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Certains pseudo-influenceurs continuent à franchir la ligne rouge de la désinformation. Parmi les cibles préférées de ces gens- là, Mamy Ravatomanga, entrepreneur de renom et acteur économique engagé, a récemment été accusé à tort par ceux-là d’avoir érigé une milice privée sous couvert d’un centre de formation. 

Une théorie fumeuse que l’homme d’affaires a choisi de ne pas alimenter par des débats stériles. Il a choisi d’y répondre par la transparence, en ouvrant en grand les portes de Madagascar Security Academy (MSA),  dernier-né de ses investissements structurants. 

Située en périphérie de la Capitale, la nouvelle infrastructure a accueilli pendant trois jours, visiteurs, journalistes, professionnels et curieux. L’objectif de cette démarche est de montrer, preuves à l’appui, que cette académie n’est ni un camp paramilitaire, comme certains s’acharnent à le suggérer, mais bel et bien un établissement de formation professionnelle digne des standards internationaux. 

Ceux qui sont venus sur le site ont ainsi pu voir que la MSA forme à des métiers concrets, légaux dans les secteurs de la sécurité privée, la sûreté aéroportuaire et l’hôtellerie de luxe.  Elle dispose aussi d’une clinique vétérinaire et d’un département cynophile. 

Loin des fantasmes complotistes agités par certains agitateurs du web, le site dévoile de surcroît des infrastructures spécialisées, des équipements de dernière génération, et un corps formateur qualifié. Faut-il également noter que l’académie n’est pas seulement ouverte aux jeunes Malgaches, mais accueille aussi des apprenants venus de l’étranger. 

Il faut signaler par ailleurs que les apprenants déboursent de leurs poches pour payer les frais de formation. Formation à l’issue de laquelle les apprenants peuvent obtenir un diplôme reconnu à l’international. 

En somme, il s’agit d’un projet d’envergure, à rebours total des accusations fallacieuses relayées sur ces pseudo-influenceurs sur les réseaux sociaux. Un acharnement que d’aucuns ne s’expliquent pas. Peut-être est-ce, parce que les retombées positives de cette initiative les dérangent ? Peut-être parce que, sans faits concrets à commenter, il leur faut inventer des scénarios catastrophes pour conserver l’attention d’un maigre auditoire ?  

Quoi qu’il en soit, les masques tombent.  Ceux qui agitent la peur n’apportent ni solution ni développement. Ils propagent, souvent sans preuve, des rumeurs toxiques qui nuisent à l’image du pays et sabotent des projets structurants. Mamy Ravatomanga, lui, poursuit son chemin. Sans bruit, sans posture victimaire, mais avec des réalisations palpables. 

L.A. 

 

Le Rallye du 20e anniversaire du TMF a tenu toutes ses promesses ce week-end, avec une deuxième manche du championnat de Madagascar des rallyes 2025 riche en rebondissements, en exploits et en émotions.

 Si Faniry Rasoamaromaka a une fois de plus dominé la course à bord de sa Peugeot 208 T16, en signant une deuxième victoire consécutive après sa performance de mai, c’est surtout la montée en puissance de son frère Mika qui a marqué les esprits. Avec cette nouvelle victoire, Faniry consolide sa place de leader du championnat, tandis que Mika s’installe comme l’outsider à suivre de très près.

 

Le bilan  à la suite de l'empoisonnement durant une fête d'anniversaire, le 14 juin dernier, ne cesse de s'alourdir. Le 29e décès lié à cette triste affaire, a été recensé, samedi dernier. Rappelons qu'une quarantaine de convives a été invité à cet anniversaire.  L'Hjra Ampefiloha enregistre, à lui seul, 25 morts tandis que les 4 autres le sont dans d'autres établissements. Et le dernier cas en date concerne donc un jeune patient prénommé Tiavina (24 ans) a rendu l'âme après 29 jours de coma,  les médecins du CHU Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) à Ampefiloha, s'avouant alors impuissants à le sauver. "Une semaine après l'admission de Tiavina à l'hôpital, ses narines et sa bouche ont commencé à dégager une puanteur, de plus en plus putride, et à mesure qu'il n'a plus émergé de son coma", explique une source familiale.

 

Outrages envers autrui, non-respect des itinéraires, tarif doublé, sans parler des passagers debout, arrêt de travail en plein jour, insécurité. Les véhicules de transport en commun, plus précisément les taxis-be, sont inséparables avec le quotidien de la population. Cependant, les transporteurs dictent leurs lois et ce sont les usagers qui en payent le prix fort. La majorité d'entre eux ne respectent ni les consommateurs, ni leur statut en tant que prestataires de service à utilité publique. A plusieurs reprises, les passagers se sont plaints de la mauvaise qualité des services offerts par ces autobus, en exposant leurs frustrations à travers les réseaux sociaux ou au niveau des Forces de l’ordre.

Comparée aux autres groupes d’immigrants, la communauté malagasy au Canada reste peu nombreuse. C’est ce que souligne Miandra, une jeune fille malagasy qui y vit depuis deux ans. Selon elle, « la vie y est plutôt facile, surtout pour ceux qui veulent travailler et gagner de l’argent ». Le mode de vie canadien est très différent de celui de Madagascar. « Ici, les gens sont très indépendants », explique Miandra. La journée typique se résume à aller au travail, puis rentrer chez soi. Les échanges sociaux sont limités. « Il n’y a pas l’ambiance chaleureuse que l’on connaît à Madagascar », ajoute-t-elle. En revanche, le système canadien offre une certaine sécurité.

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Signal fort (II)

Selon la décision de l’UNESCO, les forêts humides de l’Atsinanana de Madagasikara ont été retirées de la liste du patrimoine mondial en péril. Cette décision fait suite à une amélioration de ces forêts, grâce à des efforts de gestion et de protection. Quoiqu’on dise notamment du camp adverse qui tente toujours de relativiser sinon banaliser les efforts accomplis, il s’agit d’un signal fort témoignant le redressement du pays.

 

Renouveau. Depuis le 2 juillet 2025, les passagers des vols intérieurs à l’aéroport international d’Ivato vivent une nouvelle expérience. Ils sont désormais accueillis dans l’ancien terminal international. Une décision qui, à première vue, pourrait sembler anodine, mais qui cache une volonté affirmée de transformer en profondeur le visage du transport aérien domestique à Madagascar. En effet, cette relocalisation n’est pas qu’un simple déplacement logistique. Elle s’inscrit également dans une démarche de modernisation ambitieuse. Le terminal national, jusqu’ici resté figé dans le temps, est entré dans une phase de travaux de grande ampleur visant à lui redonner une seconde jeunesse. 

Du 18 au 20 juillet 2025, le gymnase couvert de Mahamasina accueillera une célébration exceptionnelle dédiée à l’e-sport avec MOOR1NG 2025, un événement inédit qui marque un tournant pour la scène « gaming » malagasy. Organisé par Tekken Madagascar, ce tournoi officiel, s’inscrivant dans le « Tekken World Tour », sera le premier de cette ampleur à se dérouler en format « off-line » dans la Grande île, réunissant joueurs passionnés, compétiteurs et curieux autour d’un programme riche et diversifié. 

 

C’est désormais confirmé. Le crâne du roi Toera et ceux de deux de ses guerriers seront bien restitués à Madagascar au cours du mois d’août. L’annonce a été faite par la ministre de la Communication et de la Culture, Mara Donna Volamiranty, en marge de la célébration de la fête nationale française à la Résidence de France, à Ivandry. Une confirmation très attendue, près de trois mois après le report des cérémonies initialement prévues en avril dernier.

« Tous les critères sont désormais remplis, tant sur le plan juridique que technique », a assuré la ministre, soulignant que les travaux conjoints entre les gouvernements français et malgache, amorcés après la promesse présidentielle du 6 novembre 2020, ont porté leurs fruits. « Il ne reste que quelques étapes à finaliser avant le retour effectif sur la terre malgache de ces restes humains royaux », a-t-elle précisé.

 

« Alors que la France célèbre sa propre liberté et souveraineté le 14 juillet, nous lui rappelons qu’il est temps de respecter celles des autres. La liberté, l’égalité, la fraternité commencent par le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. » Tel a été le message adressé par la société civile malagasy à l’ancienne puissance coloniale, à l’occasion de sa fête nationale célébrée hier.

Dans un communiqué, la société civile a salué la République française dans ce sens. Mais elle a aussi rappelé à celle-ci de respecter la souveraineté malagasy sur ses îles Eparses. « Nos vœux républicains s’accompagnent de notre appel à la restitution totale inconditionnelle à Madagascar des îles Eparses malagasy », lit-on dans le communiqué.

 

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Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

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