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Accueil solennel. La messe d’installation canonique de Mgr Jean Nicolas Rakotojaona en tant qu'archevêque coadjuteur du diocèse de Fianarantsoa s’est tenue hier à l’esplanade de l’école Saint-Joseph, Ambozontany. De nombreux fidèles et des religieux ont assisté à cette cérémonie. La célébration eucharistique a été présidée par Mgr Fulgence Rabemahafaly. Elle a réuni l’ensemble des évêques issus des archidiocèses et diocèses de Madagascar, conduits par le Nonce apostolique Mgr Thomas Grisa, représentant du Saint-Père à Madagascar. Leur présence a souligné l’importance de cet événement pour les églises catholiques.

 

Double test !

Publié le dimanche, 14 décembre 2025

Selon le programme établi et publié à la presse, il y aura ce jour du lundi 15 décembre un premier face-à-face officiel entre les députés et les membres du Gouvernement. Une première séance officielle de « questions – réponses » entre les parlementaires de l’Hémicycle et les ministres et cela en vertu de l’art. 102 de la Constitution précisant le cadre global du rapport entre l’Assemblée nationale et le Gouvernement, entre les membres du Législatif et ceux de l’Exécutif.

 

L'entrepreneuriat féminin à Madagascar a franchi une étape significative le 11 décembre, avec la soirée de gala du trophée Ampela, organisé par Baobab Banque Madagascar dans le cadre de son programme AMPELA. Ce concours, conçu pour informer, connecter et soutenir financièrement les femmes entrepreneures, a couronné Landricya Razafitianarisoa d'Ambanja comme l'« Ampela Amazone 2025 ». Sa victoire, axée sur la catégorie Made in Madagascar, est un signal fort pour l'économie nationale.

C’est une étape majeure pour la scène théâtrale malgache. La compagnie Miangaly Théâtre, reconnue pour son engagement social et sa créativité, participera au prestigieux « Marché des arts du spectacle d’Abidjan » (MASA), en Côte d’Ivoire, prévu en avril 2026. La sélection de sa pièce, intitulée « La ferme » parmi près de 2.000 candidatures venant de 51 pays africains, témoigne de la reconnaissance croissante de son travail à l’échelle continentale. 

 

Un climat de stupeur et de tristesse règne depuis samedi à Mantasoa. A l’aube du 13 décembre 2025, la propriété du PDG du groupe SODIAT, Mamy Ravatomanga, a été le théâtre d’une opération violente et destructrice, laissant derrière elle des bâtiments saccagés, un agent de sécurité gravement choqué et de nombreuses questions sans réponse.

Selon les informations recueillies, il était environ six heures du matin lorsqu’un groupe d’hommes, au nombre d’une dizaine selon les témoins, a fait irruption à l’entrée du domaine. Vêtus de tenues assimilables à des uniformes militaires et dissimulant leurs visages, ils auraient affirmé agir dans le cadre d’une mission officielle de fouille. Pourtant, aucun document, ni mandat de perquisition, n’aurait été présenté pour justifier leur intervention.

 

Renforcer les moyens de contrôle et d’investigation des institutions de formation judiciaire. L’Ecole nationale de la magistrature et des greffes (ENMG) se retrouve au cœur d’une polémique après la découverte qu’un candidat au concours d’entrée possédait un casier judiciaire non vierge. L’affaire a été révélée par son directeur général, Anthony Ramarolahihaingonirainy, qui déplore le manque de moyens de l’institution pour effectuer des vérifications approfondies sur l’ensemble des postulants.

La une du 13 décembre 2025

Publié le vendredi, 12 décembre 2025

Incertain !

Publié le vendredi, 12 décembre 2025

Un lendemain incertain. Les couacs et le cafouillage ayant terni la séance inaugurale de la Concertation nationale ce mercredi 10 décembre laissent planer le doute sur la réussite, en final, de la Concertation nationale. Le premier pas compte beaucoup sur l’avenir d’une quelconque entreprise et d’une importance cruciale. Un premier pas réussi présage un dernier pas de gagner, un avenir de bon augure.

Listing des invités mal conçus ! Des cartes des invités truffées de fautes d’orthographes etc. Des absences trop remarquées ! Une crédibilité des principaux organisateurs remise en cause!, etc. Bref, une cérémonie mal organisée.

Plus d’un, observateurs ou simples citoyens profanes dans les analyses ou observations, paraissent constater le manque de sérieux de la préparation de cette Consultation nationale par le biais duquel la Nation toute entière espère en découdre vivement avec ce « cercle vicieux » qui résonne comme une malédiction. Forcément, le doute plane !

Les critiques sur l’organisation en général de la concertation abondent sur les réseaux sociaux. D’abord, on remet en cause sur la capacité réelle des quatre prélats au sommet du FFKM à organiser et diriger les assises nationales de la Concertation. Il ne suffit pas d’être des Raiamandreny ayant une autorité morale et … spirituelle pour avoir les aptitudes à conduire une Convention nationale. S’il s’agit d’une réunion de Synoda Foibe ou d’un Congrès de hauts dirigeants d’églises, on pourrait admettre la compétence des chefs d’églises mais quand il est question d’une grande consultation d’envergure nationale ayant des accès ou d’impacts sur tous les domaines de la vie du  pays, des trente millions de malagasy, on doute légitimement sur le sérieux de la chose. Il faudra préciser que le FFKM des années 1990 – 1991 est tout autre le FFKM de 2025. La posture et la pertinence du Cardinal Gaétan Razafindratandra (Ekar) et consorts disposent d’un rayonnement plus incisif  vis-à-vis de l’opinion et des fidèles par rapport à la prestance de la « bande » à Ranarivelo Samoela Jaona (EEM), président actuel du FFKM. On ne voulait pas ici émettre un message insinuant une attitude désinvolte ni un manque de respect à l’égard des quatre dirigeants d’église au sein du FFKM, on s’efforce tout court de dresser un tableau sans complaisance à l’endroit des chefs spirituels d’une grande partie des fidèles chrétiens de Madagasikara. Là encore, il va falloir noter qu’il existe d’autres confessions religieuses en dehors du champ d’action du FFKM. D’autant plus, il convient de rappeler que le FFKM de 2025 est loin de pouvoir endosser le « manteau » de la neutralité comme c’était le cas en 1990 – 1991 vis-à-vis du régime politique d’avant ou d’aujourd’hui. Il se trouvait que certains dirigeants du FFKM, en tout cas les plus influents ont été taxés d’avoir un penchant ouvert envers tels ou tels hommes du pouvoir. Pour avoir tenu d’un discours ou d’une homélie franchement pour ou contre les tenants du pouvoir, certains prélats ont violé la neutralité de l’église publiquement. 

Les jeunes de la Gen Z ont affiché publiquement leur désaccord sur la conduite de la Concertation nationale confiée aux quatre chefs d’églises du FFKM. Ils doutent de leur compétence et de leur impartialité ! Et ils ne sont pas les seuls ! D’autres entités partagent leurs avis. On verra !

Ndrianaivo

 

Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

Publié le vendredi, 12 décembre 2025

La situation se complique pour le Groupe Sodiat, et ce sont aujourd’hui ses employés qui tirent la sonnette d’alarme. Avec le gel d’une partie des comptes bancaires des sociétés composant le groupe, l’activité est quasiment à l’arrêt. Les conséquences sont déjà visibles. En effet, les salaires du mois risquent de ne pas être versés et l’avenir même de plusieurs filiales, sinon toutes, semble menacé.

Selon les informations recueillies, les blocages bancaires touchent avant tout les comptes des entreprises du groupe, et non seulement ceux du président-directeur général, contrairement à ce qu’affirment certains mauvaises langues. Il est d’ailleurs rappelé que personne ne possède autant de comptes bancaires à titre personnel que ceux cités ici et là dans le microcosme politique. Le nombre élevé de comptes correspond aux multiples sociétés et à leurs comptes opérationnels, qui sont généralement deux ou trois par entité. 

En tout cas, pour le personnel, la réalité est brutale. Avec des comptes gelés et certains réduits à zéro ariary, les sociétés ne peuvent plus produire, plus vendre, plus payer leurs fournisseurs ni honorer leurs engagements les plus basiques. « Il n’y a plus d’argent pour bouger le moindre petit cil », résume un employé, dépité.

Les conséquences en chaîne sont immédiates. Aujourd’hui, aucune rentrée d’argent possible, même si certains clients continuent de payer leurs factures. Paiement sortant impossible également, ce qui paralyse les opérations quotidiennes. Il y a donc un risque réel de rupture d’activité, faute de trésorerie pour poursuivre la production ou le commerce.

C’est cette impasse totale qui pousse aujourd’hui les employés à manifester. Non pas par opposition aux dirigeants du pays qui ont décidé le gel des comptes, mais pour défendre leur droit au travail. « Nous voulons travailler », martèlent-ils. Mais tant que les comptes resteront bloqués, rien ne bougera.

Dans les ateliers comme dans les bureaux, le même constat revient. Aujourd’hui, tout est bloqué. Et sans solution rapide, c’est la survie même de certaines entités du Groupe Sodiat qui pourrait être compromise. Les prochaines semaines seront déterminantes pour les 4500 employés qui dépendent de cette reprise d’activité, pour ne pas finir au chômage technique, une menace qui plane plus que jamais sur leur tête à l’heure actuelle.

 

La Rédaction

 

Le mystère entourant le déplacement du Président de la Refondation de la République de Madagascar (PRRM) à Dubaï se dissipe à peine. Après plusieurs jours de rumeurs relayées par la presse étrangère et les réseaux sociaux, c’est finalement le ministre de la Communication et de la Culture, également porte-parole du Gouvernement, qui a confirmé hier que le Chef de l’Etat s’est bien rendu dans l’Emirat. Une confirmation tardive, mais sans détails supplémentaires.

Selon le MCC, la visite est qualifiée de « mission stratégique ». Une formule qui reste pour l’instant la seule information officielle disponible. Aucune précision sur la date de départ, celle du retour, ni sur le programme exact de cette visite éclair. Le Gouvernement n’a pas communiqué non plus sur la nature des rencontres tenues sur place.

Pendant ce temps, d’autres sources sont plus prolixes. Des médias étrangers et publications non officielles affirment que le PRRM aurait rencontré des diplomates émiratis, américains et israéliens. Un nom revient avec insistance celui d’Erik Prince, milliardaire américain connu pour avoir fondé Blackwater, une société militaire privée devenue célèbre — et parfois controversée — dans les années 2000.

Aujourd’hui, Erik Prince est actif dans le secteur de la sécurité via une nouvelle structure, Vectus Global. Cette entreprise propose des solutions d’intervention dans des pays en crise, avec le déploiement d’opérateurs spécialisés pour lutter contre les groupes armés ou rétablir l’ordre. Ses récents engagements en Haïti ont ravivé les débats autour de ces pratiques, certains analystes y voyant une forme moderne de privatisation de la sécurité, voire un glissement vers un « néo-colonialisme sécuritaire ».

Dès lors, la question qui se pose et s’impose est de savoir si la visite du PRRM à Dubaï avait-elle un lien avec ces activités ? Pour l’heure, les autorités malagasy ne confirment une telle rencontre ni ne précisent l’objet réel du déplacement. Le silence officiel contraste toutefois avec l’insistance des sources étrangères.

Cette visite a fait jaser d’abord parce qu’elle s’est déroulée en catimini, alors qu’il s’agit du premier déplacement extérieur de celui qui occupe le fauteuil de numéro un du pays. Outre la discrétion accordée au déplacement et la destination choisie ont ouvert la porte à toutes sortes de spéculations. D’autant que le déplacement du PRRM coïncidait avec le lancement officiel de la Concertation nationale au pays, processus qui doit définir les contours de la transition politique de vingt-quatre mois. 

A l’époque, le MCC avait expliqué que cette absence relevait d’un choix interne à l’Exécutif visant à mettre en avant la ministre d’Etat chargée de la Refondation. Une justification qui avait déjà laissé sceptiques de nombreux observateurs, et qui trouve aujourd’hui un éclairage nouveau au regard de ce déplacement discret à Dubaï.

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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