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Les festivités reviennent en effervescence. Après deux années de disette, le bain de foule fera son retour durant ce week-end. Et oui, réduits par contrainte au silence en raison des restrictions sanitaire liées à la Covid-19, les événements pour le week-end pascal ont bien l’intention de frapper un grand coup pour leur grand retour. Comme les éditions qui se sont déroulées auparavant mais sans le coronavirus, les fêtes s’annoncent encore de plus percutantes et surprenantes. Quoi de plus normal pour se défouler après ces deux ans de confinement. Comme à l’accoutumée, on peut s’attendre à des bousculades sur les lieux de spectacle. Que ce soit à Antsonjombe pour le grand concert « Donan’ny samy ngeza », le concert considéré comme l’événement le plus attendu du lundi des Pâques, animé par plusieurs artistes de renom, à l’instar de Tence Mena, Dadi Love, Big MJ,  Malm et Nael. Sans oublier les défoulements qui se tiendront à Ivato, Talatamaty et dans toutes les périphéries de la capitale, ou encore dans la ville d’eaux avec le Star Tour, ou bien sur les terrasses des restaurants, les salles de cabaret, dans les boîtes de nuit. Bref, diverses animations vont résonner à l’occasion de la fête pascale. Des manifestations auxquelles le public sera attendu massivement. Pour les organisateurs, afin de compenser le manque à gagner de ces dernières années, ils ont mis tout en œuvre et vont sortir les grands moyens pour satisfaire le public, que ce soit du côté des lumières, sonorisations et surtout la sécurité des lieux. Bref, pour ce grand retour des festivités, les fêtards seront certainement gâtés et bien servis.

Soucis
Certes, le public avait longtemps attendu ce grand moment. Cependant, il faut souligner que le virus circule encore dans la Grande île. Bien que les responsables aillent mettre en œuvre des dispositions pour mieux respecter les barrières sanitaires, la question se pose si lors des festivités en plein air, ils pourront gérer la bousculade, faire laver les mains de chaque individu avec du gel alcoolique et obliger le public à porter un masque. Certes, le confinement est sorite de la touche, mais le port du masque demeure toujours obligatoire pour l'instant. Mais ces derniers temps, on remarque que beaucoup ont choisi de ne plus le mettre. Le vrai souci est que ce retour du bain de foule ne pourrait-il pas faire remonter le nombre de cas positifs de Covid-19 ? Une autre affaire à suivre !
Sitraka Rakotobe

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LA UNE DU 12 AVRIL 2022

Le Comité olympique malagasy a procédé à la remise des diplômes aux lauréats de la deuxième promotion du Cours avancés en management du sport (CAMS) le 10 avril dernier au restaurant Etnik à Analakely. Ce cours, ayant duré toute une année, est une formation spéciale qui sert à doter aux intervenants du mouvement sportif des connaissances profondes en management du sport.

Privées de leur célébration dans les églises pendant deux ans en raison de la pandémie de Covid-19, la Semaine sainte et la fête de Pâques sont pourtant très attendues par les fidèles. Cette année, c'est la première fois depuis cette crise sanitaire que les chrétiens pourront célébrer la résurrection du Christ sans restriction sanitaire. Toutes les églises sont dorénavant ouvertes et sont libres d'organiser leurs programmes. Depuis avril 2020, la célébration de la fête de Pâques a été mise entre parenthèse tandis que l'année dernière, le nombre de l'assistance a été limité au sein des églises. Pour les églises catholiques, durant la Semaine sainte se tiendront les messes chrismales. Les évêques bénissent les huiles saintes qui serviront pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l'ordre.  

Pâques 2022 se démarque des précédents, pour le simple fait qu’il n’y a plus de confinement ! Et surtout, l’on va assister, cette fois-ci, à un important déploiement de la Police, histoire de pouvoir mieux sécuriser les festivités. Sur le terrain, ce déploiement de matériel et surtout de personnel se traduira par la mobilisation de plus d’un millier d’agents de police dans la seule Région d’Analamanga. Ce qui fait que tous les policiers en service dans les huit Circonscriptions du centre de la Capitale, sans parler de leurs collègues basés dans les Arrondissements, des commissariats centraux d’Antananarivo Avaradrano et d’Atsimondrano, ne seront pas non plus en reste. 

Sans protection. La situation des enfants des rues s’est dégradée ces derniers temps, notamment avec la crise liée à la pandémie de Covid 19. « Outre les menaces et insultes de mes parents quand je rentre bredouille chez moi le soir, j’ai été abusée sexuellement par un jeune homme à la fin 2020. En fait, il m’a promis de me donner régulièrement de l’argent si j’accepte de sortir avec lui. Mais au final, il ne m’a rien donné, m’a violé et m’a même menacé si j’ose en parler à quelqu’un », nous confie Safidy (nom d’emprunt), une jeune fille de 13 ans résidant du côté d’Ambalavao-Isotry. Comme elle, bon nombre d’enfants des rues subissent des agressions sexuelles mais préfèrent se taire, en se sentant livrées à eux-mêmes.

Jean-Pierre a parcouru presque 70 kilomètres afin de trouver une solution à son œil droit.  Accompagné de sa fille, cet homme âgé de 75 ans a été l’un des bénéficiaires d’une opération gratuite de la cataracte, programmée cette semaine à l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA). « Mon œil gauche a été déjà opéré et voilà que celui du droit m’empêche d’avoir une vision claire. Cela fait quatre ans que j’ai rencontré ce problème oculaire. Certes, j’ai déjà consulté un médecin spécialisé en la matière dans une clinique privée. 

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La Une

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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