Publié dans Sport

Judo- 41ème championnat d’Afrique - La relève est là

Publié le dimanche, 20 décembre 2020

Fetra Ratsimiziva (-81kg) était le seul combattant malagasy à monter sur le podium après avoir gagné la médaille de bronze face au Gabonais Koumba. Durant la deuxième journée, on a vu la participation de Narindra Rakotovao (-57kg) et Haingoniaina Miandrisoa (-78kg). L’Egypte termine premier avec 5 médailles d’or 2 d’argent et 2 de bronze devant le Maroc qui a empoché une médaille d’or, cinq d’argent et 2 de bronze. L’Algérie complète le podium avec une médaille d’or, 3 d’argent et 2 de bronze.

 

Madagascar n’a pas démérité avec quatre médailles de bronze et finit sur le podium derrière l’Algérie et le Sénégal dans le classement par équipe mixte.  Au classement de médaille, Madagascar finit à la 13eme place, devant l’île Maurice qui a gagné 2 médailles de bronze et le Gabon qui a pu obtenir une médaille d’argent et une autre de bronze, sur 32 pays participants.

« Nous avons bien défendu notre honneur et en matière d’organisation, nous avons réalisé ce qu’aucun autre pays n’a pu faire. On peut dire que nous sommes aptes à organiser de grand chelem et d’open international. Nos combattants sont à leur deuxième année de catégorie cadette et junior. Mais ils ont tenu aux gros cylindres de judo africain. Donc, avec plus de stage et d’infrastructure digne, la relève est déjà là. Notre devoir est de maintenir leur performance. Il nous reste encore deux combattants pour la qualification olympique au Maroc d’ici quatre mois, il s’agit de Fetra Ratsimiziva et de Damiella  Nomenjanahary (-63kg) », confie Siteny Randrianasoloniaiko, président de la fédération de judo.

Rappelons que 125 combattants issus de 32 pays ont répondu à l’invitation. Un nombre record que le judo du continent n’ait jamais connu avant, même en période normale. Actuellement, tous les pays d’Afrique sont confrontés aux problèmes liés à la Covid-19. Malgré la fermeture de ses frontières, Madagascar a fait l’effort d’envoyer des avions aux pays compétiteurs pour qu’ils puissent participer au championnat et les ramener dans leurs pays respectifs. Cet évènement est d’une importance capitale non seulement pour tous les judokas des autres pays mais aussi pour les Malagasy. Car, c’est la dernière ligne droite pour le judo du continent avant les J.O de Tokyo.

« Personnellement, je tiens à remercier et féliciter particulièrement les responsables du pays et l’Etat d’avoir affrété des avions pour passer prendre les athlètes en France, à Nairobi et à Addis Abeba pour participer à la compétition à Madagascar. Je ne vois pas beaucoup de pays qui auraient fait ça », dit Mohamed Meridja, le vice-président de la Confédération africaine de judo. « Pour moi, c’est la preuve du sérieux que montre Madagascar. Et c’est un exemple à suivre pour d’autres pays dans le monde entier », poursuit-il.

Quant à Siteny Randrianasoloniaiko, il n’a pas manqué de souligner que tout cela n’aurait pu avoir lieu sans l’accord de l’Etat malagasy.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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