Publié dans Sport

Conférence nationale de football - Une première étape vers l’ouverture

Publié le vendredi, 24 janvier 2020

Un comité de conseil a fait le tour du pays pour recueillir les avis venant de tous les férus de football.  La Fédération malagasy de football (FMF) organisera ainsi une conférence nationale de football pendant deux jours, les 28 et 29 janvier afin d’établir une feuille de route à partir d’avis de toutes les parties prenantes du football. D’ailleurs, tous les dispositifs sont prêts pour accueillir cet évènement tant attendu. Une occasion favorable pour le président de la FMF d’écouter tous les acteurs et ce, pour le développement du football.

 

L’objectif de la Conférence nationale est de retrouver l’unité. En effet, la discipline n’appartient pas à une minorité. Le football malagasy a été toujours miné par le comportement véreux des « Tompom-baolina », traduction libre, propriétaire du ballon, autrement dit, la camaraderie dans le football, que ce soit sur le terrain ou en dehors du terrain. Les dirigeants doivent être ouverts à toute critique. Par exemple, après un match, un compte Facebook sera ouvert sur les réseaux sociaux pour que tout le monde puisse s’exprimer sur les façons de voir les choses et lesquelles seront remises aux techniciens qui l’analyseront ensuite.

Le recueil de conseils dans les 22 régions a été entamé par les émissaires de la FMF. Des représentants, élus et désignés, seront présents à Antananarivo durant la conférence. A noter que 250 délégations sont attendues dans la Capitale durant ces deux jours. Elles seront composées d’entraîneurs,  de dirigeants de clubs, des médecins de sport, des supporteurs, des journalistes, d’anciennes gloires ainsi que de simples individus. Bien sûr, des représentants de l’Etat seront également de la partie.  Huit commissions vont être établies pour dresser un bilan sur les propositions des congressistes. C’est à partir de ce bilan que les dirigeants du football malagasy vont se référer pour le développement de la discipline.

Recueillis par Elias Fanomezantsoa

 

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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