Les cris de détresse des étudiants de l’Ecole Supérieure à Vontovorona ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. A preuve, lors du Conseil des ministres avant-hier, le Président Andry Rajoelina a été ferme quant à la résolution des problèmes estudiantins. Il a été décidé de mettre en place un calendrier de paiement des bourses d’études et il doit être inchangeable. « Un retard de paiement des bourses d’études est annuellement enregistré. Les dates de paiement ne sont jamais fixées et elles ne correspondent même pas au nombre des mois d’études. En 2015, 5 mois de bourses ont été alloués en un seul paiement et cela après 7 mois de cours universitaires. Or cette année universitaire 2018- 2019, les sommes s’alignant aux 4 derniers mois ont été réparties en deux parties », explique un étudiant en Master à l’université d’Antananarivo.
Les étudiants de l'Ecole supérieure polytechnique d'Antananarivo (ESPA) de Vontovorona bloquèrent la route reliant cette localité à d'autres dont la Capitale ce lundi 25 février. Pour cause, la révision à la hausse du frais de loyer de leurs logements. Du coup, les travailleurs et les élèves devant rejoindre leur travail ont été injustement empêchés. Prise en otage, pour la énième fois par le caprice de ces « princes délurés », la population se sent impuissante. Leur esprit dévergondé les amène à des conduites souvent irresponsables voire osées, eux que l'on considère des « futures élites » de la Nation. Et la situation dégénère.
Atteindre à tout prix le reboisement de 40 000 hectares en un an ! Lors du Conseil des ministres qui s'est tenu jeudi dernier, le Chef d'Etat Andry Rajoelina a réitéré cette volonté de rendre Madagascar plus vert. Une décision raisonnable puisque 100 000 hectares de terrain par an sont actuellement victimes de déforestation. Au cours des soixante dernières années, la superficie de la forêt a diminué de 45%. A l'heure qu'il est, il ne reste plus que 8,6 millions d'hectares de surfaces couvertes de forêts, avec une répartition inégale des plantes. Afin de remédier à ce mal, 500 à 1000 pieds d'arbre par hectare vont être plantés cette année. Pour atteindre cet objectif, il requiert alors de mobiliser plus de six millions de personnes. La sensibilisation s'orientera surtout vers les élèves et les militaires.
Le premier salon de l'année. Ce mois de mars marquera l'ouverture de la saison 2019 des différents évènements économiques et commerciaux dans la Capitale. De ce fait, ce sera donc la quatrième édition de l'Asia-Enjoy Madagascar qui ouvrera le bal cette année. Effectivement, cet évènement débutera à la fin de ce mois-ci. Et comme dans les éditions précédentes, le salon englobera plusieurs thèmes tels que la mode avec sa « Fashion Week », le tourisme mais aussi le sport, sans oublier les espaces « Bien-être » et « Mariage ». Outre cela, la grande particularité de cet évènement est la présence des pays asiatiques. Et pour cette année, les visiteurs seront bien servis.
La nouvelle est tombée à l'issue du Conseil des ministres tenu avant - hier au Palais d'Iavoloha. Parmi les décisions dudit Conseil figure la suspension du recrutement de nouveaux ECD (Employés de courte durée). Une décision qui risque fort de faire beaucoup de vagues voire déclencher une véritable tempête dans les bureaux de l'administration de l'Etat. Comme son nom l'indique, les Employés de courte durée sont, en principe, des agents appelés à effectuer une mission particulière pendant une durée déterminée. Cependant pour des raisons de népotisme ou autre, ces agents sont devenus curieusement une partie intégrante du système administratif depuis longtemps et bénéficient de renouvellement de contrat.
A chaque événement d’envergure, il réagit et livre son opinion. Le sénateur Berthin Randriamihaingo analyse le contexte actuel tout en soulignant que les difficultés qui prévalent résultent d’un concours des circonstances difficiles très logique dans cette phase d’organisation du pouvoir qui précède les démarrages des programmes socioéconomiques du Président de la République. Nous entrons de plain- pied dans la phase très sensible des grandes réformes où chaque acteur de la grande famille de la majorité présidentielle doit faire montre d’une solidarité sans faille. INTERVIEW
Ambiance électrique à la société d’Etat JIRAMA. Les syndicalistes réclament la démission de son directeur général Olivier Jaomiary. Ses détracteurs lui donnent un ultimatum de 48 heures pour s’exécuter. Il est accusé d’incompétence. Son mode de gouvernance est pointé du doigt. De ce fait, une partie du personnel a observé un mouvement de grève à titre d’avertissement, hier. Le mouvement risque de prendre de l’ampleur la semaine prochaine. Le nouveau malaise à la Direction de la JIRAMA se déclare après l’annonce par le pouvoir central de revoir les contrats passés avec les prestataires de la société. Ceux-ci pompent mensuellement 45 milliards d’ariary sur le dos des Malagasy, à en croire le Premier ministre Christian Ntsay. Le statu quo n’a fait donc qu’appauvrir la population. Coralie Gevers, représentante de la Banque mondiale, a décrié depuis 2016 les dépenses faramineuses de cette société d’Etat au profit d’une minorité. De même, les multiples missions d’évaluation du Fonds monétaire international à Madagascar ont constamment émis des remarques sur cet aspect. Mais le précédent régime n’a rien fait de concret allant dans ce sens.
M.R.
Une semaine après la tragédie qui s’est produite dans le quartier d’Anosibe Ouest secteur II, les victimes vivent toujours dans des conditions déplorables. Les 22 maisons en bois touchées par les flammes ont causé une grande perte pour les 32 familles concernées. Faisant suite à ce drame, l’éducation des enfants issus des familles sinistrés demeure incertaine. En effet, 65 des 95 enfants victimes de cet incendie sont actuellement déscolarisés. La plupart d’entre eux sont inscrits dans des écoles publiques. Cependant, leurs parents ne disposent plus les moyens de leur acheter des nouvelles fournitures scolaires. « Toutes nos affaires personnelles dont les cartables, les cahiers ainsi que les manuels scolaires des enfants ont été réduites en cendre. Les flammes ont également emporté leurs papiers administratifs et nos économies », raconte Raymond, un père de 5 enfants étant parmi les sinistrés. Selon Andrianiaina Herimanana Jacquie, chef dudit secteur, des appels à l’aide sont actuellement lancés pour pouvoir scolariser ces enfants.
Dorénavant, la Gendarmerie agit avec poigne pour mater le phénomène du kidnapping au pays, en particulier à Tsaratanàna. Actuellement, tout citoyen responsable est appelé à fournir tous les renseignements à propos d’un certain Del ou encore « Tersa », commanditaire supposé de tous les enlèvements qui se sont produits à Tsaratanàna ces dernières semaines. Sa tête est mise à prix et la Gendarmerie offre 2 millions d’ariary à celui qui détient toute information à son sujet. Les gendarmes recherchent le vrai nom du concerné. Les citoyens sont également exhortés à faire de la délation en vue de démasquer tous les complices ou surtout les proches de Del, ceux qui l’hébergent ou le cachent, les endroits où ils nichent, etc. Mais un colonel de la Gendarmerie, qui n’est autre que l’ex-commandant de compagnie de gendarmerie à Tsaratanàna serait aussi l’autre gros gibier de l’affaire. Arrêté, il y a quelques jours à Tsaratanàna, l’officier gendarme anciennement à la tête de ladite compagnie est actuellement soumis à un interrogatoire à la section de recherches criminelles à Fiadanana.