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La Capitale s'apprête à retrouver son dynamisme artistique avec le retour du Festival d’Art Urbain (FAU), qui fête cette année son dixième anniversaire sous le signe du renouveau. Après quatre années de pause, cet événement emblématique de la culture malgache renaît grâce à l’initiative de l’association La Teinturerie, marquant un jalon dans l’histoire de l’art urbain à Madagascar. Du 17 au 26 octobre, les rues d’Antananarivo se transformeront en une immense toile vivante où fresques, graffitis, installations, performances, concerts et ateliers se mêleront pour créer un dialogue inédit entre artistes et spectateurs. La ville entière deviendra une scène d’expression collective, une galerie en plein air où chaque mur et chaque coin raconte une histoire, une émotion ou un message visuel. Ampasanimalo, quartier historique hébergeant La Teinturerie, sera au cœur de ce bouillonnement artistique. Le FAU célèbre la richesse des disciplines artistiques allant de la peinture aux arts performatifs et aspire à accueillir des invités internationaux. Cette ouverture cosmopolite élève l’événement au-delà des frontières, faisant de l’art urbain un pont culturel entre Madagascar et le reste du monde. Un moment unique pour les créateurs locaux et étrangers de partager leurs visions,  techniques et leur perception de la ville, tout en explorant ses enjeux. Ce retour s’inscrit dans une volonté de dynamiser la scène artistique malgache tout en proposant au public une expérience immersive et interactive. Lors de sa dernière édition en 2021, le Festival avait culminé avec un concert grandiose sur le parvis de l’Hôtel de ville, symbolisant la fusion entre musique et arts visuels. Aujourd’hui, cette nouvelle édition se présente comme une renaissance, un rendez-vous essentiel pour tous ceux qui croient en la capacité de l’art à transformer les espaces urbains et leurs habitants. Le compte à rebours a commencé : Antananarivo se prépare à s’illuminer de couleurs, de formes et d’émotions collectives, devenant le théâtre d’une création où chaque mur devient une page blanche, chaque artiste un conteur. Dix ans après sa naissance, le Festival d’Art Urbain démontre que l’art dans la rue, loin d’être passager, peut inscrire une empreinte durable sur une ville en constante évolution, ouverte et résolument moderne.

Si.R

L’AS Fanalamanga franchit un pas historique. Quatre ans seulement après son accession au niveau national, le club de l’Alaotra-Mangoro s’apprête à disputer pour la première fois la Coupe de la CAF. Une consécration pour cette jeune formation, née en 2016-2018, et qui a su gravir les échelons avec une détermination sans faille.

L’AS Fanalamanga a fait ses premières armes au niveau régional, en D1 Alaotra Mangoro , qu’elle remporte en 2021. Cette victoire marque un tournant, ouvrant la voie au championnat D2 national. À Tamatave, le club décroche le titre et obtient ainsi son ticket pour la Pro League.

 

Dès sa première saison dans l’élite, Fanalamanga se hisse en quarts de finale, avant de créer la surprise en 2023 en atteignant la finale face à Fosa Juniors. Une performance inédite pour un club issu de la région Alaotra, après Voromaherin’ny Alaotra il y a plusieurs décennies.

En quatre ans de compétitions nationales, Fanalamanga a multiplié les exploits. Quart de finaliste de la Pro League et de la Coupe en 2022, finaliste en 2023, vice-champion de la Yas Coupe en 2024 à Antananarivo. Cette année encore, le club a confirmé en atteignant les quarts de finale du championnat PFL et en disputant la finale de la Yas Coupe face à Elgeco Plus, qui signe le doublé.

« La vie de club est difficile, mais nous devons viser le professionnalisme. Avec de la volonté, tout devient possible », affirme Hasinarivo Tantely, président du club.

 

Le projet Fanalamanga ne se limite pas aux seniors. Le club a développé des équipes U17 et féminines, contribuant à l’élargissement du vivier national. Plusieurs joueurs formés au sein de l’effectif ont déjà rejoint des clubs à l’étranger, preuve de la qualité du travail de formation.

« Sans clubs formateurs, il n’y a pas d’équipe nationale solide. Nous voulons bâtir un socle durable pour l’avenir du football malgache », annonce Rabevahiny Arleme, directeur général du club et président d’honneur, rappellant  l’ambition .

Cap sur la Coupe de la CAF. La première campagne africaine de Fanalamanga débutera en septembre. Les Malgaches affronteront Ferroviario de Maputo, avec un match aller prévu le 21 septembre à l’extérieur, avant un retour programmé le 26 septembre toujours à Maputo faute de stade homologué pour Madagascar.

Malgré les difficultés logistiques  terrain non homologué, déplacements coûteux , le club affiche une détermination intacte. Soutenu par les présidents des clubs du PFL, notamment Elgeco Plus, et avec l’appui du CFM, Fanalamanga espère représenter dignement Madagascar sur la scène continentale.

Un club aux horizons multiples. Au-delà du football, Fanalamanga élargit son champ d’action et s’investit dans d’autres disciplines comme la pétanque, l’athlétisme et le basketball. Une démarche qui confirme sa volonté de contribuer au développement du sport de haut niveau dans la région.

Elias Fanomezanantsoa 

Depuis hier, l'information défraie la chronique dans toute la France.  Un homme de 29 ans, employé de la Mairie de la ville de Bordeaux, a été placé en détention provisoire pour avoir commandité des viols d'enfants à Madagascar, mais aussi en Colombie. Le Parquet de Paris était allé plus loin pour décortiquer la poursuite contre le trentenaire : complicité de traite d’êtres humains, notamment envers des mineurs âgés de moins de 15 ans ; complicité de viols et d’agressions sexuelles sur mineurs, instigation à commettre des viols et agressions sexuelles non suivis d’effets ; détention, acquisition et consultation habituelle d’images pédopornographiques, comme l'a d'ailleurs relayé un quotidien français, dans ses colonnes.

 

« Nouvelle ferme des femmes africaines ». Ce projet se trouve au cœur du partenariat entre le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP), le secrétariat d’Etat auprès de la Présidence de la République en charge de la Souveraineté alimentaire et la Fédération des femmes de la Province du Hunan au sein de la République populaire de Chine. Cette dernière, berceau du riz hybride, regroupe environ 37 millions de femmes membres, selon les informations recueillies. Le mémorandum de coopération tripartite a été signé hier à Ampefiloha. 

 

Le Gouvernement a décidé de s’attaquer à la gestion parfois opaque des pensions de retraite au sein de la fonction publique. Depuis quelques semaines, une vaste campagne de recensement des anciens agents de l’Etat est en marche, pilotée par le ministère de l’Economie et des Finances. Les objectifs sont clairs : vérifier l’existence réelle des bénéficiaires afin de stopper les pensions fictives, réactualiser les données nationales et mieux anticiper le poids budgétaire des retraites dans les finances publiques. 

 

Ne lâchons point !

Publié le mardi, 09 septembre 2025

Continuez toujours de croire ! C’est vrai qu’entre le mirage et le réel, il n’y a qu’un fil. Mais, entre le réel et le mirage, il existe tout un monde à domestiquer, tout un système à apprivoiser et toute une approche ou toute une technique à maîtriser ! Quoi qu’il en soit, ne lâchons point !

Les Barea continuent sur leur lancée. Les poulains de Corentin Da Silva Martins, le coach  franco- portugais, continuent d’émerveiller. A cette allure, la « petite Barça de l’Afrique », les Barea, comme on aime les appeler ainsi ailleurs, fera un parcours digne des formations favorites des éliminatoires du Mondial 2026. En effet, ayant défait tour à tour pour le compte de la 7 ème journée les Fauves du Centrafrique par  2 buts à 1 et pour le compte de la 8 ème journée les Sao du Tchad par 3 buts à 1, tous deux respectivement sur le stade Larbi Zaouli de Casablanca  (Maroc), les Barea confirment la suite de leur parcours. Certains chroniqueurs concèdent à noter que la victoire du lundi soir, 8 septembre, fut « précieuse » pour les protégés de Corentin Da Silva Martins du fait évidemment qu’elle permet à nos héros de bel et bien continuer leur chemin. Un chemin truffé, sans détour, d’embuscades et émaillé de pièges.

 

Le cadre fiscal malagasy freine l’industrialisation durable. Des exonérations existent dans les zones franches, mais elles manquent de cohérence et de vision à long terme. Les investissements dans les technologies vertes et l’économie circulaire ralentissent. Cela limite la création d’emplois durables et freine le développement économique inclusif. Selon un membre du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), « une fiscalité adaptée et incitative soutient l’industrie durable, stimule l’économie locale et améliore le pouvoir d’achat des ménages ». Le SIM appelle ainsi à un dialogue public-privé renforcé afin de bâtir une industrie compétitive et respectueuse de l’environnement.

Le programme « Pulse », en prélude au festival « Temps Fort Danse 2025 », s’apprête à électriser la scène avec une œuvre unique. Il s’agit de l’événement « Kanyar », un solo percutant imaginé par Didier Boutiana, qui aura lieu le samedi 13 septembre 2025 à 15h à l’Institut français de Madagascar (IFM), situé à Analakely. 

Ce rendez-vous offre l’opportunité exceptionnelle de découvrir une création révélant la danse comme un puissant vecteur d’émotions et de réflexions. « Kanyar », mot créole réunionnais signifiant « marginal », transcende son simple intitulé. L’œuvre invite à une exploration profonde des cicatrices laissées par l’exclusion, qu'elle soit subie ou choisie, et de la manière dont le corps en garde l’empreinte. Sur scène, Didier Boutiana, chorégraphe renommé et fondateur de la compagnie Soul City, déploie une danse mêlant force brute et sensibilité. Fusionnant l’énergie vibrante du breakdance avec la subtilité de la danse contemporaine, son solo est porté par les univers sonores évocateurs de Labelle et Maya Kamaty. Il se fait le reflet en mouvement d’un parcours exceptionnel : celui d’un artiste issu des quartiers populaires de La Réunion, devenu une figure incontournable de la scène internationale. 

 

Dans le cadre de la visite annuelle de suivi du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar, le Président de la République, Andry Rajoelina, a reçu hier au Palais d’Etat d’Iavoloha les représentants de l’institution financière internationale. Cette rencontre, inscrite dans le cadre du “Staff Visit” qui se déroule du 4 au 10 septembre, a permis un échange approfondi sur l’état d’avancement des programmes de soutien économique du FMI, en particulier le Fonds d’appui à la croissance (FEC) et le Fonds pour la résilience et le développement (FRD).

Contrairement à une mission classique de contrôle ou d’évaluation, le “Staff Visit” permet aux équipes du FMI de constater sur le terrain le déploiement des réformes et projets financés, d’identifier les obstacles éventuels et d’anticiper les points à renforcer avant la revue d’évaluation officielle prévue en octobre prochain.

Le Président Rajoelina, entouré du Premier ministre Ntsay Christian et des ministres en charge de l’Economie, de la Justice et du Développement social, a insisté sur l’importance d’adapter le rythme des réformes aux réalités nationales et internationales, afin d’éviter toute crise sociale qui pourrait compromettre les efforts de développement.

“Notre objectif est clair, celui d’apporter à notre population le développement qu’elle attend depuis longtemps. Mais il est nécessaire d’adapter le rythme de nos réformes aux réalités nationales mais également internationales afin d’éviter des crises sociales qui pourraient anéantir les efforts”, a affirmé le Chef de l’Etat.

Dans son allocution, le Président a également mis en avant les mesures déjà mises en œuvre pour renforcer la stabilité économique. Il a cité l’adoption récente du plan de redressement de la JIRAMA, la poursuite de la mise en œuvre du mécanisme d’ajustement automatique des prix du carburant, ainsi que les efforts pour maîtriser les dépenses publiques, malgré les pressions syndicales. Pour illustrer l’impact concret de ces mesures sur le quotidien des Malgaches, il a précisé que le prix du pétrole lampant est passé progressivement de 2.430 ariary le litre en janvier à 3.380 ariary aujourd’hui, un ajustement nécessaire pour se rapprocher de la vérité des prix.

Par ailleurs, le Président Rajoelina a rappelé les avancées en matière de gouvernance et de lutte contre la corruption. La mise en place par ordonnance d’un mécanisme de recouvrement des avoirs illicites, bloqué depuis plusieurs années au Parlement, ainsi que l’adoption d’une nouvelle stratégie nationale de lutte contre la corruption pour la période 2025-2030 témoignent de la volonté de l’Etat de renforcer l’efficacité de ses institutions et de promouvoir la discipline budgétaire.

Du côté du FMI, le chef de mission Constant Lonkeng a salué les efforts du Gouvernement malgache, soulignant l’importance de maintenir un programme de réformes ancré dans la réalité locale et d’assurer que les initiatives économiques se traduisent par une croissance inclusive. “Votre programme que nous appuyons, à tout moment, nous nous assurons qu’il est ancré sur les réalités malgaches. Le rythme des réformes est un point crucial pour éviter les crises sociales”, a-t-il déclaré, réaffirmant le partenariat constructif entre Madagascar et le FMI.

 

Lalaina A. 

Le Gouvernement valide la date du 11 décembre 2025 pour la tenue des élections sénatoriales. C'est ce qui est indiqué dans le communiqué publié hier dans la soirée par l'Exécutif. « Le Conseil du Gouvernement, lors de sa réunion de ce mardi 09 septembre 2025, a adopté les textes réglementaires relatifs à la tenue et à l'organisation des élections sénatoriales qui auront lieu le 11 décembre 2025 conformément aux dispositions légales en vigueur », indique en effet le texte publié. 

 

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  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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