Le championnat de Madagascar de lutte s'est déroulé ce dimanche au gymnase couvert d'Ankorondrano. Quatre ligues régionales ont été représentées. Il s'agit de la ligue Ihorombe, Boeny, Atsinanana, Analamanga. 125 athlètes issus de dix clubs ont disputé les titres. Malgré une nette domination des lutteurs du club Omnisports de la police nationale (CosPN), les autres clubs n'ont pas démérité. La grand- messe de la discipline a été marquée par le combat de défi qui a opposé Elvis du club Cosfa et Ando de la ligue Atsinanana. C'est Elvis de la ligue Analamanga qui s'en sort du lot. Chez les dames, Malala du club CosPN a battu Elodie de la ligue Boeny. « Le niveau des athlètes s'est amélioré. Ce championnat nous a permis d’établir une liste de présélections pour les échéances internationales. Nous procédons prochainement au regroupement des présélectionnés pour le championnat d’Afrique cadet junior et senior à Tunisie fin mars. Et ne faisant pas partie des disciplines des deux derniers Jeux des îles, la lutte lorgne les jeux africains de Rabat, Maroc en août », avance Mamitiana Raveloson président de la fédération malagasy de lutte.  « Les prochaines activités  de la fédération seront le championnat national individuel prévu vers le début du deuxième semestre ». 

Elias Fanomezantsoa

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L’affaire concernant le déménagement illicite de matériels survenu le  dimanche 27 janvier dernier au bureau des conseillers du Président de la République sis à Ambohitsorohitra, a été jugée au Tribunal d’Anosy, hier.  Ici, l’Etat malagasy s’est constitué  en partie civile  ( PC ) et sur le banc des accusés, l’ex-conseiller spécial du  Président sortant et Dg de l’association dite « Agence malagasy de développement économique et de la promotion d’entreprise » (ADMP), Hugues Ratsiferana et Tantely R., un consultant de ladite association et non moins bras droit du premier, pointé du doigt comme  étant un exécutant.   A la  question  de la présidente de la Cour pour demander  si l’accusé s’est accaparé clandestinement des ordinateurs et surtout des meubles de ce bureau du Palais, Hugues Ratsiferana a nié. Cependant, il a fini, après bien une question bien précise de la Justice sur son rôle dans cette affaire, par admettre avoir  bel et bien donné l’ordre à ses éléments pour faire effraction au bureau  à ce dessein. « Je reconnais  que mon comportement relève de l’infraction car je n’ai   eu aucune autorisation émanant  de la Présidence pour le faire », convient-il depuis son box. A noter que quelques jours avant ce déménagement, la nomination de Hugues Ratsiferana en tant que conseiller de l’ex-Président a été abrogée par la Présidence actuelle. Ce qui veut tout simplement dire qu’il n’a plus le droit de prendre les meubles qui se trouvent dans les bureaux du conseiller et de donner ordre à qui que ce soit.

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Le jour de demain est décrété fête des amoureux. Ce n’est pourtant pas le cas à la Commune urbaine de Toamasina où il y a un risque de désamour ce jour entre le maire, Elysée Ratsiraka, et le conseil municipal. Les rumeurs injustifiées ou non ont fini par semer les doutes entre ces deux entités, censées être des partenaires pour la gestion et développement de la capitale de l’Est.  Tout est venu de la sortie médiatique effectuée par un ex- député qui accuse le maire d’avoir vendu des terrains communaux. Une accusation réfutée par Elysée Ratsiraka évidemment et ce malgré les divers documents exhibés par l’accusateur devant la presse. Celui-ci a affirmé lors du face- à- face avec les journalistes de Toamasina que des terrains communaux à l’instar de la rue Grand Didier, la rue Lt Berard et la surface où est implantée le croix rouge malagasy ont été cédés par le maire. Des espaces verts figureraient également sur la liste des biens communaux vendus. D’après l’ancien député, une partie de ces terrains est aujourd’hui titrée à un officier supérieur.

Le parlementaire compte interpeller le Pm Ntsay Christian de  ces ventes jugées illégales et réalisées par le maire de Toamasina et qui n’auraient pas reçu l’aval du conseil municipal. Face à cette polémique sans fin à travers la presse entre le maire et l’ancien député, le conseil municipal veut tirer l’affaire au clair. Ayant obtenu l’autorisation du préfet de Toamasina de tenir une réunion extraordinaire, le conseil municipal en organisera demain. A l’ordre du jour, selon un membre de cet organe, diverses demandes d’explications au bureau exécutif sur la gestion des affaires communales et notamment sur ces soi-disant ventes des terrains de la Commune. « Si les explications données ne nous satisfont pas, il se pourrait que cette réunion extraordinaire se termine par le dépôt d’un vote de confiance à l’endroit du maire et de son équipe ». Le 14 février 2019 risque ainsi d’être une sale journée pour le maire. A moins qu’il soit en mesure de lever les doutes installés dans la tête de la population locale et des conseillers municipaux. Si c’est le cas, c’est de nouveau le grand amour. Sinon…

 La rédaction

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Les clients ainsi que les riverains ont assisté à une véritable scène de film policier hier en milieu d’après-midi sur le parking de La City Ivandry qui se trouve à quelques kilomètres au nord du centre ville d’Antananarivo.  Vers 16h, un véhicule de la Police nationale était apparu sur le parking de ce centre commercial. Personne ne pouvait deviner que c’était pour une mission très spéciale que ce pick-up de couleur verte se trouvait en ces lieux. D’ailleurs, personne n’y a prêté attention, jusqu’au moment où le tout-terrain s’est mis en travers de la route de deux 4x4 de couleur noire et que des éléments des Forces de l’ordre encagoulés et lourdement  armés en descendent,  puis  se ruent sur les portes du premier véhicule pour en faire descendre les occupants. Ces derniers ont rapidement été plaqués au sol. Maîtrisé, l’un des occupants de la première voiture, sans doute le suspect recherché, avait ensuite été embarqué dans le pick up vert de la Police nationale avant de repartir vers une destination inconnue.  Les autres occupants des deux véhicules ont été relâchés immédiatement après le départ du suspect. Celui-ci aurait été conduit directement à la maison de force de Tsiafahy où il est placé en garde à vue, selon une source policière, en attendant sa comparution devant le juge. Notre interlocuteur précise que les éléments de  l’Unité d’intervention rapide de la Police nationale issus du commissariat central d’Antananarivo ayant procédé à l’arrestation ont agi sur réquisition de la Cour spéciale contre le bois de rose et le bois d’ébène qui a délivré le mandat d’arrêt. L’homme arrêté était en fait Eddy Maminirina dit Eddy « Bois de rose », qui comme son surnom l’indique, est un opérateur dans le domaine du bois de rose. 

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mardi, 12 février 2019

Le vent en poupe !

Maintenant que l’on sait le calendrier des législatives, les grandes formations politiques et les personnalités diverses lorgnant les sulfureux sièges au  Parlement, à l’Assemblée nationale, s’apprêtent à engager leur dévolu et se positionnent déjà au  starting-block. Le microcosme politique entre en ébullition. Certains élus de la première mandature comptent sérieusement « récidiver ». Quelques partis, anciennement au pouvoir, ont fait leur temps et risquent même de disparaitre de l’échiquier politique national. Ils doivent se rendre à l’évidence que  dorénavant, ils ne pourront pas éviter l’image des « has been » collée à leurs peaux. La CENI, l’organe principal chargé de toutes les opérations  électorales, avait déjà pris à temps le soin de publier le chronogramme et cela pour donner à tous les prétendants l’occasion d’affûter leurs armes. De ce fait, le scrutin pour l’élection des députés aura lieu lundi 27 mai 2019. Le registre pour le dépôt des dossiers de candidature s’ouvrira le  26 février 2019 auprès des bureaux régionaux de la CENI et les prétendants à Tsimbazaza doivent se munir d’une somme de 5 millions d’ariary au titre de caution. Tous les citoyens âgés de 21 ans et plus pourront s’aligner au départ de la course.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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