère, lui-même, qui couvre toutes les dépenses avant, durant et après les examens du CEPE et du BEPC. Malgré la gratuité des inscriptions, des responsables malveillants ne ratent en aucun cas une occasion pour chercher leur intérêt personnel.
La semaine dernière la Gendarmerie nationale a réussi à démanteler un gang de kidnappeurs. Selon les informations livrées, 11 membres du gang ont été arrêtés et l’un des commanditaires, qui tentait de fuir, a été blessé avant de rendre son dernier soupir à l’hôpital. Un arsenal de guerre utilisé par ce gang a été montré fièrement à la presse par la Gendarmerie qui, en plus, a listé les kidnappings réalisés par ces bandits. Presque tous les actes d’enlèvement ayant fait la Une des journaux leur sont imputés. Du kidnapping d’un indopakistanais à Mahajanga en 2009 à l’enlèvement d’un pharmacien de la même communauté au mois de décembre 2018 en passant par le rapt du fils d’un opérateur malagasy à Andranobevava, la veille de la fête de nativité en 2017. Bref, pendant une décennie, ces bandits dictaient leur loi et n’ont jamais été appréhendés. Mieux, la Gendarmerie a avancé que les rançons obtenues à travers les rapts se chiffraient aux alentours de 6 milliards d’ariary et investies par les « bénéficiaires » dans l’achat de maisons ou de voitures.
Nouvelle responsabilité pour l’actuel directeur général du Bureau Indépendant anti – corruption, Jean Louis Andriamifidy. En effet, ce dernier vient d’être élu en tant que membre du Conseil Consultatif de l’Union africaine sur la corruption. Ce fut donc devant le président de la Commission de l’Union africaine qu’il a prêté serment au cours de la 29ème session ordinaire qui se tient depuis lundi au Centre de Conférence Internationale à Arusha, en Tanzanie. D’après les précisions du BIANCO, il a été élu pour le compte de l’Afrique de l’Est au sein de ce Conseil le 08 février 2019, lors de la 32e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine, tenue à Addis - Abeba, en Ethiopie. Le Comité Consultatif sur la corruption est une Institution au sein de l’Union africaine. Il est composé de 11 membres élus pour un mandat de 2 ans renouvelable une fois, par le Comité exécutif de l’Union
africaine à partir d’une liste d’experts réputés pour leur grande intégrité, leur impartialité et leur haute compétence dans les questions relatives à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
Selon le dernier classement de l’ »Afrikmag. com », Antananarivo est la 1ère ville la plus salle d’Afrique et la 3ème du monde ! Un triste record continental et un rang mondial honteux qui place la Ville des Mille dans le « top 10 » des villes sales. Bref, une « sale prouesse » qui pulvérise tous les records à l’échelle planétaire. Une descente aux enfers que les dirigeants de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) dirigés par le Maire TIM Lalao Ravalomanana ne réussissent à stopper. Certes, la part de responsabilité du précédent régime HVM de Rajaonarimampianina n’y est pas à écarter. Pour ceux ou celles qui ont eu la chance de voyager et ont pu fouler les pieds dans certaines grandes villes africaines ou européennes ou quelque part en Occident, ils ont pu faire facilement la différence. Personnellement, j’avais eu l’occasion pour des raisons diverses (missions, stages, formations, …) de visiter des villes d’Afrique anglophone comme Nairobi, la différence en termes de propreté saute aux yeux et quelques unes d’Afrique francophone comme Yaoundé ou Dakar, bien entendu, ce n’est pas la grande propreté idéale mais à comparer avec celle d’Antananarivo, on est bien loin du compte ! Inutile de faire la même avec certaines villes européennes comme Genève ou Lausanne, Lyon ou Paris, sinon des villes américaines à l’image de Los Angeles ou de New-York que personnellement j’avais pu voir, la propreté ne se négocie point. Dans la Capitale malagasy, les immondices et les saletés de tout genre jonchent de partout.
Un homme encore dans la force de l’âge fut grièvement blessé à la suite d’un accident aux circonstances floues sur la Rocade de Tsarasaotra, précisément au PK 1+700, hier. A part le fait que la victime soit touchée sévèrement, car elle gisait longtemps inerte et tout en sang sur le macadam, personne semblait loin de s’empresser de courir à son chevet. Le motocycliste, puisqu’il s’en est agi, aurait fini par faire une chute en voulant éviter un piéton qui a, pour sa part, coupé la voie de façon imprévue. Des témoins assurent qu’aucun des automobilistes, ayant emprunté la voie rapide dans les deux sens, n’a même pas daigné s’arrêter pour essayer de voir ce qui est arrivé au malheureux. C’était dans ces circonstances que, de retour de Betroka via Ivato, le secrétaire d’Etat à la gendarmerie, le Gal Richard Ravalomanana, a montré l’exemple du comportement de citoyen responsable. Aussitôt, le Seg a fait embarquer la victime, toujours dans le coma dans sa voiture pour la transporter d’urgence au centre de santé de base à Anosivavaka. Après ce premier acte plein de bienveillance de sa part, le Seg est ensuite retourné sur le lieu de l’accident pour y récupérer la moto de la victime.
En ruine. Le port de Manakara a cessé d’être fonctionnel depuis plus de 20 ans. Il a pourtant assuré la survie de plusieurs ménages pendant des années, voire le développement de tout le District. Depuis, aucune réhabilitation n’a été entreprise au point que cette infrastructure se trouve actuellement dans un état de délabrement avancé. Depuis, l’économie du District, voire de la région Vatovavy-Fitovinany (V7V), s’est affaiblie tout comme les sources de revenus des centaines de familles. Toutefois, la réhabilitation du port de Manakara fait partie des grands projets de la V7V, inscrits dans un document officiel élaboré en 2017 avec l’appui de la Chine. Les travaux y afférents auraient dû démarrer en 2018-2019 quoi qu’ils restent en suspens jusqu’ici. « Une réunion avec des autorités locales et décideurs s’est tenue en début de ce mois de mars pour relancer ce grand projet. Une occasion de faire appel aux partenaires et bailleurs afin de les convaincre de s’investir dans la réhabilitation du port. Une lueur d’espoir dans la reprise du projet se profile à l’horizon », avance Fridolin Caleb, chef de région par intérim de la V7V.
L’initiative d’une époque révolue. Tel pourrait – on qualifier le geste du préfet de Toamasina qui vient de publier une note aux allures d’injonction. Très vite, le document a fait le tour de la Grande toile et n’a pas manqué de faire le buzz sur les réseaux sociaux, hier. Ledit document cacheté et signé en bonne et due forme par le secrétaire général de la Préfecture (par délégation du préfet) appelle la population du Grand Port à venir en masse pour accueillir le Président de la République, Andry Rajoelina à l’aéroport d’Ambalamanasy où il est prévu débarquer demain, dimanche. Chaque foyer est également encouragé à hisser le drapeau national. Des actions visant une « mobilisation collective pour honorer le Président de la République », selon toujours le communiqué. Une initiative qui a fait énormément jaser car devrait désormais appartenir à une époque révolue.Il est certain que cet excès de zèle ne plaira nullement pas au Chef de l’Etat. Dès son arrivée au pouvoir, le Président Andry Rajoelina a, en effet, inscrit parmi ses chevaux de bataille la rupture avec les anciennes et mauvaises pratiques du passé. A titre d’exemple, à ses sorties internationales ou ses retours au pays, le Président Andry Rajoelina refuse que les chefs d’institution, ministres ou hauts responsables se déplacent à l’aéroport d’Ivato pour le saluer ou l’accueillir. « Que les responsables se mettent au travail au lieu de perdre leur temps à ces protocoles inutiles », a-t-il lancé en Conseil des ministres. L’initiative du préfet de Toamasina, au lieu d’augmenter la cote du Chef de l’Etat, ne fera que ternir son image.
« Notre père nous a quitté ce matin à 10h15 ». C’est par ce post publié sur les réseaux sociaux par son fils, Mahery Lanto, que les Malagasy ont appris hier la mauvaise nouvelle du décès d’un des rares grands politiciens de Madagascar. Bien qu’affaibli de l’amputation de sa jambe en 2015, Manandafy Rakotonirina possède toujours sa capacité intellectuelle et ne rate jamais l’occasion d’exprimer ses avis critiques tant sur les dirigeants que les opposants malagasy. Né le 30 octobre 1938 à Fandriana, il a fait ses études primaires à Ambositra et Antsirabe avant de devenir des années plus tard professeur de sociologie, le point de départ de sa longue carrière politique. A la tête du parti MFM, Manandafy Rakotonirina était derrière les mouvements populaires qui ont émaillé l’histoire de la République de Madagascar, en avril 1971 avec le regretté Monja Jaona, en mai 1972 durant la manifestation estudiantine, en 1991 avec Richard Andriamanjato, Zafy Albert et consorts et tout dernièrement en 2002. « Vaut mieux l’avoir avec soi que contre soi », aimait répéter Didier Ratsiraka en enrôlant Manandafy Rakotonirina en 1977 au sein du Front national pour la défense de la révolution (FNDR) et ce après avoir placé en résidence surveillée ce bouillant politicien pendant des mois. Habitué à ce genre de « sanction politique », Manandafy l’a vécu souvent durant ses quarante-sept ans de carrière politique.
Sans détour. Hier, à l’aéroport international d’Ivato, Andry Nirina Rajoelina, Président de la République a de nouveau répondu à la polémique naissante suite à son annonce depuis Maurice de l’implantation d’un site industriel à Moramanga, dont 80Ha seraient réservés aux entreprises textiles mauriciennes. Malgré les critiques, il a affirmé son intention de ne pas reculer et ce pour l’intérêt général. « Je suis étonné d’entendre certaines personnes m’accuser de vendre la terre de nos ancêtres. Il faut clarifier une chose : Madagascar n’est pas à vendre. La terre de nos ancêtres n’est pas à vendre. Toutefois, je ne resterai pas sans rien faire et regarder uniquement les richesses entre nos mains », a indiqué le Chef de l’Etat, au cours d’un point de presse à sa descente d’avion. A Maurice, au cours d’une visite d’Etat, et lors de la signature des protocoles d’accords entre Madagascar et Maurice, le numéro Un malgache avait annoncé qu’un site industriel de 600Ha sera implanté à Moramanga. Depuis Nairobi, où il avait assisté au « One planet summit » et à l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’environnement, le Chef de l’Etat avait déjà réagi une première fois, affirmant qu’il était hors de question de vendre nos terres aux étrangers. Cette fois-ci, le Président de la République donne plus de clarifications sur le projet et se défend contre toute accusation de vente de terres des ancêtres. Le Président Andry Rajoelina de préciser d’emblée que la mise en place de ce parc industriel cadre avec ses engagements de campagne concernant la création d’emplois et l’industrialisation du pays. Le projet vise ainsi à créer des emplois par milliers, à attirer les investisseurs étrangers et locaux.
La traque des auteurs de magouilles continue et s’intensifie même. Les interceptions s’amplifient et ne font aucune distinction ni un « deux poids, deux mesures ». Tous les anciens dignitaires ayant commis des malversations (conseillers spéciaux, ministres, Dg ou autres, des opérateurs économiques, ...) passent à la trappe. Les mesures de rétorsion contre toutes les formes d’exaction portant atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation sont diversement appréciées auprès de l’opinion et de certaine classe politique. Pour les « ennemis » du régime, en place, il ne s’agit ni moins ni plus que de vilains actes de règlements de comptes. Les principales cibles étant, pensent-ils, les anciens dignitaires du pays. Selon les commentaires véhiculés à travers certains quotidiens de la place et par réseaux sociaux interposés, la nouvelle équipe dirigée par Andry Rajoelina s’acharne, sans ménagement, contre les membres influents de l’ancienne équipe au pouvoir, et cela, pour leur rendre la monnaie de la pièce. Ces ennemis du régime actuel rappelent dans leurs commentaires que, les barons aux cravates bleues avec la bénédiction de leur Patron, Hery Rajaonarimampianina, menaient la vie dure à leurs anciens compagnons d’armes qui, au fait, les avaient conduits au pouvoir. Les élus MAPAR, du moins ceux qui étaient fidèles à leur famille politique, subirent les exactions morales et physiques des hommes à Rajao. Pour ne citer que quelques cas représentatifs, Christine Razanamahasoa, députée élue MAPAR d’Ambatofinandrahana, ancienne ministre et ancienne présidente de l’Assemblée nationale qui fut expulsée manu militari, tôt le matin, de son domicile de fonction à Amparibe. L’ancien ministre de la Transition et membre influent du MAPAR, Augustin Andriamananoro, dans l’affaire Soamahamanina, sa localité natale, avait été appréhendé sans aucune considération humaine et placé sous mandat de dépôt à Antanimora pour des raisons floues sinon banales. Sans parler des abus de pouvoir orchestrés à l’encontre des proches de l’ancien président de la Transition. Bref, le régime HVM matraquait, pour des motifs superficiels voire sans fondement, les hauts dirigeants du MAPAR/TGV. Les partisans du régime précisent tout de même que les arrestations de ces derniers jours relèvent plutôt des affaires démasquées au temps de l’ancien régime mais que les enquêtes ou les exécutions des ordres ont été délibérément ralenties pour des raisons que tout le monde connait. Adepte de la politique de la tolérance zéro, les dirigeants actuels ne se constitueront pas un obstacle à la bonne marche de la machine judiciaire. La récente incarcération à Antanimora d’un candidat aux élections législatives, et non moins ancien haut responsable des services fonciers, sous la couleur de la mouvance présidentielle en est une preuve. Le peuple décida de remettre la pendule à l’heure. Entièrement et profondément désabusé par les inepties et aberrations, à répétition, des tenants du pouvoir HVM, il opta pour un changement ... radical. La population qui ne supporte plus que l’on lui marche dessus a balayé d’un coup de ... balai décisif le régime délétère de Rajao. Zandry Kely revient, de la manière la plus noble, à la barre. Un nouveau régime s’installe. Sous la bonne garde de Rajoelina Andry Nirina, Président de la République et sous l’impulsion de l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara (IEM), le nouveau pouvoir est déterminé à combattre, sans fioriture, les errements de l’ancien régime. Aucune tolérance n’est admise ! L’impunité zéro est appliquée ! Déterminés à imposer le holà à toutes les aberrations commises, la nouvelle équipe a pris des mesures draconiennes à l’encontre de tous les fauteurs. Farouchement contre et déterminé à éradiquer la corruption, à punir les auteurs de détournements de deniers publics et à s’opposer contre les cessions des terres des Ancêtres, Rajoelina ne reculera jamais sur ces mesures d’assainissement qu’il ne faudrait jamais confondre avec les futiles règlements de comptes.
Ndrianaivo