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L’association Projet DIHY a récemment lancé une initiative visant à collecter 1.000 euros pour soutenir les jeunes danseurs, acteurs culturels et futurs collaborateurs à Madagascar. Ce projet ambitieux a pour objectif d’offrir des opportunités à travers une programmation artistique innovante et solide, essentielle au développement culturel du pays. Rassemblant des jeunes issus de disciplines variées telles que la danse, le design et la musique, Projet DIHY se distingue par son engagement à promouvoir des projets qui allient créativité, partage et impact social. 

 

Depuis plusieurs semaines voire des mois, Madagascar est en proie à une vague d'incendies qui ravagent forêts, savanes, et zones rurales. Sous des températures étouffantes, allant jusqu'à 37°C dans certaines Régions, les flammes se propagent à un rythme alarmant. Ces flammes sont par ailleurs attisées par une saison sèche prolongée et le changement climatique. Ces feux, visibles à l'aube sur les réseaux sociaux, témoignent d’une urgence environnementale sans précédent.

Les forêts, y compris les parcs naturels abritant une biodiversité exceptionnelle, figurent parmi les principales victimes. Bien que le bilan précis des dégâts reste à établir, les images diffusées montrent une destruction massive des écosystèmes et des moyens de subsistance. 

 

L'année 2025 s'annonce comme une période de transformations majeures pour Madagascar, où la production et la collaboration seront au cœur des préoccupations gouvernementales. La ministre de la Communication et de la Culture et porte-parole du Gouvernement, Mara Volamiranty Donna, a souligné l'importance d'un effort collectif pour réaliser les projets ambitieux que le Gouvernement a mis en place. Elle a évoqué les défis considérables qui attendent le pays, notamment dans les domaines de la communication et de la culture, en insistant sur la nécessité d'une volonté partagée pour atteindre les objectifs fixés.

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LA UNE du 06/01/25

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La une du 4 janvier 2025

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La continuité


Renouveau dans la durée ! On avance dans la même direction ! Un changement dans la continuité !
La venue de l’année 2025 demeure l’évènement majeur qui capte notre attention et fixe notre intérêt général. Les vœux pieux n’en manquent pas. Les congratulations ne tarissent point. Les souhaits et les félicitations sont toujours les bienvenues !
A tout seigneur, tout seigneur ! Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina a ouvert le bal dans la soirée du 31 décembre 2024. Il a tenu à féliciter les concitoyens d’avoir joui, par la grâce de Dieu, la bénédiction d’atteindre la fin d’année 2024 et par anticipation le début du Nouvel An 2025. L’opportunité aussi pour le numéro Un du pays d’anticiper sinon d’extrapoler mieux encore de faire  projection dans l’avenir à court et à moyen terme la mise en route de grands projets, de grands chantiers afin de redémarrer effectivement la relance de la Grande Ile.
L’année qui venait de nous quitter, de nous dire adieu pour toujours, a été dans certains domaines de dures épreuves pour les uns, des occasions de bienfaits pour d’autres. Pour le pays, en dépit des efforts consentis, 2024 confirme toujours, malheureusement, le maudit rang de l’un des pays les plus pauvres du monde. Selon la Banque Mondiale, Madagasikara avec les 80,3% de population qui vit moins de 2,6 dollars  caracole en tête de liste des dix pays les plus pauvres du monde dont entre autres Malawi 70%, RDC 69,7%, Rwanda (10 ème) 52%. Le classement de la BM consolide l’information récemment véhiculée par Watson, organisme helvétique. En fait, selon le rapport du Grand Argentier Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison devant les députés lors de la présentation de la Loi des Finances 2025, la Grande Ile n’a pas pu atteindre la spéculation du taux de croissance établi à 4%.
Toujours est-il que la relance économique de Madagasikara se trouve en bonne voie. Le plus important consiste à continuer avec acharnement de manière à ce que le pays puisse briser le cercle vicieux de la misère. Au titre de la LFI 2025, le Gouvernement n’hésite pas d’ambitionner une projection d’un taux de croissance de 5%.
Au moins, la relance de trois grands chantiers offrira la possibilité de dynamiser l’économie nationale. D’abord, l’essor des exploitations des produits miniers. Un grand chantier dont la réalisation ne fait pas l’ombre du doute. La Grande Ile, un des pays disposant d’importantes ressources minières, va miser sur la valorisation de ces produits du sous-sol. Ensuite, l’amélioration des produits agricoles qui avance à grand pas. L’objectif étant d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Objectif réalisable à temps voulu ! Le département de l’agriculture en collaboration étroite avec des grandes puissances agricoles telles la Chine ne ménage pas les efforts. L’objectif à terme c’est de franchir au final le cap de l’autosuffisance. Enfin, la mise en place de grands projets énergétiques, un des objets du discours présidentiel de fin d’année, améliorera certainement l’approvionnement de la population en électricité et en eau potable qui, en fait, a fait couler beaucoup d’encre et de … larmes ces derniers temps.
Le point crucial qu’il faille de rappeler, de retenir  et d’insister réside au fait de continuer sans relâche les efforts. Il faut partout les moyens briser l’emprise de la malédiction. C‘est faisable et réalisable.

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Actu-brèves

Découverte de bois de coupe illicite inquiétante. L'association Razan'ny Vohibola a récemment fait une découverte préoccupante dans la forêt de Vohibola. Après avoir maîtrisé un incendie survenu le 29 décembre 2024, les membres de l'association ont trouvé plus d'une centaine de morceaux de bois prêts à être expédiés. Un carnet retrouvé sur les lieux a révélé que cette expédition était destinée à Toamasina, une ville portuaire de Madagascar. Cette situation soulève des questions sur la gestion des ressources forestières et la lutte contre la déforestation dans la région. Les autorités locales ont été prévenues de la situation et prirent l’affaire en main pour en savoir un peu plus. Concernant l'incendie, l'association a déclaré avoir éteint les flammes en utilisant du sable, une méthode nécessaire en raison de la sécheresse qui sévit actuellement. En parallèle, ils ont creusé une tranchée pour limiter la propagation du feu. Ce travail, réalisé en collaboration avec les habitants du village d'Andranokoditra, a été effectué de 8 h à 20 h 30. Bien que cette action ait permis de maîtriser l'incendie, elle représente seulement une avancée modeste dans la lutte contre la déforestation qui continue de menacer la biodiversité de la région. Cependant, les efforts de l'association Razan'ny Vohibola, bien que louables, ne suffisent pas, à eux seuls, d’inverser cette tendance inquiétante.



Rano Maharitra, une approche novatrice de la gestion de l’eau et l'assainissement. Le projet Rano Maharitra représente une initiative majeure visant à améliorer l'accès à l'eau, l'assainissement et l'hygiène (EAH) à Madagascar. Soutenu par un consortium d'organisations et financé par l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), ce projet adopte une approche novatrice de « Blended finance ». Ce dernier est une stratégie qui combine des fonds publics, philanthropiques et privés. Cette approche a pour objectif de réduire les risques associés aux investissements dans des projets d'infrastructure essentiels. Il vise aussi à mobiliser le secteur privé pour soutenir des initiatives cruciales telles que celles liées à l'eau et à l'assainissement. En intégrant ces différentes sources de financement, le projet Rano Maharitra vise à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD 6) qui stipulent la nécessité d'assurer l'accès universel à l'eau, l'assainissement et l'hygiène d'ici 2030. En novembre 2024, un atelier a été déjà organisé à Madagascar, réunissant divers acteurs du secteur privé. Cet événement a permis de discuter des défis liés à l'EAH et d’échanger des idées et des stratégies pour surmonter ces obstacles. D'autres ateliers sont déjà planifiés pour continuer à renforcer cette dynamique collaborative. Le projet, par son approche intégrée et participative, aspire à transformer le paysage de l'eau et de l'assainissement à Madagascar, contribuant ainsi à un avenir plus durable pour tous.



Premier Conseil des ministres la semaine prochaine. La rentrée gouvernementale de Madagascar se profile à l'horizon. Celle-ci est prévue pour le 8 janvier 2025, cette première réunion du Conseil des ministres après les vacances de fin d'année est attendue avec impatience. Elle pourrait bien poser les bases d'une année riche en défis et en opportunités. Le premier Conseil des ministres de l'année est souvent perçu comme un moment charnière. En effet, il s'agit d'une occasion pour le Gouvernement de définir ses priorités et d'annoncer les projets à venir. Le Chef d'Etat, Andry Rajoelina, a déjà évoqué l'importance de cette réunion, la qualifiant de lancement officiel d'une année dédiée « au  travail et aux défis ». Pour cette année, plusieurs enjeux cruciaux sont à l'ordre du jour. Sur le développement économique, le Gouvernement vise une croissance soutenue, avec des projets structurants dans divers secteurs, notamment l'énergie et les infrastructures. Des initiatives pour renforcer l'éducation, la santé et les services sociaux sont également attendues.



Résultats officiels des élections municipales et communales d’ici le 20 janvier. Les élections municipales à Antananarivo, qui se sont tenues récemment, ont suscité un grand intérêt au sein de la population. Les résultats provisoires ont été publiés, mais les résultats officiels ne seront annoncés que d’ici le 20 janvier. En effet, les structures provinciales de traitement des résultats des élections communales (SPATREC) doivent proclamer les résultats officiels dans un délai de 30 jours après la diffusion des résultats provisoires. Cette procédure vise à garantir la transparence et l'exactitude des résultats électoraux. C’est l'Article 298 de la loi modifiée lf-2014-020 du 27 septembre 2014 qui définit les modalités de publication des résultats. Cette loi, qui régit la collectivité régionale décentralisée, est essentielle pour assurer un processus électoral juste et équitable. Le Tribunal administratif (TA) joue un rôle crucial dans ce cadre, en supervisant le processus de validation. Dans le cas spécifique d'Antananarivo, le Tribunal est chargé d'examiner les transcriptions et les bulletins de dépouillement des votes. Ce processus implique l'analyse de plus de 7 000 bureaux de vote et d’effectuer les « redressements » nécessaires. Le tribunal a la responsabilité de corriger d'éventuelles inexactitudes dans les résultats. Cela inclut la réparation des erreurs qui pourraient survenir lors du dépouillement. De plus, toutes les poursuites reçues par le tribunal sont examinées avec soin, garantissant ainsi que chaque contestation soit traitée de manière appropriée.


Siteny Randrianasoloniaiko a encore frappé. Lors d’un meeting de sa plateforme RMDM, il a proposé un "1 contre 1" aux tenants du pouvoir, arguant que les vrais champions n’ont pas besoin de forces de répression pour s’imposer. Behozatse, de son surnom, a même suggéré que des militaires et des magistrats servent d’arbitres à ce qui ressemble de plus en plus à un combat de catch. Mais cette fois, il semble que Siteny oublie un détail : il a été et est déjà au tapis… et plusieurs fois.
Le premier K.O. a eu lieu lors de la présidentielle de fin 2023. D’un côté, une partie de l’opposition a décidé de boycotter les élections, et de l’autre, le leader des pro-Siteny a fait volte-face et a décidé d’affronter tout seul Rajoelina, avec comme résultat final une défaite cuisante. Pas vraiment le genre de "champion" qui s’impose, non ?
Puis, lors des législatives de mi-2024, l’opposition dont Siteny Randrianasoloniaiko se targue d'être leader a brillé par son absence, n’alignant même pas de candidats dans la moitié des circonscriptions. Une décision stratégique, sans doute, mais qui a surtout permis à la coalition présidentielle de rouler sur tout ce qui bougeait. Un autre échec à mettre au compteur de Siteny R. co-président de la coalition d'opposition Firaisankina.
Enfin, les municipales et communales de décembre 2024. L’opposition avait misé gros sur les grandes villes, mais l’issue a été aussi prévisible qu’un match déjà gagné. À Antananarivo, Tojo Ravalomanana, le fils de Marc, a été battu par la coalition présidentielle. Les "grandes ambitions" de l’opposition ont été réduites à peau de chagrin.
Mais voilà que Siteny R. propose un "1 contre 1" au gouvernement, comme s’il était sur le point de révolutionner la scène politique en se lançant dans un duel au couteau. Il faudrait rappeler à ce député que la politique ce n’est pas un combat de rue. Si il souhaite continuer à jouer au judoka, il risque de passer pour un ringard. Les élections se gagnent avec des idées, des alliances et des propositions sérieuses, pas avec des menaces de "1 contre 1" ni avec des gros bras.
Dans le monde politique où il faut savoir argumenter, proposer des solutions et rassembler, les muscles de Siteny R. ne feront pas le poids. Peut-être qu’il est temps de comprendre que la politique ne se gagne pas sur un tatami, mais dans les urnes, avec des programmes solides et un minimum de crédibilité. Et franchement, après autant de déculottées électorales, il serait peut-être plus sage de laisser tomber les muscles et de se concentrer sur ce qui pourrait vraiment l’aider à remonter la pente, à savoir les idées. Parce qu’au rythme où vont les choses, les seuls coups qu'il risque encore de prendre, c’est celui de l’indifférence des électeurs.
La Rédaction


Recherchés pour diverses infractions, parfois très graves, depuis l’année dernière, ils courent toujours, échappant ainsi aux Forces de l’ordre et à la Justice. Ils, ce sont ces individus incriminés dans ces affaires sales et qui donnent du fil à retordre aussi bien aux victimes qu'aux autorités. Nous sommes maintenant en 2025, mais les recherches menées par les enquêteurs semblent être encore infructueuses. A commencer par Herilalaina Alain Rakotonirina, plutôt connu par son sobriquet Me Alain. En effet, cet huissier de justice fait l’objet d’un avis de recherche depuis le 2 août 2024 par la section de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale. Il est poursuivi pour escroquerie et émission de chèque sans provision au détriment d’une concessionnaire de deux-roues. Jusque-là l’affaire piétine, poussant la victime à relancer l’avis de recherche notamment sur les réseaux sociaux. Le 3 juillet 2024, le concessionnaire a déposé une plainte auprès de la Gendarmerie contre Maître Alain, pour un préjudice s’élevant à 66 millions d’ariary. Cependant, le concerné n’a pas répondu à la convocation de la gendarmerie et a même quitté son domicile sis à Fenoarivo Alakamisy. En réalité, il n'a jamais envisagé  d'honorer le contrat qu’il a passé avec cette dame pour l’achat d’une dizaine de motos, alors qu’auparavant il était un client assidu de la plaignante. La dernière fois où on a pu voir le fugitif, c'était à Fenoarivo Alakamisy où il résidait d'ailleurs.
Les fugitifs de l'affaire sulfureuse d'Isahafa
Sans doute aussi, l'affaire concernant un vol de terrain à Isahafa Lazaina, est l'une de celles qui ont défrayé le plus la chronique, en janvier 2024, c'est-à-dire jour pour jour. Deux fonctionnaires de l'Aménagement du territoire impliqués dont une femme, directrice au sein de ce même ministère (MATSF), ont été arrêtés puis placés sous mandat de dépôt, depuis. Par ailleurs, les quatre autres personnes incriminées pour faux et usage de faux parvenaient à se faire la belle. Elles demeurent introuvables et sont encore activement recherchées, jusqu'à aujourd'hui.
Il s'agit à la fois de  Chania Niorella Rakotoarimanana, d'Annick Julie Rahantanirina, de Rodolph Rahajanirina, enfin d'une certaine Suzanne. Les 4 fugitifs sont donc dans le collimateur de la Section de recherche criminelle (SRC) de la Gendarmerie à Fiadanana. A l'éclatement de cette affaire, c'est le Pôle anti-corruption (PAC) d'Antananarivo qui a jugé puis fait placer provisoirement en prison la directrice du ministère de l’Aménagement du territoire et un haut responsable.
Les deux sont inculpés de trafic d’influence et d’abus de pouvoir, dans l’affaire de litige foncier à Isahafa, Avaradrano.
Rappelons à cet effet que le terrain, ayant fait l’objet d’un accaparement, est un domaine public d’une superficie de 5 Ha se trouvant dans la localité de la Commune d’Anosy Avaratra. Le terrain en question a été aménagé par les habitants depuis une quarantaine d’années. Ils y ont bâti une Ecole primaire publique mais également de tombeaux sur les lieux.
Mais l'année dernière donc, les villageois ont été surpris de voir des inconnus poser des piquets. En fait, le terrain en question était sur le point d’être vendu à un ressortissant chinois. Et d’après les éléments d’enquête, la directrice au sein du MATSF aurait fabriqué de toutes pièces de faux documents dans le but de convaincre le potentiel acheteur.
Quoi qu'il en soit, cette affaire témoigne de la ferme volonté du pouvoir en place de déclarer la guerre aux réseaux de voleurs de terrain, entre autres objectifs auxquels s'est fixé le président en exercice.


Franck R.

Après les fêtes de Noël et de fin d'année, les chauffeurs de taxi font face à une baisse du chiffre d’affaires. La situation économique et les habitudes de consommation post-festives pèsent lourdement sur leur activité. Selon Fanaja, un chauffeur de taxi œuvrant dans la capitale, ses revenus ont chuté. « Nous avons peu de clients en ce moment. Personnellement, je n’ai transporté que deux ou trois personnes par jour, alors qu’auparavant, j’en avais jusqu’à sept », explique-t-il. Un constat partagé par de nombreux conducteurs, pour qui les journées de travail deviennent de plus en plus longues et difficiles. « Avant, je pouvais gagner au moins 40.000 ariary par jour. Aujourd'hui, je suis content si je parviens à faire un bénéfice de 10.000 ariary, ce qui sert à peine à nourrir ma famille », ajoute-il. Plusieurs facteurs expliquent cette crise. Les embouteillages sont l'une des raisons majeures pour lesquelles les passagers privilégient d’autres moyens de transport. Beaucoup optent pour les taxis-motos, qui offrent plus de rapidité. « Les gens en ont assez des bouchons et de la chaleur, et les tarifs entre taxi et taxi-moto sont comparables, mais les motos sont plus rapides », ajoute Fanaja.
Le taxi, moins dangereux
Jao, un chauffeur de taxi-moto, estime que la situation est également compliquée de son côté. Selon lui, les accidents de motos à Antananarivo se succèdent trop souvent, ce qui fait que les gens ont peur. Ils préfèrent les taxis étant donné qu’ils peuvent transporter plusieurs passagers à la fois. De plus, ces véhicules sont considérés comme moins dangereux. De plus, le nombre croissant de taxis et de taxis-motos qui sont en circulation contribue à saturer les offres de transport. Les habitants, déjà frappés par la hausse du coût de la vie, hésitent à dépenser pour ces services. Selon les analystes, une autre explication à cette baisse de la demande est liée aux dépenses excessives des habitants pendant les fêtes. Beaucoup ont déjà dépensé trop d’argent durant ces fêtes de fin d’année et préfèrent désormais prendre le bus dont le tarif est plus abordable.
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

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