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Incroyable ! Elle a 66 ans et lui 70 ans ! Ce sont les beaux-parents de la directrice d’une Ecole primaire publique d’Antanimena, à Manakambahiny Ouest, dans le District d’Ambatondrazaka. Et ces époux en cause seraient les propres commanditaires du meurtre de cette directrice ainsi que de sa fille de 7 ans. En effet, ils ont été arrêtés au cours de la semaine dernière et déférés de suite au Parquet du tribunal de première instance d’Ambatondrazaka, un déferrement à l’issue duquel tous les deux ont été finalement placés sous mandat de dépôt, jeudi dernier. Le seul élément qui a filtré de l’enquête tente d’apporter une explication sur le geste de ces grands-parents. Ils n’auraient jamais voulu que la victime, encore moins leur petite fille, héritent du patrimoine familial, notamment après la mort de l’époux de la directrice d’établissement scolaire.
L’enquête menée par la Gendarmerie a alors permis de rechercher puis d’identifier les suspects, mais aussi finalement de les arrêter à leur domicile sis à Antanambao, Manakambahiny Ouest. « Le couple est soupçonné d’avoir commandité l’assassinat de sa belle-fille et sa petite-fille pour que ces dernières ne puissent hériter la part du défunt mari de la directrice », commente une source proche du dossier.
Retour bref sur les circonstances du drame. Quatre inconnus ont fait irruption, dans la nuit, il y a deux semaines de cela, chez la directrice d’EPP, d’abord pour la violer. L’un des agresseurs n’était autre que le domestique au service de la directrice, du temps où cette dernière vivait encore en couple. Devant cette scène barbare, la fillette qui a assisté avec impuissance à l’agression de sa maman, a hurlé et pleuré. « Pour la faire taire, les assassins n’ont pas hésité à égorger la petite fille », a expliqué une source auprès de la Gendarmerie. Une fois leur crime perpétré, les tueurs ont pris la fuite mais ayant commis la plus grande imprudence en volant le motoculteur Kubota appartenant à leurs victimes. Cela a grandement facilité la tâche des enquêteurs pour retrouver les traces des tueurs. Depuis lors, la Gendarmerie a fait une chasse à l’homme. Ses efforts s’avéraient finalement payants car ses éléments lancés dans la traque des bandits, ont fini par les retrouver. Tout a commencé la nuit du 11 mars dernier où les quatre larrons furent repérés, l’un après l’autre. D’abord, les Forces de l’ordre ont retrouvé le Kubota garé dans la cour de la maison du domestique. Ce fut l’indice. Il était clair que le couple de grands-parents mis en cause l’aurait payé pour accomplir la sale besogne, naturellement avec la complicité de ses camarades. Du coup, les gendarmes l’ont arrêté et ensuite obligé d’indiquer la piste de ses complices. Ce fut chose faite. Mais une fois les quatre larrons jetés dans les filets des gendarmes, ils ont encore essayé de prendre la fuite. Sommés plusieurs fois de se rendre, aucun des fugitifs n’a voulu obtempérer à cet ordre. Ayant obligé les Forces de défense et sécurité d’utiliser les grands moyens : les éliminer !
Ainsi, la balle est dans le camp de la Justice pour trancher sur le sort du couple de grands-parents.
Franck R.




500 patients par jour par localité. Tel est le nombre de personnes ciblées quotidiennement par la « clinique mobile », une des réponses d’urgence menées après le passage du cyclone Freddy dans l’Atsimo-Andrefana. Deux des Districts les plus touchés par le cyclone dans cette Région, à savoir Morombe et Toliara II, accueillent la première vague de cette activité depuis le 17 mars dernier. La clinique mobile offre plusieurs prestations sanitaires gratuites et de proximité aux victimes du passage du cyclone encore en détresse. « Fruit du partenariat entre le ministère de la Santé publique et l’UNICEF, la clinique mobile offre des prestations de vaccination de routine ou de rattrapage aux enfants ou encore de dépistage de la malnutrition infantile, avec une prise en charge immédiate. A cela s’ajoutent les consultations prénatales et vaccination pour les femmes enceintes. Des consultations générales ainsi que de la vaccination anti-Covid y sont également au rendez-vous », informe le Dr Fabien Rakotondramanana, médecin inspecteur auprès du District de Toliara II. Ce dernier accueille la clinique mobile pendant 20 jours, au cours desquels les équipes mobilisées sillonneront 20 sites.
Un salut pour les habitants en détresse
« Je n’ai pas pu emmener mon bébé se faire vacciner à cause du passage de Freddy. De plus, il n’arrive pas à dormir à cause des boutons couvrant son petit corps. Cela m’angoisse depuis des jours. Heureusement que la clinique mobile est de passage dans notre Fokontany aujourd’hui ». Angelina Ramiandrisoa s’est exprimée ainsi, vendredi dernier. Comme cette mère de famille, la plupart des habitants du Fokontany de Befanamy, dans la Commune de Mitsinjo Betanimena, se réjouissent de cet évènement sanitaire. « Bon nombre d’habitants sont tombés malades après le passage du cyclone, alors que le Centre de santé le plus proche se trouve à des kilomètres d’ici. Nous sommes contraints de faire des heures de marche pour les consultations », fait part Risoja, président dudit Fokontany. Il n’a pas caché sa joie  aux prestations de proximité assurées par les équipes médicales.
D’après le médecin inspecteur de Toliara II, les agents communautaires identifient les besoins des habitants, avant que la clinique mobile passe dans un site. Le passage du cyclone a perturbé la vie quotidienne des habitants, y compris leur santé. En général, le paludisme, la diarrhée ainsi que les infections respiratoires constituent les principales maladies notées.
Patricia Ramavonirina




Ebahis. Certains consommateurs n’ont pas manqué d’exprimer leur étonnement après avoir constaté le prix d’un sac de riz produit localement sur certains étals de détaillants de la Capitale. En effet, ce prix équivalait presque à la limite à celui de l’ancien salaire minimum d’embauche, soit près de 200.000 ariary pour 50 kg de riz local. Certes, il peut s’agir de cas isolés mais cependant, le prix de certains produits de première nécessité flambe à nouveau sur le marché local après une petite accalmie. A la grande surprise des consommateurs, le riz blanc local « Makalioka » coûte en moyenne 3.500 ariary le kilo. Une hausse importante pour les familles qui ont l’habitude d’en consommer. Les autres variétés de riz produites localement, comme le « vary gasy mena » ou riz rouge, sont un peu plus abordables car le kilo s’achète aux environs de 3.200 ariary. Ainsi, une hausse de 100 à 200 ariary par kilo a été enregistrée depuis le début de l’année. Le « kapoaka » de riz atteint ainsi un minimum de 900 ariary et pourrait atteindre 1.300 arary. Pour certains distributeurs et revendeurs, la hausse de prix est la conséquence des problèmes d’approvisionnement dus à la détérioration des infrastructures routières suite aux intempéries des dernières semaines. En effet, les producteurs rencontrent des difficultés pour le transport du riz vers la Capitale, d’autant plus que le coût du transport connait une hausse pour la même raison.

Démesurée

D’autres commerçants avancent la hausse des intrants comme les semences et les engrais pour soutenir les raisons de cette hausse démesurée. Pourtant, dans les localités comme Tsiroanomandidy, les plaines du Laniera, celles de Betsimitatatra jusqu’à Mahitsy, qui sont les principaux greniers à riz à proximité de la capitale, le constat des prix est le même. Soit un prix du « kapoaka » qui oscille sur les 1.000 ariary malgré le fait que ce soit à la source et sans les variables du coût des transports. Pour ne rien arranger, les prix internationaux du riz ont également augmenté, soutenus par les achats asiatiques et l’appréciation des devises par rapport au dollar américain pour les pays exportateurs. Mais malgré cela, le prix du riz importé de même qualité que le local reste encore en deçà du prix du « vary gasy ». Sans tenir compte des frais de fret international et autres taxes douanières, il est donc impensable qu’un riz produit localement et ayant le même niveau de qualité d’un produit d’importation puisse se surclasser au niveau du prix. Une situation qui laisse présager des possibilités de spéculation. En effet, il y a de nombreuses personnes malintentionnées qui profitent de la situation. La flambée des prix des PPN est due aux spéculateurs. Certains grossistes et collecteurs font de la rétention de stocks. Cette pratique se fait souvent à l’approche des fêtes. Ils gardent les produits pendant plusieurs mois dans leurs entrepôts. Mais avec la conjoncture économique actuelle, les profiteurs n’attendent plus les périodes festives et usent de cette pratique à longueur d’année.

La Rédaction



Un score de 259,5 à 201 face à l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Maroc. L’Université catholique de Madagascar (UCM) représentera le pays lors des huitièmes de finale du concours interuniversitaire de débats francophones de La Haye 2023. Pour cette prochaine étape, le thème sera axé sur le « Développement de la coopération économique au service du développement durable dans le monde francophone ». L’équipe malagasy sera composée de Randriamaromanana Tandrify Fialofana, Joseph Rambinintsoa et Elcène Corélia Botobe. Pour cette 2ème édition du concours, 32 universités sont en lice dont l’UCM et l’université d’Antananarivo. Il est organisé par la Fondation Corax, basée à La Haye (Pays-Bas).
Le concours interuniversitaire de débats francophones de La Haye est une compétition organisée entre février et mai 2023. Pour cette édition, le thème de la compétition porte sur les priorités politiques et culturelles de l’Organisation internationale de la Francophonie. Le concours a pour objectifs de promouvoir la langue française et de développer le dialogue entre les étudiants du monde entier sur des questions en rapport avec la construction européenne, le droit, la politique, l’économie, le développement durable. Ainsi, il a été organisé afin de développer de nouvelles coopérations académiques et scientifiques entre les universités participantes et de faire connaître les priorités de l’Organisation internationale de la Francophonie à l’occasion des débats contradictoires.
En rappel, lors de la phase éliminatoire qui s’est déroulée par visioconférence, les équipes de l’université d’Antananarivo et l’UCM ont remporté une première bataille, l’Université catholique de Madagascar ayant éliminé l’université d’Aix-Marseille le 27 février, et l’université d’Antananarivo ayant battu la « Panthéon University » de Grèce, le 5 mars dernier.
Anatra R.


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LA UNE DU 20 MARS 2023

Le décès de Rakotonirina Désiré alias Dezy a été annoncé d’une manière officielle par sa fille, samedi en fin d’après-midi. Sur les réseaux sociaux, les fans du ballon rond malagasy se sont demandés sur la véracité de cette mauvaise nouvelle dans la mesure où, l’année dernière, la rumeur a déclaré mort ce grand footballeur malagasy. Malheureusement, cette fois –ci, plus aucun doute, Dezy a quitté définitivement le terrain après une courte hospitalisation. 

Changement climatique, terres arides, pluviométrie au plus bas. L’agriculture connaît aujourd’hui des problèmes graves entrainant une baisse de la production et une déficience au niveau de la nutrition. A Madagascar, de nombreuses localités sont atteintes par ces carences. Parmi les cultures les plus adaptées à ces conditions extrêmes, le grain de millet est un candidat idéal. L’Organisation des Nations unies (ONU) a d’ailleurs déclaré l’année 2023 comme celle du millet sur une suggestion de l’Inde et d’autres pays.

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Fidèle et intacte

Entière et totale. Des termes que l’on peut qualifier sans leurre, ni tromperie ni trucage, la relation qui existe entre le jeune dirigeant Rajoelina Andry Nirina et son peuple.

Une révélation surprise en 2007, prouvée en 2009, trempée en 2014, retrouvée en 2018 ( 8 mars Ambilobe), confirmée en 2018 (novembre/décembre) et sortie indemne, consolidée et authentifiée à ce jour, la popularité du Chef de l’Etat Rajoelina auprès de la population reste fidèle et intacte.

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la protection des consommateurs, la semaine dernière à Toamasina, la question de l’accès à une énergie verte et à moindre coût aura été l’un des principaux sujets de discussion entre les autorités en charge et les associations de protection des consommateurs. Ainsi, les débats ont tourné autour de la thématique « Autonomiser les consommateurs par une transition vers des énergies propres ». A partir de cette thématique, les associations des consommateurs présents à Toamasina, la semaine dernière, ont relancé la situation de la capitale économique qui est encore loin de jouir de cette énergie, malgré les potentiels présents.

Nous vous emmenons dans l'univers des masseuses de Capitale. Il en existe deux catégories. Il y a d’une part celles qui, sous le couvert du massage conventionnel, sont en réalité des dispensatrices de plaisir sensuel, sinon le sexe, et qui se passe dans une chambre d'hôtel baptisée familièrement « salon de massage ». C'est le cas de Tania, qui a pris ici un nom d'emprunt, et qui n'a pas voulu qu'on la photographie. D'autre part, celles qui sont des professionnelles, qui font du massage relaxant et plutôt thérapeutique. C'est le cas de la jeune Manampisoa, qui travaille dans un institut de soins, spécialisé dans la médecine par les plantes, réputé dans le pays.

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Editorial

  • Traque aveugle
    Attention, danger particulier ! Le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, a lancé une initiative prenant l’allure d’une véritable déclaration de guerre contre l’impunité ! Quelle bonne volonté d’assainir la gestion des affaires du pays ! Quelle louable initiative afin de mettre sur les rails la bonne gouvernance ! Nous-mêmes, à travers la colonne éditoriale du journal durant ces 10 ans qu’on est là, nous n’avions de cesse de tirer la sonnette d’alarme à l’intention des tenants du pouvoir à combattre sans fioritures contre les dérives de la mauvaise gouvernance notamment celles liées à l’impunité renforçant l’emprise de la corruption. Le Chef de l’Etat, de l’époque, Rajoelina Nirina, a donné des instructions fermes mais les ordres et les consignes se perdent et s’effondrent dans les dédales de l’administration et cela en « vertu » de la loi de l’indifférence et de la gabegie. En somme, le locataire de…

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