Publié dans Sport

Volleyball- Championnat de Madagascar - La GNVB1 reste invincible

Publié le dimanche, 26 septembre 2021


Rideau sur les championnats de Madagascar de volleyball senior hommes et dames.  La Gendarmerie nationale de volleyball Equipe 1 a remporté son 10eme titre consécutif chez les dames tandis que le Stef’Auto Toamasina a accroché sur son tableau de chasse le 13eme titre de l’histoire du club au gymnase d’Ankorondrano.
La discipline volleyball a retrouvé sa notoriété d’avant en tant que sport populaire. Car la discipline a retrouvé son public d’antan. Que ce soit sur le terrain de l’Ankany Sambatra Itaosy ou au gymnase couvert d’Ankorondrano, toutes les rencontres étaient entourées d’un public passionné.  Le rendez-vous était donc à son comble durant la semaine de phase finale à Ankorondrano. Les deux finales hommes et dames ont affiché guichets fermés.
La GNVB1 a donc mérité sa gloire en remportant la troisième finale consécutive face à la même équipe du COSFA. Cette fois, elle a dominé les militaires du Club omnisport des forces armées (COSFA) sur 3 sets à 0. Dès le premier set, la GNVB menait à 25-22. Andry, Milo et Miso, Bobo et Manou n’ont pas compliqué les choses. La solution la plus simple est souvent la plus efficace.
Le score était toujours serré jusqu’au 17e jeu avant que les bérets noirs adoptent une autre stratégie pour dompter les militaires. Ils ont commencé à prendre le large. La physionomie du match a pris une autre tournure. L’expérience à fait la différence entre une équipe de la GNVB bien en tandem face au COSFA nouvellement reconstitué. Les gendarmes ont remporté les deux sets restants sans broncher (25-16) et (25-17).
Chez les dames, aucune surprise, la hiérarchie a été bien respectée. La formation de Haja Rasamison, le maire d’Andranonahoatra et coach assistant de Bi’As, n’a pas su riposter à la domination de Noela, Jessy et ses camarades. Equipe plus jeune, la formation d’Andranonahoatra n’a fait que subir les attaques des Tamataviennes, déterminées à remporter leur 13e titre national. Dès le premier set, Noela , Fifi, surnommée Fusée et ses camarades étaient comme à l’entrainement. Elles ont réussi à maintenir les 10 points de différence pour chaque set : 25/6-25/13 et enfin 25/14. Emma, Avoko et Gabrielle ont tenté de stopper l’hémorragie mais rien à faire face à une équipe supérieure physiquement et plus expérimentée. L’équipe hôte de la compétition s’est inclinée sur 3 sets à 0.
Elias Fanomezantsoa









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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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