Publié dans Sport

Stade Barea - L’inauguration reportée pour le 4 septembre

Publié le lundi, 30 août 2021

La Confédération africaine de football (CAF) avait envoyé un communiqué mentionnant l’interdiction pour le public d’assister au match entre les Barea et les Ecureuils du Bénin prévu le 2 septembre au stade Barea. Et ce, une réponse de la CAF suite à une lettre de la FMF demandant la possibilité de présence de 1.500 personnes. En raison de ce refus, les autorités étatiques malagasy via le ministère de la Jeunesse et des Sports a mené une négociation auprès de l’instance dirigeante du football continental demandant à cette dernière de « reconsidérer » sa position.

 

Pour le moment, la CAF a opposé une fin de non-recevoir à plusieurs demandes allant dans ce sens. A noter que des experts de la CAF sont attendus au pays pour une visite à Mahamasina, ce jour.

Le ministre de tutelle, de son côté, sollicite la population de ne pas se rapprocher du site pour laisser les émissaires de la CAF travailler dans la sérénité. A entendre Alfred Randriamanampisoa, vice-président de la Fédération malagasy de football (FMF), l’inspection a pour but l’homologation totale du stade.

« Le but est de pouvoir faire entrer le public », a-t-il affirmé.

« Ils doivent passer pour évaluer le stade Barea et ce, afin d'accorder à l'enceinte une homologation définitive », selon le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hawel Mamod'Ali, qui a effectué, hier après-midi, une visite au Stade Barea. A rappeler que les travaux sont terminés depuis la semaine dernière.

Un sabotage du SG de la FMF

Rappelons que, initialement jumelée avec le match Madagascar-Bénin, l’Etat malagasy a décidé d’ajourner la cérémonie deux jours après le match.  Lors de son arrivée au pays, avec quelques membres des Barea, le Président de la République Andry Rajoelina avait pointé du doigt la FMF. Il n’y est pas allé par quatre chemins pour fustiger « certaines personnes membres de la Fédération » de se livrer à un « sabotage » concernant le communiqué sollicitant l’autorisation de faire entrer 1.500 personnes à Mahamasina.

A preuve, cela fait déjà un bon bout de temps que l’instance continentale a envoyé une missive au secrétaire général de la FMF, Ranja Mahatovo, ancien chef service de la Caisse nationale, main droite de l’ancien DG. Mais le secrétaire général en question a manipulé la CAF prétextant que la pandémie fait rage à Madagascar et que c’est impossible d’y venir. S’adressant à la FMF que la CAF est prête à accorder une approbation temporaire d’un match au stade Barea sous réserve que la Fédération envoie à cette instance des éléments photos et vidéo à jour de la zone du terrain, des bancs des équipes, des vestiaires et des toilettes pour les équipes et officiels, et des zones de conférence de presse.  Chose que la FMF n’a jamais fait.

« De quel droit la Fédération écrit-elle auprès de la Confédération africaine de football (CAF) pour demander la présence de seulement 1.500 spectateurs ? », assène Andry Rajoelina à son arrivée à Ivato, après son déplacement à Paris, ce lundi. « Vous êtes maintenant contents. Ce n’est pas grave. Félicitations à la Fédération ! », ironise-t-il lors de son intervention.

Elias Fanomezantsoa

Fil infos

  • Semaine de l’Industrialisation de la SADC - Le Président Rajoelina met en avant les efforts malgaches
  • Gouvernement - Le ministre Valéry Ramonjavelo limogé
  • Faux et usage de faux, atteinte à la sûreté de l’Etat - Deux opérateurs économiques recherchés 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Infrastructures de santé - Maroantsetra dotée d’un centre hospitalier de pointe
  • Actu-brèves
  • RN5 - Le défi de la réhabilitation de l’axe Mananara – Maroantsetra lancé
  • Drame d’Ambohimalaza - Les contenus du poison révélés
  • Région d’Ambatosoa - Derniers réglages avant l’arrivée du Chef de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

A bout portant

AutoDiff