Bon compte. Le Conseil des ministres a adopté le décret portant approbation de la convention de prêt entre le ministère de l'Economie et des Finances(MEF) et la société JIRAMA pour permettre à cette dernière de régler sa dette envers la société Tozzi Green Madagascar, relative à l'alimentation en électricité. Selon le compte rendu du Conseil d’avant-hier, ce prêt prendra la forme de Bons du trésor spéciaux(BTS), c'est-à-dire que l’Etat malagasy à travers le MEF prêtera de l'argent en transférant les BTS à la JIRAMA (BTS JIRAMA 3) et la JIRAMA remettra ensuite ce BTS à Tozzi Green. Dans l'accord de prêt entre le ministère et la JIRAMA, il sera déterminé comment cette dernière restituera l'argent à l’Etat malagasy. Une discussion préliminaire s’est déjà tenue entre JIRAMA et Tozzi Green concernant la dette totale à payer via BTS
JIRAMA 3, donc ce qui a été décidé dans la discussion et consigné par écrit sera le budget BTS à payer à Tozzi Green.
Pour rappel, au début du mois de mai, Tozzi Green Madagascar a envoyé une lettre au ministère de l’Energie et des Hydrocarbures ainsi qu’à la JIRAMA, annonçant l’arrêt de production des centrales hydroélectriques de HYDELEC à Sahanivotry, de Mahitsy Hydro à Farahantsana, mais aussi de Maroantsetra. Une lettre officielle qui, suite à sa publication, a fait des vagues sur les réseaux sociaux dans la mesure où l’entreprise a évoqué des factures impayées de la JIRAMA à hauteur de 250 milliards d’ariary pour justifier cette prise de décision, alors qu’elle a déjà lancé plusieurs demandes de règlement.
Négociations fructueuses
A l’époque, le directeur général de Tozzi Green a confié que sa société se trouvait dans « une situation de force majeure » et est « dans l’incapacité de maintenir et d’exploiter de manière adéquate les centrales hydroélectriques de HYDELEC et Mahitsy Hydro », en raison notamment de la non-régularisation des impayés de la JIRAMA. Mais selon le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, les centrales hydroélectriques de Maroantsetra, Sahanivotry et Farahantsana Mahitsy fonctionnaient encore normalement et que la lettre du directeur général de Tozzi Green, qui a circulé sur les réseaux sociaux en date du 5 mai, lui était parvenue avant une rencontre avec les responsables de cette société, ce qui a permis de trouver un compromis.
Dans la foulée, la JIRAMA a également confirmé que « Le partenariat entre la JIRAMA et la société Tozzi Green Madagascar n’est pas rompu. Celle-ci continue d’approvisionner en énergie la société nationale de production d’eau et d’électricité. Les deux parties se sont déjà rencontrées et un compromis a été trouvé ». Des négociations donnant ainsi lieu à cette décision en Conseil des ministres pour débloquer les fonds nécessaires pour la JIRAMA afin que cette dernière puisse s’acquitter de cette dette sous forme de prêt octroyé par le MEF.
La rédaction
Contre vents et marées, Donovan Rakotonanahary est au pays après avoir rencontré quelques difficultés car il n’a pas été autorisé par son école aux Etats-Unis, de représenter le pays à la Coupe du Monde juniors U20 de Basketball à Debrecen, en Hongrie.
« Si ça ne dépendait que de mon école, je ne serais pas là. Mais c’est mon entraîneur qui m’a convaincu de venir en me disant que c’est une opportunité pour que le monde entier puisse m’observer notamment les clubs en Europe durant ce mondial. C’est une vaste opportunité me disait-il », a tenu à dire l’étoile montante du basketball malagasy, devenue la coqueluche des fans sur Instagram.
7 jeunes femmes se plaignent maintenant de n'avoir plus un sou. Pire, elles viennent de régions, donc loin de la Capitale. Cette affaire s'est produite à Talatavolonondry où est domiciliée la passeuse et y accueille les candidates au départ pour le Canada.
En cause, ces jeunes personnes s'étaient fait simplement avoir par cette arnaqueuse qui leur a promis un travail au Canada. Et cette dernière a réussi à soutirer 10 millions d'ariary à toutes ces filles, pour un soi-disant besoin de finalisation de leurs formalités de départ. Or, rien n'y fit.
Issues de plusieurs catégories. 23 nouvelles aires protégées (AP) sont actuellement en cours de création à Madagascar. Celles-ci se composent d'aires protégées terrestres, marines ou les deux à la fois. Certaines d'entre elles sont des réserves naturelles intégrales, et d'autres sont des parcs nationaux ou naturels. A cela s'ajoutent les monuments naturels, les réserves spéciales, les paysages harmonieux protégés ou encore les réserves de ressources naturelles. Ces 23 AP en cours de création s'ajoutent aux 125 déjà existantes sur décret. Elles s'étendent sur une surface totale de 9.922.565 ha, selon les informations émanant du ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD).
« Je vous le dis en vérité : toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites », Mathieu 25 : 40.
C'est avec ce verset biblique écrit par Mathieu que l'association « Andry sy Fototra ho an'ny Fampandrosoana » (AFF) a célébré son 5ème anniversaire. La cérémonie a été ouverte, hier, par une messe qui s'est tenue à la Cathédrale de l'Immaculée Conception d'Andohalo. Le culte a été présidé par le Révérend Père Rakotojaona Jacques Berthieu. Lui d'encourager ladite association dans ses actions en ayant déclaré : « Ce que nous faisons dans l'amour pourrait apporter de la joie et de la bonne humeur à beaucoup de personnes ».
Dans un état plus que lamentable, la RN2 a suscité la grogne des usagers depuis un bon moment. Ainsi, la réhabilitation d’une partie de cet axe vital, surtout pour les transporteurs, a débuté hier.
Il s’agit de la portion de route entre Anjiro et Manjakandriana qui a été identifiée comme l’un des points noirs de cette route nationale. Actuellement, la société en charge des travaux est dans la phase d’installation de la « base vie ».
Selon le ministre des Travaux publics, le colonel Livah Andrianatrehina, « ce n’est que le début de la réhabilitation. D’autres secteurs vont suivre. Les travaux sont pris en charge par la société CHEC et tous les matériaux nécessaires sont déjà sur place ». Il a ajouté que durant la totalité des travaux, cette route nationale reste ouverte à la circulation. Il n’y aura pas de coupure afin que les usagers et les marchandises ne soient pas contraints de patienter de longues heures.
Les 19 et 20 mai, la capitale malagasy a vu se réunir de nombreux acteurs clef de l’économie numérique africaine venus échanger autour d’une thématique phare de la transformation digitale : le capital humain. Bien loin de se réduire uniquement à la technologie, la révolution numérique repose en effet avant tout sur des hommes et des femmes, dont le potentiel se doit d’être constamment soutenu, encouragé et accompagné.
Remplir le Coliseum d’Antsonjombe avec des grands noms du folksong malagasy. C’est ce que Miritsoka Production s’apprête à faire en organisant un grand concert baptisé « Feo sy Gitara » pour la célébration de son 15ème anniversaire. Effectivement, pour la première fois depuis une dizaine d’années, le Coliseum d’Antsonjombe accueillera un show autre que de la musique tropicale pour la fête du lundi de Pentecôte. Cette fois-ci, le lieu abritera un concert qui rassemblera les géants de l’acoustique malagasy. « Feo sy Gitara », c’est le grand point de rencontre des adeptes du « Folk gasy » issus de tous les horizons.
Il était temps. Après des années de négociation, la signature officielle des contrats d'achat d'électricité et de concession - effectuée hier entre l'Etat et les représentants de la Compagnie Générale d'Hydroélectrique de Volobe (CGHV)- ouvre la voie à une mise en production du projet en 2028. « La concrétisation du projet Volobe avec une capacité de production de 120 mégawatts, porte à ce jour à 400 mégawatts la production hydroélectrique nationale comme promis en début de mandat. On comptera ces 120 mégawatts de Volobe avec les 192 mégawatts de Sahofika signé en 2021, le barrage hydroélectrique de Ranomafana qui devrait produire 64 mégawatts, celui de Mandraka 3, sans compter la centrale d'Antetezambato qui, sauf changement, affichera une production de mégawatts. Autant de performances qui délesteront la JIRAMA de toutes ses difficultés », s'enthousiasme le Président de la République.