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L’aéroport international d’Ivato franchit une nouvelle étape dans l’optimisation du contrôle douanier. Hier, le Président de la République, Andry Rajoelina a inauguré de nouvelles infrastructures destinées à améliorer l'efficacité et la rapidité du passage en douane. Lors de la cérémonie, il a annoncé que « Ce projet repose sur la mise en place de nouveaux circuits de contrôle et l’adoption de technologies modernes pour garantir une meilleure sécurité et fluidité des opérations ». L’administration douanière a instauré deux circuits afin de faciliter le passage des voyageurs. Le premier, signalé par « Circuit vert : rien à déclarer », est réservé aux passagers n’ayant aucune marchandise à déclarer. Ils doivent simplement déposer leurs bagages sur un tapis roulant où un scanner en vérifie le contenu. Ce circuit s'étend sur environ 35 m2. Le second, marqué « Circuit jaune : articles à déclarer », concerne les voyageurs transportant des marchandises soumises à des droits et taxes. Cette zone de 17 m2 comprend deux box de contrôle adjacents, dotés de baies vitrées et un banc de fouille. Une salle de surveillance de 16 m2, équipée d'écrans et de vitres sans tain, permet aux agents de contrôler les opérations en toute discrétion. Un espace de stockage de 19 m2 est également prévu pour entreposer les bagages retenus.

Renforcement

La sécurité a été considérablement renforcée avec l’installation de lecteurs de badges pour contrôler l’accès du personnel. Des caméras ont été placées dans les locaux des bagages ainsi que dans le hall des carrousels. De plus, un système de vérification des badges régule l’ouverture des portes. Les normes « incendie » ont été respectées avec l’installation de deux portes coupe-feu. Ces aménagements ont été réalisés en collaboration avec les agents des douanes afin de garantir leur conformité aux normes en vigueur. Par ailleurs, les travaux ont été confiés à des entreprises locales. Cela valorise ainsi le savoir-faire national. « Avec ces nouvelles infrastructures, l’aéroport d’Ivato se positionne comme un modèle de modernisation du contrôle douanier à Madagascar », a annoncé Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général des douanes.

Carinah Mamilalaina

Dernière ligne droite pour l’équipe malagasy. A l'approche de la finale tant attendue de la 9e édition de la Coupe du monde des traiteurs, connue sous le nom d’« International Catering Cup », qui se tiendra le 23 janvier au Salon Sirha situé à Lyon (France), l'excitation est à son comble. La « Team Madagascar », sous la houlette du chef Lalaina Ravelomanana, s'apprête à défendre fièrement les couleurs de son pays face à onze autres équipes finalistes. Samedi dernier, les cheffes malagasy, dirigées par Fenosoa Véronique Rahajamalala et sa coéquipière Bodo Sophie Rakotovao, ont achevé leur phase d'entraînement intensif. Elles ont minutieusement reproduit toutes les recettes et simulé les conditions de la finale depuis leur arrivée en France. « Nous avons comme objectifs de mettre en lumière notre savoir-faire exceptionnel et de nous distinguer parmi les meilleurs traiteurs du monde », souligne Fenosoa Véronique Rahajamalala. Et d’ajouter : « Nous sommes extrêmement confiantes, conscientes de notre niveau et prêtes à relever le défi ».

 

Depuis novembre dernier, l'équipe s'est engagée dans un entraînement rigoureux, en conditions réelles, avec un rythme effréné de dix-huit heures par jour. Ce travail acharné est le reflet de leur détermination à briller lors de cette compétition internationale. La compétition de cette année sera marquée par la présence d'une autre figure malagasy, Rocco Andriamiarisatrana, ancien entraîneur de l'équipe en 2015. Bien qu'il fasse partie du jury, il est important de noter que celui-ci ne jugera pas l'équipe malagasy. Samedi dernier, l'équipe a déjà finalisé son entraînement en se concentrant sur les détails du podium. 

 

Le concours se déroulera les 21 et 22 janvier à Balan, une Commune française située dans le département de l'Ain, en Région Auvergne-Rhône-Alpes, avec une journée de préparation complète le 22, avant la grande finale publique prévue le 23 janvier à Lyon. Le programme est serré. Le pesage aura lieu le 21 janvier, suivi d'une journée de mise en place de 8h à 18h le 22, suivi du grand jour de la finale avec des montages et des préparatifs de dernière minute. L'équipe devra jongler avec pas moins de cinq cents références de produits, tout en respectant les règles strictes de la compétition. L’attention se tourne désormais vers Lyon, où la « Team Madagascar » espère inscrire son nom dans l'histoire de cette compétition prestigieuse. Son ambition est de faire rayonner la cuisine malagasy sur la scène mondiale, et la passion qui l’anime est palpable. Les yeux du monde seront rivés sur tous ces compétiteurs, prêts à savourer le fruit de leur travail acharné et de leur créativité.

 

Si.R

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Consolidation confirmée

TGV consolide. IRMAR renforce. ARMADA verrouille. Bref, le monde est beau !

Harilala Ramanantsoa sort vainqueur. La plate-forme soutenant le régime Orange maintient son emprise à Antananarivo, la Capitale de Madagasikara et par extrapolation sur tout le territoire national. Rajoelina Andry Nirina et le pouvoir qu’il dirige depuis 2019 confirment la consolidation de son empreinte  à partir de la ville numéro un jusqu’aux confins du pays. Les résultats définitifs proclamés par le Tribunal Administratif (TA), Anosy - Antananarivo, le vendredi 17 janvier dernier, le corroborent.

Harilala Ramanantsoa cartonne ! La nouvelle maire est créditée d’un score, officiel et définitif, honorable de 43,24 %. Une majorité bien que relative permet à Mme le premier magistrat de la Capitale de trôner solennellementsur le prestigieux fauteuil de la Mairie de la ville des Mille. A ce titre, Harilala Ramanantsoa est la deuxième descendante d’Eve à occuper par la voie des urnes le poste de Maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo après Lalao Ravalomanana, l’épouse de l’ancien Chef d’Etat Ravalomanana Marc.

Et après, qu’est-ce qu’on fait ? Que faire ! La victoire incontestable pour le siège du patron de la CUA est une chose, l’assumer en est une autre ! Elle ne sera pas de tout repos. Titanesque, être Maire de la Capitale s’avère âpre.

D’abord, à commencer par la gestion du Conseil municipal. Il va falloir dénicher un ou une président(e) du Conseil qui répondra aux attentes. Un « oiseau rare » (OR) sinon un « gisa mainty » ! Etant donné, le score obtenu par l’IRMAR qui frise la relative majorité et la répartition des sièges, la plate-forme présidentielle doit forcément composer avec d’autres formations susceptibles de rallier la cause du premier magistrat nouvellement élu. En effet, en ballotage avec le camp de l’Opposition, il faudra user de toutes les tactiques et subtilité afin de parvenir à l’objectif attendu. Il y va des intérêts de tout le monde. Il faut y aller sur la pointe des pieds avec les mains gantées !

Ensuite, établir les stratégies adéquates pour maîtriser la situation souvent chaotique qui prévaut à Antananarivo. Certes, les voies et les moyens ont été déjà élaborés sinon tracés. Mais, il va falloir savoir les mettre en œuvre. La mise en route est toujours l’étape la plus dure et la plus laborieuse. Un vrai parcours du combattant ! Des programmes alléchants et bien structurés, la ville en avait déjà eu en pagaille. Mais, la mise en application laisse à désirer à tel point que la première ville de Madagasikara se trouve engluée dans un ensemble confus de soucis voire dans un enchevêtrement malsain de problèmes.

La nouvelle maire, forte de l’onction populaire et de ses expériences vécues en tant qu’ancienne conseillère municipale et en sa qualité de PDS, un tant soit peu, aura certainement une plus grande visibilité pour diriger de main de maître la ville des Mille, chère à Andrianjaka. En effet, il en faudra beaucoup de ces bagages pour avoir le minimum de chance de réussir là où beaucoup ont échoué.

D’ores et déjà, il convient de réussir à transformer l’essai en but marqué. Apparemment, l’ancrage de l’IRMAR se consolide, se renforce.

Les Tananariviens attendent avec un grand espoir les œuvres de redressement de la nouvelle maire.

Ndrianaivo

 

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La UNE du 200125

Le ministère de la Jeunesse et des Sports de Madagascar renforce sa collaboration avec l’Inde, représentée par son ambassadeur à Madagascar, dans le but de tisser des liens solides entre les deux nations. Cette coopération vise notamment à favoriser le développement  mutuel entre Madagascar et l’Inde.  

« Je tiens à remercier le ministre de la Jeunesse et des Sports malgache pour son soutien et sa présence lors de cette première séance de yoga. Cette discipline, pratiquée en Inde depuis des millénaires, est devenue un phénomène mondial depuis la reconnaissance de la Journée internationale du yoga par les Nations unies en 2014. Le yoga est bénéfique pour la santé et l’esprit, particulièrement pour les jeunes. Nous espérons également que cette initiative contribuera à renforcer les liens culturels et à développer le tourisme entre l’Inde et Madagascar », a déclaré Bandaru Wilsonbabu, ambassadeur de l’Inde à Madagascar.  

Vers 23h samedi dernier, la localité d'Ambatofaritana, Commune de Manampatrana, dans le District d'Ikongo, Région de Fitovinany, a été le théâtre d'un drame lié à une sanglante vindicte populaire, et qui fut en réalité sans fondement car découlant simplement d'une grave méprise. Les cibles : deux individus qui s'étaient rendus en moto à l'endroit, passage obligé pour rentrer chez eux. Pris pour des kidnappeurs, l'un d'eux, le prénommé Delphin (41 ans),  qui travaillait au sein du projet « Action contre la faim (ACF), et qui rentrait d'une mission à Ifanadiana, a succombé après que des villageois l'eurent roué de coups jusqu'à ce que mort s'ensuive. Son compagnon de route, lui, a plus de chance car il  survécu aux terribles agressions. 

Une zone suspecte, détectée dans le canal de Mozambique, est actuellement surveillée de près. Son évolution sera plus nette à partir de mercredi. Les conditions météorologiques seront favorables aux activités orageuses sur la majeure partie de l’île.  Des averses frontales seront prévues dans le grand Sud ce mercredi, mais le temps deviendra sec par la suite. Des averses localement orageuses restent probables sur la partie ouest des Hautes terres centrales ainsi que le versant ouest du pays, particulièrement dans l’après-midi.

Sitôt entamée, sitôt terminée. La réhabilitation d’un tronçon de route situé au niveau du rond-point de La City, Ivandry marque une étape significative dans la modernisation des infrastructures de la capitale. Entamés en fin de semaine, les travaux ont été achevés avec une rapidité exemplaire, profitant des conditions météorologiques favorables et d'une organisation minutieuse. Ce chantier, qui s’inscrit dans une collaboration étroite entre le ministère des Travaux publics et la Commune urbaine d’Antananarivo, revêt un caractère stratégique pour la fluidité de la circulation dans cette zone névralgique. 

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Quid de la vérité ?

« Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ?

Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou cela ».

Instable. Le système d'ajustement automatique des prix des carburants a fait son retour au niveau des stations dans la nuit du 17 janvier 2025, marquant une nouvelle ère de fluctuations régulières des prix en fonction du marché international et des taux de change. Annoncé par le ministre de l'Energie, Jean Baptiste Olivier, ce réajustement replace les Malagasy face à une réalité économique qu'ils devront accepter à nouveau. Cette pratique, bien qu'abandonnée pendant plusieurs années, est aujourd'hui relancée sous la pression du Fonds monétaire international (FMI) pour alléger le poids des subventions sur le budget de l'Etat.

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Editorial

  • Et après ?
    Après avoir réussi avec éclat particulier le pari d’accueillir la visite d’Etat d’un Chef d’Etat qui n’est pas des moindres et d’avoir pu organiser solennellement et presque en simultané sur le territoire national le rendez-vous au sommet des cinq îles de l’océan Indien, les observateurs s’interrogent « et après, c’est quoi ? » Une légitime question dans la mesure où le vrai travail ne fait que commencer. C’est beau d’avoir eu l’honneur de recevoir chez soi des invités de marque ou de prestige mais c’est mieux de pouvoir le transformer en réussite durable. Il s’agit effectivement de deux « rendez-vous » d’une portée exceptionnelle et d’une opportunité rare qu’il faudra parvenir à viabiliser.

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