Un père rockeur qui remue terre et ciel et prêt à soulever des montagnes pour sauver sa fille. Riri Rakotoarivony du groupe Kambana Metal donnera un concert au profit de sa fille Koloina qui est atteinte d’une maladie appelée « Nodule kystique du sein » depuis quatre mois. Un rendez-vous caritatif qui se tiendra le samedi 16 avril à La Bimbo d’Antanimenakely Ampitatafika à 20 heures. Le concert est organisé pour financer l’opération de Koloina. « En fait Koloina est ma belle-fille, c’est l’épouse de mon fils aîné. Elle a besoin d’aide. Elle est atteinte du nodule kystique du sein et doit être opérée au plus vite sinon son cas pourrait dégénérer en cancer. Je sollicite tous ceux qui connaissent le groupe Kambana Metal de nous porter secours et de nous tendre la main. Venez au cabaret pour répondre à l’appel », implore Riri. En tant que chanteur, le cabaret reste le seul moyen pour ce père de collecter des fonds le plus rapidement. « Au total on doit réunir 2.400.000 ariary pour son opération. Nous envisageons de l’opérer le 19 avril trois jours après le cabaret. Actuellement, seuls quelques donateurs ont répondu à l’appel SOS. Je crois que dans les jours qui viennent ils seront nombreux à nous tendre la main », rajoute-t-il.
Prier
Evidemment, les sommes collectées seront reversées au profit de Koloina. Côté animation musicale, les fans pourront fredonner aux côtés de Riri et ses musiciens, le célèbre « Mba Rahoviana» et reprendre en cœur "Ianao no tiako". Ainsi, durant le concert, l’audience va baigner dans une ambiance solidaire aussi plaisante que caritative, puisque le chanteur promet de donner un grand show mémorable. En dehors du cabaret, Riri invite également le public et tous les fans du Kambana Metal à prendre part à la donation. Ceux qui désirent participer au téléthon, le contact de Riri, 0331431024, est disponible à toute heure. A rappeler que Daddy le frère jumeau de Riri ne sera pas de la partie. Il portera seul le nom de Kambana Metal pour cette fois-ci. Il est probable que le chanteur n’est pas très populaire sur les réseaux, car depuis que le chanteur a lancé son appel à l’aide sur son profil Facebook, seuls quelques centaines d’internautes ont réagi en envoyant des messages de soutien au chanteur. Ainsi, il sollicite les internautes à jeter un œil sur son compte Riri Kambanametal.
Sitraka Rakotobe
Les éléments du poste de Police 3 d’Ankadimbahoaka ont procédé à l’arrestation d’une mère de famille pour trafic de bébés. Les faits sont survenus à Ankadimbahoaka, lundi dernier. D’ailleurs, ce fut encore avec le bébé d’à peine un mois et demi dans les bras que la Police a surpris la mère. Lors de l’enquête, l’on a appris que le nourrisson – qui n’est autre que sa progéniture – a été vendu à 16 millions d’ariary, et que la part de sa maman est de 1 million d’ariary. La Police fut préalablement informée sur les agissements de ces trafiquants à Ankadimbahoaka dont les activités sales semblent s’apparenter aux actes d’un réseau tout entier. Car Il faut dire aussi qu’à part la mère de famille revendeuse de nourrisson en cause, elle a également des complices dans la filière ossements humains à Ankadimbahoaka. En réalité, quatre suspects furent ainsi arrêtés dont la mère du nourrisson. Parallèlement à cette affaire, et cette fois-ci à Ivato, une autre femme fut arrêtée pour trafic de restes humains, enfin d’huile provenant d’organisme humain.
En continuant ses investigations, la Police découvre que les quatre suspects sont donc versés également dans le trafic d’ossements humains, et qu’ils disposent de quelques kilos. C’était dans ces circonstances qu’une autre femme suspecte fut arrêtée avec 76 pièces d’os, soit une dizaine de kilos. La marchandise aurait été acheminée depuis Vohipeno, samedi dernier. D’après une estimation, le kilo coûte 20 millions ariary.
Franck R.
Deux projets d’envergure appuyés par la Suisse. Il s’agit de l’Helvetas et de MEDER. Mis en œuvre dans la Commune de Marolinta, District de Beloha Androy, le dernier projet ambitionne d’installer un pipeline d’environ 8km pour desservir 15 Fokontany. Les travaux y afférents seront achevés dans 8 mois, selon les informations recueillies, sur un financement s’élevant à 750 000 euros, soit plus de 3,2 milliards d’ariary. Cette infrastructure bénéficiera à près de 10 000 personnes, d’après Chasper Sarotta, ambassadeur de la Suisse à Madagascar.
De nouveau sur le tapis. Le maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), Naina Andriantsitohaina, semble ouvert à la régularisation des taxis-motos, à en croire sa réponse lors d’une récente intervention télévisée. Sa position personnelle publiée le 26 août 2021 était pourtant différent, avec un rejet catégorique d’une éventuelle régularisation de ces moyens de transport. Néanmoins, le Premier magistrat de la ville d’Antananarivo a, à l’époque, laissé le champ libre aux conseillers municipaux, lesquels ont refusé de régulariser les taxis-motos lors d’un vote effectué durant la session extraordinaire à la fin août 2021.
Tension entre la direction et les éboueurs de la Société municipale d’assainissement (SMA).Ce département est confronté à plusieurs difficultés, depuis le début de cette année. Tout d’abord, la panne des machines, ensuite l’impraticabilité de la décharge d’Andralanitra et actuellement la grève des employés.
Rideau sur la semaine de l’industrie à Madagasikara, du 30 mars au 2 avril, au cours de laquelle, le secteur public et le secteur privé se concertaient ensemble de manière à ce que l’on parvienne à mettre en évidence le chemin de déblocage de l’industrie. Tournant décisif avancent les uns ! Opportunité inédite disent les autres ! Point de non retour renchérissent certains ! Mais, ce qui compte le plus ce sont les résultats concrets d’après. Depuis les soixante ans de République, Madagasikara enchaine « Ateliers », « Conférence », « Table ronde », « Semaine », « Journée », etc. Mais au final, des résultats nuls. On ne fait que du sur place. On recule même ! Le plus important consiste à marquer des points positifs. Le reste n’est qu’élucubration !
Ecrit par Abhay K. et traduit en malagasy par Mose Njo. Le livre « Ny Majikan’i Madagasikara », des Editions « Tsipika 2022 », vient de sortir. Ce livre de 104 pages parle de Madagascar, de sa beauté et de ses spécificités. Hariniaina Rakouth en a écrit récemment une critique. « Les premiers haiku que j'ai eu la chance de lire, et ils parlent de mon pays Madagascar ! Je me souviens quand j'ai rencontré l'auteur et lui ai demandé ce qu'il aimait dans ce pays. Il a dit qu'il aimait beaucoup la nature.
Comme annoncé, le ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Commercialisation (MICC) a dévoilé hier les prix plafonds, c'est-à-dire les prix maximum autorisés pour la vente des produits de première nécessité (PPN). Des prix décidés à l'issue d'une série de pourparlers « cordiaux » avec les grossistes, les détaillants et les importateurs, selon les explications du ministre Edgard Razafindravahy.
Madagascar précise sa position dans la guerre en Ukraine. Le ministère des Affaires étrangères a publié hier un communiqué. Anosy assure que le pays n’est pas indifférent face au conflit et appelle à poursuivre le dialogue afin de parvenir à une solution politique. « Madagascar déplore la dégradation de la situation en Ukraine et tient à exprimer ses préoccupations face à la détérioration de la situation humanitaire, au regard des exactions perpétrées à l’encontre des populations civiles », affirme le département ministériel dirigé par Richard Randriamandrato dans un communiqué publié hier.
La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) change de patron. Le Conseil des ministres spécial qui s'est tenu hier à Iavoloha a approuvé au titre du ministère du Travail, de l'Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, le décret abrogeant la nomination du précédent directeur général et a nommé une DG par intérim. Une décision dictée par l'indisponibilité du DG titulaire de la CNaPS et réclamée par des groupements patronaux et syndicaux. Tsaboto Joslina Fridoline reprend ainsi en main la destinée de cet organisme.