Un atelier de consultation dans toutes les régions de Madagascar. Depuis la fin du mois d’aout jusqu’à la fin de cette semaine, le ministère des Mines et des Ressources stratégiques mobilise tous les corps du département pour échanger avec les parties prenantes du secteur minier. L’atelier a débuté à Antananarivo et a fait le tour de Madagascar. Les représentants du ministère ont débattu avec les participants tous les problèmes et proposé des solutions afin de redresser le secteur. En dehors des problèmes liés au permis d’exploitation, le Code minier reste toujours au cœur du débat. Le rapport de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (EITI) 2015 a d’ailleurs mis en exergue les failles dudit code en avançant que « Certaines idées contenues dans ce code sont généralement opposées au développement du secteur minier, notamment par rapport à l’exclusivité des titres miniers, aux relations entre la propriété du sol et du sous-sol, ainsi qu’à la décentralisation ou l’octroi des permis d’exploitation après la délivrance du permis environnemental ».
Une adaptation du règlement en vigueur avec la situation actuelle s’avère alors nécessaire.  La Politique générale de l’Etat souligne déjà un changement à ce sujet. « La formalisation du secteur minier permet de maîtriser l’exploitation. Le Gouvernement prévoit une révision du Code minier pour que le secteur apporte des retombées économiques tangibles sur la vie de la population », avance le Premier ministre Ntsay Christian lors de la présentation de la Politique générale de l’Etat (PGE) à l’Assemblée nationale et le Sénat.

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 Jour J pour le deuxième examen officiel. 328 200 candidats sont inscrits pour le BEPC (Brevet d’étude du premier cycle), dont la session débute ce jour jusqu’à ce jeudi dans tout Madagascar. 165 377 d’entre- eux ont choisi l’option A, c'est-à-dire le littéraire, contre 162 823 pour l’option B, plutôt scientifique. Les candidats sont répartis dans 1034 centres d’écrit, composés de 8 666 salles d’examen. Pour la  Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville, 27 525 candidats sont en lice pour cet examen, dont 22 793 de l’option A et 4732 de l’option B. 32 centres d’écrit les accueillent en centre- ville. Parmi ces candidats, une femme de 46 ans étant la doyenne de cette session, laquelle composera au lycée Rabearivelo. La benjamine, une fillette de 10 ans, passera son examen au CEG 67 ha. 25 candidats en situation d’handicap sont également inscrits, dont 1 à Antananarivo. Les salles d’examen sont déjà prêtes depuis le week-end dernier pour la plupart des centres d’écrit, où les candidats ont pu vérifier leurs noms sur les listes et affichages. Aussi, ils devraient arriver au moins 30 minutes avant le début de chaque épreuve, notamment pour l’appel.

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 D’une espèce protégée. Deux tortues endémiques de type « Radiata » ont été vendues aux enchères sur le réseau social Facebook. Au cours d’une opération coordonnée avec la Division de la cybercriminalité de la Police nationale, la Direction régionale de l’Environnement et du Développement durable Analamanga et l’Alliance Voahary Gasy (AVG), l’individu derrière cette vente a été interpellé le 5 septembre par les Forces de l’ordre. Cette arrestation a été déclenchée suite à une plainte au niveau de la ligne verte 512 de l’AVG. Un appel anonyme a donné l’alerte sur les agissements d’un compte Facebook, lequel vend aux enchères sur plusieurs groupes de vente ces deux reptiles issus d’une espèce en voie de disparition. Pris en flagrant délit de détention, de transport et de vente de produits d’une espèce intégralement protégée, dont ces tortues, inscrite dans l’annexe I de la CITES, le suspect sera déféré au Tribunal d’Anosy ce jour. Ces derniers temps, des ventes d’animaux menacés de disparition comme les tortues se font sur les réseaux sociaux, au vu et au su de tout le monde.

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 « Votre présence est une marque d’amitié et apparait comme une promesse tenue. La promesse que Madagascar n’est pas un pays oublié ». Ce fut en ces termes que le Président Andry Rajoelina a exprimé sa reconnaissance face à la visite du Pape François, à Madagascar lors d’une cérémonie au Palais d’Iavoloha, samedi. Dans nos murs pour une visite officielle depuis vendredi, le Souverain Pontife et non moins chef de l’Etat du Vatican s’est entretenu avec le couple présidentiel lors d’une audience à huis clos avant de rencontrer les autorités, le corps diplomatique et les représentants de la société civile. Le rendez – vous d’Iavoloha fut l’occasion pour le Chef de l’Etat de renouveler son engagement en tant que père de la Nation devant le Saint – Père. « Votre Sainteté, devant vous et cette assemblée, en ce lieu, en ce jour, je confirme ma volonté et mon engagement pour redresser et reconstruire Madagascar », a déclaré Andry Rajoelina face au Pape François et devant un parterre de diplomates, de membres de la société civile et d’évêques. Et d’ajouter que « je vais tout faire pour offrir un meilleur avenir aux Malagasy qui, depuis tant d’années, ont souffert de la pauvreté, de l’injustice, de la partialité et de l’abandon ». Une manière à lui de réitérer ses intentions de conduire le pays vers le développement tant espéré depuis l’indépendance.
 

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Des détonations, au moins deux, selon des témoins, ont déchiré la tranquillité des riverains en ce début de soirée vendredi à Ambohidempona à Ankatso. Ces coups de feu étaient le fait  des bandits, qui s’étaient acharnés sur l’une de leurs victimes sur une voie en pavé débouchant à une intersection du quartier.  Du petit groupe de piétons, un père de famille  de 50 ans, de son vivant marchand de légumes, a   perdu  sa vie à l’issue de sa tentative pour se battre héroïquement contre ses agresseurs, pourtant très nombreux. Ils l’ont attaqué avec plusieurs coups de sabre sur le crâne. Son assassinat s’est produit non loin d’un bar du quartier près duquel plusieurs témoins ont pu voir la scène.  Par ailleurs, les deux autres personnes qui ont accompagné le malheureux dont son frère et une femme, ont eu la vie sauve car elles s’étaient échappées rapidement. De son côté, la chance pour le quinquagénaire de sortir vivant du combat était pratiquement  inexistante. Devant se battre à 1 contre 10, il a fini par laisser sa peau dans des circonstances sanglantes. « Ils étaient très nombreux  à nous suivre ce soir- là. Chaque fois que nous nous arrêtions, ils l’ont fait aussi. Certains feignent d’uriner, d’autres d’acheter une cigarette. A un moment, notre petit groupe fut entièrement encerclé.

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Comme promis, le Pape François a répondu présent à l’invitation du père Pedro à visiter le village de l’amitié à Akamasoa. Pour lui, ce village est un modèle, l’expression de la présence de Dieu au milieu de son peuple. Il résulte d’une foi vivante se traduisant par des actes concrets, « capables de déplacer des montagnes ». Le Pape François a encore une fois fait preuve d’empathie envers les pauvres. Une empathie qu’il a voulu partager tout au long de sa visite, surtout lors de la grand- messe, la rencontre avec tout le peuple malagasy.
Altruisme. Tel est le point focal de tous les messages du Saint-Père pour le peuple malagasy. Durant la grande- messe d’hier, à Soamandrakizay, à travers son homélie, il a donc invité tous les pèlerins à mieux considérer l’autre dans ses actions. « Marcher à la suite de Jésus n’est pas de tout repos. (…) En effet, il est difficile de se mettre à la suite du Seigneur quand on veut identifier le Règne des Cieux avec ses propres intérêts personnels ou avec la fascination d’une idéologie quelconque qui finit par instrumentaliser le nom de Dieu ou la religion pour justifier des actes de violence, la ségrégation et même l’homicide, l’exil, le terrorisme ou encore la marginalisation », notifie le Pape François en détaillant les exigences de l’engagement à suivre le Seigneur. A travers son message, il a donc tenu à montrer aux chrétiens le bon chemin à suivre. « Combien d’hommes et de femmes, de jeunes, d’enfants souffrent et sont totalement privés de tout ! Cela ne fait pas partie du plan de Dieu. Jésus nous invite plutôt à laisser mourir nos enfermements, nos individualismes orgueilleux pour laisser triompher l’esprit de la fraternité (…)

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dimanche, 08 septembre 2019

« Le dernier sera… ! »

 Il est dit quelque part dans les Saintes Ecritures, dans l’évangile selon Saint Mattieu, 19 :30, « le premier sera le dernier et le dernier sera le premier !». Tel serait, semble-t-il, le motif majeur qui expliquerait le comportement poussif de la plupart des personnes intéressées aux communales et aux municipales du 27 novembre 2019. Les dossiers de candidature arrivent aux bureaux de l’Organe de vérification et d’enregistrements des candidatures (OVEC) au compte-gouttes. Selon la CENI, il n’y a eu seulement que 27 candidatures enregistrées dans tout Madagascar jusqu’à la date du vendredi 6 septembre soit huit jours après l’ouverture de la date de dépôt de candidatures pour les 1579 « postes à pourvoir ». A noter que la date butoir du dépôt de candidature est fixée au 12 septembre, soit 48 heures à compter de ce jour. Apparemment on ne se bouscule pas. Rien ne presse, parait-il !  Les observateurs et politologues s’intéressant sur la vie politique nationale et en essayant de décrypter  l’ambiance qui prévaut y décèlent quelques mobiles. Les états-majors politiques des grands partis, du moins ceux qui en disposent, rencontrent des problèmes à deux niveaux. Pour les circonscriptions de moindre importance numériquement parlant, ils ont l’embarras de choix à déterminer le ou les noms des candidats qui porteront la couleur du parti. Il y en a tellement de prétendants qu’il faudrait passer au crible pour en avoir le cœur net. Et ce n’est pas toujours évident. Pour l’IRD, de l’état-major central et national, on est obligé de confier aux  structures décentralisées ou régionales la responsabilité de « trier » à la base.

Publié dans Editorial
dimanche, 08 septembre 2019

La une du 09 septembre 2019

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Editorial

  • Indomptable !
    Sans crier gare, les prix repartent en flèche. L’inflation, la bête noire du commun des mortels, s’entiche à grimper pour atteindre les sordides sommets en faisant mal aux humains.Tel le lion, le mâle dominant du groupe, fauve parmi les plus atroces et les plus cruels, roi des savanes, indomptable qui sème la terreur partout où il passe, l’inflation crée la panique et provoque l’angoisse et l’anxiété chez les familles vulnérables autrement la grande majorité des malagasy.Indomptable, l’inflation continue de sévir. A l’heure actuelle, par les temps qui courent, les prix des produits de première nécessité (PPN) s’envolent et va au-delà des faibles moyens des malagasy. Le kapoaka de riz dit « vary gasy », makalioka, tsipala, vary mena franchit et dépasse nettement le 1000 ariary. A Antananarivo, à Toamasina, à Mahajanga, à Toliary, bref dans tous les marchés de quartiers du pays. Le kilo du sucre, l’autre PPN d’utilité quotidienne…

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