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Le week-end dernier, le campus universitaire régional (CUR) d’Antsiranana s’est transformé en un véritable champ de bataille. Depuis samedi soir, une flambée de violences a opposé des étudiants à de jeunes délinquants venus semer le trouble dans l’enceinte universitaire. Des scènes d’émeute ont éclaté, ponctuées d’échanges de projectiles, d’incendies de bâtiments et de fuites désordonnées d’étudiants cherchant à sauver leurs effets personnels du brasier.

Le bilan est lourd : un adolescent de 15 ans, habitant du quartier voisin, a perdu la vie. Pris au piège des affrontements alors qu’il se trouvait dehors par hasard, il aurait été confondu avec un étudiant par les assaillants. Transporté d’urgence à l’hôpital, il a succombé à ses blessures avant d’y arriver. Plusieurs étudiants ont également été blessés, dont un grièvement.

 

Des activités supérieures à la normale saisonnière. Si chaque année, entre 3 à 8 cyclones sont recensés, 10 à 14 sont attendues durant cette saison, selon le rapport de Météo France concernant la tendance d'activités pour le sud-ouest de l'océan Indien. La saison cyclonique a déjà commencé par 3 tempêtes déjà nommées. Entre 5 à 8 tempêtes pourraient atteindre le stade de cyclone tropical, la normale étant à 5 cyclones par saison. Ce phénomène est dû à une condition favorable avec des températures de mer plus chaudes que d'habitude et une activité pluvio-orageuse marquée sur l'Est du bassin. C'est là que devraient se former les perturbations, explique Météo France, qui privilégie des trajectoires orientées vers l'ouest, puis le sud.

 

Six semaines de suspension des cours. La nouvelle ministre de l’Education nationale, Elys Karena Hanitriniaina, a annoncé la reprise des cours dans les établissements publics. Autrement dit, les élèves devraient être sur les bancs de la classe dès aujourd’hui. Cette annonce officielle fait suite à une série de rencontres de la ministre de tutelle avec divers représentants des directeurs, proviseurs et chefs ZAP, durant le week-end dernier. Jusqu’à hier en fin d’après-midi, le siège du ministère de tutelle à Anosy a été le théâtre de diverses rencontres et réunions, avec des allers-retours, des applaudissements et des mécontentements.

 

Déviance !

Publié le dimanche, 02 novembre 2025

L’accord de Paris s’éloigne ! A l’approche de la Conférence - cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) – COP30 – Belém (Brésil) du 10 au 21 novembre 2025, les observateurs et analystes internationaux se demandent où en est-on de l’accord de Paris, COP 21 en 2015 ?

Dix ans exactement après la COP21 à Paris au cours de laquelle 195 pays ont signé ce qu’il convient d’appeler « l’accord de Paris », force est de noter que certains pays signataires notamment les pays industrialisés ont … dévié du bon chemin, du cap convenu à atteindre.

Le projet de loi de Finances initiale (PLFI) 2026, actuellement en préparation, marque une étape importante dans la stratégie budgétaire de l’Etat. Plusieurs dispositions majeures y figurent, visant à renforcer les recettes fiscales sans alourdir de manière disproportionnée la pression sur les contribuables. Parmi les mesures phares figure le retour de la taxe sur les véhicules à moteur, abrogée en 2006. Cette taxe concernera la quasi-totalité des engins motorisés soumis à immatriculation, qu’il s’agisse de voitures, motos, camions ou véhicules utilitaires. Le tarif variera selon la puissance, la source d’énergie et l’année de mise en circulation, allant de 5 000 à 340 000 ariary par an.

La ville des mille se prépare à vivre au rythme de l’innovation numérique avec l’édition 2025 de Novembre numérique, un événement incontournable qui met à l’honneur la créativité digitale sous toutes ses formes.

Co-organisée par l’Institut français de Madagascar (IFM) et l’Alliance française d’Antananarivo (AFT), cette initiative s’inscrit dans une dynamique mondiale portée par le réseau culturel français, actif dans plus de 70 pays et 130 villes. Avec une programmation riche, immersive et participative, cet événement vise à valoriser les talents locaux, tout en favorisant les connexions entre artistes, entrepreneurs, étudiants et grand public. Les deux institutions partenaires proposent une expérience déployée sur deux lieux emblématiques : l’IFM à Analakely et l’AFT à Andavamamba.

Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens

Publié le dimanche, 02 novembre 2025

Depuis 1960, Madagascar change de Constitution comme on change de vêtements. Elle devrait, sauf revirement, adopter, dans quelques mois, sa cinquième loi fondamentale en un peu plus de soixante-cinq ans. Clairement, le pays réécrit ses règles du jeu presque tous les 15 ans maximum. Pendant ce temps, la France, à qui on aime souvent se comparer, n’a eu qu’une seule République depuis 1958 : la Cinquième. Soixante-sept ans de continuité contre nos redémarrages à répétition. Le contraste fait sourire… jaune.

Dans l’après-midi du samedi 1er novembre, vers 16h, plusieurs véhicules et équipements ont été emportés lors d’une « perquisition » au sein des installations du groupe Sodiat, situées à Borosy, Talatamaty.

Deux voitures Toyota V8 à vitres teintées, accompagnées d’un véhicule « plaisir » également à vitres fumées, ont été utilisées par un groupe d’individus portant des uniformes militaires et des cagoules, certains se présentant comme policiers de la Brigade criminelle, d’autres comme collaborateurs de la Présidence. A leur arrivée, ils ont annoncé vouloir procéder à une perquisition au sein de l’entreprise. Ce à quoi les agents de sécurité et employés présents ont demandé à prévenir leurs supérieurs car étant seuls sur le site. En réponse, les gens ayant mené l’intervention ont saisi les téléphones de tous les employés et agents présents, ne permettant pas aux responsables d’être informés.

La une du 30 octobre 2025

Publié le mercredi, 29 octobre 2025

Secteurs clés

Publié le mercredi, 29 octobre 2025

Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les  dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. 

Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière).

L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et celles de rente n’en déméritent point. Dans la Grande île, l’état en qualité de la production agricole dont le riz conditionne la situation de l’autosuffisance alimentaire.

L’importance en termes de priorité du secteur Tourisme vient, selon mon humble avis, directement après l’agriculture. Un secteur clé suffisamment porteur au sein de l’économie nationale, le tourisme mérite l’attention des décideurs. Le tourisme nourrit une importante frange de la population rurale ou villageoise et divers groupes d’opérateurs allant des guides aux agences selon leurs catégories. Une véritable et dynamique industrie !

Les activités industrielles s’inscrivent légitimement dans l’orbite des secteurs clés. Le développement des activités industrielles devra aller de pair, en parallèle, avec la croissance des produits agricoles. L’agro-industrie, une nouvelle filière prometteuse pour le cas de Madagasikara, devra se situer au cœur des efforts à accomplir par les autorités publiques. L’ODOF, « One district, one factory » se révèle comme une voie et un moyen efficaces pour vulgariser les produits industriels répondant aux besoins directs de la population au niveau de chaque District.

L’amélioration sans attendre des services publics, un des secteurs clés, constitue une urgence prioritaire. Le bon fonctionnement du transport en commun notamment en milieu urbain nécessite des actions très urgentes. Presque la totalité des usagers constitués globalement d’élèves et des travailleurs, plus de 90% de la population active, utilisent quotidiennement les services des taxi-be, taxis-bicyclettes et éventuellement des taxis-motos. La qualité des services laisse complètement à désirer. Les autorités communales et centrales ne peuvent pas se défiler des actions urgentes à déclencher. Le réseau routier dans tout Madagasikara exige des réhabilitations sérieuses et impérieuses surtout les routes nationales. Un défi monstre qui impose au nouveau patron des Travaux publics une célérité d’action.

Pour en finir, il m’est impossible de ne pas soulever les conditions de réussite. Des critères s’érigent en pole position dont la lutte sans merci contre la corruption. Un facteur indispensable pour ouvrir la voie du succès. Et la mise en application, sans concession, de la politique d’austérité.

Travaillez, prenez de la peine … !

Ndrianaivo

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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