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Accueillis comme il se doit au Palais d’Etat d’Iavoloha. Les 66 lauréats aux examens officiels du CEPE, BEPC et Baccalauréat de la session 2020 ainsi que les 40 enseignants méritants ont pu rencontrer le Président de la République Andry Rajoelina, hier. Une cérémonie en leur honneur a été organisée au Palais d’Etat, suivie d’un déjeuner. Une occasion pour le Chef de l’Etat de récompenser ces meilleurs élèves et ces enseignants méritants qui ont su briller et donner le meilleur d’eux-mêmes. Ceci malgré la pandémie de la Covid-19. Les deux majors de chaque examen officiel ont reçu chacun un livret de compte épargne avec une somme conséquente au premier dépôt. La benjamine de la session, une jeune fille âgée de 13 ans, inscrite à Antananarivo et qui a décroché son Bac avec une moyenne de 13,64/20, soit une mention Assez-bien, figure également parmi les récompensés aux côtés des majors.
Quant aux lauréats, ceux du Baccalauréat ont reçu chacun un ordinateur portable et une clé 4G avec une année de connexion à Internet, sans oublier les dictionnaires et autres manuels pédagogiques. De plus, ils bénéficieront d’un soutien pour l’obtention de bourses extérieures ou locales ou encore pour faciliter leur intégration dans les universités publiques ou privées de leur choix. Pour les lauréats du CEPE et du BEPC, ils sont dotés chacun d’une tablette, d’une clé 4G avec un an de connexion à Internet ainsi que deS manuels. Chacun des enseignants méritants a, pour sa part, reçu un ordinateur portable avec une clé 4G avec 1 an de connexion ainsi que des manuels.
La cérémonie d’hier a été une occasion pour le Président Rajoelina de rappeler ses engagements dans le domaine éducatif. « Améliorer la qualité de l’éducation fait partie des priorités de l’Etat. Divers projets sont menés pour ce faire, dont la construction d’infrastructures, la dotation d’équipements, kits scolaires et manuels pédagogiques, etc. Depuis l’année dernière, tous les élèves en classe d’examen inscrits auprès des établissements publics ont été dotés de manuels pédagogiques. Il en est de même pour la dotation d’équipements, dont des chaussures notamment pour les élèves qui font quotidiennement des kilomètres à pied pour rejoindre l’école », rappelle le Chef de l’Etat lors de son discours. Il n’a pas manqué d’adresser des messages aux élèves, axés sur la force, la concentration et la volonté d’étudier.
Pour information, ces lauréats 2020 ont été sélectionnés à partir des résultats officiels des examens au niveau des différentes structures compétentes. La meilleure moyenne pour le CEPE a été de 19,9/20, contre 18,77/20 pour le BEPC et 17,63/20 pour le Baccalauréat. Quant aux sélections des enseignants, il y avait eu l’identification des élèves ayant obtenu la meilleure moyenne par Région afin de trouver leur enseignant, pour le niveau primaire, et la meilleure note afin de trouver leur enseignant pour le niveau Troisième et Terminale. Leur sélection et récompenses à travers un séjour à Antananarivo entrent dans le cadre des programmes « Sangany » et « Voafehiko », actuellement à leur 2ème édition.

Recueillis par Patricia Ramavonirina


Le prix des produits de première nécessité (PPN) n’a cessé de monter en flèche depuis les fêtes de fin d’année. La ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Lantosoa Rakotomalala a donc fait le point hier sur la campagne « Hetsika vidin’entana ». Les responsables des marchés et les associations de protection des droits des consommateurs ont assisté à la réunion qui s’est déroulée au CENAM 67ha. Depuis le lancement de ladite campagne au début du mois de décembre dernier, les participants n’ont constaté qu’une petite diminution de prix des produits sur le marché, sauf pour le riz à 25% de brisures. Ce dernier est proposé à 550 ariary le gobelet, comme l’a fixé le Gouvernement. Face à la hausse de prix du riz local, entres autres le « Makalioka », la ministre a déclaré que les consommateurs ont le droit de choisir les produits qui leur conviennent. Cela leur donne ainsi accès à une variété de biens, produits et services qui correspondent à leurs besoins et à des prix compétitifs.
Afin de pérenniser l’action déjà menée, le « Hetsika vidin’entana » se poursuivra tout au long de l’année. Une Commission tripartite sera mise en place la semaine prochaine. Elle se chargera de la régulation du marché, notamment la stabilité des prix. « Le chantier qui attend cette Commission sera énorme. Il faut éduquer autant les commerçants que les consommateurs. Nous allons nous attaquer au changement de mentalité et de comportement. Certains se chargent de la communication, d’autres de la descente sur terrain, et certains vérifient les prix. L’objectif consiste à assurer une présence permanente sur le marché pour qu’il n’y ait plus de spéculation en période de soudure ou en période de fête », explique Lantosoa Rakotomalala. A noter que chaque partie aura cinq représentants. Il est également prévu de mandater les chefs de marché pour qu’ils aient une marge de manœuvre dans le contrôle des prix.
En outre, la ministre a présenté ses perspectives pour cette année. Elle ambitionne de régulariser tous les instruments de mesure sur le marché. Un projet de loi y afférent est déjà en cours de préparation.
Solange Heriniaina


Les agents de santé à Madagascar n’ont pas lâché prise. Plusieurs mois après leur première requête, ils sont encore au point de départ. Ils n’ont pas encore obtenu gain de cause concernant la prime de réquisition qui représente, selon eux, un droit fondamental de tous les agents de santé réquisitionnés. Cependant, une nouvelle vague de personnels de santé a déjà été appelée à travailler au niveau du Centre de traitement de la Covid-19 à Andohatapenaka. Selon le président du Syndicat des infirmiers et sages-femmes (SISFM), paraméd Ralibera, la majorité d’entre eux n’ont toujours pas perçu leur indemnité de réquisition, évaluée à environ 30 000 ariary. A en croire l’un des requérants, sur 16 000 personnels de santé mobilisés, il n’y a pas eu plus de 2 000 qui ont obtenu leur prime. Seuls ceux qui travaillent dans les hôpitaux ou dans les centres de santé que le Président de la République a visités pendant la période de propagation de la maladie, ont reçu leur part. « A Ambilobe, j’ai appris que quelques personnels de santé ont juste empoché 6 000 ariary. Du côté d’Ambositra ou encore Antsirabe, une prime de 20 000 ariary leur a été donné. Pourtant, au niveau des établissements hospitaliers où la caravane présidentielle a passé, une somme allant de 300 000 jusqu’à 800 000 ariary a été distribuée,  en particulier pour les Professeurs », se désole le paraméd Ralibera.
Un face-à-face
Il faut savoir que ces personnels soignants ont travaillé d’arrache-pied durant 228 jours dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19. D’ici peu, s’ils ne sont toujours pas récompensés, ils monteront à la vitesse supérieure. Mais avant chaque manifestation, ils relancent une demande d’entretien avec les responsables hiérarchiques, notamment ceux du ministère de la Santé publique (MSP) afin d’établir une solution. « Le contraire d’un avis favorable à la requête se traduira par une grève », a informé leur porte-parole lors d’un point de presse.
En réplique, le département ministériel concerné reste silencieux. Or, rappelons-nous que le mois de décembre dernier, la secrétaire générale auprès du MSP, Docteur Rasamoelina Fanjambololoniaina Dominique, s’est déjà exprimée sur ce sujet. « Nous avons réglé les indemnités des personnels de santé déployés dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 avec des fiches de paie comme preuve », a-t-elle insisté.
Il est à noter qu’avec cet arriéré s’ajoute aussi à celui de l’Indemnité d’éloignement spécial (IES), fixée à 40 000 ariary par mois. Malgré le fait que le décret d’application remonte en 2017, seule la moitié des bénéficiaires ont reçu leur part.
Par ailleurs, le paraméd Ralibera et consorts réclament également l’amélioration des structures de santé et attendent à un recrutement massif des étudiants sortant des écoles, ainsi que des bénévoles.
K.R.

Fraîchement élu, le sénateur issu de la liste Malagasy Miara-Miainga (MMM), Rakotondrainibe Andrianantenaina, a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions. Interview.
La Vérité (+) : La participation du MMM à la course sénatoriale est mal perçue par les sympathisants de l’IRD ?
Sénateur Rakotondrainibe Andrianantenaina (=) : Ceux qui pensent ainsi ont une vision rétrograde. Le système de parti unique n’est plus dans l’ère du temps. Nos détracteurs auraient préféré l’entre soi ? Je leur répondrai, le pays est divers, et cette diversité doit pouvoir s’exprimer notamment dans les institutions de la République. Cela est sain pour la démocratie, cela est sain pour notre pays. Le MMM est un parti qui refuse la pensée unique. Je pense que le pluralisme politique et la diversité s’inscrivent dans l’esprit même de notre constitution.
(+) : Le MMM entre au Sénat avec deux membres élus, quelle est la ligne directrice de votre parti ?
(=) : La Constitution nous dit que le Sénat représente les collectivités territoriales décentralisées et les organisations économiques et sociales. Nous porterons donc la voix et défendrons les intérêts de toutes ces forces vives pour qu’elles puissent véritablement travailler dans un cadre et un environnement efficace et un climat serein. C’est comme cela que toutes ces forces contribueront à œuvrer pour le bien commun. Vous savez, il ne suffit pas seulement de faire appel aux uns et aux autres pour mobiliser toutes ces forces et faire avancer ce pays. Encore faut-il leur donner les moyens et garanties pour faciliter et booster toutes les bonnes initiatives. C’est à cela que nous voulons nous attacher. En tant que législateur, nous voulons aussi pouvoir soulever des questions parfois trop souvent oubliées : réforme et simplification administrative par exemple. Le pharmacien que je suis ne peut s’empêcher de penser aussi à la politique de santé publique incluant celle du médicament. Mais, il y a tellement de choses qui nous interpellent et d’ailleurs la constitution dit que le Sénat est consulté par le Gouvernement pour donner son avis sur les questions économiques, sociales et d'organisation des collectivités territoriales décentralisées.
(+) : Comment se manifestera à la Chambre haute votre soutien au Président Rajoelina ?
(=) : Nous serons une force de proposition. Nous soutiendrons les grands projets et grandes réformes qui s’inscrivent dans le contrat social qui unit le Président légitimement élu et gouvernés. Quand cela s’avèrera nécessaire, nous saurons aussi soumettre des solutions alternatives. La pire chose qui puisse desservir un régime serait d’avoir des institutions godillots. L’histoire de ce pays nous l’a montré.
(+) : Avec des représentants élus à tous les niveaux, le MMM peut se targuer d’être le second parti politique de Madagascar.
(=) : Je ne saurais vous dire à quel rang il faut nous situer. En tout cas, il faudra compter avec nous.
(+) : A votre avis, quel doit être le profil du futur président du Sénat
(=) : Une personnalité qui a une capacité d’écoute, de dialogue et de consensus ...
(+) : Vous avez un candidat à ce poste ou soutiendrez-vous la majorité ?
(=) : Je suis convaincu que l’ensemble des sénateurs sauront faire le bon choix.   
La Rédaction


Les opérateurs touristiques malagasy doivent encore garder leur mal en patience. Au vu de l’évolution de la pandémie dans les quatre coins du globe, particulièrement en Europe, le principal marché du tourisme malagasy, la relance du secteur touristique dans la Grande île ne sera pas pour tout de suite. « Les pays en Europe viennent tout juste de débuter leur campagne de vaccination. En se basant sur les statistiques, cette campagne pourrait s’étendre jusqu’au mois de juin prochain. C’est pourquoi les experts internationaux ne prévoient la reprise du tourisme au niveau mondial qu’à partir du mois de juillet, au plus tôt. La relance ne sera donc possible qu’à partir du mois de septembre », explique Vola Raveloson, directeur exécutif de l’Office national du Tourisme (ONTM) à Madagascar. L’éventualité d’une réouverture des frontières en ce moment pourrait donc s’avérer inopportune, d’un côté pour les opérateurs touristiques, étant donné que les envies de voyage des touristes sont particulièrement réduites actuellement, de peur d’être contaminés par le coronavirus. Et d’un autre côté, sur le plan sanitaire, l’économie du pays n’est pas apte à supporter une nouvelle vague de contamination. « Toutefois, cette situation n’est pas permanente. Nous devons nous préparer à toute éventualité. Tout peut basculer du jour au lendemain », rajoute cette responsable.
Nouveaux « produits de séjour »
Dans cet esprit de préparation donc, les opérateurs ainsi que les autorités publiques misent sur la désaisonnalisation du tourisme dans la Grande île. La promotion du tourisme à Madagascar ne se fera plus d’avril en décembre mais s’étendra sur toute l’année. « Pourquoi les îles voisines sont-elles capables de proposer des produits touristiques toute l’année, contrairement à nous ? Pourtant, nous avons tout le potentiel nécessaire pour ce faire. A cet effet, nous nous activons pour pouvoir proposer de nouveaux produits de séjour à nos clients et futurs clients dès la reprise des activités touristiques », soutient Sandra Afick, directeur exécutif de la Confédération du tourisme Madagascar (CTM). Avec l’appui du programme PROCOM de l’Union européenne et de l’ONTM, ces nouveaux produits ont pu être identifiés dans cinq villes pilotes, à savoir Nosy-Be, Toliara, Antsiranana, Sainte-Marie et Taolagnaro pour être ensuite présentés aux tours opérateurs et aux agences de voyages lors d’un atelier qui s’est déroulé à l’hôtel Ibis, Ankorondrano. Ces derniers en feront ensuite la promotion auprès des principaux intéressés.
Rova Randria

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La une du 16 javier 2021


La rentrée judiciaire a été annoncée hier de façon solennelle lors d’une cérémonie officielle dans la salle de séance de la Cour suprême Anosy. Le premier président de la Cour suprême a demandé la mise en place de la Cour administrative d’appel.
Ça y est. C’est la rentrée. Mais il ne s’agit pas d’une rentrée scolaire. Il s’agit de la rentrée judiciaire après 20 jours d’arrêt d’activités. Le système judiciaire malagasy va reprendre sa vitesse de croisière pour satisfaire les usagers du service public de la Justice. Beaucoup d’usagers attendent en effet avec impatience cette reprise afin de faire valoir leurs droits.
Le mot d’ordre pour cette rentrée judiciaire est la rapidité de traitement des dossiers et la lutte contre la corruption. C’est ce qu’a annoncé le procureur général de la Cour suprême Andriantianarivelo René José. Ce sont les grands défis de la Justice que chaque agent et tous les auxiliaires de Justice devraient relever.
Le procureur général de la Cour suprême a également profité de l’occasion pour dresser un bilan des activités de la Cour. Il a cité qu’en 2019, 153 dossiers n’ont pas été traités. Et en 2020, 612 dossiers n’ont pas également été traités. Mais qu’en tout, 614 décisions ont été prises par la Cour suprême. Il ne reste donc plus que 151 dossiers à traiter.
De son côté, le premier président de la Cour suprême Andriamanankiandrianana Rajaona a expliqué que la Cour suprême joue un rôle important dans le pays. La raison pour laquelle elle doit avoir sa place d’honneur parmi toutes les institutions. Des efforts seront ainsi déployés pour que la Cour suprême soit reconnue comme telle.
Poursuivant ses explications, le premier président de la Cour suprême a avancé que des Cours administratives doivent être mises en place. Le système actuel, le Conseil d’Etat faisant office d’appel et de cassation, a prouvé ses limites. La raison pour laquelle cette Cour a déjà avancé des recommandations dans ce sens aux autorités judiciaires compétentes.
La mise en place d’un triple degré de juridiction en matière administrative ne sera pas une grande première dans le pays. Le premier président de la Cour suprême a rappelé que par le passé, des tribunaux administratifs d’appel ont existé, et ce pendant une trentaine d’années. Il suggère alors de prendre les leçons du passé pour mieux avancer à l’avenir.
La rédaction





La situation se complique pour le Président sortant des Etats – Unis, Donald Trump. Alors que la date du 20 janvier, jour d’investiture du nouveau Président élu, Joe Biden approche à grands pas, l’actuel locataire de la Maison Blanche continue de faire de la résistance. Dans la soirée de mercredi, le Chef d’Etat américain a fait l’objet d’une procédure de mise en accusation (« impeachment ») au niveau du Sénat, et ce pour la seconde fois. L’année 2019, le Président Donald Trump a déjà fait l’objet d’une mise en accusation mais n’a pas abouti.
Cette fois – ci, la mise en accusation a été adoptée par la chambre des représentants. A priori, les voix d’une dizaine d’élus républicains ont fait pencher la balance. Ce fut par 232 contre 197 voix que la chambre des représentants a voté la mise en accusation de Donald Trump. La décision du Sénat est vivement attendue à ce sujet. D’ailleurs, le Président sortant risque gros et pourrait ne plus pouvoir briguer un mandat présidentiel dans les années à venir.
Des comptes suspendus
Suite aux violences survenues à Washington, notamment l’assaut du Capitole, plusieurs réseaux sociaux ont décidé de suspendre le compte de Trump. Facebook et Twitter ont été les premiers à bloquer la page du Président américain. Dans une publication en date du 7 janvier, Mark Zuckerberg (fondateur de Facebook) en personne annonce la suspension du compte de Donald Trump. Mercredi, la plate – forme Snapchat a annoncé que désormais Donald Trump y sera définitivement banni. Rappelons que les médias traditionnels comme les chaînes de télévision américaines ont déjà tourné le dos à Donald Trump lorsqu’il a prétendu sortir vainqueur des élections présidentiels alors que les résultats provisoires tendaient vers la victoire de Joe Biden.
L’assaut du Capitole par des partisans en colère de l’ex – locataire de la Maison Blanche a déclenché cette vague de bannissement. Un incident considéré comme une manœuvre anti – démocratique par les autorités américaines. D’ailleurs, au lendemain de cet évènement, l’ambassade américaine à Madagascar a réagi via un communiqué en qualifiant les manifestants de « criminels » ayant commis des « actes de violence et de terreur contre la démocratie ».
La Rédaction

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La furie d’un peuple

Prenez garde de la rage d’un peuple excédé ! Samedi dernier, le 9 janvier, un « dahalo » tristement célèbre connu sous le sobriquet de « Benafy » a été atrocement abattu par le fokonolona à Ambinanikely dans le District de Maevatanana (Région d’Ambatoboeny). Sans pitié ni remords, les gens du village qui l’interpellèrent, après l’avoir repéré,le charcutèrent, le décapitèrent. Le peuple, excédé des attaques à main armée à répétition par des bandits, sans foi ni loi, dans cette Région en particulier dans les parages de Maevatanana (décrétés « zone rouge »), n’a accordé aucune chance de survie à ces bandits.
Quelques semaines auparavant, le 28 décembre, la population d’Imerintsiatosika saccagea la Brigade de la gendarmerie. Ni les bombes lacrymogènes, ni les tirs en l’air n’ont pas réussi à dissuader le peuple à faire valoir sa furie. En cause, la population soupçonne les gendarmes de vouloir « protéger » un criminel dans leur camp. Et ils ont attaqué la Brigade. Résultats : tout partait en fumée !
En début d’année 2017, un scandale s’éclatait dans la Commune d’Antsakabary. Une localité sise dans le District de Befandriana- Avaratra (Région de Sofia) où deux éléments de la Police nationale de Mahajanga, le sous-brigadier Razafison Dieudonné et l’agent de 1 er échelon Razafindramevajery Samson ont trouvé la mort et ce de façon atroce. Dépêchés sur place pour le besoin d’enquêtes suite à un délit relativement important sinon banal, les deux agents ont été abattus. La population locale se méfiant de leurs comportements plutôt inquiétants les avait appréhendés et les a mis à mort des suites d’une vindicte populaire.Les représailles de la Police n’ont pas tardé à sévir causant un dégât inestimable sur place. Jusqu’à ce jour, l’affaire d’Antsakabary n’a jamais été élucidée.Les exemples de furie d’un peuple peuvent se multiplier à… l’infini.
Le drame dans tout cela, c’est que les dirigeants qui s’étaient succédé au sommet de l’Etat avaient tous la mémoire courte. Du feu Philibert Tsiranana jusqu’à Rajaonarimampianina Hery, en passant par Ratsiraka Didier et Ravalomanana Marc, ignoraient les différentes contestations populaires. Ils se moquaient des enseignements offerts par le passé et se croyaient inaccessibles à la furie populaire.
Les incessantes coupures d’eau et d’électricité dans la Capitale ainsi que dans les environs immédiats finiront un beau jour par faire craquer le moral. Les délestages intempestifs en eau à longueur de la semaine agaceront les usagers. Il ne faut pas attendre que le peuple fasse éclater sa furie pour qu’on daigne apporter des solutions viables et durables. Si les responsables se sentent incapables à le faire, il faut avoir l’honnêteté de remettre le tablier à qui de droit.
L’inflation toujours galopante sévissant, surtout les prix des PPN, aura raison un jour de la patience du petit peuple. Les prix du riz et de l’huile alimentaire se trouvent totalement hors de portée. On a l’impression que les responsables concernés plafonnent et font du sur-place ! Ayez au moins l’amabilité de laisser la place aux autres beaucoup plus perspicaces si les exigences de la responsabilité vous dépassent.
Le commun des mortels ne cherche pas la lune. Il croit être en droit de réclamer le minimum vital. Méfions-nous de la furie d’un peuple !
Ndrianaivo

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La une du 15 javier 2021

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Editorial

  • L’autre sommet !
     « Un train peut en cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community) ou Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’organisation sous régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.

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