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Quid d’un trésor inestimable !

Qu’en est-il de l’unité nationale ? Cette richesse nationale dont la valeur estimative survole tout. Un trésor inestimable que chaque citoyen doit impérieusement veiller à le sauvegarder telle la prunelle de yeux.

 Quels que soient les fantasmes frisant les délires déclenchant une ambiance quelque cacophonique, le pays se dirige vers le décisif scrutin du 16 novembre. Simultanément, c’est navrant de le constater que, à défaut de prise de conscience générale, la Grande île glisse sinon dérape, sans que tout le monde ne s’en rende pas réellement compte, vers le cataclysme pas forcément naturel mais voulu par certains de nos acteurs politiques. 

Dans le cadre de la modernisation de l'Administration publique à Madagascar, le ministère de l'Economie et des Finances (MEF), en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), a marqué une étape significative en organisant le lancement officiel du Système national intégré de suivi-évaluation (SNISE) en ligne. La cérémonie s'est tenue au Centell Antanimena en présence de hauts dignitaires, notamment des ministres, des représentants des partenaires techniques et financiers, des représentants de la présidence, ainsi que l'équipe du MEF. 

L’événement « Mode éthique et durable », organisé par l’Institut français de Madagascar (IFM), en collaboration avec Air France, a tenu ses promesses. Il s’agissait d’un programme de sensibilisation à l’endroit des artistes pour une mode éco-responsable. Un projet vise à promouvoir une mode durable et éthique, accompagnée d’une démarche de professionnalisation et d’échanges de bons procédés et d’expériences, tout cela en vue de soutenir et de pérenniser la filière dans une démarche éco-responsable. 

La Vérité (+). Onze candidats ont formé un front pour contester le processus électoral actuel. Qu’en pensez-vous ?

Sylvain Rabetsaroana (=) : Ces prétendants ont fait acte de candidature à la HCC, libérant chacun la caution de 200 000 000 d’ariary, participant au tirage au sort à la CENI et acquiesçant les numéros qui leur furent attribués. Leurs noms et numéros s’inscrivent d’ores et déjà dans la noblesse des bulletins uniques. Ils ont apposé leur signature sur la Charte de bonne conduite. Quels desseins nourrissent-ils exactement? Nous évoquons ici le destin de la nation, l’avènement du futur Président de la République. Il est impératif de faire preuve de responsabilité et de maturité.

Cela fera bientôt trois semaines que les membres du collectif des candidats sillonnent les rues de la Capitale. Une manifestation qui se veut être une « révolution » mais qui revêt pourtant un caractère vindicatif à plus d’un titre. Rien qu’à voir les principales figures du collectif, tout s’explique. D’abord, en tête de liste figure Marc Ravalomanana, l’éternel adversaire politique d’Andry Rajoelina. Depuis son renversement du pouvoir en 2009, l’ancien Président attend d’avoir sa revanche mais peine à arriver à ses fins. La difficulté de son parti « Tiako i Madagasikara » à vaincre le parti Orange à chaque rendez – vous  électoral, que ce soit la présidentielles ou les communales. Pour cette course à la magistrature suprême, l’échec semble encore pointer le bout de son nez pour le TIM qui voit une échappatoire en cette manifestation du collectif des candidats.

Une démarche vouée à l’échec. C’est la conclusion de nombre d’observateurs en apprenant que Andry Raobelina, candidat à la présidentielle, a déposé une nouvelle requête à la Haute Cour constitutionnelle (HCC) pour demander le report de l’élection présidentielle en invoquant un nouveau « cas de force majeure ». 

Cette fois-ci, il a expliqué que sa participation au processus électoral était entravée en raison de l’opération à l’œil droit qu’il a subie à l’île Maurice le 16 octobre 2023. Cette opération nécessite des visites postopératoires et un suivi médical au Dr Agrawal’s Eye Hospital, ce qui, selon lui, l’empêche de mener pleinement sa campagne électorale.

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La une du 23 octobre 2023

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Jubilé d’argent !


La vingt-cinquième édition du Salon international  de l’habitat (SIH) ferme ses portes. Nous avons dû nous batailler afin de pouvoir s’extirper du carcan de la politique et s’émanciper, ne serait-ce que pour prendre de l’air frais afin de se ressourcer ailleurs. En effet, les emprises de la politique et ses vicissitudes nous tiennent trop, nous obnubilent à tel point qu’on ignore tout ce qui se passe autrement. Or, il n’y a pas, ici-bas,  que des « vérités » de la politique à décrypter. Il y en a d’autres qui méritent nos attentions. A rappeler que « toute vérité est bonne à dire » !
Certes, en cette veille de l’élection présidentielle du 16 novembre, le pays traverse une période délicate. Une zone de turbulence, par endroits, à laquelle chaque citoyen responsable doit veiller avec de la plus grande prudence. Un quelconque dérapage « non contrôlé » risque de virer au pire. L’unité nationale, ce trésor inestimable, se trouve à tout moment en danger. Elle risque fort de voler en éclats.
Un évènement hautement prometteur et révélateur s’est tenu à l’intérieur du mythique et incontournable espace des grands évènements du pays au Forello Tanjombato à savoir le Salon international de l’habitat en fêtant dans la foulée son jubilé d’argent, 25 ans d’existence et d’activités intenses.
Quand le bâtiment va, le pays va ! En effet, la santé ou le malaise de l’immobilier incarne la situation en général du pays. L’immobilier demeure, à travers tout le temps et par-dessus toute situation politique ou autre, une valeur sûre et durable. Dans le jargon populaire il est dit que « c’est difficile de juger mauvais un bandit qui possède une maison à lui » (« sarotra atao olon-dratsy toy ny jiolahy manan-trano ! »). Pour ainsi dire qu’avoir un immobilier pour soi revêt une importance non négligeable sinon une référence particulière et sûre. Un critère de notabilité et d’intégrité auprès de la société. Au final, être propriétaire d’une maison d’habitation requiert un statut particulier au sein de la communauté. C’est un cercle très fermé où seule une infime partie de la population peut s’enorgueillir d’en faire partie. Par les temps qui courent, au gré de l’envol des prix en général et l’inflation galopante touchant les matériaux de construction en particulier et finalement dans un contexte de misère, il est d’un parcours du combattant de s’aventurer dans la construction. Pour certains cas, les prix vont du simple au double.
En dépit de toutes ces considérations, parfois déroutantes, l’immobilier reste toujours une valeur indétrônable ! La tenue de la 25 ème édition, un Jubilé d’argent, du SIH dans le processus de mettre en avant l’importance toujours grandissante de l’immobilier. Quel que soit le contexte ou l’ambiance qui prévaut dans le pays, sauf le cas d’une pandémie, l’initiative de faire valoir la valeur de l’immobilier suscite en permanence des intérêts particuliers auprès du public. Durant ce jubilé d’argent, les organisateurs ont pu placer en avant les compétences de nos jeunes talents dans le domaine de l’architecture, du designer et de nouvelles acquisitions techniques relatives à la construction.
Avoir sa propre maison nourrit toujours les aspirations de chacun. On se caresse en discret le rêve d’être propriétaire. Ce jubilé d’argent s’érige en opportunité pour transformer le rêve en concret.
Ndrianaivo


Marc Ravalomanana, l’adversaire du Président sortant et candidat à sa propre succession,  figure sans conteste  à la tête du collectif des 11 candidats, dénommé C11 (devenu semble-t-il C10,5  du fait de la vraie-fausse défection du candidat n°13).  Le fait pour le patron du Tiko de boycotter le scrutin du 16 novembre prochain lui fait perdre ses dernières chances de revenir au pouvoir. Car à 75 ans, cette élection présidentielle sera certainement sa dernière épreuve des urnes, donc son ultime chance d’affronter son adversaire de toujours, Andry Rajoelina.

Cette fuite en avant de Ravalomanana profitera sûrement à Siteny Randrianasoloniaiko qui a décidé d’aller aux combats. Les  partisans du premier ne comprennent d’ailleurs pas sa stratégie de ne pas affronter les élections. Sa crédibilité est fortement mise en jeu en s’alliant avec des candidats de moindre envergure comme Hajo Andrianainarivelo ou Rolland Ratsiraka qui ne lui apportent finalement aucune valeur ajoutée mais bien au contraire, lui font perdre le soutien de son électorat de base.

On retiendra que le boycott des élections par les dix candidats est contraire à la démocratie et à l’éthique politique. Leur renonciation, qui est une manifestation de la politique de la chaise vide, n’affectera pas le résultat du scrutin.
En tout cas, 3 candidats sont déjà en pleine campagne, Andry Rajoelina a commencé tambour battant sa propagande dès le premier jour du démarrage de la campagne officielle. Raderanirina Sendrison lui a emboîté le pas en se focalisant lors des premiers jours de campagne dans la Province de Fianarantsoa. Siteny Randrianasoloniaiko vient de prendre le train en marche en ouvrant sa campagne à Vohémar hier dimanche. Qu’ils y aient 3 ou 10 ou 13 candidats qui font campagne, cela n’aura aucun impact sur le processus électoral.
La rédaction


Du coup d’éclat au… coup de théâtre ! Alors que le collectif des candidats voulait faire une démonstration de force au cours d’un rassemblement avec la participation de plusieurs artistes, samedi dernier au coliseum d’Antsonjombe, les évènements ont pris une toute autre tournure. En effet, les 11 « concurrents » dans la course à la magistrature suprême se sont accordés pour signer publiquement une déclaration commune dans laquelle ils évoquent une sorte de pacte.
« Conformément à l’article 47 de la Constitution, nous n’acceptons pas la tenue de l’élection du 16 novembre prochain », selon la déclaration. En guise d’arguments, ils font allusion à leurs revendications ainsi que la nécessité d’un dialogue. Ils citent également le cas du candidat Andry Raobelina qui, selon eux, ne peut pas prendre part à la campagne électorale et est contraint de suivre un traitement à l’étranger suite à une blessure pendant la manifestation.
Une déclaration que le candidat Siteny Randrianasoloniaiko n’a pas signée. Au lendemain même de la déclaration, le candidat est parti faire campagne dans le nord du pays, dans la Région de SAVA plus précisément.  Il grossit donc les rangs des candidats Andry Rajoelina et Raderanirina Sendrison qui ont déjà débuté leur campagne électorale depuis plus d’une semaine. Plus d’un en déduit donc que ce prétendant à la magistrature suprême a décidé de faire cavalier seul au grand détriment de ces compagnons de lutte au sein du collectif des candidats.
Des revendications impossibles
  Un rebondissement qui risque de fragiliser davantage le mouvement des candidats dont les revendications sont loin de convaincre. Il va sans dire de leur solidarité qui pourrait voler en éclats. D’ailleurs, au lendemain de ce coup de théâtre, nombreux partisans du mouvement du collectif des candidats n’hésitent pas à qualifier le geste du député Siteny de « trahison ». Quoi qu’il en soit, tout porte à croire que la manœuvre des candidats de l’Opposition qui vise à saper le processus électoral est très loin d’aboutir.
Dans leur déclaration de samedi, le collectif affirme avoir rencontré plusieurs entités dont les membres de la communauté internationale. Selon des sources bien informées, les partenaires ne cautionnent nullement leur revendication de mise à l’écart de l’ancien Président Andry Rajoelina dans cette course pour Iavoloha. Une démarche visant donc à disqualifier le candidat portant le dossard numéro 3. Ce qui serait totalement anti – démocratique puisque le Président sortant semble recevoir l’adhésion de la majorité de la population.
La communauté internationale plaide ainsi pour le respect de la Constitution et le maintien de la date du premier tour de la présidentielle le 16 novembre selon la dernière décision de la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Un autre report de la présidentielle serait complètement extra – constitutionnel puisque les 60 jours après la démission du Président de la République sortant expire avant le 19 novembre.
La Rédaction


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Editorial

  • Exploits !
    Qui dit que le sport malagasy coule ? En fait, c’est à la fois affirmatif et négatif. Oui, le sport, dans son ensemble, va à la dérive. Il risque de subir les méfaits du naufrage. Nos athlètes, même les plus brillants sur place, éprouvent les peines du monde pour arriver au … pied du podium. On rate souvent de peu ! L’exemple des Ankoay, filles et garçons, atterre les esprits. Nous avons une équipe nationale (3 X 3 ou 5 X 5), dames ou hommes, disposant des individualités sinon des stars individuelles capables de défier les grandes stars d’ailleurs mais nous trébuchons toujours. Il semble que nos jeunes manquent du punch ou d’atouts décisifs. Erreur de coaching ou d’handicap matériel ? Espérons que la rencontre avec les deux stars américaines ouvrent la voie vers des exploits. Ibidem pour les Barea A qui évoluent dans le critérium de la Coupe d’Afrique…

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