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Alors que les esprits sont encore hantés par le sanglant braquage survenu vendredi dernier à Ambodivona, et ayant coûté la vie à un chauffeur, voilà que les malfaiteurs ont encore frappé, mais à la différence qu'il n'y eut aucun décès, ni blessé. Cette fois-ci, les faits se sont produits les premières heures de la matinée, dans les environs de Bekiraro, dans le quartier d'Isotry, hier. Là, c'est un chef de famille qui fut la cible de deux braqueurs juste au moment où le premier était sur le point de quitter son propre domicile, selon la Police.

L’affaire était dans les tuyaux, mais c’est désormais officiel. Harilala Ramanantsoa est la nouvelle maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Après une élection validée hier par le tribunal administratif, la candidate du mouvement « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina » (IRMAR) entre en scène. Une victoire qu’elle doit au soutien de son mouvement, mais aussi aux électeurs de la Capitale qui, dans une posture de confiance renouvelée, ont décidé de lui confier les clefs de la ville pour les cinq prochaines années.

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La une du 17 janvier 2025

impatience parmi les fans. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Moustapha Abdulah, a apporté des éclaircissements concernant les nombreuses rumeurs qui fusent sur cLa nomination du nouvel entraîneur des Barea de Madagascar suscite une grande e sujet dans les médias et sur les réseaux sociaux.  

Contrairement à ce qui a été véhiculé, notamment sur des sites parallèles, le ministre a fermement démenti que le retard dans la désignation du coach soit lié à des questions de salaire. « Tout cela est faux », a-t-il déclaré. « La plupart des informations publiées ne sont pas fiables. Parfois, je ris en lisant ces articles et je me demande d’où proviennent leurs sources ».  

Selon le ministre, le choix du nouvel entraîneur national sera finalisé cette semaine. « Nous sommes en phase de sélection finale pour identifier celui, qui pourra apporter une nouvelle dynamique au football malgache. Ce coach devra avoir un projet ambitieux non seulement pour l’équipe A, mais aussi pour les jeunes catégories, notamment les Barea U15, U17 et U20. »  

Par ailleurs, il a précisé que le nouvel entraîneur devra être en mesure de travailler en collaboration avec un adjoint malgache, conformément à la vision nationale visant à développer les compétences locales. « Les Barea appartiennent à Madagascar, et il est essentiel que le technicien désigné contribue aussi à élever le niveau technique des entraîneurs et joueurs locaux ».    

Pour la première fois dans l’histoire du football malgache, le recrutement de l’entraîneur national a suivi les normes imposées par la FIFA. Un appel d’offres a été publié sur le site officiel de la FIFA, attirant 54 candidatures. La FIFA a effectué un premier tri en se basant sur des critères stricts, tels que les diplômes (CAF Pro A ou UEFA Pro A), les expériences passées avec des équipes nationales, et les projets proposés pour le développement du football malgache.  

Après cette première sélection, 80 % des candidats ont été éliminés. Une deuxième phase d’évaluation a été menée par un comité ad hoc composé de représentants de la Fédération Malgache de Football (FMF), de la direction technique nationale, de joueurs, de club, et de représentants du Gouvernement.  

Concernant les questions financières, le ministre a rassuré que la FIFA prendra en charge 50 % du salaire de l’entraîneur national, allégeant ainsi la charge financière pour Madagascar.  

Enfin, il a promis que l’annonce officielle du nouvel entraîneur des Barea sera faite avant la fin du mois. « Nous sommes convaincus que celui qui sera choisi répondra aux attentes et aidera à redresser le football malgache dans les deux prochaines années ».  

Les regards restent donc tournés vers cette décision cruciale qui déterminera l’avenir des Barea et du football malgache en général.

Elias Fanomezantsoa 

 

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Agenda du week-end

Vendredi 17 janvier

 

Tolotra, Nary, Dougle, Tsilavo et Ony

 

Dans un cadre habituellement tranquille et une atmosphère apaisante, Tolotra, Nary, Dougle, Tsilavo et Ony se réuniront pour offrir quelques heures de pure musique. Ils régaleront les abonnés du Piment Café, sis à Behoririka, grâce à un concert prometteur et truffé de surprises. Ces artistes, bien connus du public de la capitale, sont tous de véritables stars. Qu’ils se produisent en solo, en duo, en trio ou en medley, ces cinq musiciens talentueux s’engagent à offrir le meilleur d’eux-mêmes à travers un répertoire unique qui saura captiver l’audience. Cette soirée promet d’être exceptionnelle. Les organisateurs de ce spectacle proposent une programmation riche en talents et en diversité musicale. Tolotra, Ony, Nary, Dougle et Tsilavo, considérés comme de véritables maîtres de la musique, feront vibrer leurs mélodies variées, apportant ainsi un immense plaisir aux noctambules tananariviens.

 

Iraimbilanja

 

Le groupe mythique Iraimbilanja entame sa nouvelle saison artistique avec un concert qui s’annonce déjà mémorable. Avec 42 années de carrière à leur actif, ces artistes emblématiques n’ont cessé de séduire leurs fans, en prouvant qu’ils n’ont rien perdu de leur énergie ni de leur talent. Le groupe donne rendez-vous ce soir à partir de 20h au restaurant Les Cygnes, situé à Ivato, pour son premier show de l’année 2025. Ce sera une occasion parfaite de célébrer le Nouvel an dans une ambiance rock, fidèle à l’esprit qui a fait la renommée d’Iraimbilanja. Batata, le charismatique leader, ainsi que ses complices de scène sont impatients de faire résonner leurs tubes emblématiques comme « Tao an-tsekoly », « Tsy ho ahy ianao », « Mosoara ».

 

Lifah

 

Rassembler les fêtards de la capitale dans une ambiance conviviale autour d’un verre et de délicieux amuse-gueules. Tel est le défi que s’apprête à relever l’antre de l’hôtel Le Glacier, situé à Analakely. Cette soirée promet d’être placée sous le signe des rythmes tropicaux, avec

la présence d’un artiste adoré par la jeune génération : Lifah. Le chanteur s’engage à offrir un spectacle mémorable en interprétant ses plus grands succès tels que « Saka naka », « Doux doux », « Birizity » et « Docteur love ». Avis aux passionnés de musique tropicale. La fête démarrera dès 21h.

 

Samedi 18 janvier

 

Rootsikalo

 

Ce samedi soir, les noctambules tananariviens passionnés de musique urbaine sont invités à assister à une soirée spéciale. Le spectacle aura lieu dans la salle du Chez Papa, Isoraka. Les premières notes de musique retentiront à 22h. Rootsikalo, un artiste emblématique de la nouvelle génération, prendra possession de la scène pour offrir un show vibrant aux accents « roots ». Reconnu pour sa capacité à captiver le public, Rootsikalo sera accompagné de ses talentueux musiciens, prêts à interpréter ses plus grands succès. Les titres phares tels que « Tsio-drivotra », « Tsy tandrify », « Tiako ho avy » et « Mangina aty » promettent d’enflammer l’ambiance, offrant aux fans une expérience immersive au cœur de la musique urbaine malagasy. Ce concert représente bien plus qu’une simple performance musicale. Ce sera l’occasion pour les mélomanes de se rassembler autour d’un artiste qui sait créer une belle ambiance musicale.

 

« Kolontsaina échecs »

 

La Fédération malagasy de jeu d’échecs, en collaboration avec la Commune urbaine d’Antananarivo, poursuit l’événement hebdomadaire « Kolontsaina échecs » qui se tiendra chaque samedi à partir de 9h à la Bibliothèque municipale Analakely. L’objectif est de promouvoir cette discipline à travers des expositions, des apprentissages pour les amateurs ainsi que des parties de jeux. Par ailleurs, cet évènement est également conçue afin de démontrer que le jeu d’échecs n’est pas seulement un jeu de réflexion et de stratégie, mais aussi un art, une culture et une communauté. Grâce à des expositions interactives, des sessions d’apprentissage pour les débutants, des tournois et des événements thématiques, les organisateurs veulent créer une expérience immersive et divertissante pour tous les participants.

 

Soirée « Stand Up »

 

Du spectacle hilarant attend le public de la capitale chaque samedi. Les jeunes humoristes du collectif « Gasy Stand Uppers », en collaborant avec Bamboo Lodge, concoctent un concert humoristique à ne pas manquer. Demain soir à partir de 18h, ils vous invitent à une nouvelle soirée de stand-up et de sketches avec le spectacle baptisé « Soirée Stand Up ». Le Bamboo Lodge, situé à Antsahavola, véritable antre de la bonne humeur, accueillera ces artistes qui promettent de faire rire le public. Pour ce samedi, des comédiens talentueux, à savoir Raytra Belaw’yck, Isambilo, Tsiresy, Njara et Joaly seront sur scène pour animer cette magnifique soirée et apporter une touche de joie à tous les spectateurs. Ne manquez pas cette nouvelle opportunité de vivre un moment de franches rigolades.

 

Si.R

 

Le ministère du Tourisme et de l'Artisanat a récemment dévoilé les grandes lignes de son programme pour l’année à venir, avec un accent particulier sur le développement des infrastructures hôtelières et touristiques à Madagascar. Parmi les projets phares figure la reconversion potentielle de l'ex-hôtel 5 étoiles d'Ivato, un établissement laissé à l’abandon depuis plusieurs années. Cet hôtel, autrefois un symbole de luxe, est aujourd’hui un gouffre financier, générant peu ou pas de recettes tout en nécessitant des frais d'entretien coûteux. Face à cette situation, la ministre Viviane Dewa a annoncé un appel à manifestation d'intérêt (AMI) visant à trouver une nouvelle affectation pour cet espace. L'une des possibilités les plus sérieusement envisagées est la transformation de l’hôtel en immeuble de bureaux ou en espace commercial. Selon la ministre, cette solution permettrait de maximiser le potentiel économique du lieu : « Tout est à envisager dans ce lancement d’appel à manifestation d’intérêt, notamment la possibilité de transformer l’endroit en un immeuble de bureaux si les circonstances le permettent ». A noter que le lancement de cet AMI a déjà attiré un vif intérêt, avec 11 manifestations d'intérêts et trois propositions concrètes soumises par des groupes internationaux, notamment OTI/Groupe IHG, le Groupe Colbert associé à TUI, et Sun Ocean Investment Holding Ltd. Ces propositions montrent l'intérêt croissant des investisseurs étrangers pour le potentiel économique que représente Madagascar, tant dans le secteur touristique que dans le secteur commercial. Les visites d’autres investisseurs internationaux, dont le Groupe Accor, renforcent cette dynamique. Lors de leur venue, les représentants d’Accor ont émis plusieurs recommandations concernant l’avenir de cet établissement, soulignant son fort potentiel de reconversion. De plus, Gold Sand, un autre acteur intéressé, a avancé une proposition d'activités mixtes incluant la création d’un centre commercial, offrant ainsi une solution alternative à la transformation en simple immeuble de bureaux. La reconversion de cet hôtel pourrait représenter une bouffée d’oxygène pour l’économie locale. La création d’un centre d’affaires ou d’un espace commercial moderne à Ivato pourrait non seulement générer des revenus considérables, mais également dynamiser le développement économique de cette zone stratégique, à proximité de l'aéroport international. En outre, ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique du ministère visant à attirer davantage d’investissements étrangers dans le secteur hôtelier. Le ministère ambitionne d’ajouter 11 500 chambres supplémentaires dans les prochaines années, tout en renforçant l’attrait des chaînes hôtelières internationales et africaines pour Madagascar. Ainsi, la transformation de l'ex-hôtel 5 étoiles d'Ivato, qu'elle soit orientée vers des bureaux ou un centre commercial, pourrait donc marquer le début d'une nouvelle ère de développement immobilier à Madagascar, attirant investisseurs et entreprises locales et internationales.

Hary Rakoto

 

 

 

 

 

 

De nouveaux axes concernés. Les travaux de réhabilitation des rues d’Antananarivo s’enchaînent. Le ministère des Travaux publics, à travers diverses entreprises titulaires de marchés, collabore étroitement avec la Région d’Analamanga et la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) pour ce faire. Hier, des équipes représentant ces entités ont effectué une descente au rond-point d’Alarobia pour constater de visu l’origine des dégradations répétitives de la chaussée. L’obstruction d’un canal d’évacuation en est la cause, selon les constats, ce qui explique le fait que les eaux débordent souvent sur les rues. D’un autre côté, l’ouvrage d’assainissement ne répond pas aux besoins d’évacuation sur place. Par conséquent, les travaux ont débuté hier même par le curage des canaux, afin que l’eau puisse se retirer. Les travaux routiers seront entamés à partir de cette nuit, assurés par l’entreprise Magic et la CUA, sous le contrôle du ministère de tutelle, selon les informations recueillis. 

Pour les autres axes, à l’exemple d’Ambohipo dont les travaux ont démarré vendredi dernier, la société Colas s’attaque actuellement au décapage et la mise en place d’une couche de base. Les travaux de réhabilitation de ce tronçon dureront encore quelques semaines. Du côté d’Amoron’Akona au By Pass, les travaux consistent à curer le canal avant de passer à la mise en œuvre de l’enrobé. En parallèle, de nombreux travaux sont actuellement mis en œuvre dans divers axes, à l’exemple d’Ankorondrano, croisement Ambohimanarina, Anosy-Ampefiloha- Andavamamba, Antsakaviro 3 chemins vers Ambanidia, Ambanidia-domaine Alasora ou encore Mandroseza.

Avec les travaux routiers dans la ville d’Antananarivo, les embouteillages s’intensifient, occasionnant la grogne des usagers. « Certes, la réhabilitation des rues de la capitale s’avère indispensable, mais les responsables auraient dû bien organiser la circulation pour éviter les heures de bouchon. Certains travaux devront se faire la nuit. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un mal pour un bien et nous n’avons d’autres choix que d’endurer cette situation », lance Gaston A., résidant aux 67 Ha et fonctionnaire à Anosy. Cet axe ainsi qu’Ambohipo et Mandroseza enregistrent le plus de trafic. Les usagers doivent partir 1 ou 2 heures à l’avance de chez eux pour arriver à temps dans leurs écoles ou bureaux. Ils espèrent que la circulation sera plus fluide une fois les travaux routiers achevés…

P.R.

 

Le sang a giclé ! Et une personne a perdu la vie, touchée en pleine poitrine par une balle. Il s'agit d’un chauffeur de service, âgé d'une quarantaine d'années, selon une source. C'est ce qu'on peut dire de cette attaque perpétrée par deux individus venus en moto, et qui ont réalisé leur sale coup, en plein embouteillage à Ambodivona, hier en milieu de journée. Leur cible : la voiture dans laquelle a voyagé une femme d'origine indo-pakistanaise, et laquelle fut bloquée justement dans cette circulation particulièrement rétive à l'endroit. Mais si la dame, qui allait rentrer chez elle après avoir effectué un achat dans une grande surface du secteur, est indemne, et ce, en dépit de toutes sortes de supputation la concernant, le cas ne l'était malheureusement pas pour son chauffeur. Sur une photo prise par un témoin particulièrement vigilant et prompt, on a pu parfaitement voir les assaillants restés sur la moto. Et une fois qu'ils se trouvaient à la hauteur de la portière côté conducteur, l’un d’eux pointait son arme sur ce dernier. Et puis, finalement, il n'hésitait pas à lui tirer dessus.

Les premières explications à cette scène d'une violence inouïe, tentent de cerner les motivations des bandits à s'en prendre au chauffeur désarmé. Intuitivement, les agresseurs auraient pensé que dans ce véhicule, il y avait une importante somme d'argent, censée se trouver dans un carton placé près de ce chauffeur. « Afin de pouvoir s'emparer du carton en question sur le siège passager, et surtout devant les tentatives du chauffeur pour s'opposer par la force aux  malfrats, ces derniers, sans autre forme de procès, ont tiré sur lui. Ce dernier l'a récolté dans la région du cœur », confie une source. Transportée d'urgence à l'Espace médical sis à proximité, la victime a, peu après son transfert à l'hôpital d'Ampefiloha, rendu l'âme, malgré les ultimes tentatives des médecins pour la maintenir en vie.

Cependant, en attendant une version officielle à propos de ce drame, d'autres sources ont avancé qu’outre le carton rempli de savon, les bandits auraient réussi à faire main basse sur des liquidités d'un montant inconnu, mais aussi le téléphone appartenant à l'Indo-pakistanaise. De son côté, la Brigade criminelle a été saisie de l'affaire et poursuit ses investigations, selon une source policière.

Hier, la dépouille du défunt chauffeur a été confiée à la morgue de l'Hjra Ampefiloha, en attendant de pouvoir faire l’autopsie de son corps. Pour l'heure, son identité reste inconnue, ses proches devant encore s'occuper des formalités d'usage à la Brigade criminelle, située à Anosy. L'enquête suit son cours.

Franck R.

Le moment de vérité des prix des carburants approche. Cette mesure, inscrite dans les recommandations du Fonds monétaire international (FMI), vise à rationaliser les dépenses publiques et à libérer des ressources pour des secteurs prioritaires tels que la santé, l'éducation ou les infrastructures.

Depuis l'année dernière, le FMI insiste sur la nécessité de mettre en place un mécanisme d'ajustement automatique des prix des carburants. Ce dispositif, qui alignerait les prix à la pompe sur les cours internationaux, est une condition sine qua non pour la bonne exécution du programme économique soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC). Cette réforme est essentielle pour réduire les subventions onéreuses, lesquelles grèvent considérablement le budget de l’Etat.

La question a récemment été discutée lors d’un Conseil des ministres à Iavoloha. Lova Hasinirina Ranoromaro, porte-parole de la Présidence, a confirmé que le sujet a fait l’objet de discussions entre l’Etat et les partenaires techniques et financiers, y compris les représentants du FMI. Des négociations sont également en cours au sein des ministères concernés, notamment celui de l’Economie et des Finances, ainsi que celui de l’Energie et des Hydrocarbures.

L’application de la vérité des prix entraînera une fluctuation des tarifs des carburants, suivant les variations des cours mondiaux du pétrole. Si cela peut signifier des baisses occasionnelles, des hausses restent tout aussi probables, notamment pour des produits comme le pétrole lampant, dont les volumes d’importation sont très faibles à Madagascar. Pour l’essence, une harmonisation avec les prix pratiqués dans d’autres pays, comme l’île Maurice où le litre coûte environ 1,42 euro, pourrait entraîner une révision des tarifs actuels.

Cependant, cette réforme ne signifie pas uniquement des augmentations. Il est impératif que les compagnies pétrolières appliquent les baisses des cours internationaux avec la même rigueur que les hausses. Cette transparence dans les ajustements sera essentielle pour garantir l’équité envers les consommateurs.

Madagascar, où le pouvoir d’achat reste faible pour une grande majorité de la population, doit impérativement anticiper les effets sociaux d’une telle réforme. Lova Hasinirina Ranoromaro a assuré que des mesures d’accompagnement social seront mises en place pour protéger les ménages vulnérables. 

Actuellement, une part importante du budget de l’Etat est consacrée aux subventions aux compagnies pétrolières, une situation jugée intenable à long terme. L’application de la vérité des prix permettra de rediriger ces fonds vers des secteurs essentiels au développement du pays, tout en instaurant une gestion plus transparente et durable des finances publiques.

La Rédaction

 

AXIAN Telecom a récemment promu Patrick Pisal Hamida au poste de vice-président. Sa mission principale sera de superviser les relations extérieures de la société à travers l'Afrique, en particulier avec les autorités publiques, les investisseurs et les opérateurs mondiaux de télécommunications. Il travaillera en coordination étroite avec le CEO d'AXIAN Telecom, Hassan Mb, et les dirigeants des entités YAS sur le continent africain. L’homme sera également responsable de la gestion des relations avec les entités publiques et privées des différents pays où YAS est implantée, jouant ainsi un rôle clé dans les nouvelles négociations et les projets stratégiques du groupe en Afrique. Son expertise permettra de garantir le bon déroulement des opérations d'AXIAN Telecom, en veillant à la mise en œuvre des engagements auprès des autorités concernées. Outre cette nouvelle fonction, il continuera d’exercer ses responsabilités en tant qu'administrateur des sociétés YAS présentes dans plusieurs pays africains, dont Madagascar, les Comores, La Réunion, Mayotte, la Tanzanie et le Sénégal. En parallèle, il restera membre du comité exécutif de la holding AXIAN, tout en participant aux décisions stratégiques du groupe lors des comités stratégiques et séminaires exécutifs. Il supervisera également la direction des affaires publiques et relations institutionnelles à Madagascar, ainsi que l'équipe en charge de la sécurité au sein du groupe. Cette promotion s’inscrit dans la dynamique de croissance d’AXIAN Telecom en Afrique, visant à consolider ses partenariats et à renforcer sa présence sur le continent. Fort de ses 20 ans d'expérience au sein du groupe, Patrick Pisal Hamida jouera un rôle déterminant dans l'exécution des projets à long terme. En parallèle, Benoît Janin a été nommé directeur général de YAS Madagascar.

 

 

 

 

 

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Editorial

  • Et après ?
    Après avoir réussi avec éclat particulier le pari d’accueillir la visite d’Etat d’un Chef d’Etat qui n’est pas des moindres et d’avoir pu organiser solennellement et presque en simultané sur le territoire national le rendez-vous au sommet des cinq îles de l’océan Indien, les observateurs s’interrogent « et après, c’est quoi ? » Une légitime question dans la mesure où le vrai travail ne fait que commencer. C’est beau d’avoir eu l’honneur de recevoir chez soi des invités de marque ou de prestige mais c’est mieux de pouvoir le transformer en réussite durable. Il s’agit effectivement de deux « rendez-vous » d’une portée exceptionnelle et d’une opportunité rare qu’il faudra parvenir à viabiliser.

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