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16 mois avant la réception des Jeux des îles de l’océan Indien prévus se tenir dans le pays le mois d’août 2023, rien n’a encore bougé que ce soit sur la préparation des infrastructures que sur la préparation des athlètes.
24 disciplines seront en lice durant la 11ème édition des Jeux des îles de l’océan Indien 2023 à Madagascar.
Presque tous les présidents des fédérations sportives font la queue pour avoir une audience avec le ministre de la Jeunesse et des Sports afin de négocier sur la préparation de leurs athlètes. Si quelques fédérations sont reçues avec hospitalité, d’autres doivent patienter pendant quelques heures d’attente avant d’être reçues.
La fédération malagasy de voile figure parmi de celles en bas de la liste des priorités du MJS. Pour cette discipline, la compétition se déroulera à l’île Sainte Marie. Pourtant jusqu’ici, aucune infrastructure n’est encore visible sur le site où la fédération mondiale de voile « World Sailing » doit visiter et homologuer pour recevoir les jeux.
En dehors des infrastructures au sein du site de compétition, cette discipline est également confrontée à un gros problème au niveau du matériel. En effet, elle a huit épreuves dont chacune nécessite 2 000 à 14 000 euros de matériels.
 « Quand on n’a pas de résultat, on porte préjudice sur notre fédération comme si l’on n’existe pas. Alors qu’on était là depuis 1982 mais on ne nous considère pas. Comment pourrait-on avancer si on n’a pas de matériels ? Prenons par exemple le cas des bateaux à 8 avirons qui sont bloqués au port de Toamasina depuis 2019. Alors que ce sont des dons de l’international. La fédération internationale ne pourra plus nous envoyer d’autres matériels si ce problème n’est pas résolu », regrette Mahodine Mohamad, président de la fédération malagasy de voile.
Elias Fanomezantsoa


Une série d’inaugurations à venir. Le compte- rendu du dernier Conseil des ministres fait état de l’approbation de la communication verbale relative à l’achèvement de travaux de construction d’établissements scolaires « manara-penitra » et à leur inauguration. Actuellement, 123 établissements scolaires « manara-penitra » (lycées, CEG et EPP) financés sur PIP interne, nouvellement construits sont prêts à l’emploi. En parallèle, 118 EPP implantées dans six Régions ont fait l’objet de réception provisoire, elles sont, quant à elles, financées par la Banque mondiale à travers le projet PAEB. Ces établissements scolaires sont tous prêts à être inaugurés. « Le Président de la République a donné son feu vert pour que les ministres et les responsables procèdent à l’inauguration de ces infrastructures, afin que les enfants du pays puissent bénéficier de celles-ci », a indiqué la porte-parole du Président Lova Hasinirina Ranoromaro. Et ce, au cours d’un point de presse hier, à Ambohitsorohitra.
Ces réalisations montrent les efforts importants entrepris par l’Exécutif actuel dans le domaine de la construction d’infrastructures dans le pays. Elles confortent également les résultats du baromètre citoyen publié la semaine dernière. Ce baromètre, un outil développé par la société civile devant permettre d’évaluer les promesses électorales, plus précisément les 13 Velirano et d’évaluer les politiques publiques, note par exemple les efforts menés par l’Exécutif pour réaliser le Velirano n°4 « Education et culture pour tous ». Cet outil remarque que les « efforts déployés par le Gouvernement ont été la mise en place d’infrastructures manara-penitra » dans de nombreux Districts et jusque dans les Régions éloignées et isolées, rappelle la porte-parole du Président et non moins directeur de la communication au sein de la Présidence. Outre les EPP et les CEG au profit de l’éducation, des hôpitaux « manara – penitra » aux CSBII dans le domaine de la santé, des stades « manara – penitra » pour les férus du ballon rond, ont été construits ou réhabilités durant les trois années du régime Rajoelina.  A cela s’ajoutent les infrastructures routières réhabilitées ou en cours de réhabilitation comme la fameuse RN44 qui relie Antananarivo à Ambatondrazaka. Il faut dire que l’Etat a réussi un exploit en comptant à son actif autant de réalisations étant donné le contexte morose dominé par la crise sanitaire.

La rédaction


Le contrôle sera renforcé durant le week-end de Pâques, indique la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), hier. Comme à l’accoutumée, à cette occasion, le centre-ville est devenu un lieu rendez-vous incontournable pour les fêtards. Le long week-end commencera dès ce vendredi soir pour ne prendre fin que mardi au petit matin. Cela va engendrer sans doute l’accumulation de plusieurs tonnes d’ordures et une odeur nauséabonde, sans parler de l’insécurité. Cette fois-ci, la CUA sera strict quant au respect des lieux publics, à la propreté ainsi qu’à la lutte contre l’insécurité dans le centre ville. Ainsi, il sera interdit de vendre ou de boire des boissons alcoolisées dans plusieurs endroits allant d’Ambohijatovo jusqu’à Soarano et Anosy. « Autant que les commerçants qui étalent leurs marchandises sur des tables, toutes les charrettes qui font des allers-retours dans ces quartiers pour transporter des boissons alcooliques sont aussi interdites », soutient un responsable au niveau de la CUA. Des  mesures strictes seront prises à l’encontre des contrevenants.
Par ailleurs, avec l’ouverture des espaces verts, les visiteurs ainsi que les photographes  professionnels qui exercent dans ces endroits sont conviés à respecter les infrastructures. « Des affiches sont déjà placées à l’intérieur de ces jardins, annonçant les pelouses interdites et les endroits où l’on peut s’asseoir. Et tout le monde doit suivre les consignes », poursuit-il. En cette veille de fête, une aire de jeux se trouve également à Analakely. Cependant, la CUA indique que tous ceux qui voudraient y implanter des espaces de jeux pour enfants ou proposer des balades à cheval doivent demander une autorisation.
L’ouverture des jardins d’Ambohijatovo et Anosy est également une grande nouvelle pour marquer cette fête. Le nombre de visiteurs va ainsi augmenter. Afin de respecter les barrières sanitaires, les visiteurs sont regroupés par vague de 70 à 100 personnes. La vigilance est de mise puisque les lieux de rassemblement représentent un terrain privilégié des pickpockets. Outre la Police nationale, environ 350 agents de la Police municipale seront aussi mobilisés durant ce long week-end de Pâques. 
Anatra R.

Après l'élection du président de l'université d'Antananarivo qui a vu la reconduction du Professeur Mamy Ravelomanana, d'autres scrutins ont été également organisés dont les élus sont actuellement connus.

« Je veux mourir madame ». Tel a été le mot de la victime de viols à répétition perpétrés par le chef de sa famille d’accueil. L’auteur des agressions sexuelles envers la jeune femme de 21 ans étant un « Mpiandry » connu au sein de son entité religieuse, également le premier responsable d’un « Toby », ou centre d’abri et de délivrance implanté du côté d’Antananarivo Avaradrano. Il n’est pas le seul dans l’histoire puisque son fils a également violé à plusieurs reprises la jeune lycéenne, laquelle passera son examen du Baccalauréat cette année.

Se serrer la ceinture. Dorénavant, les ménages sont obligés de le faire face à l’augmentation du coût de la vie. A cause de l’inflation qui mine le pays et le monde entier, les familles quelles que soient leurs classes sociales sont impactées par cette situation. Elles sont contraintes de changer leur mode de vie. 

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Une battante !

Baomihavotse RaharinirinaVahinala atterrit à la Présidence. Selon le décret présidentiel pris en Conseil des ministres, l'ancien membre du Gouvernement occupera désormais le poste tant convoité de directeur de cabinet civil de la Présidence, en lieu et place de Lova HasinirinaRanoromaro, mutée à la Direction de la Communication en qualité de directeur et porte-parole du Chef de l'Etat.

Neos ouvre le bal. 319 passagers du premier vol charter autorisé ont débarqué à l’aéroport de Fascene, hier en milieu de journée. L’enthousiasme se reflétait sur le visage de tous les autochtones présents. Partagés entre recul et optimisme, les acteurs touristiques de Nosy Be sont venus en nombre à l’aéroport de Fascene hier pour tâter le terrain à l’occasion de l’ouverture officielle du ciel de l’île aux parfums aux touristes internationaux.

Du sang neuf sur les œuvres de  l’écrivaine et poétesse Clarisse Andriamampandry Ratsifandrihamanana. « Homeko làlana ianao. Rehefa folako aho, ry aiko», tel est l’intitulé du livre qui vient de sortir de sa tanière ce mois-ci. Un livre sur la biographie de cette grande  figure de la littérature malagasy, co-écrit par ses enfants Lisy Zarasoa Ratsifandrihamanana et Lila Hanitra Ratsifandrihamanana. Avec 247 pages, l’œuvre est divisée en deux parties. La première relate sa vie personnelle à savoir son enfance, ses études, les membres de sa famille ainsi que son parcours professionnel.

Le kidnapping refait surface dans le District de Tsaratanàna. La localité de Tanambao, Commune Ambakireny, pleure ses morts. Les ravisseurs y ont assassiné froidement un chef de famille ainsi que ses deux garçons, leurs otages depuis le 10 avril dernier. Et pourtant, ce chef de famille était venu rencontrer les ravisseurs à l’endroit convenu pour payer la rançon, soit un montant de 60 millions ariary. “Sitôt que les bandits ont empoché cette somme, cela ne les a pas empêchés pour autant de tirer à bout portant sur l’homme.

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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