Après une première participation remarquée l'année dernière, la Grande île se prépare à s'imposer une nouvelle fois sur la scène internationale. Cette fois-ci, trois jeunes artistes, toutes des filles, représenteront fièrement l'île lors de la grande finale du concours « Our Generation » qui aura lieu le 11 octobre en Russie. Michella, Brenda et Riantsoa, âgées de 9 à 16 ans, incarnent l'énergie créative et l'ambition d'une jeunesse malgache, déterminée à se faire entendre à travers la musique.
Avec la fin de l’AGOA, les exportations textiles malgaches vers les Etats-Unis subissent désormais 45 % de taxes douanières à l’entrée : 30 % de droits de douane normaux et 15 % de droits additionnels. Les entreprises qui bénéficiaient de cet accord cherchent aujourd’hui en urgence de nouveaux débouchés.
« Ce n’est pas seulement la fin de l’AGOA en soi qui nous met en difficulté, mais surtout la surtaxe additionnelle imposée par le gouvernement américain et la très courte période laissée pour nous réorienter », explique une responsable d’usine textile du District d’Avaradrano.
Dans une adresse à la Nation prononcée hier, en milieu de journée, le Président de la République Andry Rajoelina a dénoncé les manœuvres visant à déstabiliser Madagascar et a lancé un appel au dialogue et à l’unité nationale.
Selon le Chef de l’Etat, certains mouvements de contestation ont été orchestrés à l’occasion de son déplacement à l’ONU le 25 septembre, avec pour objectif de semer le chaos et de préparer un coup d’Etat. « Il y a des individus et des groupes qui cherchent à prendre le pouvoir sans passer par les urnes, au détriment de notre pays », a-t-il déclaré. Le Président a souligné que cette tentative de déstabilisation visait à fragiliser l’Etat et à montrer à l’extérieur un pays en guerre.
Quand la passion dépasse le terrain : au Maroc comme à Madagascar, la jeunesse admire ses champions, mais refuse de laisser la gloire sportive dissimuler les échecs des politiques publiques. Les stades remplis et les titres remportés ne suffisent plus. La Gen Z veut des infrastructures dignes, non seulement pour les compétitions, mais pour vivre.
De Rabat à Antananarivo, un langage commun s’impose, celui des réseaux sociaux. Hashtags, montages vidéo, messages de sportifs en soutien. La Gen Z a su transformer la culture numérique en outil de contestation. Le sport n’est plus seulement un divertissement, mais un révélateur des fractures sociales et un amplificateur de voix.
La contestation du 25 septembre dernier, menée en grande partie par les jeunes du collectif Génération Z, a rapidement dégénéré en une série de pillages visant des centres commerciaux et grandes surfaces de la capitale. Plusieurs jours durant, des scènes de vandalisme ont éclaté aux quatre coins de la ville, contraignant les Forces de l’ordre à intervenir avec fermeté.
Une semaine de suspension pour les élèves du préscolaire et du primaire. Bon nombre d’établissements scolaires, notamment ceux situés en centre-ville et ceux dans les localités touchées par les manifestations, ont cessé les cours depuis le 25 septembre dernier. La reprise reste incertaine pour eux, notamment avec l’évolution de la tension dans la Capitale. Il en est de même pour les grandes villes, où bon nombre d’élèves doivent encore cesser les cours jusqu’à nouvel ordre.
« La violence n'arrange rien et n'aide pas à bâtir le futur ». Tels sont les mots de l’archevêque du diocèse d’Antsiranana, Mgr Benjamin Ramaroson, durant une interview qu’il a accordée à la Radio Vatican. Après une prière pour Madagascar, élevée par le Pape Léon XIV, l'archevêque d’Antsiranana a ainsi été invité par la Radio Vatican. Il a remercié le Saint Père pour cette attention particulière adressée au pays ainsi que l’importance de cet accompagnement spirituel pour la population, en ce moment de crise. « Je tiens à remercier le Pape Léon XIV pour cette prière. C'est une marque de communion avec le peuple malagasy. Cela prouve qu'il est bien proche de nous », dixit-il. D’ailleurs, il a retiré que le Pape est bien informé de tout ce qui se passe dans le pays.
Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.
Plusieurs produits phares malagasy ont séduit les participants lors de la Foire commerciale intra-africaine 2025. L’événement s’est tenu en septembre à Alger. Plus de 35 000 visiteurs venus de 80 pays ont découvert les offres de plus de 2 000 entreprises exposantes. Selon une source officieuse, Madagascar a présenté un stand fédérateur dans le Pavillon Rhumel Africain. Le pays a réuni le secteur public et le secteur privé pour mettre en avant le Portail d’informations commerciales de Madagascar (PICM).