Il fallait y penser depuis belle lurette ! Ce sont les élèves de la 19e promotion du centre de formation MECA.PRO, situé à Ambatondrazaka, à l’occasion de la Semaine de l’artisanat, les 1er, 2 et 3 juin derniers, qui, en premier, ont pris l’initiative d’attirer les attentions à propos d’une « carence » en exposant un motoculteur, muni d’une batterie d’accumulateurs, mais également équipé de clignotants, klaxon,…

Oui ! Une carence existe. En effet, à la sortie de l’usine de fabrication, un motoculteur roule sur trois roues. Les acquéreurs malagasy lui flanquent une remorque et l’engin est aussitôt transformé en tracteur Kubota à quatre roues qui se livre au transport de sable, de briques et d’autres matériaux destinés aux divers chantiers de construction dans les grandes agglomérations. Et ces types d’engin sont légions même s’ils ne sont pas munis de clignotants, et encore moins de klaxon !

Deux cents ans d'âge ! Chaleureuses félicitations à la Douane malagasy. Fondée en 1823 sous l'impulsion d'un jeune monarque épris de modernité, la douane du pays  souffle, cette année 2023, son bicentenaire d'existence. 

Le groupe JS Twins est de retour à Madagascar. Les jumeaux sont déjà dans la Capitale à trois semaines de leur concert. Ils ont débarqué à l’aéroport d’Ivato dimanche dernier. Et oui, c’est confirmé, après leur première visite au pays, au mois de janvier 2022, les deux chanteurs jumeaux de sang malagasy, résidant en France, sont bel et bien dans nos murs pour un concert. Il s’agit Malala et Alain Mathile, plus connus sous leurs noms de scène Jayzo et Slimjee. Le duo annonce un retour au pays pour des retrouvailles avec ses fans. Le show aura lieu le 1er juillet prochain à partir de 15h à l’Institut français de Madagascar, situé à Analakely. Un bel après-midi en perspective, tant du côté des spectateurs que de celui des deux artistes. Ces derniers qui savourent déjà leur plaisir de se produire dans le pays où ils ont vu le jour le 7 mars 1990, leur terre natale qu’ils ont toujours gardée dans le cœur. 

Une semaine après le lynchâge barbare ayant entrainé la mort des 3 occupants d'un 4x4 un samedi du mois de mai, à Lalazana, Commune rurale de Soahindrana, District de Vohibato à Fianarantsoa, le déferrement des personnes impliquées, 108 au total, s'est déroulé au Parquet du tribunal de première instance de Fianarantsoa, hier. Selon une source de la Gendarmerie sur place, la procédure aurait dû se poursuivre jusque tôt hier matin, eu égard au nombre des suspects à auditionner. Seul fait nouveau, trois autres suspects ont été récemment arrêtés, faisant culminer à 108, et non plus 105 comme lors de la première vague d'arrestations. Et si les suspects sont généralement composés de villageois, les nouveaux venus sont d'une autre catégorie de suspects. L'un est l'individu taxé d'avoir dépêché les victimes à chercher des minerais dans la région, c'est-à-dire un opérateur tandis que deux restants seraient des chefs Fokontany locaux.

Tolérance zéro contre la corruption, digitalisation, augmentation de la production agricole, lutte contre le kere, accès à la santé, électrification. Siteny Randrianasoloniaiko n'a visiblement pas hésité à piocher à droite, à gauche pour composer son programme. L'homme a égrené quelques-unes de ses priorités inscrites dans son programme de campagne électorale lors d'une interview accordée à La Tribune Afrique, une presse étrangère comme à ses habitudes. Et on y retrouve un grand nombre de mesures qui figurent déjà dans les projets de ses concurrents politiques et potentiels adversaires à l'élection présidentielle. 

Les passagers de Madagascar Airlines pourront bientôt voler à bord d’un avion Embraer. Après la signature de la Letter of intent (LOI) en décembre de l’an dernier, une nouvelle étape vient d’être franchie en vue de cet objectif. La signature du purchase agreement a en effet eu lieu vendredi soir au Brésil. Le président du Conseil d’administration de la Compagnie Madagascar Airlines a fait le déplacement sur place pour cette signature. Cette étape vient valider une procédure qui a duré plusieurs mois. 

Fleurs, gâteaux, chocolats, parfums, bijoux, etc. La plupart des mères ont été gâtées par leurs enfants et mari durant la journée d’hier. Malgré l’inflation, les boutiques, restaurants et salons de beauté et autres ont été bondés de monde depuis la semaine dernière, notamment durant le week-end. De plus, la majorité des magasins et instituts ont proposé des offres et promotions spéciales « fête des mères » afin d’attirer le maximum de clients. A cela s’ajoutent les divers évènements organisés dans le cadre de cette journée spéciale, en l’honneur de nos héroïnes du quotidien. « La fête des mères est devenue une aubaine pour faire des profits depuis ces dernières années. Les articles de cadeaux sont vendus comme des petits pains. Nos recettes grimpent jusqu’à 200 % en quelques jours », se réjouit le gérant d’une boutique sis en centre-ville.
Outre les cadeaux habituels tels que les appareils électroménagers ou encore les articles de parfumerie, de bijouterie, de pâtisserie, etc., la composition de bouquets de fleurs avec des chocolats et/ou de l’argent ont eu la cote. Les offres y afférentes ont abondé tant dans les boutiques que dans les ventes en ligne. « Les clients sollicitent de plus en plus les bouquets "money". Nous en avons reçu une centaine de commandes en seulement 3 jours alors que l’année dernière, les clients demandent plutôt des bouquets de fleurs avec des pièces de chocolats », nous confie le propriétaire d’une agence spécialisée dans l’organisation de moments surprises. « Outre les fleurs qui symbolisent souvent l’amour et la sérénité, insérer de l’argent ne peut que faire plaisir aux mères. Elles peuvent s’acheter ce qu’elles veulent avec. Notre maman a eu les larmes aux yeux en recevant son bouquet "money" ce matin. Nous nous sommes cotisés pour lui en offrir un », témoigne Menja R. Cette jeune cadre a, avec ses 3 frères et sœur, dépensé jusqu’à 300.000 ariary pour ce cadeau spécial pour leur mère.
Par ailleurs, les maîtresses d’école et leurs élèves n’ont pas chômé depuis plusieurs jours pour concocter des cadeaux pour les mamans. Les travaux manuels ont été, une fois encore, mis en avant. « En général, les élèves du préscolaire participent aux collages et coloriages pendant que nous nous chargeons de concevoir le cadeau et les poèmes ou petits mots qui vont avec. Cette attention fait toujours du bien aux mamans, bien que cela ne reste plus une surprise chaque année », fait part Dina R., éducatrice au sein d’un collège privé sis à Tsimbazaza. Pour certains élèves qui n’ont plus de mère, participer à cette activité reste pénible, au point que certaines organisations sollicitent son annulation dans le programme scolaire…
P.R.

C’était un Njakatiana humble et une chanteuse Bodo à fond, lesquels ont véritablement enflammé le théâtre de verdure d’Antsahamanitra lors du concert baptisé « Amboaran-kira ho an’i neny », un événement entrant dans le cadre de la célébration de la fête des mères.
Plus de trois heures de musique ont été offertes aux spectateurs. Un beau spectacle, de quoi réunir les jeunes, ados, parents mais surtout les mères pour un moment convivial et festif. Que ce soit Njakatiana ou Bodo, tous les deux ont été très attentifs aux spectateurs et les ont impliqués durant le concert. Un public incollable sur toutes les chansons ayant permis de rendre le moment inoubliable. Les spectateurs, et surtout les spectatrices, étaient sous le charme des chansons romantiques envoyées par les deux voix virtuoses. Chacun des tubes envoyés tels que « Meteza hahatsiaro » mais aussi « Saro-piaro » ou encore « Miangavy farany » ont été repris en chœur par les fans qui connaissaient les paroles sur le bout des doigts.
Quant à Bodo, reconnue pour sa puissante voix qui atteint souvent la perfection lors de notes hautes, elle n'a presque pas eu besoin de chanter les paroles d’« Ampamoizo » pour emporter l’assistance dans son univers. Cependant, ce sont les morceaux dédiés aux mères de famille comme « Neny », mais également la réinterprétation en duo des « Toerana mamy », « Resinao » et « Mariazy » qui vont particulièrement fait réveiller des émotions et des  souvenirs durant cette grande retrouvaille. Des spectateurs comblés, deux chanteurs ultra talentueux, un concert infiniment bien réalisé, tel a été le cocktail de ce rendez-vous. Ce fut un moment musical surprenant, inattendu, envoûtant, et le public a su être conquis par la prestation et la passion de ces deux talentueux artistes.
Rappelons que le dernier concert de ce duo de choc remonte le 5 septembre 2021 lors du concert « Duo VIP ». Le public avait hâte de les revoir. Njakatiana et Bodo deux chanteurs au sommet de leur forme ont tenu leur promesse, en offrant un show enflammé devant un public conquis d’avance. Ce dimanche, ils ont fait voyager le public avec leurs tubes indémodables. Encore une fois, le duo a laissé rentrer les spectateurs chez eux avec des étoiles dans leurs yeux.
Sitraka Rakotobe

Des coups de feu ont retenti tôt samedi matin dernier à Anosibe, secteur du marché. Dans une ruelle lugubre, le corps d'un des bandits, qui se sont opposés aux Forces de l'ordre, gisait sur le sol. D'après une source policière, la victime serait un multirécidiviste qui a gagné une sinistre réputation auprès des habitants de ce quartier populaire de la ville.
Ce coup de filet de la Police serait le fruit d'une action lancée par certains de ses éléments ayant été vêtus en civil. La patrouille de Police a effectué une ronde jusque dans cette ruelle lorsqu'elle a croisé les agresseurs armés jusqu'aux dents.
Très rapidement, le contact entre les deux camps a dégénéré. Comme dans pareille circonstance, ce sont les assaillants qui ont ouvert le feu en premier. L'accrochage était tel que l'un des bandits, lequel a utilisé un énorme couteau a été mortellement touché par les balles des agents des Forces. De son côté, la Police a eu un blessé dans ses rangs. Profitant du chaos et de l'obscurité, qui ont régné à l'endroit, les complices du malfrat éliminé ont réussi à s'échapper.Les fugitifs sont encore activement recherchés.
Une information policière précise que le gang en question serait à l'origine de multiples attaques à main armée qui ont secoué et ensanglanté le quartier d'Anosibe et ses environs. D'où le pari de la Police pour mettre à tout prix la main sur le reste de la bande. Quant au policier blessé dans ce récent accrochage, sa vie n'est pas en danger.
Franck R.