Environ 20 000 ménages bénéficiaires. Les restrictions sanitaires liées à la Covid-19 ont considérablement impacté des milliers de ménages malagasy. C'est ainsi qu'un autre programme de protection sociale, initié par le Gouvernement malagasy, dénommé « Filets sociaux urbains » (FSU), vient d'intégrer le projet « Filets sociaux de sécurité » (FSS), financé par la Banque mondiale, mis en œuvre par le Fonds d'intervention pour le développement (FID) et coordonné par le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF).
90 % des eaux usées de la Capitale sont déversées sauvagement dans la nature ou dans les canaux d'évacuation, et ce, sans traitement au préalable, provoquant ainsi diverses contaminations et maladies. A travers un projet écologique, la Société municipale d'assainissement ou SMA (ex-SAMVA) lance le traitement des boues de vidange dans cinq sites situés à Antananarivo, à savoir Manjakaray, Anosibe, Anosipatrana, Ambatomaro et Tanjombe-Ambohimanarina. Ce projet a permis la composition, la collecte et le stockage des excréments prévoyant un système de traitement des boues, ce qui permet d'aboutir à une élimination ou une réutilisation sans danger, en produits dérivés autobloquants, en biogaz ou en engrais naturel.
Accouchement difficile ! Travail compliqué ! Gymnastique de grand écart risqué ! Le remaniement tant attendu devrait avoir lieu dans les prochaines heures. Des supputations vont bon train. Ce qui semble vrai c'est que les deux têtes de l'Exécutif, les seuls habilités à décider, se trouvent dans une situation difficile, compliquée et risquée. Tout porte à croire que l'opération s'avère des plus hasardeux.
Alternative fonctionnelle. La problématique des logements est liée à la migration, l’insécurité foncière, la pauvreté, l’insuffisance des infrastructures d’accueil et d’assainissement. Dans un contexte où 70 % des logements malagasy ne sont pas conformes à la norme internationale, la maison container tente de séduire le consommateur local. La maison container ou maison conteneur est un style de logement qui existe depuis 1990, mais qui est reconnue seulement depuis les années 2000.
« Tana Design Week », l’événement phare consacré au secteur de l’artisanat, se déroule actuellement à la gare de Soarano. Etonnement, regards interrogateurs, chuchotements discrets… Cette exposition qui a donné son coup d’envoi vendredi dernier sublime les visiteurs et captive pas mal de public. Artisans, femmes d’Etat, étudiants ou simples visiteurs sont curieux de découvrir le travail des artisans et designers d’excellence de l’île, à l’instar de Le Crabe d'Or, Andrée Ethève, Domi Sanji, Nassara Design, Richianny, Sham'archi.
Bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent rallier la France. La Grande île est placée sur la liste verte de la France, celle des pays caractérisés par une faible circulation du coronavirus. Cette information est visible dans l'arrêté du ministre français des Solidarités et de la Sante daté du 12 mars 2022, modifiant l'arrêté du 7 juin 2021 identifiant les zones de circulation de l'infection du virus SARS-CoV-2, publié dans le Journal officiel de la République française du 13 mars 2022.
Nouvelle prise pour les agents de la Police de l'Air et des Frontières (PAF) française à Mayotte. 55 ressortissants malagasy ont été interceptés à bord d'une embarcation clandestine dans le cadre d'une opération dénommée « Shikandra ». D'après les informations émanant de la Préfecture de Mayotte et relayées par des médias réunionnais, la PAF, guidée par le poste de coordination de l'action de l'Etat en mer et la surveillance aérienne, a pu intercepter l'embarcation à Saziley, situé au sud de cette île française. Ces passagers malagasy « tentaient d'entrer illégalement sur le territoire français », selon les mêmes informations. Un passeur aurait également été interpellé parmi les passagers.
Il tient le coup. Le bâtiment Orange bascule mais il garde le cap ! Il tangue mais il maintient l’équilibre ! Les rafales des perturbations cycloniques semblent persister d’une autre façon. Des bisbilles frisant des enfantillages en interne, de vulgaires scandales sur la place publique et des frustrations mal gérées secouent l’immeuble et finissent par ternir l’image. En effet, le régime Orange du Président Rajoelina traverse en ces temps-ci une zone de turbulence.
Le premier semestre de l’année 2021 fut un tournant notable sur l’avenir de la majorité présidentielle en particulier dans la relation entre Exécutif et majorité à l’Assemblée nationale. Une bataille rangée s’éclate. Députés IRD et des membres du Gouvernement détenant des départements-clés comme la Justice, la Sécurité, les Finances ou d’autres se tirent les oreilles en pleine session. Des parlementaires Orange se sentent frustrés. Ils accusent l’Exécutif d’ignorer leurs « demandes », entre autres, véhicule tout-terrain, etc. et règlent leurs comptes.
Le remaniement, quelque peu controversé, du 15 août pollue encore plus l’atmosphère. Un ministre nouvellement nommé, après avoir tout juste effectué la passation, dut se démettre illico. En cause, empêtré dans une affaire de malversation, il fut poussé à la porte. Un fait rarissime !
Deux femmes ministres appelées à collaborer étroitement dans un même Département se chamaillent honteusement. Idem pour deux ministres issus d’un grand ministère éclaté en deux n’arrivent pas à trouver le terrain d’entente. Etant entendu que leurs domaines d’actionrespectifssont interdépendants, ils finissent au contraire par se discréditer publiquement. Un autre membre de Gouvernement, n’a pu faire autrement que jeter l’éponge. Pour cause, mêlé dans une affaire de corruption de haut vol, il ne pouvait que s’éclipser. Des parlementaires de la majorité qui font trop parler d’eux compliquent la chose.Evidemment, les réseaux sociaux ne ratent pas et saisissent la balle au bond.
Cerise sur le gâteau, le mal ne vient jamais seul. Une formation politique membre dès le départ de la plate-forme, l’ARMADA, soutenant le Président quitte avec éclat le navire. Le malaise existe !
Le navire portant pavillon « Orange » tangue mais attention, il ne chavire point. Le leader de la Révolution 2009, Chef de l’Etat en place, dispose toujours la carte maitresse en main. A un an et plus de l’échéance décisive pour le second mandat, Rajoelina Andry, très conscient du danger qui guette, entreprend à redorer le blason. Il lui faudra un second souffle. De toute manière, il n’est jamais tard pour bien faire ! Tout le monde, membres de l’équipage, anciens et nouveaux, doivent impérativement, resserrer les rangs.
Ndrianaivo