Super User

Super User


Un investissement de 2,5 milliards d’ariary, soit 500 millions d’ariary par parc. Imperial Tobacco Madagascar s’est associé avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable pour la mise en œuvre du projet « Madagasikarantsika ». A travers ce projet, la société de production et de distribution de tabac créera cinq parcs botaniques dans cinq Régions de Madagascar. « Ces Régions seront notamment Analamanga, Vakinankaratra, Boeny, Amoron’i Mania et Vatovavy-Fitovinany. Il est prévu de créer deux parcs au courant de cette année. Et les trois parcs restants seront finalisés l’année prochaine. Chaque parc aura ainsi une surface de 120 ha, soit une superficie totale de 600 ha pour les cinq »,  a expliqué Francis Rabarijohn, directeur général régional Afrique australe et océan Indien d’Imperial Brands, entreprise mère d’Imperial Tobacco Madagascar, vendredi dernier, lors de la signature de la convention de partenariat entre les deux parties au Novotel Convention & Spa, à Ivandry.
A partir de cette semaine, les deux parties s’attaqueront donc à toute la partie foncière. « Nous procéderons au traçage de chaque parc. Dans tous les cas, nous ferons en sorte que tous les préparatifs soient finalisés à la fin du mois. Et qu’à partir de mi-février, en parallèle avec la campagne de reboisement de 2021, nous procéderons à la création du premier parc. Chaque parc sera alors une représentation miniature de la Grande île sur une échelle de 1/500 000 », rajoute ce responsable d’Imperial Tobacco Madagascar. De ce fait, plus d’un million d’arbres seront plantés au total, notamment des espèces endémiques et autochtones de chaque Région. Les deux parties travaillent de près avec des partenaires techniques spécialisés dans le reboisement et la reforestation.    
Solutions
Ce projet est d’une grande envergure. Outre le volet environnemental, il prend également en charge le domaine économique mais surtout social. « Nous pouvons en effet répondre à plusieurs enjeux de développement en un seul endroit. Nous allons faire de la diversité un levier économique pour assurer le développement du pays. De plus, nous avons particulièrement insisté sur l’implication de la population riveraine dans ce projet, mais surtout dans la préservation des ressources forestières », soutient Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable, dans le cadre du lancement du projet « Madagasikarantsika ». Des emplois liés à l’aménagement, l’entretien et la sécurisation des parcs seront créés. Il est également prévu de développer l’agroforesterie avec des plantations d’arbres fruitiers pour générer des revenus additionnels pérennes pour la population locale.
En tout cas, les parcs seront gérés par Imperial Tobacco Madagascar durant les trois prochaines années. Une fois cette période écoulée, la gestion sera remise aux mains du ministère.
Rova Randria


Le nouveau Code minier, qui est actuellement en cours de préparation, luttera contre le travail des enfants dans les mines. Pour rappel, l’image de Madagascar s’est dégradée l’année dernière lorsqu’une presse internationale a publié l’exploitation de 10 000 enfants dans les mines de mica. Le ministre de tutelle, Fidiniavo Ravokatra est par la suite descendu sur le lieux concernés pour un visu de la réalité. Les membres du comité de réflexion ont ainsi intégré la protection des enfants et la lutte contre le travail des mineurs dans la refonte dudit Code. Il faut savoir que cet engagement figure parmi les critères des importateurs internationaux. Les enfants doivent jouir de leur droit fondamental au lieu d’être exposé aux maladies et à la chaleur, au même titre que les adultes dès leurs plus jeunes âges. « Dans la majorité des cas, les mères de famille travaillant dans les mines emmènent leurs enfants avec elles. Le ministère des Mines et des Ressources stratégiques ainsi que toutes les parties prenantes ont apporté une grande réforme dans les textes durant les travaux de commission. Dorénavant, la protection des femmes et enfants sera prise en compte. Les opérateurs miniers s’engagent à ne pas employer les enfants. Mais en parallèle, l’installation d’aire pour enfants avec monitrice sera désormais inscrite dans le cahier des charges », rapporte un opérateur.
Concernant la poursuite de la réforme du Code minier, certains opérateurs se sont écartés du comité sous prétexte que cela n’apportera aucun changement au sein du secteur. Selon leurs dires, le dégel des permis représente la meilleure solution pour appuyer les opérateurs. Toutefois, les travaux sont déjà enclenchés depuis un an. Malgré leur absence, le Gouvernement et les autres parties prenantes restent déterminés dans leur objectif. « Ce n’est plus le moment de faire machine arrière. Les ateliers de réflexion ont déjà commencé depuis janvier 2020. Plusieurs points ont déjà été abordés comme les permis miniers, les redevances, le système foncier, l’environnement. L’important serait de trouver une solution commune favorisant le développement du secteur extractif dans le pays et non de miser sur les intérêts particuliers de certaines personnes », ont déclaré les membres du comité. Prévue être bouclée l’année dernière, ladite réforme a été suspendue en mars dernier à cause de la pandémie. Les travaux de commission ont déjà repris au mois d’août dernier et poursuivent leur cours.
Recueillis par Solange Heriniaina


Les 73,5kg d’or saisis en Afrique du Sud viennent de Mali et non de Madagascar. C’est la ligne de défense évoquée ces derniers temps par une des parties concernées directement par l’affaire d’exportation et transport illicite de cette quantité d’or sur des passagers en provenance de Madagascar. Celle qui remet en cause l’origine malagasy de cette cargaison de métal précieux avance que celle-ci aurait été exportée de Mali pour être vendue à Dubaï. Et les trois Malagasy appréhendés en Afrique du Sud ne sont que des intermédiaires ou plutôt commerciaux qui connaissent l’acheteur et à qui le propriétaire a confié les 73,5 kg d’or. Elle affirme également que ces derniers n’ont pris possession des marchandises qu’une fois arrivés en Afrique du Sud. Ceci explique de l’échec des fouilles opérées par les entités malagasy au départ de l’avion de la STA à Antananarivo et à Toliara.
Une explication qui pourrait bien tenir la route sauf que les échanges d’informations entre la douane malagasy et malienne l’infirment.  « Les douaniers maliens, dans une lettre envoyée à leurs homologues de la Grande île, auraient martelé que les documents présentés par les Malagasy à l’aéroport d’O.R. Tambo à Johannesburg et censés leur permettre de transporter en toute « quiétude » les lingots d’or sont faux. A la partie malienne d’expliquer que le numéro du document d’exportation présenté ne correspond en aucun cas à de métal précieux mais à d’autres marchandises et décerné à une autre société d’exportatrice et non à la SGM, celle qui prétend être propriétaire. En plus, le tampon utilisé n’est pas celui de l’entité censée donner une telle autorisation. Le document présenté est dépourvu de l’hologramme propre à l’administration malienne alors que c’est toujours le cas. Les Maliens martèlent que les Malagasy arrêtés en Afrique du Sud sont en possession de faux documents et qu’ils signent dans la foulée que la cargaison ne provienne pas de leur pays. Et en dernier lieu, les paperasses, soi-disant, des Maliens sont datés du 31 décembre 2020, soit le jour même de la découverte des marchandises en….Afrique du Sud », étale une source proche du dossier.
Une zone d’ombre plane également sur les propos émis par la défense des trafiquants en évoquant que ces derniers ont récupéré l’or en Afrique du Sud.  A quel moment et où ils ont pris possession des lingots d’or dans la mesure où les membres de l’équipage de la STA auraient révélé, à l’enquête, qu’ils ont été informés de la découverte du pot aux roses une heure et demie seulement après leur décollage d’Afrique du Sud à destination de Madagascar. Un laps de temps jugé court pour une remise de colis, fouille, vérifications de papier etc. 
Que dire aussi d’un autre document présenté par les trois Malagasy à Johannesburg et portant le cachet de la douane malagasy ? Or, si la marchandise venait effectivement du Mali et récupérée en Afrique du Sud, il n’y a aucune raison pour que la douane malagasy estampille ce document.  A moins que, l’or qualifié d’origine malienne aurait ainsi transité à Madagascar avant d’être expédié à Dubaï via l’Ethiopie. Un tour d’Afrique inexpliqué et inexplicable…Néanmoins, ce cachet, d’après la partie malagasy, s’avère aussi faux.
Pour les observateurs, la marchandise est sortie clandestinement de Madagascar après avoir été placée bien avant le contrôle dans l’avion de la STA. L’enquête infirmera ou confirmera cette hypothèse.
La rédaction

7 personnes à Tsiafahy, une autre à Antanimora
L’affaire qui retient l’attention de l’opinion depuis le début de la semaine dernière a connu une évolution durant le week-end passé.  Après leur déferrement au Parquet du Pôle anti-corruption des 67ha à Antananarivo, 8 personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’affaire de trafic illicite de 73,5 kg d’or en Afrique du Sud ont été placées sous mandat de dépôt. 7 personnes ont été envoyées à Tsiafahy et une autre à Antanimora.
Parmi ces prévenus figurent 2 membres d’équipage, un chef de département et un directeur ainsi qu’une commerciale de la compagnie aérienne STA, ainsi que les deux passagers n’ayant pas « embarqué » sur le vol en destination de l’Afrique du Sud et le secrétaire général de l’Aviation civile de Madagascar. Ces personnes sont mises en examen pour « diverses infractions » telles « des infractions douanières, infractions minières, faux et usage de faux, corruption active ou passive et exportation illicite d’or », selon des précisions du ministère de la Justice.
Une dizaine de personnes étaient entendues depuis vendredi dernier par les juges d’instruction du PAC. Des interrogatoires-fleuves qui ne se sont clôturées que vers trois heures et demie dans la nuit de samedi à dimanche. Pour rappel, ce déferrement fait suite à une plainte de l’Etat déposée au PAC d’Antananarivo. Les enquêtes menées par les autorités responsables, à un rythme soutenu conformément aux directives présidentielles, ont précédé ces auditions aux 67ha.
A la suite de ces placements en détention préventive, les enquêtes se poursuivent. L’opinion attend notamment les arrestations des grands noms, ceux des présumés donneurs d’ordre ou commanditaires dans cette affaire. En parallèle, en tout cas, la demande d’extradition des passagers interpellés en Afrique du Sud est en cours, précise le ministère de la Justice. A ce sujet, un représentant de l’ambassade de l’Afrique du Sud à Madagascar a été reçu hier par le ministre des Affaires étrangères, Dr. Tehindrazanarivelo Djacoba A.S. Oliva. Le numéro Un de la diplomatie du pays a fait part de la demande d’entraide judiciaire et d’extradition formulée par la Justice malagasy à son interlocuteur.
Prochaine évolution attendue dans le cadre de cette affaire, le procès reporté des trois hommes arrêtés en Afrique du Sud en possession des 73,5 kg d’or dans leurs bagages à main aura lieu, normalement, demain dans le pays de l’arc-en-ciel.
La rédaction

La Commission de gouvernance de la Confédération africaine de football (CAF) s’est réunie au Caire les 5 et 6 janvier 2021, sur convocation de son président Me Michel Kizito Brizoua-Bi, pour effectuer les contrôles d’éligibilité des candidats pour les postes de président et membre du comité exécutif de la CAF. Cette instance a indiqué avoir reçu et étudié 5 candidatures pour le poste de président de l’instance dont l’élection aura lieu le 12 mars prochain à Rabat au Maroc.

La nouvelle variante du coronavirus détectée en Afrique du Sud est désormais présente en Gambie. Ce pays d'Afrique de l'ouest vient d'enregistrer son premier cas de cette nouvelle variante de la Covid-19. Afin d'endiguer sa propagation, les autorités sanitaires locales ont annoncé de nouvelles mesures restrictives à compter de ce jour. Les voyageurs arrivant d'Europe, des Etats-Unis et d'Asie doivent obligatoirement se mettre en quatorzaine à leurs frais. A cela s'ajoute un nouveau test Covid à leur arrivée, même s'ils sont en possession d'un certificat d'analyse en laboratoire effectuée trois jours avant leur voyage.

 

Les travaux de réhabilitation de quelques axes routiers dans la Commune urbaine d’Antananarivo continuent. Pour cette première étape concernant quelques rues comme celle de Behoririka, Ambondrona, Ambodifilao, Namontana, 67 Ha et Ambohijatovo, les travaux sont prévus prendre fin en mi-février prochain. D’après une étude menée par la Direction des travaux publics au sein de la CUA, outre l’obstruction des canaux d’évacuation d’eau, la défaillance technique et la vétusté des infrastructures, l’incivisme des usagers sont les principales causes de la destruction des chaussés dans la Capitale. « Une part de responsabilité revient à tout un chacun afin de prolonger la longévité des infrastructures chez nous », avance un responsable.

 

%PM, %08 %915 %2021 %20:%Jan

Le graal !

Dix sièges sur douze ! Légendaire comme victoire et qui mérite le Graal, cette ancienne Coupe mythique qui faisait l'objet d'une quête sans merci par les braves chevaliers, sans peur et sans reproche, du Moyen Age. Conformément au chronogramme établi par la CENI, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) proclama, le jeudi 7 janvier, les résultats officiels et définitifs du scrutin du 11 décembre 2020 pour le vote des sénateurs. Comme il fallait s'y attendre, la formation présidentielle rafla royalement la grande majorité de la mise. En fait, la haute Juridiction d'Ambohidahy, dont le verdict est irrévocable, entérina les résultats officiels provisoires affichés précédemment par la Commission électorale nationale d'Alarobia, la CENI, chargée d'organiser et de gérer les élections à Madagasikara. Tout juste en passant, l'opinion publique constate, à plusieurs reprises, l'unité des points d'approche entre Ambohidahy et Alarobia.  

 

Avec la nouvelle année qui vient de débuter, nombreux sont ceux qui pensent offrir de beaux présents à leurs proches. Dans cette optique, la société Baolai appliquent des remises de prix qui sont déjà effectives sur divers articles de premier choix et ce jusqu’à la fin de ce mois de janvier 2021. « Les idées cadeaux sont nombreux dans tous nos show-rooms situés au Bazar be Toamasina, à Soarano et à Analakely.

Retour presque au même niveau qu’en 2019. L’administration fiscale n’a pas connu d’évolution concernant la collecte des recettes pour l’année dernière. Pour rappel, une prévision à hauteur de 4 029 milliards d’ariary a été établie dans la loi de Finances initiale (LFI). Mais suite à la crise sanitaire liée à la Covid-19, les recettes sont revues à 2 757 milliards d’ariary, soit une baisse de 1 272 milliards d’ariary. Lors d’une entrevue, le directeur général des Impôts (DGI) a dressé un petit bilan des activités de l’année 2020.

La dégradation de la qualité de l’air dans la Capitale continue. D’après le Service de recherches hydrométéorologiques, « la qualité de l’air s’est nettement dégradée au cours de ces derniers jours. Les concentrations des particules fines PM 2.5 dépassent la limite du seuil de 25 microgrammes/m3 recommandé par l’OMS. Jeudi dernier, elles ont atteint un pic de 81 microgrammes/m3 dans certains quartiers de la ville ». Il est vrai que cette situation est moins pire que celle du mois d’octobre 2020, mais elle reste quand même dangereuse pour l’état de santé de tout le monde en général et pas seulement des personnes sensibles. Cette pollution de l’air favorise en effet la chaleur insoutenable ressentie dans toute la ville.

Fil infos

  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • L’autre sommet !
     « Un train peut en cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community) ou Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’organisation sous régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.

A bout portant

AutoDiff