Publié dans Sport

Athlétisme - Le COSFA ne perd pas son objectif

Publié le jeudi, 20 mai 2021

Malgré le contexte d’urgence sanitaire actuel qui ne permet pas aux athlètes de concourir, le Club omnisports des forces armées (COSFA) ne perd pas son objectif. C’est celui de garder le titre de meilleur club de Madagascar pour la saison. Une compétition interne, entre les athlètes membres, a été organisée hier au stade d’Alarobia. Parmi les 45 athlètes qui composent le club actuellement, 41 ont répondu présent. Parmi ces athlètes, des militaires, des gendarmes mais aussi des civils.

 

Une rencontre amicale pour créer une ambiance et renforcer la cohésion entre les membres.  Tous les membres ont été répartis en quatre groupes composés de spécialités différentes pour disputer un relais medley de 2 100 m.

Pour les courses de, 100m, 200m, 300m, 400m, 500met 600m, chaque groupe est composé de six athlètes portant respectivement des bandeaux de couleurs olympiques, dont chaque groupe est formé de deux sprinters, un spécialiste de sprint long (200m et 400m) un athlète de spécialité demi-fond (800m et 1 500m) et grand-fond (+1 500m et marathon).

C’était l’équipe dirigée par Soazara Lahivokatse Randrianantenaina de la couleur noire qui a remporté la course en 4’33’’05 suivi par l’équipe de rouge de Tsima Richard Tahianjanahary (4’43’’05), puis de l’équipe bleue de Donné Efanomezantsoa (4’43’’02) et enfin de l’équipe verte de Onjaniaina Hervé Patrick en terminant la course en 4’45’’08.

« Nous remercions vivement nos supérieurs de nous avoir laissé travailler librement, que ce soit dans les entrainements ou dans le recrutement des athlètes. C’est notre manière à nous aussi de porter haut les couleurs de l’armée. Malgré cela nous ne perdions pas notre objectif militaire, celui de servir le pays en restant loyal et avec discipline. Notre objectif est de toujours garder le titre de meilleur club d’athlétisme à Madagascar », explique le lieutenant Mahatanana Jean de Lacroix, chef de la section athlétisme au sein de COSFA.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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