Une vitrine s’ouvre pour les artistes. Dans le cadre de sa mission de soutien à la scène artistique malagasy, la Fondation H annonce l’ouverture d’un atelier de 54 m² destiné aux artistes visuels et plasticiens locaux. Cet espace créatif sera accessible gratuitement du 2 septembre au 25 octobre 2024 et bénéficie d’un environnement sécurisé et inspirant. Les artistes intéressés auront à leur disposition un mobilier fonctionnel ainsi qu’une connexion Wi-Fi, leur permettant de travailler dans des conditions optimales. De plus, ils auront accès aux ressources de la bibliothèque de la Fondation H, renforçant ainsi leur potentiel de recherche et d’expérimentation. L’atelier a été conçu pour permettre aux artistes de bénéficier d’un espace de travail libre et autonome, encourageant la créativité et la libre expression. Les artistes auront également la possibilité d’organiser un open studio, favorisant ainsi les échanges et les interactions avec le public. L'appel à candidatures est d'ores et déjà ouvert et va se clôturer le 18 août 2024. Les artistes locaux souhaitant saisir cette opportunité unique sont invités à soumettre leurs dossiers dans les délais impartis. La Fondation H se réjouit de pouvoir accueillir de nouveaux talents et de contribuer au rayonnement de l’art malagasy. Pour les intéressés, l’inscription se fait sur le site web https://form.jotform.com/242053679326561. En attendant, l’exposition,”Memoria : Récits d’une Autre Histoire”reste ouverte. Une manifestation, avec la participation de 14 artistes étrangers à l’instar de Joana Choumali, Dalila Dalléas Bouzar, Justine Gaga, Enam Gbewonyo, Georgina Maxim, Tuli Mekondjo, Marie-Claire Messouma Manlanbien, Myriam Mihindou, Josèfa Ntjam, Gosette Lubondo, Barbara Portailler, Selly Raby Kane, Na Chainkua Reindorf, Mary Sibande, et Charlotte Yonga. En outre, l’exposition laissera évidemment part belle au talent malagasy avec des artistes de renom comme Joey Aresoa, Richiany Ratovo, Olivia Bourgois, Vonjiniaina Ratovonirina,Miora Rajaonary ou encore Carine Ratovonarivo. En tout, une vingtaine d’artistes étalent leurs œuvres sur les lieux jusqu'au 28 février 2025.
Si.R
Haute saison pour les coopératives nationale et régionale. Depuis la semaine dernière, lesdites coopératives ont augmenté le nombre des véhicules exerçant sur les lignes nationale et régionale, notamment les grandes coopératives comme Vatsy, Kofimanga plus, Cotisse reliant Antananarivo et Toamasina. Il est difficile de faire sa réservation, au moins pour les deux semaines à venir. « Nous avons une difficulté à trouver plus de cinq places dans ces coopératives. On a fallu reporter notre voyage à plusieurs reprises », soutient un des voyageurs. D'après un responsable au niveau de ces coopératives, toutes les places sont déjà réservées, jusqu’à mi-août.
Pour Toamasina, la majorité des coopératives ont maintenu les frais de transport à 35000 ariary, tandis que d'autres les ont augmentés de 40 000 voire 45 000 ariary. « Pour l’instant, nous avons maintenu le tarif pour la destination Antananarivo et Toamasina à 35.000 ariary, malgré les difficultés auxquelles les transporteurs font face actuellement », selon Maurice, chauffeur de taxi- brousse de la coopérative Vatsy.
Pour la coopérative Soatrans, une hausse de 5 000 ariary par trajet, sera appliquée, à compter du 5 août prochain, à part les taxis - brousse reliant Antananarivo-Morondava. Pour la ligne régionale Ambatolampy, Antsirabe, Antanifotsy et Ambohimandroso, les tarifs sont maintenus.
Pour l’axe Antananarivo - Fianarantsoa, le tarif est de 60 000 ariary contre 40 000 ariary auparavant. Pour Manakara -Antananarivo, il est de 60 000 ariary, tandis qu’il est de 45 000 ariary pour Toamasina et 70 000 ariary pour Mahajanga et enfin, 80 000 ariary pour Antananarivo - Farafangana.
De paire avec l’augmentation de la circulation dans le pays est la rupture de stock des comprimés pour la prévention et le traitement du mal des transports, comme la Nautamine. Une situation engandrant aussi la prolifération des médicaments antinauphatiques dans les stationnements de taxis- brousse dont la Chlorphénamine. Cependant, certains d'entre les voyageurs et les vendeurs ne savent pas les effets secondaires de ces médicaments. La Chlorphénamine ne peut pas substituer la Nautamine. Ce médicament est un somnifère. Elle peut causer des maux de tête et des étourdissements. Elle peut aussi causer une fatigue inhabituelle.
Anatra R.
Destiné aux lycéens. La 8ème édition du “ First Global Challenge” ou FCG 2024 se déroulera à Athènes, en Grèce, du 26 au 29 septembre prochains. Ce concours mondial de robotique rassemblera des lycéens issus de plus de 190 pays, autour du thème “Feeding the future”, axé sur la production alimentaire durable. Madagascar aura une équipe nationale qui va y participer, composée de 5 jeunes talents aux compétences variées, âgés de 16 et 17 ans. S’y préparant depuis quelques mois, chaque membre de la team s’active tant pour le côté technique que pour la communication et autres aspects. L’équipe se compose de Grace qui s’occupe de la programmation du robot et de la communication de l'équipe. Ainafinaritra gère, quant à elle, la mécanique, le contrôle, la communication et les médias de l'équipe. Sahaza étant le capitaine de l’équipe tout en gérant la programmation et la mécanique du robot. Maria et Emrick se spécialisent dans la conception et les aspects mécaniques ainsi que la programmation et le design.
Les jeunes talents malagasy seront coachés bénévolement par Hanitra Rasoanaivo et Zosahaza Marline Ramarosandy. Le premier étant une artiste, leader du groupe “Tarika Be”, inspirant les jeunes talents par son leadership et son dévouement. Le second mentor étant le leader de la communauté “STEM for Good”, au service de l’équipe pour surmonter les défis techniques de la compétition.
Levée de fonds en ligne
Comme la team “Robotiako” qui est devenue la vice-championne d’Afrique à l’issue du “Pan-African Robotics Competition” (PARC 2024), l’équipe malagasy participant au FGC de cette année appelle à la contribution financière des citoyens pour représenter Madagascar à Athènes. Une levée de fonds se déroule en ligne, via la plateforme de financement participatif “tsipaipaika.mg”. “Les fonds récoltés permettront à l’équipe non seulement de représenter Madagascar avec fierté lors de cette compétition internationale mais surtout de se concentrer pleinement sur les défis techniques et de démontrer son potentiel sur la scène mondiale”, communique la plateforme.
Ces contributions financières seront allouées aux dépenses essentielles de la team Madagascar, dont les frais de déplacement à Athènes, le dédouanement du kit robotique fourni par First Global, la location d’un espace de travail connecté et dédié pour l’équipe depuis le mois de juillet ou encore pour l’acquisition de matériel de soutien et d’équipement supplémentaire, comprenant les outils et composants nécessaires pour une préparation complète. Jusqu’à hier soir, l’équipe a pu collecter 11 283 dollars américain, sur un objectif de 14 000 dollars. La levée de fonds reste ouverte en ligne jusqu’au 31 août à minuit...
Recueillis par P.R.
Abasourdis. Les passagers d’un vol de la compagnie mauricienne Air Mauritius ont vécu une expérience des plus éprouvantes avant-hier à l’aéroport international d’Ivato, contraints de patienter près de douze heures avant de pouvoir enfin décoller. Cet incident n'est pas un cas isolé, plusieurs autres vols ont connu des perturbations similaires au cours du week-end dernier. Les faits remontent à un vol prévu pour quitter l’île Maurice en direction de Madagascar en milieu d’après-midi. Peu après l’embarquement, l’avion a rencontré des problèmes techniques sur le tarmac. Selon une mère de famille, présente à bord, les passagers ont été priés de débarquer pour permettre aux techniciens de procéder à la réparation de l’appareil. Cette première intervention a entraîné un retard de près de deux heures. Une fois les réparations effectuées, l’avion a finalement décollé. Mais le répit fut de courte durée : après seulement une demi-heure de vol, un nouveau problème technique a contraint l’appareil à faire demi-tour. Ce n’est qu’aux environs de minuit que l’avion a pu repartir, atterrissant à Madagascar au petit matin. Les passagers en attente à Ivato, devant prendre le vol retour vers l’île Maurice, ont ainsi subi une attente de presque douze heures. Depuis la semaine dernière, plusieurs vols, en particulier ceux d’Air Mauritius, ont connu des perturbations similaires sur cet axe. Selon une source officieuse, ces perturbations seraient dues à une pénurie de pièces de rechange à Maurice, compliquant les procédures d’entretien des avions.
Opportunité
Cette situation aurait pu être une opportunité de grappiller une part de marché pour la compagnie nationale malagasy, Madagascar Airlines, si elle avait la capacité d’envisager des lignes régionales. Cependant, en raison d'une rentabilité insuffisante des vols internationaux, Madagascar Airlines a pris la décision de suspendre temporairement ces liaisons long-courriers et régionales pour se concentrer sur les vols domestiques. Les passagers, exaspérés, ont exprimé leur mécontentement face à cette situation. « C’était épuisant et frustrant », a confié l’un d’eux. Pour Air Mauritius, ces incidents représentent un coup dur pour son image et l’insatisfaction de ses clients. La compagnie a présenté ses excuses et promis de prendre les mesures nécessaires pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent plus. « Nous comprenons la frustration de nos passagers et faisons tout notre possible pour résoudre ces problèmes au plus vite », a déclaré un employé de la compagnie. En attendant, les passagers espèrent que cette situation trouvera rapidement une issue favorable. Les retards et les annulations de vol contribuent à alimenter un climat de mécontentement croissant parmi les voyageurs. Pour l’aéroport d’Ivato, ce genre d’incidents nuit à sa réputation en tant que hub régional. Alors que les autorités aéroportuaires et les compagnies aériennes tentent de trouver des solutions à ces problèmes techniques récurrents, les voyageurs, eux, continuent de subir les désagréments de ces perturbations. La question reste de savoir combien de temps cette situation va perdurer et quelles mesures concrètes seront prises pour assurer la fiabilité et la sécurité des vols entre Maurice et Madagascar.
Hary Rakoto
La mise en place du nouveau Gouvernement du Premier ministre Christian Ntsay, en stand-by pour réflexion, est attendue début août. Le Président Andry Rajoelina et le chef du Gouvernement reprendront cette tâche dès le retour du Président de son voyage en Afrique de l'Ouest.
Parmi les sujets d'importance figure la création de secrétariats d'État, annoncée par le Président Rajoelina lors de la présentation du Gouvernement en janvier à Iavoloha. Actuellement, seul le secrétariat d'État en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat, dirigé par Gérard Andriamanohisoa, est opérationnel. Sept mois plus tard, les observateurs attendent ainsi la mise en place des autres.
Selon les informations qui circulaient, la question des moyens budgétaires et logistiques à mettre à la disposition des secrétaires d’État est une des raisons du retard dans les nominations.
En tout cas, ces secrétariats d'État visent à alléger les charges de certains ministères, améliorer la coordination des actions et accélérer la mise en œuvre de projets spécifiques, tout en restant économiquement viables. Selon le Président, ces départements nécessitent moins de personnel et de ressources que les ministères traditionnels.
Quatre desdits secrétariats d'État seront rattachés à la Présidence de la République. Parmi eux, le secrétariat d'État chargé de l'électrification rurale et des ménages, responsable du projet "Hazavana ho anao". Un autre département se concentrera sur la lutte contre la pauvreté et l'insertion sociale avec le projet "Ankohonana Miarina". Le secrétariat chargé de la Souveraineté alimentaire renforcera le soutien aux agriculteurs, et celui dédié à la digitalisation et au service public mènera le projet de modernisation administrative.
Les cinq autres secrétariats d'État incluront des départements pour le commerce et la consommation, l'artisanat et les métiers, l'économie et le plan, la coopération économique, et la jeunesse et la lutte contre les stupéfiants.
Pour atteindre les objectifs du second mandat du Président Rajoelina, la mise en place de ces structures est perçue comme une étape cruciale.
La Rédaction
Au lendemain de sa visite d’Etat en Guinée Bissau, le Président Andry Rajoelina enchaîne sa tournée africaine par une visite d’Etat en Angola suite à l’invitation de son homologue angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço. A son arrivée hier à l’aéroport international « Quatro de Fevereiro » à Luanda, le Chef de l’État malgache a été accueilli par le ministre angolais des Relations extérieures, Téte António.
Comme en Guinée Bissau, le panafricanisme et la coopération Sud – Sud seront à l’honneur au cours de cette visite qui revêt un caractère historique. D’après la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika qui fait partie de la délégation malgache en Angola, les relations qui lient Madagascar à l’Angola sont beaucoup plus profondes. Étant lui – même un pays sujet à la colonisation, la Grande île a soutenu les pays d’Afrique subsaharienne dont l’Angola dans leur lutte pour l’indépendance dans les années 70. Les deux pays seront, de nouveau, main dans la main grâce à ce renouvellement de leur collaboration.
Une journée chargée attend le Président Andry Rajoelina dans le cadre de cette visite d’Etat en Angola. Plusieurs évènements sont, en effet, prévus comme d’abord, la visite au Mausolée Agostinho Neto à Luanda où reposent les dépouilles des deux précédents présidents qui ont dirigé l’Angola dont le Premier Président Agostinho Neto et son successeur José Eduardo Dos Santos.
Signature d’accords multiples
Le Président Andry Rajoelina et le Président João Manuel Gonçalves Lourenço auront également l’occasion d’échanger au cours d’un tête-à- tête au Palais Présidentiel de Luanda. Un des moments forts de cette visite sera la visite du Président malgache au Parlement angolais où il sera à l’honneur au cours d’une session extraordinaire organisée et durant laquelle il aura l’occasion de prendre la parole devant les parlementaires.
Ce déplacement présidentiel en terre angolaise sera également marqué par la signature d’un accord cadre général de coopération, d’un mémorandum d’entente sur les consultations politiques, d’un accord relatif à l’exemption de visa pour les détenteurs de passeport diplomatique, d’un accord portant création d’une commission bilatérale ainsi que de plusieurs protocoles d’accords relatifs à différents secteurs comme l’énergie et les hydrocarbures ainsi que les mines. D’ailleurs, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Jean Baptiste Olivier ainsi que le ministre des Mines, Rakotomalala Olivier font partie de la délégation, dans le cadre de cette visite présidentielle en Angola.
Un communiqué conjoint portant établissement officiel des Relations diplomatiques entre Madagascar et l’Angola a été préalablement signé le 9 juillet dernier. Cette visite d’Etat apparait donc comme la concrétisation de cette étape charnière de la relation entre les deux pays.
Sandra R.
Calvaire ! La galère vécue par les usagers au rond- point et pont d’Anosizato, sur la RN 1, atteint son niveau maximal. Il n’y a pas un jour, surtout le samedi et parfois le dimanche, sans que l’on doive attendre afin de pouvoir rouler normalement plus qu’à pas de tortue, à la vitesse des limaces ou des escargots.
Depuis une dizaine d’années, les bouchons d’Anosizato, rond- point et pont, n’en finissent point d’enquiquiner voire d’enrager tous ceux ou celles, travailleurs, écoliers ou particuliers qui empruntent ce circuit. Pour les habitants des zones périphériques, c’est une galère au quotidien pour aller rejoindre le lieu de travail ou aller à l’école vers la Capitale. Le retard devient une sale habitude. De même, dans le sens inverse, d’Antananarivo vers Ampitatafika ou au-delà c’est aussi le calvaire de tous les jours, du matin au soir déclenchant le ras-le-bol des usagers. Les Forces de l’ordre, devant ce casse-tête, cherchent tous les moyens possibles et imaginables pour contourner le problème. Ils font des pieds et des mains pour, au moins, soulager la tension. Mais, couci-couça, bonnet blanc, blanc bonnet, tout revient au même point, les longs cortèges de véhicules immobilisés ne s’améliorent point. Depuis quelques années, les gendarmes semblent parvenir à juguler les longues files d’embouteillages en instituant le système de double voies à l’aller comme au retour, de part et d’autre du rond-point d’Anosizato en passant par le pont. Apparemment, la situation s’améliore. Evidemment après un certain temps d’attente. Encore faut-il qu’il importe d’arriver au moment opportun. Mais, ce qui s’était passé dans la journée d’hier fut la galère au paroxysme ! Pris de court par un embouteillage sans issue où la circulation a été bloquée dans les deux sens, les particuliers et les transports en commun ont dû endurer l’insupportable. Du côté ouest du pont, c’est-à-dire, de Fenoarivo à Ampitatafika vers Anosizato c’est fut le blocage total. Pour rallier Ambodiafontsy à Anosy, il fallait faire le trajet en 3 tours d’horloge. En temps normal, cela ne demande que 20 à 25 minutes. Contactés par nos confrères de la rédaction, les gendarmes ont, semble-t-il, essayé de laisser circuler à la normale. Résultats : le blocus total !
Il faut admettre que l’augmentation de façon exponentielle de la population dans cette partie périphérique explique le cas. La zone ouest d’Antananarivo, Ampitatafika et environs, Ambodiafontsy, Malaza, Fenoarivo jusqu’à Alakamisy et Ambotomirahavavy, comme la plupart des périphéries immédiates, constitue un espace d’extension de premier plan de la Ville des mille. C’est un phénomène urbain lié à l’accroissement de la population qui forcément s’étend dans tous les côtés. Et les responsables de la sécurité et de l’ordre sont entièrement conscients de la réalité qui prévaut. Autre source de problème : le pont d’Anosizato et celui d’Ampitatafika. Deux cols étroits pour deux voitures, une à l’aller et une autre au retour. Avec une densité de mouvements de véhicules dont des mastodontes, on ne peut jamais espérer une fluidité normale.
Ndrianaivo
Travaux de réhabilitation des rues de la Capitale. Le ministère des Travaux publics s'attèle à améliorer les routes de la Capitale pour optimiser la circulation et la fluidité du trafic. Plusieurs chantiers de réhabilitation sont en cours dans différentes parties de la ville, visant à moderniser les infrastructures et à garantir la sécurité des usagers. La route Vatobe, s'étendant sur 67 hectares et mesurant 500 mètres, est l'un des chantiers majeurs en cours. Outre la construction et le revêtement tardif, un canal d'eau est également en cours de construction le long de cette route. Ces travaux visent à améliorer la qualité de la chaussée et à assurer la durabilité de l'infrastructure. Un autre tronçon de route en chantier est celui reliant BATPRO Soanierana au passage CAPSAT et Ankadilalana. Les travaux comprennent la construction de trottoirs, de murs de soutènement et d'autres éléments de reconstruction temporaire. Cette initiative vise à renforcer la sécurité routière et à moderniser les voies de circulation. Sur la route reliant le rond-point Ankadilalana-Tsimbazaza (Galana), des travaux de réparation des nids-de-poule et d'amélioration globale de la chaussée sont en cours. Ces actions sont essentielles pour garantir la qualité des infrastructures routières et pour assurer la sécurité des conducteurs et des piétons. Selon le MTP, il est primordial de respecter les limitations de vitesse et les consignes de sécurité afin d'éviter tout incident et de faciliter le bon déroulement des chantiers de réhabilitation.
Présentation de profils de jeunes femmes leaders aux responsables politiques. Selon le rapport "baromètre Afrique 2024", les postes de haut niveau dans la fonction publique et les positions de leadership au sein des partis politiques en Afrique connaissent une faible participation des femmes. La représentation féminine dans les postes de direction au sein des partis politiques a diminué, passant de 12 % à 9 %. A Madagascar, cette situation est aggravée par la sous-représentation des femmes dans les postes à responsabilités et les structures politiques, où elles n'occupent que 6 % des fonctions décisionnelles. Pour répondre à ce défi, l'Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) s'est engagé à renforcer l'engagement politique des femmes à Madagascar. Deux initiatives clés ont été mises en place à cet effet. Tout d'abord, le programme de formation "Jeunes femmes en politique" vise à fournir aux jeunes femmes les compétences, le mentorat et les réseaux nécessaires pour émerger en tant que leaders politiques influents. Ensuite, le projet "Mahasaky" complète ce premier effort en offrant un soutien supplémentaire pour aider les jeunes femmes à assumer des rôles de leadership et à mettre en lumière les initiatives et les défis liés à la participation politique des femmes à Madagascar. Ces actions visent à présenter aux responsables politiques des profils simplifiés de jeunes femmes leaders avec des visions claires et les compétences requises pour dynamiser la scène politique malgache. Elles cherchent également à sensibiliser sur les défis et les enjeux importants concernant l'intégration de la dimension de genre à tous les niveaux de prise de décision. Enfin, ces mesures marquent une avancée significative vers un avenir où chaque femme pourra contribuer pleinement à la gouvernance et au développement de son pays.
La Banque mondiale est prête à apporter son soutien à l'APIPA. Après son entretien avec le ministre de l'Aménagement du Territoire la semaine dernière, Tahir Akbar, spécialiste en aménagement urbain et envoyé spécial de la Banque mondiale a effectué une visite à la "station de pompage" d'Ambodimita. Il a été accompagné par le directeur général de l'aménagement du territoire et les maîtres d'œuvre de PRODUIR. Le centre de récupération d'eau d’Ambodimita, géré par l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (APIPA), se distingue comme l'un des plus grands d'Antananarivo. De plus, il a bénéficié de nombreux équipements du Projet de développement urbain intégré et de résilience (PRODUIR). Tahir Akbar a jugé essentiel de visiter cette infrastructure majeure pour comprendre les méthodes de travail, examiner les équipements présentés précédemment et étudier le mode de gestion de l'eau et des canaux dans la Région d'Antananarivo. Au cours des discussions, il a été mentionné que l'institution financière est prête à apporter son soutien à l'APIPA pour maximiser l'efficacité de la station. Cette initiative vise à absorber l'eau à Ambodimita afin de prévenir la montée des eaux qui peut survenir pendant la saison des pluies.
Plaidoyer pour la lutte contre les sachets et sacs plastiques de moins de 50 microns. Le Centre Arrupe Madagascar a réuni les acteurs du développement durable et des décideurs lors d'un atelier de plaidoyer les 25 et 26 juillet 2024, dans le cadre de son programme environnement et développement durable. L'objectif principal de cet atelier était de sensibiliser sur les effets néfastes des sacs et emballages plastiques de moins de 50 microns sur l'environnement. Au cours de cette rencontre, plusieurs solutions et recommandations ont été discutées afin d'assurer des impacts durables dans la lutte contre l'utilisation des sachets et sacs plastiques de moins de 50 microns. Ces recommandations visent à promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'environnement. Une des mesures clés est la réforme des politiques publiques conformément à l'article 5 du décret n°2017-010 du 3 janvier 2017. Ce décret exige la traçabilité et des mentions obligatoires concernant les sachets et sacs en plastique en circulation sur le territoire national malagasy. Selon les textes en vigueur, les sachets et sacs en plastique d'une épaisseur supérieure à 50 microns doivent obligatoirement comporter l'identité du producteur ainsi que l'épaisseur en micron. De plus, la mention « à réutiliser pour préserver notre environnement » doit être clairement affichée sur ces produits. Pour les sachets en plastique d'une épaisseur supérieure à 50 microns importés, l'identité du distributeur à Madagascar doit également être mentionnée.