20 ans de passion pour les chansons évangéliques, les retrouvailles, le partage des messages de joie, de tolérance et d’espoir véhiculés par le chant et la musique gospel. Oui, le groupe « Tana Gospel Choir » (TGC) va souffler ses vingt bougies à travers un grand concert cette année. Après avoir ouvert la célébration au « Tranompokonolona » d’Analakely, l’endroit où le groupe a fait sa première apparition en public il y a tout juste deux décennies, Fidy Rabearisoa, accompagnés de ses chanteurs et musiciens, visent une grande scène pour poursuivre la fête.
Comme un anniversaire digne des grands, le groupe s’emparera du Palais des sports à Mahamasina, ce dimanche 19 mai à partir de 15h. Un concert qui marquera les esprits des amateurs de chansons évangéliques, plus particulièrement les férus du chant gospel. A cette occasion, TGC, sous la direction de Fidy Rabearisoa, va jouer du gospel tantôt traditionnel et tantôt gospel moderne dont certains morceaux sont bien connus du grand public, comme « Misaora an’i Jehovah, « Mandrakizay », « Anao ny dera ». Le groupe profitera également de ce show pour lancer la vente de son quatrième album, baptisé « Misandrata ianao », sorti l’an dernier. Un autre disque intitulé « Best of TGC », contenant les tubes phares du groupe avec quelques touches de modernité, sera également mis en vente durant le concert.
Ainsi, les fans du groupe et les amateurs de chant gospel sont sollicités à venir partager ce moment qui promet d’être édifiant, porteur d’un grand espoir et de réconfort spirituel. Il s’agit d’un spectacle destiné pour tout le monde, mais pas uniquement pour les chrétiens. Le public va entendre des morceaux harmonisés et arrangés de manière vivante, des chants véhiculant une véritable émotion et un enthousiasme communicatif, faisant du gospel une musique de fête et de joie. Des valeurs que le groupe « Tana Gospel Choir » partage avec générosité et complicité depuis des années et interprète toujours avec autant de passion. Bref, le groupe laissera encore, comme d’habitude, entraîner les âmes dans la douceur musicale. Le dirigeant Fidy Rabearisoa a martelé que plusieurs concerts sont d'ores et déjà en préparation au cours de cette année pour fêter en fanfare les 20 ans du groupe. Au cours de ces dernières années, TGC a réalisé plus d’une centaine de représentations, rassemblé plus de 40 chanteurs et enregistré 4 albums.
Si.R
« Nous émettons officiellement la première monnaie d'or de la Grande île, un pas important pour valoriser notre monnaie et renforcer le secteur financier du pays », a déclaré le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina, hier à Antaninarenina, au cours d’une cérémonie au siège de la Banque centrale de Madagascar. Il a également souligné l'objectif du Gouvernement de constituer une réserve d'or solide. « L'objectif est d'avoir une réserve d'or d'au moins 4 tonnes par an, avec comme vision d'atteindre 40 tonnes dans les 10 prochaines années ».
Pour atteindre cet objectif, des mesures concrètes ont été annoncées, notamment la modification de la loi pour assurer la transparence dans la gestion des ressources minières. Le Chef de l’Etat a exprimé la volonté de Madagascar de tirer profit de ses ressources minérales, tout en luttant contre la contrebande et en garantissant une gestion transparente des ressources. Concernant la fabrication de la pièce d'or, le Président a expliqué que « la pièce d'or a été fabriquée en Türkiye, mais nous avons pour ambition d'installer une usine de traitement de l'or ici à Madagascar ». Cette démarche vise à assurer une traçabilité et une transparence dans la production et la commercialisation de l'or malagasy, conformément aux normes internationales.
Valeur fixe de 12 millions d’ariary
La pièce d'or, pesant 31,104 grammes par once (oz), est disponible à l'achat pour tous les Malagasy sur présentation d’une carte d'identité. Son prix fixe de 12 millions d'ariary est uniforme dans le monde entier, garantissant ainsi une accessibilité équitable pour tous les citoyens.
La Banque centrale de Madagascar a clôturé en beauté la célébration de son 50ème anniversaire. Le gouverneur Aivo Andrianarivelo a déclaré que « les festivités ont débuté par une manifestation à la Mairie, soulignant l'importance de l'amélioration des infrastructures ». Une exposition ayant attiré 800 visiteurs a été organisée la semaine dernière, tandis qu'une présentation à Ankatso a permis de découvrir les rénovations de l'amphithéâtre EGS (Economie, Gestion et Sociologie) et FDSP (Faculté de droit et de science politique).
La ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a pour sa part souligné l'importance historique de l'or dans la monnaie, affirmant que « le Président Andry Rajoelina a marqué un moment historique en introduisant la première monnaie d'or de Madagascar, symbolisant ainsi un héritage économique qui sera transmis aux futures générations ».
Carinah Mamilalaina
Les jeux de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique de l’Ouest et des îles de l’océan Indien (ACNOA) ont pris fin le vendredi 10 mai dernier, aux Seychelles. Cette compétition sportive, réservée aux jeunes athlètes de moins de 18 ans de la région a, par exploit individuel, vu la natation se démarquer avec un total de plus d’une douzaine de médailles d’or sur les 16 gagnées.
La relève du sport malagasy a brillé de mille feux durant les jeux de l'ACNOA 2024 aux Seychelles.
Madagascar a remporté les jeux en dominant le classement selon le nombre de médailles avec 40 au total, talonné de près par l'île Maurice avec 32 médailles.
Parmi les athlètes qui ont brillé aux Seychelles, l’on peut citer Baritiana Andriampenomanana , Finaritra Razakatiana, Miranda Razafindrandretsa, Ony Mbolasoa Fiderana.
Au tennis de table, Madagascar a fait un sans faute. Les jeunes pongistes malagasy ont raflé les 4 médailles d'or sur les 4 mises en jeu et gagné deux médailles d'argent supplémentaires (finale malgacho-Malgache pour la catégorie individuelle). Océane contre Fitia pour les filles et Riva contre Rhandy pour les garçons. Les jeunes ont mis la main sur « l’or » par équipe filles et garçons.
En basketbal 3x3, Madagascar a fait un doublé.
Au beach volley, Madagascar gagne 2 médailles d'argent après avoir perdu les finales d’abord, contre Comores, chez les garçons, puis chez les filles qui se sont inclinées face à Maurice.
Elias Fanomezantsoa
Les Ladies Makis n'ont pas démérité face aux Springboks womens. La dernière marche reste encore trop haute pour Madagascar pour aller à la Coupe du monde, à l'issue du championnat d’Afrique qui s’est tenu à domicile. En effet, les Ladies Makis ont terminé à la deuxième place à la Coupe d'Afrique du rugby à XV et à la qualification au tournoi World rugby WXV2 mais décrochent leur ticket pour Dubaï. Ce dernier sera le pays hôte de la compétition WXV3 en octobre prochain. L’équipe nationale malagasy du rugby à XV féminin a affronté les Springboks XV womens hier en s’inclinant par 46-17 au score final.
L’incivisme à son summum ! La route en pavé sur l’axe Antsofinondry-Tsarasaotra ne cesse de se dégrader, 3 ans après sa construction. Dernièrement, certains s’amusent à enlever un à un les pierres constituant le pavé. Ce cas de destruction de biens publics, constaté ces derniers temps sur cet axe, ne cesse d’être dénoncé notamment sur les réseaux sociaux. Mais la situation s’est aggravée le week-end dernier. « On a constaté de que nombreux pavés ont été sortis de leur agencement. Ce geste est apparemment commis par des individus malintentionnés. Nous avons emprunté cet axe dans la matinée, mais les pierres n’étaient pas positionnées comme cela. Grande fut donc notre surprise en y revenant en fin d’après-midi, avec ce désordre. Ce n’est pas la première fois que cela arrive mais cette fois-ci, les pavés enlevés sont en nombre conséquent », témoigne J.R., résidant à Manandriana, Sabotsy- Namehana.
La ville de Miarinarivo est en effervescence. Une grande messe pour l'ordination épiscopale de Monseigneur Jean Claude Rakotoarisoa, nouvel évêque de Miarinarivo, s’est tenue hier. Il a été accueilli par la population de Miarinarivo et la Conférence des évêques de Madagascar, conduite par Mgr Fabien Raharilamboniaina et à la fois administrateur apostolique du diocèse de Miarinarivo. Le cardinal Désiré Tsarahazana, Mgr Odon Razanakolona ainsi que Mgr Michel Moura, de l'île de Rodrigues, ont honoré de leur présence cette cérémonie.
A la guerre comme à la guerre. La guerre est une guerre. Et non un semblant ou une simulation de combat, « sarin’ady ».
La campagne électorale bat son plein. Les 473 candidats pour les législatives du 29 mai sont en pleine bataille et cela afin d’être parmi les 160 heureux élus de l’Assemblée nationale, version 2024 – 2029. Le siège doré de Tsimbazaza et celui d’Anosikely attisent la convoitise et suscitent d’immenses intérêts.
En effet, avoir un siège non seulement « doré » du Palais de Tsimbazaza ou du Palais de Verre « auréolé » de respect et d’honneur mais aussi et surtout fort « juteux » et sous la protection d’un « parapluie étanche » ne se prive point. A certains égards, être parlementaire revêt de vifs intérêts mieux qu’être membre du Gouvernement. On ne se trompe pas en disant que la forte majorité de ces prétendants aux cent-soixante « trônes » du Palais sont attirés plus aux rémunérations et avantages exorbitants procurés qu’à une volonté de servir les intérêts de la population qu’on est censé représenter.
Gagnant-gagnant. Vendredi, le ministère du Tourisme et de l'Artisanat (MTA) et la Banque BNI Madagascar ont officiellement annoncé un partenariat stratégique lors d'une cérémonie de signature qui s'est tenue à l'hôtel Radisson Blu. Cet accord, concrétisé par deux conventions de partenariat, ouvre la voie à une collaboration étroite visant à stimuler le secteur touristique malagasy et à promouvoir les métiers de l'artisanat dans tout le pays. La première convention, axée sur la promotion de Madagascar en tant que destination touristique de premier plan, établit une alliance solide entre le MTA et BNI Madagascar.
La Coupe du monde de slam-poésie 2024 a fermé ses rideaux samedi dernier au temple de Belleville, situé à Paris (France). A l’issue d’une longue et dure bataille de jeu de mots, et grâce à son talent et sa brillance, notre slameur Santa, de son vrai nom Santatra Andriamanantsoa, a défendu jusqu’en finale les couleurs du drapeau malagasy dans cette compétition d’envergure qui a connu la participation de 20 pays. Sa prestation remarquable a valu à l’artiste malagasy la quatrième place parmi les vingt participants, venus entre autres de la Norvège, le Maroc, Haïti, l’Italie, le Japon, l’Israël, la Côte d’Ivoire, Mozambique, le Mali, la Russie, le Pologne, le Portugal….