Publié dans Sport

Cross-country - Championnats nationaux 2021 - Ralisy et Mampitroatse confirment leur statut

Publié le lundi, 08 février 2021

Marthe Ralisinirina et Mampitroatse seront les porte-fanions malagasy aux championnats d’Afrique de Cross-country qui se dérouleront dans la capitale togolaise, Lomé, prévus les 6 et 7 mars prochains. Les deux athlètes malagasy ont su garder leur titre gagné à Antsirabe en 2020, lors du sommet national tenu à Tsiroanomandidy, le weekend dernier.

Le triple champion de Madagascar a bouclé les 10km en 32’06 en effectuant cinq tours du terrain d’aviation et du lycée de Tsiroanomandidy. « J’ai lancé la préparation il y a deux mois de cela. Les adversaires sont forts, mais, j’ai bien géré la course. Nous demandons à l’État de nous soutenir vu la situation dans laquelle nous avons vécu en 2020 avec la Covid-19. En tant que sociétaire de l’équipe de la Police nationale, j’attends une réelle implication de cette dernière », nous a confié l’athlète de 34 ans. Quant à Olivier Patrick du COSFA, il termine à la deuxième place avec 32’29 et Patrick Rabemanankevitra du CosPN complète le podium en 32’32.

 Un troisième titre consécutif pour Mampitroatse du CosPN Boeny et le deuxième pour Ralisinirina du 3FB Analamanga. En effet, Ralisinirina a terminé les 10 km en 40’20 sec. Une fierté pour le ministère de la Santé publique avec la coupe remportée par celle-ci lors du tournoi de cross-country organisé récemment à Tsiroanomandidy, elle a été particulièrement saluée par ses collègues de travail lors de la levée du drapeau d’hier.

Emma Soalalainjanahary du CosPN avec 41’48 fini à la deuxième marche du podium.

« La fiche d’engagement est déjà arrivée, mais, la Confédération africaine attend la lettre formelle du gouvernement togolais sur l’accord de l’évènement dans le pays », informe, Norolalao Andriamahazo, présidente de la Fédération malagasy d’Athlétisme (FMA).

Recueillis par E.F.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff