Super User

Super User


Les deux clubs de la Capitale à savoir, As Saint-Michel Judo et Esca Judo Club confortent leur suprématie au classement général de médailles. Ces deux clubs ont remporté au total 48 médailles toutes catégories confondues durant les deux jours de compétition.
A eux seuls, les collégiens de Saint-Michel ont réussi à amasser 24 médailles dans son escarcelle.
Quant à l’Esca judo club, les judokas du sacré cœur Antanimena totalisaient 23 médailles dont neuf en or. Sur les 369 engagés dans la compétition, seulement 250 ont honoré leur engagement durant le championnat.
L’agenda s’annonce complet pour 2023 avec les échéances internationales au programme de la Fédération.  Par ailleurs, les championnats nationaux servaient également de détection pour les futurs sociétaires de l’équipe nationale en vue desdits rendez-vous.
Elias Fanomezantsoa



Jeudi dernier, quatre personnes impliquées dans l’assassinat d’une mère de famille, celui d’un enfant albinos, en août dernier, à Ikongo, ont été arrêtées par la Gendarmerie. Outre le meurtre barbare de cette femme, les bandits ont surtout enlevé son enfant atteint d’albinisme. Ce qui a d’ailleurs provoqué une grave émeute ayant entrainé la mort de 19 personnes et des blessures sur une vingtaine d’autres, les Forces de l’ordre ayant dû ouvrir le feu pour disperser les émeutiers. En cause, les principaux suspects dans l’affaire ont été soupçonnés d’avoir pris la fuite. Tant que ça ! Les suspects récemment arrêtés sont soupçonnés également de vol d’organes visuels des victimes. A preuve, un petit garçon en était récemment victime.
 Mais pour revenir sur ces tristes faits, près de 500 personnes se sont rassemblées, dans la matinée, devant la caserne de Gendarmerie d’Ikongo, où les quatre suspects accusés du meurtre d’une femme et du kidnapping de son enfant albinos avaient été placés en détention. Très remontés, les habitants comptaient se faire justice eux-mêmes. Pour disperser la foule venue venger l’enlèvement du garçon albinos, les Forces de l’ordre ont alors tiré à balles réelles. «C’est un événement très triste et on aurait pu l’éviter», regrette Andry Rakotondrazaka, commandant de Gendarmerie. Lors d’une conférence de presse, ce dernier a fait savoir qu’un périmètre de sécurité a été installé et que les gendarmes avaient essayé de faire baisser la tension afin d’«éviter un bain de sang». En vain. La foule aurait répondu par «des provocations» et des jets de pierre avant d’entreprendre de forcer l’entrée de la caserne. Certains étaient munis d’armes blanches, de machettes et de bâtons.
F.R






 


817.096.940 ariary. C’est la valeur des produits impropres à la consommation enregistrée par les autorités depuis le début de l’année. La Direction de la protection des consommateurs a ainsi, depuis janvier, effectué près de 800 tests en laboratoire pour certifier la consommabilité de ces produits ainsi qu’une trentaine de poursuites judiciaires à l’encontre des commerçants et distributeurs mis en cause.
En effet, malgré les opérations fréquentes menées par les autorités dans ce domaine, des biscuits, du beurre ou encore des tubes de dentifrice périmés sont toujours présents sur les étals. Vendus moins cher, ces produits sont généralement proposés par les marchands ambulants et les petites épiceries de quartier. Ces détaillants se ravitaillent parfois dans les grandes surfaces qui, face à l’approche de la date de péremption de certains produits, préfèrent brader leur prix. Ces produits sont ensuite vendus sur le marché, mais parfois la date limite de vente est déjà dépassée. Par ailleurs, les professionnels du secteur de l’importation pointent aussi du doigt les importateurs illégaux qui, ne disposant ni d’entrepôt ni de lieu de vente, font directement appel aux marchands ambulants pour écouler leurs produits. De plus, il existerait un véritable réseau parallèle qui trafiquerait les dates de péremption inscrites sur les emballages de certaines marchandises.
Manque de moyens
Les associations de consommateurs ont parfois du mal à jouer leur rôle pour stopper ce phénomène qui menace la santé de la population. Elles manquent de moyens pour agir et restent désarmées face à des réseaux souvent très bien organisés. Les autorités reconnaissent aussi que le nombre de contrôleurs et autres verbalisateurs reste inférieur au besoin. Néanmoins, elles soutiennent que les opérations de contrôle vont se multiplier.
Pour rappel, il existe deux catégories de date limite pour les produits alimentaires : la date limite de consommation (DLC) et la date de durabilité minimale (DDM) qui remplace la date limite d'utilisation optimale (DLUO). Seul le dépassement de la DLC comporte un risque pour la santé. Il existe également la date de congélation, qui indique la date à laquelle le produit a été congelé ou la date de première congélation s'il a été congelé plusieurs fois. Par ailleurs, il est interdit de proposer un produit à la vente au lendemain de sa DLC. Un marchand qui vend volontairement des produits périmés en cherchant à tromper ses clients commet un délit de tromperie. C'est notamment le cas si des produits périmés ont été vendus avec une nouvelle étiquette comportant une date plus récente. C'est ce qu'on appelle la remballe. Les sanctions y afférentes diffèrent, notamment si le produit périmé est proposé à la vente par simple négligence, ou au contraire avec une réelle intention de tromper le consommateur. La personne responsable d'un délit de tromperie risque une peine allant jusqu'à sept ans de prison. Et si les faits s’avèrent graves, l’amende pourrait être portée jusqu’à 10  % du chiffre d'affaires réalisé lors de l'année précédant l'infraction.
Hary Rakoto




Cet article rend hommage et adresse une grande pensée à ces personnalités qui nous ont quittées ces douze derniers mois.
S’il s’avère que la mort fait partie de notre existence, certains sont malheureusement partis trop tôt. L'année 2022 arrive à son terme et encore une fois cette année, plusieurs grands noms de la colonie artistique malagasy nous ont quittés au cours de ces 12 mois. Nous reprenons nos hommages de fin d’année à celles et ceux qui ont quitté leurs proches, les fans et la scène.  Récemment, le 12 décembre dernier, le monde de la littérature malagasy venait de perdre un poète, écrivain et auteur-compositeur. Une grande figure de la littérature et de la musique malagasy a rejoint le firmament. Il s’agit de l’artiste légendaire Abel Andriarimalala. Un génie qui a consacré sa vie dans la promotion de la littérature mais surtout la culture de la Grande île.  Fils ainé de l’écrivain Ener-Lalandy (René Randriarimalala), né le 5 juillet 1939, Abel était l’un des artistes et hommes de lettres les plus influents du dernier demi-siècle. Le poète a composé certaines des chansons les plus envoûtantes des années 60-70-80 et 90. Plusieurs générations ont fredonné ses titres les plus célèbres tels que « Fitia ambaratelo », « Tsenao fa tonga », « Mahita kilazalaza », « Boblabia » ou encore « Mangidihidy ».
L’année 2022 était également marquée par le décès d’un grand nom de la scène malagasy. Il s’agit de Vahombey, Roland Dieu Donné Rabearison à l’état civil, Kelly Rajerison et du chanteur Dedesse. Ceux qui les ont connus les considèrent comme des musiciens passionnés, de très bons guitaristes et d’excellents chanteurs. Kelly Rajerison, avec ses cinq décennies de musique, fait partie des artistes qui resteront gravés à jamais dans l’histoire du rock et du blues malagasy. Dans les années 70, ses titres comme « Taratasy ho anao », Tsikitsiky lava » ont ravi les mélomanes. Quant à Vahombey, il était un grand interprète de nombreux tubes, notamment « Mpandalo », « Faniriako » ou encore le fameux « Redemption song » en version malagasy. Enfin, Dédesse, quant à lui, était plus connu pour ses titres « Malakilaky », « Ny aty », « Manantena »,...  Des hits qui résonneront encore longtemps dans les esprits.
Brusque
Sans doute, l’un des évènements les plus marquants de l’année 2022 était également la disparition brusque du chanteur Loïc Rakotonirina, plus connu sous le nom de Rak Roots, âgé tout juste de 30 ans. Son départ a bouleversé le monde de la musique. Chanteurs, musiciens et ses fans ont été inconsolables à l’annonce de son décès. Une mort injuste pour de nombreux internautes qui ont fait part de leur grande tristesse sur les réseaux sociaux, laissant dans le deuil des milliers de fans et le monde de la musique tout entier. Son départ a eu l’effet d’une bombe dans la population et dans le milieu artistique qui ont tous salué unanimement la grande gentillesse et le professionnalisme du chanteur.
Le chanteur Ntsoa du groupe VHF était aussi parmi les artistes qui ont quitté le monde brusquement. Le 26 novembre 2022, le chanteur et maître de l’ambiance Janga Ratah, de son vrai nom Rata François, a également été emporté par le sommeil éternel à l’âge de 39 ans. Rappelons que cet artiste était dans un état critique depuis deux semaines à l’hôpital Befelatanana. Ses proches et amis artistes ont demandé de l’aide sous forme de perfusion financière afin de poursuivre son traitement. Malheureusement, le chanteur s’en est allé. Par ailleurs, le 16 août dernier, une grande voix des chansons « Kalon’ny fahiny », Geba, de son vrai nom Bruno Randrianasolo, s’est éteint à l’âge de 72 ans, à la grande tristesse des mélomanes malagasy. Geba était l'un de ceux qui avaient une superbe voix, en chantant des morceaux du style « bà gasy » dans le groupe R’Imbosa. Il épatait le public avec sa voix de basse. Un grand chanteur apprécié de tous, surtout les fans du « Kalon’ny fahiny. Ce fut un grand artiste et un musicien doté d’un immense talent. Parmi ses œuvres figurent les fameux morceaux « Haody ry Analamangako » et « Rehefa manambady ravorona ».
Cinéma
Apparemment, durant l’année 2022, la mort a frappé presque dans toutes les disciplines de la scène artistique et culturelle malagasy, que ce soient des musiciens, chanteurs et écrivains. Certains acteurs du 7ème art sont également partis pour un monde meilleur. C’est durant cette année qu’un grand comédien, considéré comme l’un des pionniers de la saga « Malok’ila » et de la maison de production Scoop Digital, du nom de Harinjatovo Rakotondramanana - alias Hary Kalizy, appelé aussi Ralay pour son rôle, s’est éteint à l’âge de 58 ans. Il était l’un des acteurs les plus suivis par les téléspectateurs grâce à son talent et son savoir-faire. Malheureusement, la maladie ne choisit pas ses cibles, que l’on soit célèbre ou talentueux. Selon sa famille, l’acteur charismatique Ralay a été emporté par une maladie qu’il combattait depuis des années. Il est allé rejoindre ainsi ses trois camarades de scène du « Malok’ila », à savoir  Marinnah, Randrenja et Johary. Un autre acteur populaire des débuts de l’année 2000, du nom de Rija Ratafika est aussi parti cette année. Il s’agit d’un comédien célèbre de la boîte Avoko Production. Il s’est frayé un chemin dans le monde du cinéma au début des années 2000. Rija était l’acteur star dans « Parapaingo » et « Ankamantatra ».
Enfin, l’actrice qui avait collaboré avec presque toutes les maisons de production de renom de la Grande île est aussi décédée cette année. Il s’agit d’Alice Aimée Razafindrasoa, connue sous le nom d’artiste « Bébe Aimée. La comédienne avait 94 ans. Artiste complète, elle était devenue une icône du cinéma depuis ses débuts dans les histoires radiophoniques diffusées sur de la Radio nationale malagasy (RNM). De son vivant, elle n’a pas arrêté de tourner des films jusqu’à ses 93 ans. Par ailleurs, elle était également connue pour son rôle pionnier dans le long-métrage « Quand les étoiles rencontrent la mer ».
Sitraka Rakotobe



%PM, %29 %946 %2022 %21:%Déc

LA UNE DU 30 DECEMBRE 2022

Les titres sont partagés. Le  Judo a tiré son rideau sur la saison 2022 cette semaine après deux jours de compétition les 28 et 29 décembre derniers au Gymnase couvert de Mahamasina. Une compétition qui a permis à la commission technique d’avancer une pré-liste en vue des échéances internationales dans l’agenda du Judo en 2023.

Une effusion de sang mêlée de scène de panique ! C’est ce qu’on peut qualifier de ce braquage survenu vers 11h du matin au pied d’un bâtiment servant de cash point surplombant la Galerie Mialy, située sur la rive est du lac de Behoririka. A cet endroit, c’est un coursier de 32 ans qui a payé de sa vie au cours de ce hold-up se soldant également par le vol de 130 millions ariary, et qui fut perpétré par deux individus armés ne portant pas de cagoules, sauf qu’ils n’ont pas enlevé leurs casques.

Les cinq individus issus d'une même famille dans la localité d'Androhibe, Commune rurale de Mahitsy, ont été tués par la peste. Cela a été confirmé par le ministère de la Santé publique après les analyses effectuées à l'Institut Pasteur de Madagascar. Les victimes ont succombé à la maladie pendant la période allant du 9 au 20 décembre dernier. Sur ces cinq cas, quatre d'entre eux étaient atteints par la peste bubonique et le dernier a eu la peste pulmonaire. Les mesures de confinement ainsi que des tests sur les personnes en contact avec ces cinq victimes, notamment les membres de la famille et leurs amis proches, ont été déjà faits afin d'endiguer la propagation de la maladie. 

La période de soudure commence. 479.044 cas de malnutrition aiguë sont attendus pour la période de mai 2022 à avril 2023, dont 91.990 cas de malnutrition aiguë sévère et 387.058 autres cas dans les Régions du grand Sud et du Sud-est, selon la classification intégrée des phases de sécurité alimentaire (IPC) pour la malnutrition aiguë. Actuellement, 8 ménages sur 10 résidant dans les Districts de Bekily, Ampanihy, Betroka et Amboasary ont une consommation alimentaire insuffisante. Ils ne consomment que des céréales, tubercules, feuilles, légumes ou des légumineuses.

Un mois en plus. C’est à titre exceptionnel que la Direction générale des Impôts (DGI) accorde aux entreprises faisant l’objet de contrôle fiscal, un délai supplémentaire de trente jours francs, pour faire connaître leurs acceptations ou pour formuler leurs observations par rapport aux notifications primitives émises à leur encontre. En ce qui concerne ces notifications primitives, il est à rappeler qu’avant-hier, les autorités ont validé le fait qu’un courrier électronique provenant de l’Administration fiscale est désormais aussi valable qu’une lettre originale et traditionnelle en bonne et due forme. 

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

A bout portant

AutoDiff