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L’année 2023 qui vient de démarrer, verra se profiler une brochette de procès à l’horizon. Les affaires d’Ikongo, d’Ankazobe et bien sûr celle concernant l’assassinat d’Andriatiana Rabemanantsoa, alias Ntsoa (33 ans), le chanteur du groupe évangélique VHF, sont les plus en vue.

A commencer donc par cette triste affaire. Les 4 principaux suspects dans celle-ci dont une amie intime de la victime, devront comparaître devant le Tribunal d’Anosy le 9 janvier prochain. L’enquête préliminaire au niveau de la Gendarmerie certifie que l’élimination barbare de la victime à l’aide de plusieurs coups de couteau, avec pas moins de 8 plaies recensées sur son corps, aurait été commanditée par sa propre petite amie, c’est-à-dire celle qui est provisoirement incarcérée à Antanimora actuellement. A l’explication de l’extrême ambiguïté du sentiment de la jeune femme, elle a essayé de se blanchir en faisant semblant d’être compatissante sur le triste sort de son défunt ex-compagnon, lors de sa publication sur Facebook, du moins dans les premiers moments qui ont suivi la triste nouvelle sur l’assassinat du chanteur évangélique. Pour mieux dissimuler encore le doute la concernant, elle a joué le tout pour le tout : elle était même venue assister aux obsèques du malheureux. Or, c’était dans ces circonstances que les gendarmes l’avaient arrêtée.

Selon la Gendarmerie, l’acte aurait été motivé par une jalousie amoureuse, situation à laquelle s’ajoute une histoire de gros sou en lien avec un business. Par ailleurs, on ignore encore ce qui est advenu du 5ème suspect, accusé aussi d’avoir tué de ses propres mains la victime. Le fugitif qui court toujours en ce moment, échappera-t-il ainsi à la Justice ?

Qui ont perpétré le massacre d’Ambolotarakely ?

Dégueulasse et barbare ! C’est ce qu’on peut qualifier le massacre de 32 villageois d’Ambolotarakely, dans le District d’Ankazobe, vers fin juillet dernier. Normalement, la Justice devra trancher aussi sur le sort des 6 personnes principalement soupçonnées sur un nombre total de 23 impliquées. Le maire d’Ambolotarakely figurait dans cette liste, mais a été relâché par la suite. Tous ces individus auraient orbite autour d’Iarisy, chef d’un nébuleux gang rendu tristement célèbre, et qui aurait commandité cette extermination de villageois.

Enfin, le cas de l’un de ces suspects, mérite d’attirer l’attention. Il fut le dernier à se faire arrêter. En cause, il serait un fabricant d’armes à feu locales avec 15 cartouches de calibre 12.

Les 4 larrons qui ont mis la mort et la désolation à Ikongo à la suite du kidnapping d’un garçon albinos, mais surtout aussi l’assassinat de sa mère en septembre dernier, devront être aussi jugés dans le courant de cette année. A l’époque, les habitants d’Ikongo ont voulu venger la mort de cette mère de famille. Il a ainsi fallu placer les suspects en lieu sûr. Les émeutiers ont considéré ce transfert des prévenus comme une complicité de la Gendarmerie. D’où une violente réaction des émeutiers qui ont voulu prendre d’assaut la caserne de la Gendarmerie d’Ikongo. En position de légitime défense, les Forces de l’ordre ont dû utiliser du gaz lacrymogène, et enfin tirer à balles réelles pour repousser une foule menaçante. Le bilan fut très lourd : 19 morts et 26 blessés, côté manifestants.

Franck R.

2023 sera une année exceptionnelle pour le sport malagasy notamment le collectif  qui occupe une grande place dans l'agenda 2023. Deux Mondiaux,  les Jeux africains de Ghana, les Jeux de la Francophonie de RDC et non des moindres, les Jeux des îles de l’océan Indien dont l’organisation est confiée à la Grande île or sera le plus attendu de tous les athlètes.
CHAN 2023
Madagascar disputera pour la première fois à la phase finale du CHAN 2023, du 13 janvier au 4 février 2023. Les hommes de Rôrô, coach des Barea CHAN,  les Barea A', évolueront dans le groupe C avec les Black Stars du Ghana, les Lions de l'Atlas du Maroc et les Crocodiles du Nil de Soudan. Madagascar entrera en compétition face au Ghana le 15 janvier à 20h local à Constantine. Puis le Maroc le 19 janvier à 17h toujours à Constantine et enfin le Soudan pour le 23 janvier à 20h local dans la ville d’Oran.
Basketball – Coupe  du monde  U19
En se qualifiant pour la finale du championnat d’Afrique U18 FIBA 2022 à domicile, les Ankoay U18 ont gagné leur ticket pour la Hongrie, lors de la 16e  édition de la Coupe du monde U19 FIBA, qui aura lieu du 24 juin au 2 juillet 2023 à Debrecen. Madagascar participera au rendez-vous en tant que novice de la compétition.
Basket FIBA 3X3
Après avoir décroché la médaille de bronze en 2017, les champions aux Jeux africains 2019, les Ankoay de Madagascar de Basketball 3 contre 3, se sont fait remarquer par leur qualification historique. Après leur titre continental remporté face au pays hôte du championnat d’Afrique   à savoir l’Egypte, Livio Ratianarivo, Elly Randriamampionona,  Arnol Solondrainy,  Fiary Rakotonirina défendront les couleurs malagasy à la Coupe du monde 2023 de basketball 3×3 qui aura lieu en Autriche en juin 2023.
Et les dames, vice-championnes face au double tenante du titre, disputeront la qualification du monde en Australie.
 Jeux de la Francophonie
Les Jeux de la Francophonie est le rendez-vous sportif et culturel qui offre une scène d’expression unique aux jeunes francophones des 5 continents. La 9ème édition se déroulera du 28 juillet au 6 août 2023, à Kinshasa, en RDC. Un grand rendez-vous sportif que les athlètes malagasy lorgnent avant les Jeux des îles de L’océan Indien. Madagascar participe dans 7 disciplines sportives parmi celles de compétition.

- Athlétisme et Handisport (Athlétisme) : Le nombre des participants dépend du minima de chaque épreuve que les athlètes doivent atteindre au moins un an avant le rendez-vous.
- Judo
- Lutte Libre: Madagascar à une énorme chance de se qualifier dans toutes les catégories.
- Football (hommes): Notre participation dépend aussi du classement FIFA. Pour le moment, Madagascar se trouve à la 21e place du classement africain et donc dans la liste des meilleurs pays francophones.
- basketball : dépend du classement FIBA. Jusqu’ici, Madagascar figure parmi les qualifiés.
- Tennis de table : Madagascar aura un quota par pays celui de une  fille et un garçon,
Le cyclisme sur route sera en démonstration mais Madagascar ne prendra pas part.
 Jeux africains
Les jeux africains de 2023, la 13e édition, auront lieu à Accra, Ghana du 4 au 19 août 2023. 25 disciplines, pourraient en partie servir de qualifications pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Près de 5 000 athlètes sont attendus dans la capitale ghanéenne. Ils seront hébergés à l’Université du Ghana, sur le campus de Legon. Mais le véritable épicentre de ces «JO de l’Afrique » sera Borteyman, un quartier situé à une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’Accra.
Les disciplines pressenties à Accra
Athlétisme, Badminton, Basket-ball, Beach Volley, Boxe, Bras de fer, Cricket, Cyclisme, Echecs, Escrime, Football, Golf, Gymnastique, Haltérophilie, Handball, Hockey sur gazon, Natation, Judo, Karaté, Paralympique- Athlétisme, Haltérophilie, Rugby, Squash, Taekwondo, Tennis, Tennis de table, Triathlon, Volley-ball, Teqball.
Sur les 30 disciplines, Madagascar sera présent dans une dizaine d’entre elles. Lors de la dernière édition, la Grande île, représentée par une trentaine d’athlètes, a fait l’exploit d’intégrer le top 10 du classement avec 11 disciplines. Pour le moment, à part le judo, l’haltérophilie et le rugby, le ministère et le comité olympique n’ont pas encore déterminé dans quelles disciplines Madagascar s’engagera.
Jeux des îles de l’océan Indien
Les Jeux des îles de l’océan Indien, événement sportif généralement organisé tous les quatre ans, auront lieu en 2023 à Madagascar qui organise la 11ᵉ édition de cet évènement pour la troisième fois.
Les jeux  se dérouleront dans la période du 23 août au 15 septembre 2023 à Madagascar. 23 disciplines seront représentées parmi lesquelles 2 épreuves paralympiques Handisport et Sport adapté en athlétisme et natation.


Chaque année, la soirée de la Saint-Sylvestre à l’hôtel 5 Etoiles, Ivato est très attendue par le public. Toujours concoctées avec soin, les festivités sont marquées par une atmosphère chaleureuse. Et pour cause, le chanteur Tovo J’Hay et l’orchestre Top Melody ont offert un réveillon « magique » aux invités de l’hôtel à travers un concert non-stop ayant duré au moins 5 heures. Ainsi, l’assistance a eu le privilège de communier totalement avec le chanteur puisqu’il était de la partie jusqu’au petit matin pour accueillir la nouvelle année dans une ambiance festive. Dès 20h, l’orchestre Top Melody, qui n’est plus à présenter en termes d’animation musicale, a pris les rênes de la soirée en interprétant et revisitant les tubes des générations 90 et 2000. Dès les premières notes, l’assistance s’est tout de suite laissé aller par des rythmes entrainants. La plupart des gens ont rejoint la grande piste de danse avec un verre de whisky à la main. « Nous avons cassé notre tirelire pour assister à cette fête. On ne regrette pas d’être venus ici. Le repas, la musique et l’ambiance, tout a été parfaitement réussi, ce qui nous a permis de passer une excellente soirée et de démarrer cette année 2023 sous les meilleurs auspices », déclare Michael Harison, l’un des invités venus à l’hôtel 5 Etoiles, Ivato.
Fascination
Le clou du spectacle est l’arrivée tant attendue du chanteur Tovo J’Hay sur scène. Tout de suite, une complicité et une réelle connexion ont été établies entre le chanteur et le public. Ce dernier semblait pouvoir l’écouter et le voir éternellement en direct. Au cours de cette soirée, le public était à tout moment ébloui par le feeling envoyé par le chanteur. Des beaux moments qui ont commencé lorsque Tovo J’Hay a repris sa fameuse chanson « Angolanao ». L’assistance a chanté à l’unanimité. Rien n’a changé chez cet artiste qui se donne toujours totalement sur scène. Que ce soient avec des titres comme «  Teny mamy », « Zoma », « Tsy misy toa anao », « Te mba ho »,  il a offert des prestations de qualité tout au long de la soirée. Les participants interviewés ont été tous satisfaits. Des chansons interprétées merveilleusement, une décoration magistrale, un buffet gastronomique self-service, des invités conquis, tous les ingrédients ont été réunis pour faire de cette nuit de Saint-Sylvestre une réussite. Les organisateurs ont prévu une soirée inoubliable pour accueillir cette nouvelle année 2023 en beauté. Et ils ont tenu leur promesse. 
Sitraka Rakotobe


Promotion des petites industries. C’est en ce sens que l’ambassadeur de l’Inde, Bandaru Wilsonbab, a été reçu par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation,  Edgard Razafindravahy, la semaine dernière. Lors de sa dernière visite en Inde, le ministre malagasy a ressenti le développement très avancé de ce pays dans le secteur industriel. « La collaboration entre nos deux pays apportera un développement industriel important pour Madagascar et cette collaboration est d'ailleurs tout à fait possible », a souligné le ministre. D'ailleurs, l'Inde a déjà de l'expérience dans la mise place des zones de pépinières industrielles (ZPI). Il existe des infrastructures célèbres dans ce domaine, en particulier le « Khadija India » qui est une industrie villageoise semblable au concept de l'ODOF (« One District One Factory ») initié dans notre pays actuellement. Cette industrie villageoise a été mise en place par Ghandi et a œuvré dans la filière « soie » dans le temps.
Le ministre Edgard Razafindravahy a également précisé les potentialités de l’Inde en termes de matériels industriels, d'où l'importance de la collaboration dans la promotion de l'industrie et celle de l'ODOF. Il est primordial d’implanter plusieurs petites industries à Madagascar afin que les paysans planteurs puissent transformer leurs produits. On peut citer une industrie de transformation de tomates, de pommes de terre, divers fruits et légumes, de café, de cannes pour avoir du sucre, des arachides pour avoir de l'huile. Ces industries de transformation ont été envisagées afin que les produits puissent être conservés en toute sécurité et sans aucun risque.
Transformation locale
Il en est de même pour la filière vanille. Il est plus intéressant d'avoir une industrie de transformation de la vanille (extraction) avant d'exporter ce produit. Toutefois, l'énergie demeure un blocage inévitable à Madagascar concernant le développement industriel. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous allons mettre en place des petites industries dans les Communes qui ne nécessitent pas énormément un besoin énergétique pour pouvoir lancer leur production. Ces petites industries ont juste besoin de machines hybrides. Ce sont d'ailleurs nos priorités en ce moment. Il serait vraiment nécessaire d'avoir une étroite collaboration avec le ministère indien en charge de l'Energie. L’ambassadeur de l’Inde a annoncé que ce projet serait discuté à son niveau avec les responsables et autorités compétentes. Ces derniers prendront contact rapidement avec le Gouvernement malagasy.
Par ailleurs, les énergies renouvelables sont vraiment vulgarisées en Inde. Ce sujet sera également à discuter et étudier. En addition à cela, un projet d'appui et d’accompagnement des PME/PMI malagasy est en cours d'initiation par le Gouvernement indien. L'Inde est également réputée pour sa production en termes de médicaments, de matériels informatiques et d’équipements de santé. L'ambassadeur indien a également précisé la volonté de son pays à vouloir collaborer avec le Gouvernement malagasy dans l'exploitation du secteur minier et le développement du commerce malagasy. De son côté, le ministre malagasy a précisé que Madagascar importe du riz en Inde pour approvisionner le pays. A l'heure actuelle, le taux de la taxe imposée par le Gouvernement indien est de 20 %. Les 200.000 tonnes de riz que Madagascar a importé ne sont pas encore arrivées et le Gouvernement malagasy demande une exonération de cette taxe. A cet effet, l'ambassadeur de l'Inde a rassuré de faire le nécessaire sur ce point.
Hary Rakoto





Dans une adresse à la Nation, diffusée à la radio et sur la télévision nationale malgache, Andry Rajoelina, a adressé ses vœux du Nouvel an le 31 décembre. Pour lui, la nouvelle année 2023 doit être l’année de la victoire. « Madagascar va accueillir les Jeux des îles de l’océan Indien. Notre souhait est que ces jeux favorisent la solidarité entre nous. L’objectif est unique, la victoire de Madagascar (…) dans l’esprit d’équipe et dans un esprit patriotique, autrement dit dans la solidarité et le patriotisme », affirme ainsi le Président Rajoelina à la fin de son message pour les Malgaches samedi dernier. C’est pour cette raison que « l’année 2023 sera consacrée année de la victoire, de l’entrepreneuriat, de la proximité avec la population », dit-il. Et de poursuivre en indiquant que l’année sera celle où «  les divisions seront vaincues » et au cours de laquelle « la population malgache pourra entreprendre ». « Le défi est lancé et les objectifs seront atteints », conclut-il son allocution.
Bilan
Pour beaucoup d’observateurs, l’année de « victoire » espéré par le Chef de l’Etat pourrait également être une allusion à une autre compétition autrement plus disputée. L’élection présidentielle est en effet prévue en fin d’année. L’actuel Chef de l’Etat est fortement pressenti pour briguer un second mandat. Pour beaucoup d’observateurs, le discours prononcé par le Président de la République était d’ailleurs destiné à défendre le bilan de ses 4 ans de mandat plus que celui unique de l’année 2022. L’allocution de présentation de vœux à la Nation de la fin d’année dernière était d’ailleurs le dernier du Chef de l’Etat durant son actuel quinquennat. Un discours dans lequel le Président de la République a tenu à défendre les acquis de son mandat malgré des épreuves « difficiles » et « différentes » citant les conséquences des aléas climatiques, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Selon ses dires, l’Exécutif n’est cependant pas resté les bras ballants et a recherché des solutions pour alléger le poids du coût de la vie qui pèse sur le quotidien des ménages malgaches.
Indemnité triplée
Il appelle cependant à la patience et à la solidarité car « redresser un pays ne se fait pas en un, deux ou trois ans (…) mais réclame des actions sur le court et sur le long terme, suivant une vision et un programme bien structuré, ce que nous avons fait pour le pays ». Le Chef de l’Etat donne par contre l’assurance à la population malgache qu’aucun obstacle ni sabotage ne stopperont les efforts entrepris. Durant ces 4 dernières années, son régime s’est ainsi attaché à affirmer la présence de l’Etat, par le biais de nouvelles infrastructures de proximité dans les Districts. Cela cadre avec un engagement de son mandat qui est « plus aucun district ne sera oublié » et cadre aussi avec la mise en œuvre d’une décentralisation effective « pour permettre à chaque région de se développer ». Une décentralisation que le Président entend poursuivre et renforcer. Raison pour laquelle une attention particulière aux responsables des collectivités territoriales décentralisées à la base, les chefs Fokontany. « Les indemnités des chefs de Fokontany vont être triplées » à partir de janvier 2023, annonce ainsi le Président Rajoelina. Lui d’indiquer que cette mesure entre dans le cadre de sa politique de proximité avec les communautés de base.
Aboutissement
Parlant toujours des infrastructures, si 2022 a été marquée par le lancement de plusieurs grands projets, l’année 2023 et celles qui suivent devront-elles être marquées non seulement par le lancement d’autres projets mais aussi par l’aboutissement de plusieurs autres. L’autoroute entre Antananarivo et Toamasina ou la  RN13 entre Ambovombe et Taolagnaro ont été lancés l’an dernier. De même pour la cimenterie d’Ibity. La route nationale 44 sera bouclée ce mois de juin, selon le Chef de l’Etat. La route nationale 10 et le pipeline de 97km entre Efaho et Ambovombe verront le jour cette année. Pareil pour les usines sucrières. « Le pays est en pleine concrétisation du Programme émergence de Madagascar. Les résultats commencent à être visibles et palpables » indique d’ailleurs le Chef de l’Etat.
Objectif 556 MW
Les problèmes d’énergie constituent des freins à la croissance, indique-t-il. A ce titre, le Chef de l’Etat dit que les problèmes de la JIRAMA sont principalement dus à la vétusté des infrastructures, à l'insuffisance des équipements et à la mauvaise gestion de la société d'Etat. Ainsi, le Président de la République Andry Rajoelina insiste sur la nécessité d’accélérer la mise en place de nouvelles infrastructures de production d'énergies renouvelables, dont les centrales hydroélectriques, constitue l'une des solutions pour mettre fin aux problèmes actuels de la compagnie nationale de distribution d'eau et d'électricité. L'inauguration de Farahantsana en décembre dernier cadre avec cet objectif. La fin des travaux de construction de centrales hydroélectriques, qui sont en cours, devraient permettre à la Grande île d'avoir une production supplémentaire de 556 MW d'électricité, indique le Chef de l’Etat.
Lalaina A.

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La une du 31 décembre 2022


Très attendu ! Le fameux discours qui devrait normalement être prononcé par le Président Andry Rajoelina dans la soirée l’est sans aucun doute. Un message qui ne déroge pas à la tradition mais étant loin d’être banal. En effet, le discours présidentiel en cette fin d’année sera d’ores et déjà déterminant pour la course à la magistrature suprême en 2023. Une course durant laquelle l’actuel Président briguera un nouveau mandat de 5 ans à la tête du pays. Mais auparavant, place au bilan des réalisations. Le discours de ce soir sera l’occasion pour les citoyens et électeurs potentiels de juger et jauger, à la fois, le régime sur la base des principales réalisations du Chef de l’Etat aux côtés de l’équipe exécutive. Des réalisations qui, normalement, devraient être la concrétisation des 13 Velirano que le Président a promis à la population lors de la campagne électorale.
Il est donc évident que le message du Président tournera autour de plusieurs volets comme l’éducation, l’industrialisation, la sécurité, la santé, l’enseignement supérieur, etc. A cela s’ajoute le bilan des grands projets comme la construction de multiples établissement « Manara – penitra » (hôpitaux, écoles, lycées), ou encore les ponts et les routes nationales, le projet « Miami » à Toamasina, le projet « Tanamasoandro » à Imerintsiatosika, la grande autoroute reliant Antananarivo et Toamasina. Dans le secteur économique, le pays a franchi des étapes importantes en obtenant des promesses et accords de coopération avec des pays comme le Maroc, entre autres. Sur le plan social, le Président et son équipe auront beaucoup à faire et pourront être attendus au tournant par leurs détracteurs de l’Opposition dès les premiers mois de l’année 2023. Pour l’année à venir, le régime aura surtout à appliquer à la lettre l’importance de prévoir dans la gouvernance !
S.R.

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Année 2022 - Le plus grand oubli


L’on se souvient toujours des événements de 1972. Mais l’on oublie ceux de 2002. Le cinquantenaire du 13 mai 1972 a attiré l’attention des acteurs de divers horizons. En revanche, le vingtième anniversaire de la crise postélectorale de 2002 est tombé dans l’oubli. Les deux dates ont toutes marqué l’histoire contemporaine de Madagascar. Elles ont toutes laissé derrière elles des lots de mutations dans les pratiques en presque tous les domaines. Elles ont été toutes des tournants majeurs dans la direction des affaires nationales. Les deux dates attirent nombre de chercheurs nationaux et étrangers. Elles ont alimenté une littérature scientifique dense au pays et sous d’autres cieux. Les produits scientifiques ainsi disponibles servent de base à la réflexion sur le destin de la nation qui peine à atteindre la maturité démocratique. Il est important d’éduquer les générations actuelles et les jeunes sur le passé, récent ou non, du pays. Les débats, quel que soit le format, sont de l’ordre de la pédagogie sociale. Ils sont le levain de la socialisation politique du citoyen qui, de façon légitime, a besoin d’en apprendre sur les choses publiques, la fameuse res publica, tous les jours. Par-delà l’éducation, la connaissance de l’histoire est capitale. Les événements de l’envergure des troubles de 1972 et de 2002 font partie intégrante de l’histoire moderne de la Grande île. Les oublier, même partiellement, pourrait conduire à des situations à la longue ingérables à l’avenir. Les générations futures en pâtiront alors, la faute étant aux générations présentes. L’on aurait dû organiser en cette année 2022, qui appartiendra au passé dans quelques heures, des manifestations destinées à revisiter les faits de la crise postélectorale de 2002 pour marquer leur vingtième anniversaire. 2022 précède une année électorale. Le citoyen a toujours beaucoup à apprendre du passé. L’un des principaux protagonistes de la crise de 2002 est encore en vie. Ce serait cela le plus grand oubli de 2022.
M.R.

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Le cœur balance !

Entre la joie de franchir la fin de parcours de l’année et les gros soucis quotidiens, le cœur balance. Ecartelé par le désir de vivre un moment de jouissance et le peu de moyens que l’on dispose, les esprits hésitent. La tentation de passer un temps soit peu d’un moment de défoulement et la gestion du stress causé par le caprice imprévisible de l’inflation et les aléas de l’insécurité qui menacent à tout instant, on hésite. En réalité, le cœur n’y est pas. La tête non plus ! Parmi les facteurs décourageants, on peut en citer deux à savoir, l’inflation et l’insécurité. On redoute fort le coût exorbitant d’une petite fête en famille ou autre. Pour aller au restaurant ou dans les espaces, il faut se munir d’une certaine somme autrement vaut mieux ne pas tenter le risque.
Les créateurs d’évènements et les restaurateurs ou espaces organisant des jouissances tels les repas gastronomiques, les bals et les rencontres en privé, en famille ou en public tentent le tout pour le tout. Le temps de passer un moment heureux et jovialpour défouler c’est toujours tentant mais il existe certains blocages. Par les temps qui courent, il est difficile pour les organisateurs de ratisser large. Les artistes notamment les têtes d’affiche et bêtes de scène doivent se contenter de ceux ou celles qui osent braver les écueils sinon les réalités.
Les Forces de l’ordre et de sécurité, de leur part, mettent tout le paquet de manière à ce que tout le monde puisse passer les fêtes de fin d’année dans la sérénité à la limite sans incidents majeurs. Ils vont quadriller la ville et passer en revue certains quartiers réputés être de la zone rouge. D’ailleurs, ils sont là pour !
Le personnel médical des Services d’urgence des hôpitaux se préparent à accueillir les noceurs  malheureux ou les malchanceux qui se font avoir d’une manière ou d’une autre. La traditionnelle fête de la Saint-Sylvestre n’échappe pas tous les ans à son lot d’abus, d’irresponsabilité et d’inconscience. En tout cas, aux risques et périls des usagers !
Le retour, apparemment timide, du coronavirus risque de gâcher la fête. Les responsables publics recommandent sans vouloir imposer les gestes barrières et rappellent la nécessité de port du masque sans arriver à dicter des consignes fermes voire obligatoires. Toujours est-il que la pandémie rode quelque part, il va falloir se méfier sérieusement. Les responsables de la Santé publique s’attendent à une recrudescence des cas positifs.
Le cœur balance effectivement entre fêter la Saint-Sylvestre dans la « règle de l’art » ou se contenter du peu sinon du rien faire du tout carrément. En effet, les plus sages, c’est selon, anticipent déjà la dure traversée de janvier, le plus long mois de l’année. Prudence oblige !
Certes, les plus chanceux, les nantis ayant les moyens leur permettant de jouir ailleurs, n’hésitent point à passer des moments de régal et de plaisir. Pour le commun des mortels, le cœur balance, les esprits redoutent des conséquences ruineuses risquant de gâcher l’avenir. A défaut de moyens suffisants on se contente du peu ou rien, on va tout droit au…« lit on dort » !
En dépit de tout et de tout, bonne fête !
Ndrianaivo


La joie et l’ambiance « bon enfant » règnent à Antaninarenina lors de ces fêtes de fin d’année. En effet, à l’occasion de l’ouverture des portes du Palais présidentiel d’Ambohitsorohitra et des décorations lumineuses dans le quartier d’Antaninarenina, des milliers de gens affluent en fin de soirée pour s’imprégner de l’ambiance des fêtes.
Bien que ce spectacle soit organisé depuis plusieurs années, petits est grands sont encore émerveillés par ces illuminations de Noël qui ne laissent personne indifférent. De plus, l’année 2022 a été marquée par l’ouverture des grilles du palais pour le grand public. Ainsi, une file sans fin, composée de familles et de curieux, a été constatée chaque jour sur les lieux.
Il est à noter que le bâtiment ne sera pas ouvert aux visiteurs pour des raisons évidentes de sécurité. Cependant, les gens pourront aller au-delà de la barrière et accéder à l’enceinte du Palais. La visite se limitera ainsi dans la cour du Palais présidentiel où des décorations de lumières sont également installées.
« J’ai décidé d’emmener les enfants à Ambohitsorohitra pour admirer les jeux de lumière qui marquent Noël. En effet, les guirlandes et les lumières clignotantes fascinent toujours les mômes. En plus de cela, cette année, on peut accéder dans l’enceinte du palais. Et même si l’on reste à l’extérieur, cela restera un bon souvenir. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut se retrouver dans un palais. Une photo en famille a été même commandée à un photographe qui travaille dans le coin », témoigne Andry Riantsoa, un père de famille en sortant avec ses trois enfants après avoir visité la cour du palais.
La célébrité des « illuminations de Noël » est telle que des familles issues d’un même quartier s’organisent pour rejoindre Antaninarenina, bravant ainsi l’obscurité et les marches à pied.
Ce quartier des lumières est noir de foule dès la tombée de la nuit, et même avant. Il y a ceux qui viennent plus tôt pour profiter des premières illuminations, mais aussi pour être les premiers dans la file d’attente.
« Nous sommes venus en nombre pour voir le palais d’Ambohitsorohitra. Cela éveille la curiosité des enfants sur son histoire et sa fonction. C’est comme un mini-voyage d’études. En plus des jeux de lumière, ouvrir les portes du palais a été une bonne idée même si les bureaux restent inaccessibles. Je pense que la visite de cette année restera dans la mémoire des enfants. On a choisi de partir en groupe, car plus on est nombreux, plus on s’amuse. Mais sérieusement, c’est pour assurer la sécurité au retour, puisqu’il n’y aura certainement plus de transport en commun vu que les bus disparaissent dès 18 h. Il s’agit de partir ensemble et d’arriver ensemble », a confié le leader d’un groupe de visiteurs venant des bas-quartiers.
Le nombre de visiteurs à Antaninarenina ne va pas diminuer d’ici tôt vu que le show entame  sa dernière semaine. Les animations lumineuses devraient se terminer le 2 janvier 2023, sauf changement.
Nikki Razaf

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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