C’est une véritable odyssée artistique que s’apprête à dévoiler Louis Gaston Randriambolaharisoa, plus connu sous le nom de pinceau de Randriam. A l’occasion de ses 50 ans de carrière picturale, cet artiste malgache de renom, qui a longtemps évolué en France, revient sur son pays natal pour une exposition exceptionnelle intitulée « Retour à la source ». L’événement se tiendra à la Galerie Ivokolo, Analakely, du 17 décembre 2025 au 31 janvier 2026, marquant ainsi une étape cruciale dans sa trajectoire artistique.
Agé de 71 ans, Randriam n’a jamais exposé à Madagascar auparavant. Toutes ses œuvres inédites, directement issues de son atelier en France, seront réunies pour cette occasion unique. La sélection minutieuse de dizaines de toiles offre un regard sincère et profond sur la vie quotidienne malgache : marchés ruraux, « kabary », travaux des champs, musique traditionnelle… autant de thèmes qui lui tiennent à cœur et qu’il explore avec une sensibilité rare.
Pour lui, cette exposition représente un véritable retour aux sources, une opportunité de partager avec son pays natal le fruit d’un demi-siècle de passion et de créativité. Né en 1954 à Morondava, Louis Gaston Randriambolaharisoa a embrassé une carrière peu conventionnelle. Médecin praticien hospitalier et urgentiste dans le Centre Val de Loire (France) depuis 1986, il a découvert sa vocation artistique dès l’âge de six ans, lors d’une visite au Palais de la Reine où il fut fasciné par « Le Bivouac » du maître Ramanda. Depuis, il n’a pas cessé de perfectionner ses techniques, explorant l’aquarelle, l’huile, la gouache, l’acrylique, le fusain, la sanguine et le pastel, accumulant récompenses et distinctions lors de concours.
Ce retour dans la Grande île n’est pas seulement une étape personnelle, mais aussi un souhait profond pour l’avenir de l’art au niveau national. Son rêve est de voir la jeune génération malgache s’épanouir dans un environnement artistique dynamique, à l’image de ses œuvres qui mêlent tradition et modernité. L’exposition « Retour à la source » promet d’être un moment fort pour la scène artistique malgache, une occasion de célébrer un demi-siècle de passion, de technique et d’engagement. Randriam, à travers ses toiles, invite chacun à redécouvrir la richesse de la culture malagasy, tout en inspirant un avenir où l’art occupera une place centrale dans la société.
Si.R
Le Palais des Sports et de la Culture de Mahamasina a vibré tout le week-end au rythme des exploits des Ankoay. En décrochant un doublé historique lors de la FIBA 3x3 Africa Cup, les sélections masculine et féminine ont hissé Madagascar au sommet du basket continental, confirmant l’ascension fulgurante du 3x3 malgache.
Derrière ce succès retentissant, un partenaire de longue date a tenu à saluer l’excellence. Yas, principal soutien du basket malgache depuis plus de quinze ans, a offert une prime totale de 52 millions d’ariary aux joueurs, au staff technique et aux entraîneurs. Un geste fort, symbole d’une relation bâtie dans la durée et consolidée par des objectifs communs.
« Une prime de reconnaissance pour ce que vous avez accompli pour Madagascar. Allez plus loin dans vos objectifs. Alefa Ankoay ! » a déclaré Benoit Janin, directeur général de Yas Madagascar, rappelant l’engagement indéfectible de l’operateur envers les équipes nationales.
Pour Jean-Michel Ramaroson, président de la FMBB, cette réussite est le fruit d’un travail patient et cohérent.
« Un partenariat de plus de quinze ans, c’est solide. On a reconstruit le basket ensemble. Il n’y a jamais eu d’échec, seulement des erreurs corrigées. J’ai vu grandir ces joueurs depuis leur jeune âge. Ce niveau n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’un travail de fourmi, » a-t-il souligné, ému par l’état d’esprit héroïque des Ankoay.
« Je n’ai jamais vu les joueurs se battre comme ce week-end pour aller chercher l’or. Vous avez rendu tout un pays fier ».
La suite du programme est déjà tracée. Coupe du Monde en Pologne, Challenger professionnel, Champion’s Cup, et, à plus long terme, une course aux points pour les Jeux olympiques.
Le message est clair. Le double sacre n’est qu’un point de départ. Avec détermination, solidarité et vision, les Ankoay rêvent désormais plus haut encore.
Elias Fanomezantsoa

A seulement quelques années de carrière au plus haut niveau, Minaoharisoa Christiane Jaofera s’impose déjà comme l’une des figures incontournables du basketball malagasy et continental. La jeune joueuse vient de décrocher, pour la deuxième année consécutive, le titre de MVP de l’Africa Cup 3x3 2025, un exploit rarissime dans l’histoire de la compétition. Sacrée pour la première fois en 2024, elle confirme cette saison qu’elle occupe désormais une place de choix parmi l’élite du 3x3 féminin en Afrique.
Une opération policière menée tôt le matin du 8 décembre à Toamasina a abouti à l'élimination d'un présumé membre d'un gang de malfaiteurs. L'intervention de l'Unité d'Intervention Rapide (UIR) de la Police nationale a permis de neutraliser l'un des éléments du groupe qui semait la terreur dans le quartier de Mangarivotra sud.
Selon les informations recueillies, les Forces de l'ordre ont été alertées de la présence de ce groupe de malfaiteurs et avaient dépêché sur place une équipe de l'UIR. Les policiers ont été accueillis par des tirs provenant des malfaiteurs ayant refusé de se rendre.
Le plus faible ratio du monde. Madagascar enregistre 20 cardiologues en exercice pour 30 millions d’habitants. Autrement dit, un spécialiste en cardiologie prend actuellement en charge 1.500.000 habitants. Dans d’autres pays africains ayant la même situation économique que la Grande île, un cardiologue s’occupe d’environ 500.000 habitants. Cette rareté découle également de problèmes structurels, vu que le nombre de postes pour les jeunes cardiologues reste très limité. Certains diplômés n’obtiennent pas de poste ou sont affectés à des services dépourvus d’équipements adaptés, ce qui pousse beaucoup à quitter le pays pour travailler à l’étranger.
Une bactérie dangereuse tue lentement la population. Une étude récente menée par des chercheurs au sein de l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) met en lumière une exposition silencieuse de la population malagasy à la bactérie Burkholderia pseudomallei (Bp), responsable de la maladie infectieuse, appelée mélioïdose. Cette bactérie vit dans les sols et les eaux stagnantes des régions tropicales. Elle peut infecter l’homme par contact cutané, inhalation ou ingestion, provoquant des symptômes comme une simple fièvre jusqu’à des infections graves des poumons, du sang ou de plusieurs organes. Et ce, jusqu'à la mort. Malgré la gravité de cette maladie, très peu de cas officiels ont été diagnostiqués dans le pays. Elle restait largement méconnue.
« Quatre garçons dans le vent ». Tel est le surnom du groupe mythique et charismatique « The Beatles » des années 60 formé de quatre garçons John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr. De véritables idoles des jeunes de leur temps. Des icônes de la jeunesse de l’époque !
Le FFKM a le vent en poupe ! D’après les résolutions des hauts dirigeants de la République de la Refondation, le FFKM pilotera les travaux de la concertation nationale élaborant les fondements de la Refondation de la nation malagasy. Les quatre chefs d’église composant le FFKM auront ainsi la lourde et délicate mission d’organiser, de mener les travaux de ladite concertation. Quatre « garçons dans le vent », sur le piédestal à qui la Nation attend beaucoup de leur expertise et leadership. Ils ont en fait un rôle central dans l’organisation, la supervision et la conduite, avec succès espérons-le, de tous les ateliers, les commissions régionales jusqu’aux assises nationales de la concertation.
Le paysage énergétique est en pleine mutation, et la ville de Moramanga s'impose comme un acteur clé de cette transformation. En effet, l'entreprise AFRIPOWER, filiale du groupe Filatex, vient d'annoncer le début des travaux de construction d'une vaste centrale solaire photovoltaïque de 40 MWc (Mégawatts crête) dans cette localité. Ce projet est perçu comme une étape significative pour la transition énergétique du pays, qui tente désespérément de s'affranchir de sa forte dépendance aux sources fossiles importées et chères, comme le fuel.
Dans la capitale, une nouvelle exposition invite à redécouvrir la richesse insoupçonnée des sols malgaches et leur rôle vital pour l’avenir de l’île. A partir de ce jour jusqu’au 13 décembre 2025, l’Alliance française de Tananarive (AFT) ouvre ses portes à « Ainy ny Tany / Le sol, la vie », une initiative qui mêle science, art et sensibilisation pour mieux comprendre ces milieux souvent invisibles mais essentiels à la vie. Cette exposition se veut un cri d’alarme et un appel à l’action.